Perdu

Cher Aseptans, je suis frustrée : j'aurais voulu que tu entraînes l'adulte que je suis sur les chemins des contes de son enfance encore plus longuement, sur des sentiers encore plus escarpés, pour que mes peurs d'antan se transforment en angoisse du présent. Avec beaucoup de retenu, tu m'a noyée dans un univers noir, collant comme du mazout que je n'ai pas aimé quitter.
Donc, espèce de fainéant, écris-en quelques pages de plus !
et puis rien que pour ça, "Et en se retournant, j’ai vu cette absence de visage empreint du rire de la mort", cette lecture fut magique.

Une histoire à dominante angoissante. Un chemin semé d'embûches en quête de l'inaccessible étoile. Des scènes qui me font penser à la fuite dans le Roi des Aulnes (sauf que le père n'est pas là).

Un coquetèle d'images empruntés à divers contes.
La louve en fée tutélaire.
C'est très chouette (l'oiseau nocturne qui effraie les émotifs)

Je me suis un peu ennuyée, Aseptans. J'ai trouvé que ça manquait d'énergie, qu'il y avait des phrases trop explicatives, des détails superflus allongeant le texte et les actions inutilement.

Par ailleurs j'ai été gênée par l'utilisation de "fallait" plusieurs fois répété dans la première partie du texte, mais aussi par les "il y avait" un peu trop nombreux à mon goût.

Me suis pas perdue en quelque sorte, mais n'ai pas non plus retrouvé ton écriture habituelle :-)

Trop de longueur avant la découverte de la louve. Etalage du "je" pas nécessaire. Style monotone. Structures de phrases trop répétitives. Sinon quelques ambiances accrochantes et sensibles. Es-ce un conte ou quoi ???

Mais ce que c'est de ne pas avoir les yeux en face des trous ; il suffit de le remettre au bon endroit (suis-je bête ! ), et ne doutons pas qu'il y restera (ce que c'est que les robots !!! ) :-)))

Merci pour vos lectures.
Je vous demanderai d'avoir une pensée pour Eddy Merckx, le plus grand champion cycliste de tous les temps (avec Fausto et Raymond), qui défend justement contre l'hypocrisie ambiante Lance, que l'on vient de destituer de ses titres.
Le vélo c'est plus ce que c'était (et j'ai aussi une pensée pour Tom Simpson et Joachim Agostinho).
Des fois je regrette de ne pas avoir choisi de voler, c'est moins dur que le vélo !

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< Prière d'aller lire ICI.
La Modération >

Bicyclette !

( :-)))) )

J'ai trouvé la lecture plutôt chouette, pour ma part. Peut-être manque-t-il quelque chose, j'aurais aimé que ce soit plus long, qu'il parte plus loin. Il est revenu trop vite, trop tôt, je ne sais pas.

"Et en se retournant, j’ai vu cette absence de visage empreint du rire de la mort"
Personnellement, ça a arrêté ma lecture ; je ne comprends pas bien qui se retourne. Je le sais, bien entendu, mais c'est tourné d'une drôle de façon.

J'aurais bien vu un petit film d'animation.