FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
ça se discute ;-))pandaworks a écrit:leurs places ?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
je ne vois pas ce que Dechavanne vient faire là-bas. :-)))Easter(Island) a écrit:ça se discute ;-))pandaworks a écrit:leurs places ?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dechavanne, Delarue, ça commence par De, comme ... dépassés? ;-)pandaworks a écrit:C'est Delarue... moi et la télé...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pandaworks a écrit:C'est Delarue... moi et la télé...
Itou. Delarue est sur Yahoo! mais l'autre Detruc....???
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J’ai peint mes étagères en rouge. Rouge sombre. Rouge comme les feuilles, un lendemain d’été. Et dedans tant de livres ; un pour chaque jour qui existe et même pour ceux qui n’existent pas. Et une lampe en air de soleil bas. C’est chez moi quand la porte est fermée, vitre voilée d’un foulard doux-usé. Chez moi avec le plancher en tapis d’aiguilles, la table en bois mort débité. La table que mon père m’a offerte, celle de sa thèse, carrée. C’est chez moi quand le lustre est éteint : lendemain d’été. Et la fumée en brouillard, et chaleur de sourire du soir.
J’aime à me promener dans les bois de sous ma couette couleur genêts, et ce champignon à goûter ; une russule charbonnière comme la mésange qui chante à côté. Une russule amère comme le café pas sucré. Comme la première fois, dans ces bois d’Aveyron. Comme quand le laccaria laccata amethystina n’était encore qu’une comptine.
Un presque alexandrin.
Et moi presque poète.
Grande comme un bouton d’or ; et tellement plus blonde que lui.
J’aime à me promener dans les bois de sous ma couette couleur genêts, et ce champignon à goûter ; une russule charbonnière comme la mésange qui chante à côté. Une russule amère comme le café pas sucré. Comme la première fois, dans ces bois d’Aveyron. Comme quand le laccaria laccata amethystina n’était encore qu’une comptine.
Un presque alexandrin.
Et moi presque poète.
Grande comme un bouton d’or ; et tellement plus blonde que lui.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Evanescent synthétise :
et c'est tellement ça qu'un bouquet ne suffit plus pour embellir son intérieur : le design prend de plus en plus de place....Grande comme un bouton d’or ; et tellement plus blonde que lui.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
socque a écrit: on écrit "Au temps pour moi",
Absolument, Socque. Vialatte s'échinait à le répéter.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
ce texte est charmant. mais sa dimension personnelle voire intime le soustrait par nature à la critique. le message est beau ! je le prends comme tel, un petit conte domestique, et ça me va bien...
Juste une précision pour "au temps pour moi !". il s'agit d'une expression militaire, de l'infanterie, qui concerne précisément le rythme de la marche durant un exercice de défilé... je crois
Juste une précision pour "au temps pour moi !". il s'agit d'une expression militaire, de l'infanterie, qui concerne précisément le rythme de la marche durant un exercice de défilé... je crois
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
T’as 50 ans, t’as une Rolex.
Une qui te donne l’heure exacte et c’est la moindre des choses vu la thune qu’elle t’a coûtée. Une qui chaque seconde te dit que t’as cinquante ans, qui à chaque tic t’éloigne de l’enfance, à chaque tac te rapproche du tombeau. Qui te rappelle que môme, c’était peut-être pas ça que tu voulais, avoir.
On te sourit à la banque, on te sourit au conseil d’administration, on te sourit pendant des heures en réunion. Elle aussi, elle te sourit mais chaque instant tu te demandes si, tic, c’est pour autre chose que ton fric que son coeur bat, tac. Littéralement, ça te ruine de l’intérieur.
T’as 50 ans, t’as une Rolex, t’as réussi ta vie, c’est quoi ces conneries ?
Plus tard, dans ton cercueil, la montre à ton poignet continuera à donner l’heure exacte sans doute encore pendant plusieurs années. Et c’est bien la moindre des choses, vu la thune qu’elle t’a coûtée.
Un petit texte en passant pour se détendre en passant, et dans la tentative (inaboutie mais acharnée) de réussir à réaliser ce que Yali appelle une "ellipse" :-)
Une qui te donne l’heure exacte et c’est la moindre des choses vu la thune qu’elle t’a coûtée. Une qui chaque seconde te dit que t’as cinquante ans, qui à chaque tic t’éloigne de l’enfance, à chaque tac te rapproche du tombeau. Qui te rappelle que môme, c’était peut-être pas ça que tu voulais, avoir.
