Nocturne

Mon théâtre de cœur nocturne et taciturne
Ne frissonne plus qu’à l’écho de ton cothurne
Le jour de ton sourire éminemment joyeux
Incline les soleils à jalouser ses feux

Récitant leur solfège et par ronde et par croche
Forts d’un monde inconnu et vaste qui s’approche
Tes yeux ouverts sur moi font une farandole
Où un profond silence empoigne un chant frivole

L'or de ton alliance est un astre qui sublime
Plus qu'un son élancé ne rehausse la rime
Cette peau blanche et rose où mon rêve repose

Cette main emprisonne un idéal aveu
La baignant de baisers j’y dépose les vœux
Et les mots inspirés que l’amour nous impose



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j'ai quand même un peu de mal avec ce genre de vers

Ne frissonne plus qu’à l’écho de ton cothurne
parce j'magine l'émoi du mâle au fond des bois, vibrant à l'écho du cothurne (même si ce genre de sandales peuvent gaîner la jambe façon sexymimi..)

pareil pour les deux vers suivant... les soleils jaloux de la luminosité du visage.... me sonne un peu poésie déjà vieillotte écrite au début du XIXe... j'ajoute le père zéphir et je lis un poème de Parny

ma fin de lecture est à l'identique
sympathique dans la musicalité du vers
mais un peu suranné dans les images

amitié