On te sourit à la banque, on te sourit au conseil d’administration, on te sourit pendant des heures en réunion. Elle aussi, elle te sourit mais chaque instant tu te demandes si, tic, c’est pour autre chose que ton fric que son coeur bat, tac. Littéralement, ça te ruine de l’intérieur.
T’as 50 ans, t’as une Rolex, t’as réussi ta vie, c’est quoi ces conneries ?
Plus tard, dans ton cercueil, la montre à ton poignet continuera à donner l’heure exacte sans doute encore pendant plusieurs années. Et c’est bien la moindre des choses, vu la thune qu’elle t’a coûtée.
Un petit texte en passant pour se détendre en passant, et dans la tentative (inaboutie mais acharnée) de réussir à réaliser ce que Yali appelle une "ellipse" :-)
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bon, le coup de la montre qui marche encore dans le cercueil, j'ai pompé ça dans le film "Kennedy et moi", mais j'assume :-)
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
L'idée est amusante alors je me lance...
L’horizon a toujours la même couleur indéfinissable, délavé, en noir sans blanc. Le soleil voudrait percé, mais la nuit incitante, envahissante, en a décidé autrement. Elle s’impose, et s’expose comme une fille sans pudeur et sans charme, ne laissant à la lumière aucune chance d’exister. Elle veut régner en impératrice, traîtresse des mes désires, félon immonde prenant peu à peu possession de ma conscience. Je la vomie, l’exècre, car jour après jour un peu plus, je deviens son esclave, sa chose. Sorte de pantin sans volonté, tributaire de sa colère. Elle m’a souhaiter sa victime, happant mes forces, se riant de ma résistance, se nourrissant de la vie qui coulait dans mes veines. Ses aiguilles chargées de venin ont pénétré l’enveloppe de mon inconscient laissant en moi le souvenir imprécis d’une douleur diffuse.
Si je meurs, je la fuie, du moins en apparence, car la nuit c’est ma mort ! Le combat est inégal.
L’horizon a toujours la même couleur indéfinissable, délavé, en noir sans blanc. Le soleil voudrait percé, mais la nuit incitante, envahissante, en a décidé autrement. Elle s’impose, et s’expose comme une fille sans pudeur et sans charme, ne laissant à la lumière aucune chance d’exister. Elle veut régner en impératrice, traîtresse des mes désires, félon immonde prenant peu à peu possession de ma conscience. Je la vomie, l’exècre, car jour après jour un peu plus, je deviens son esclave, sa chose. Sorte de pantin sans volonté, tributaire de sa colère. Elle m’a souhaiter sa victime, happant mes forces, se riant de ma résistance, se nourrissant de la vie qui coulait dans mes veines. Ses aiguilles chargées de venin ont pénétré l’enveloppe de mon inconscient laissant en moi le souvenir imprécis d’une douleur diffuse.
Si je meurs, je la fuie, du moins en apparence, car la nuit c’est ma mort ! Le combat est inégal.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Très bon Loup, ton texte !!Loupbleu a écrit:Bon, le coup de la montre qui marche encore dans le cercueil, j'ai pompé ça dans le film "Kennedy et moi", mais j'assume :-)
mériterait un allongement ça
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ah ben oui, mais forcément, ce serait plus une ellipse :0)Lyra will a écrit:Très bon Loup, ton texte !!Loupbleu a écrit:Bon, le coup de la montre qui marche encore dans le cercueil, j'ai pompé ça dans le film "Kennedy et moi", mais j'assume :-)
mériterait un allongement ça
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Les fils dans le chas
Enfilent nos yeux bahis
Vos mots pointent ça et là
Les perles du ravi.
Quant à la supérieure
La lèvre se retrousse
Sur un sourire rieur
Volé dedans ma trousse.
Enfilent nos yeux bahis
Vos mots pointent ça et là
Les perles du ravi.
Quant à la supérieure
La lèvre se retrousse
Sur un sourire rieur
Volé dedans ma trousse.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dans les murmures de l’automne
Ce que tu voudras faire de l’hiver
Retenir les ficelles d’avant
Saisir les ritournelles du présent
Partir, te voyant déjà rire au soleil
Les oiseaux aux couleurs vermeilles
Te désenchantes lorsqu’ils se taisent
Tout est naïf, conscient de l’éphémère
Un soir, échappe-toi aussi
Pour qu’enfin tu puisses retrouver le chant des étoiles
Dans ses tissus tracés à l’art des hommes
Perdu volontairement dans l’indéfinissable
Où toutes les lumières sont éteintes
Emmène-moi dans ton univers
Berce-moi des couleurs
Des mots et des chants
Ce que tu voudras faire de l’hiver
Retenir les ficelles d’avant
Saisir les ritournelles du présent
Partir, te voyant déjà rire au soleil
Les oiseaux aux couleurs vermeilles
Te désenchantes lorsqu’ils se taisent
Tout est naïf, conscient de l’éphémère
Un soir, échappe-toi aussi
Pour qu’enfin tu puisses retrouver le chant des étoiles
Dans ses tissus tracés à l’art des hommes
Perdu volontairement dans l’indéfinissable
Où toutes les lumières sont éteintes
Emmène-moi dans ton univers
Berce-moi des couleurs
Des mots et des chants
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ngada
Dernier voyage des yeux humides au fond des praos.
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Dernier voyage des yeux humides au fond des praos.
Les praos s'étaient avancés alors la mer est devenue plus que folle. Le prêtre hurlait Amen et aussi d'autres choses, celles que l'on ne sait pas. Il savait le moment ou la plus grosse vague allait plier le sable en un chiffon de quartz. L'écume au lèvres, il avait, l'écume pacifique dans ses yeux basalte, le reflet des mers du sud pas sages. Les femmes drapées s'étaient assises face au vent. Sous leur pieds de peau morte , le volcan éteint. Les enfants s'étaient mis à hurler aussi en se précipitant vers les rouleaux. Les premiers praos puants d'huile avaient accostés, jetés sur la berge -des verrues sur une peau d'ambre-. Plus personne ne hurlait plus sur l'ile et les pêcheurs mettaient pied à terre puis s'écroulaient lentement. Il s'endormaient parmi les cris des motards. Les enfants, les mâles. Ils se ruaient dans les coques. Un à un, ils mordaient tels des hyènes enragées la tête de chaque poisson puis les lançaient sur la berge. Les oiseaux étaient devenus fous de l'hémoglobine sortante des ouilles. Plus les embarcations venaient, plus les gamins montaient, plus les gamins mordaient plus les pêcheurs s'écroulaient,plus les gamins lançaient. Les femmes s'étaient tues pour trier les cordelettes de chanvre.
Le prêtre s'était retiré car la puanteur emplissait jusqu'au ciel bleu.
Il aurait fallu s'approcher bien plus près pour voir les enfants croquer d'un coup de dents l'oeil ébahi des bécunes mortes. De nos yeux nous aurions vu alors leurs yeux, par dizaines et en couple, hallucinés de ce festin d'œil, entachés de sang noir et leurs bouches croquer de la rétine. Désormais silencieuses, les mères ramassaient pieusement chaque poissons, les apportaient à d'autre mères qui leur passaient la cordelette à travers les orbites. Les enfants rassasiés s'étaient allongés dans les barques désormais vides. Le prêtre avait allumé un grand feu pour boucaner les êtres d'argents, les pères s'étaient endormis et les enfants aussi. L'écorce de palme dégageait une fumée âcre à en faire fuir l'eau, le paludisme et la lèpre. Les oiseaux retournèrent aux iles au large et le vent s'était tu. Le ciel pétaradait de rien que de coco. les mères gardaient un œil sur leurs petits. Un jour, à leur tour, ils seront dans les praos au large sous les oiseaux et les mères mortes. Alors elle chantèrent et le prêtre pria encore en Ngada le Christ en Latin, sans faire de vague cette fois.
Le prêtre s'était retiré car la puanteur emplissait jusqu'au ciel bleu.
Il aurait fallu s'approcher bien plus près pour voir les enfants croquer d'un coup de dents l'oeil ébahi des bécunes mortes. De nos yeux nous aurions vu alors leurs yeux, par dizaines et en couple, hallucinés de ce festin d'œil, entachés de sang noir et leurs bouches croquer de la rétine. Désormais silencieuses, les mères ramassaient pieusement chaque poissons, les apportaient à d'autre mères qui leur passaient la cordelette à travers les orbites. Les enfants rassasiés s'étaient allongés dans les barques désormais vides. Le prêtre avait allumé un grand feu pour boucaner les êtres d'argents, les pères s'étaient endormis et les enfants aussi. L'écorce de palme dégageait une fumée âcre à en faire fuir l'eau, le paludisme et la lèpre. Les oiseaux retournèrent aux iles au large et le vent s'était tu. Le ciel pétaradait de rien que de coco. les mères gardaient un œil sur leurs petits. Un jour, à leur tour, ils seront dans les praos au large sous les oiseaux et les mères mortes. Alors elle chantèrent et le prêtre pria encore en Ngada le Christ en Latin, sans faire de vague cette fois.
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Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
les moutards, pas les motards. :-)))
Pandâne work.
Pandâne work.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Plein de beaux textes par ici, bravo à tous !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
sans doute à cause de ton "Le ciel pétaradait"pandaworks a écrit:les moutards, pas les motards. :-)))
:-))))
cela dit : vieux motard que jamais...
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Agnus dei
Les grands essieux faseyent
Dans le roulis des voies
Au métal d’acier
D’un bon quintal au mètre
Qui tollis peccata mundi
Et les bielles s’enrayent
Dans l’ouate de mes nuits
Martelant les traverses
Créosotées de chêne
Dona nobis pacem
Et les blêmes fanaux
Font luire ces longs rails
Etincelants de lune
Sous la morne campagne
Dona nobis pacem
Les grands essieux faseyent
Dans le roulis des voies
Au métal d’acier
D’un bon quintal au mètre
Qui tollis peccata mundi
Et les bielles s’enrayent
Dans l’ouate de mes nuits
Martelant les traverses
Créosotées de chêne
Dona nobis pacem
Et les blêmes fanaux
Font luire ces longs rails
Etincelants de lune
Sous la morne campagne
Dona nobis pacem
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bunje, t'as pas des fois l'impression qu'il y a une faute par ici:
Salafoumal dans ton poueme que j'aimais bien.
Te désenchantes lorsqu’ils se taisent
Salafoumal dans ton poueme que j'aimais bien.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oh si! désenchantent, pardon et merci.
Bunje- Nombre de messages : 215
Age : 109
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Si çà
C'est qu'c'est
si sexy
si
excessif.
Si çà
C'est qu'c'est
qu'çà suffit
si
possessif.
Si çà, alors
C'est qu'c'est sons ,
C'est qu'ce sont
des récifs de suffixes à coller à la moue des mots.
C'est qu'c'est
si sexy
si
excessif.
Si çà
C'est qu'c'est
qu'çà suffit
si
possessif.
Si çà, alors
C'est qu'c'est sons ,
C'est qu'ce sont
des récifs de suffixes à coller à la moue des mots.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
La moue est enfant de grimace
Elle colle colle sa face
A la vitre des farces
Prends-garde à toi !
Elle colle colle sa face
A la vitre des farces
Prends-garde à toi !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ba a écrit:La moue est enfant de grimace
Elle colle colle sa face
A la vitre des farces
Prends-garde à toi !
Je me régale :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
On est un con entouré de nacre.
Les attaques de :
perles dans les lits au matin,
on se demande ce qu'elle foutent,
là, baignées dans le sang que l'on ne mérite,
des perles comme nous n'en n'avions jamais vu.
On se demande et on plus rien :
d'autre que : rien qui ne se demande sauf.
Alors, on offre et on s'offre au mieux, c'est à dire pas,
on referme un coffre sur la nuit attardée aux jardins de pluie,
on souhaite que le soleil se lève sur le nacre des peines perdues,
on souhaite que le soleil se lève sur le nacre des perles perdues,
rien qui ne se demande tant et qui demanderait si peu,
tant de bien qui ne demande rien et que l'on ne donne pas,
parce que : on a jamais rien sans rien
tout pour soi et jamais de questions,
toujours la réponse.
Les attaques de :
perles dans les lits au matin,
on se demande ce qu'elle foutent,
elles,là,
baignées dans le sang que l'on mérite pour de vrai.
Meanwhile,
On crève de certitudes parce qu'on en a le temps,
elles en crèvent de servitude parce que le temps ne nait pas toujours au beau fixe,
haletant,
on se cache les yeux pour mentir bon,
pour se sentir bien:
on souhaite pour rien et on prie peu,
on est un certain, serti dans un con incertain:
une perle de nacre sans fin ni pain.
On deviendra je demain
lèvera les ombrages .
Les attaques de :
perles dans les lits au matin,
on se demande ce qu'elle foutent,
là, baignées dans le sang que l'on ne mérite,
des perles comme nous n'en n'avions jamais vu.
On se demande et on plus rien :
d'autre que : rien qui ne se demande sauf.
Alors, on offre et on s'offre au mieux, c'est à dire pas,
on referme un coffre sur la nuit attardée aux jardins de pluie,
on souhaite que le soleil se lève sur le nacre des peines perdues,
on souhaite que le soleil se lève sur le nacre des perles perdues,
rien qui ne se demande tant et qui demanderait si peu,
tant de bien qui ne demande rien et que l'on ne donne pas,
parce que : on a jamais rien sans rien
tout pour soi et jamais de questions,
toujours la réponse.
Les attaques de :
perles dans les lits au matin,
on se demande ce qu'elle foutent,
elles,là,
baignées dans le sang que l'on mérite pour de vrai.
Meanwhile,
On crève de certitudes parce qu'on en a le temps,
elles en crèvent de servitude parce que le temps ne nait pas toujours au beau fixe,
haletant,
on se cache les yeux pour mentir bon,
pour se sentir bien:
on souhaite pour rien et on prie peu,
on est un certain, serti dans un con incertain:
une perle de nacre sans fin ni pain.
On deviendra je demain
lèvera les ombrages .
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dommage qu'il se retrouve dans ce fil et pas indépendant, ce texte PW...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est parce que je suis épuisé et je veux vérifier plus tard ce que je vous raconte. Ici il est bien, a l'abri du del.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Un poème qui part en couille dont je n'ai gardé qu'une strophe ^^
une vie perpétuellement bouleversée
Une histoire cependant bien inchangé
On écrit des mots qui se perdent
On crache des paroles fuyante
Des victimes abreuvant leur sang
Un coeur déchiré entre deux idéaux
Une hache qui nous rabaisse à notre rang
Demain sera meilleur, demain sera nouveau.
Ne te salis plus les mains
à tenter de toucher la lune
Si tu essaye de voir ton chien Oo'
Tu ne récolteras que des prunes Oo'²
J'adore la fin hihihi
une vie perpétuellement bouleversée
Une histoire cependant bien inchangé
On écrit des mots qui se perdent
On crache des paroles fuyante
Des victimes abreuvant leur sang
Un coeur déchiré entre deux idéaux
Une hache qui nous rabaisse à notre rang
Demain sera meilleur, demain sera nouveau.
Ne te salis plus les mains
à tenter de toucher la lune
Si tu essaye de voir ton chien Oo'
Tu ne récolteras que des prunes Oo'²
J'adore la fin hihihi
Phoenamandre- Nombre de messages : 2423
Age : 33
Date d'inscription : 08/03/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Jeunesse si courte dans ses élans
Au pas allongé allant
Vers elle ne savait quoi
De brumes et de frimas
Le soleil en plein coeur
Mèche.
Au pas allongé allant
Vers elle ne savait quoi
De brumes et de frimas
Le soleil en plein coeur
Mèche.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Histoire vraie, et toute fraîche, comme la peinture.
Discussion un peu tendue avec un peintre (en bâtiment), on parle des prix, bien sûr
Moi, un peu énervé :
- Dites, c'est pas parce que vous êtes peintre qu'il faut me prendre pour un bleu !
Il devient rouge. Oui. Puis il sourit, ouf. Puis il ajoute, mais sans rire :
- Bon, ok, alors je vous le fais au noir.
Véridique. C'est d'hier ;-)
Discussion un peu tendue avec un peintre (en bâtiment), on parle des prix, bien sûr
Moi, un peu énervé :
- Dites, c'est pas parce que vous êtes peintre qu'il faut me prendre pour un bleu !
Il devient rouge. Oui. Puis il sourit, ouf. Puis il ajoute, mais sans rire :
- Bon, ok, alors je vous le fais au noir.
Véridique. C'est d'hier ;-)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Reste plus qu'à tirer l'échelle !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ha ha Mentor! Voilà de quoi voir la vie en rose :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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