nocturne.

« Fait l’effort mec, vas y ! »
La pendule s‘active, l’aiguille tourne, « Tic, Tac »,
Le carillon sonne.
« Merde mec, j’vais t’aider, attend. »
Le robinet fuit lui aussi. « Ploc, Ploc »,
La pendule de la salle de bain, donne le contre temps, à la cacophonie organisée.
« Tu peux y arriver, aller. »
Un ivrogne dégorge sa bille,
Sur les trottoirs macabres,
Sombre macadam,
Rire jaune,
Les étouffements du cuitard,
Se perdent dans les méandres du temps,
L’homme se confesse
Deux jésus mari, un bénédicité,
« amen. »
Et retentit le FLOC éternel,
Voila 4 litres de rouge
Déglutinés, vomis,
A la tienne !
Son compagnon le porte, marche avec lui, « tchack tchack tchack ».
« PLACK ! »
Un pare brise explosé.
AFP: Deux hommes tués dans un accident de voiture.
L’étudiant s’écroule, son ami culbute sur sa carcasse d’ivrogne.
Une mâchoire fêlée.
« Allez mec…. » (Over)
[…] 4 heures du matin,
Un cri dans la nuit.
Dans ce sombre couloir urbain de la mort,
Siffle et raisonne
L’écho sourd, d’un homme ivre mort
Qui âme en peine, et condamné à l’errance,
Ere dans d’obscures ruelles,
Balayé par le vent,
« Souuuuuuuufffffffffffffleeeeeeeeee »
[…] 5 heures du matin.
Un ange aux cheveux roux,
Se penche à sa fenêtre
Sa poitrine répand, comme un parfum d’été,
Elle contemple de son regard
s’abreuve de l’éternité
Elle voit
émerveillée
Les étoiles qui s’endorment.
Sur les toits de Paname,
Un rêve puis un autre,
Jouent dansent et virevoltent,
au doux son du jazz
Saxophoniste errant tête nue,
Je bois mon dernier verre,
À ta santé.
Entend mon cri
Souffle souffle
Que dansent les âmes folles.
Jusqu’au dernier soupir.

< Texte original remplacé par Mentor à la demande de BB le 27-2-8 >

Quelques fautes d'ortho très bêtes...

Et à part cela j'ai trouvé que tu as voulu donné un rythme saccadé, rapide, vivant, troublant, mais ce n'est à mon sens que moyennement réussi par endroits. Ca marche parfois bien, mais là par exemple :

"Un étudiant petit, pas aimable, du moins saoul."

c'est maladroit, on bute.

Le jeu du retour à la ligne n'est pas une mauvaise idée ici, bien que je ne l'apprécie que moyennement, mais ça ne doit pas être le seul moyen de rendre un texte saccaeé, il faut jouer sur les sonorités, les phrases, comme tu l'as fait avec "Sombre macadam".


J'ai bien aimé l'idée, il y a de bonnes choses, un bon début, mais à retravailler je pense.

Les onomatopées du type "Tic" et "Floc" ne me convainquent pas. Elles donnent un côté enfantin au texte qui dénote complètement avec le sens. Pour le reste, le côté haché des propos crée un effet intéressant mais sur la longueur, l'excès de ruptures empêche le lecteur de s'installer pleinement dans le texte.
Il se dégage de la dernière partie une dimension plutôt poétique et musicale mais celle-ci retombe un peu à plat avec ce dernier vers qui s'offre vraiment comme un poncif en matière de chute.

dégorge sa bille ou sa bile?

Et un petit texte sur le vomi, un! :-)
Côtoyant d'autres morceaux tout aussi intéressants, accolés là on ne sait trop comment, histoire de créer une composition étrange qui sent (bon ou mauvais?) les aurores fébriles et les lendemains qui déchantent.
Je suis partagée sur les quelques ruptures dans le style et dans la forme, cet emploi de phrases courtes, de dialogues, d'onomatopées... suivi par des esquisses de tableaux urbains porteurs d'espoirs et de désillusions. Si les deux peuvent aller ensemble, ils ont tout de même, me semble-t-il, besoin d'un liant, d'un facteur de fluidité que je ne retrouve pas ici.

Serait il possible de remonter le texte modifier ? (dernière fois promis) :-)

La pendule s‘active, l’aiguille tourne, « Tic, Tac »,
Le carillon sonne.
Le robinet fuit lui aussi. « Ploc, Ploc »,
La pendule de la salle de bain, donne le contre temps, à la cacophonie organisée.
Un ivrogne dégorge sa bile,
Sur les trottoirs macabres,
Sombre macadam,
Rire jaune,
Au loin siffle et raisonne,
L'écho sourd d'un homme ivre mort.
L’homme se confesse
Deux jésus mari, un bénédicité,
« amen. »
Et retentit le FLOC éternel,
Voila 4 litres de rouge
Déglutinés, vomis,
A la tienne !





Un ange aux cheveux roux,
Se penche à sa fenêtre
Sa poitrine répand, comme un parfum d’été,
Elle contemple
Son regard s’abreuve de l’éternité
Elle voit
émerveillée
Les étoiles qui s’endorment.
Sur les toits de Paname,
Un rêve puis un autre,
Jouent dansent et virevoltent,
au doux son du jazz
Saxophoniste errant tête nue,
Je bois mon dernier verre,
À ta santé.

Non BB car ici, tu ne changes pas seulement l'ortho mais aussi des mots et des tournures, il s'agit donc d'une nouvelle version qui ne peut complètement remplacer la première, sous peine de rendre caduques les précédents commentaires.
Libre à chacun, maintenant, de commenter cette seconde version à la suite de la première, c'est ce qui me semble préférable.

Sahkti a écrit:ici, tu ne changes pas seulement l'ortho mais aussi des mots et des tournures, il s'agit donc d'une nouvelle version qui ne peut complètement remplacer la première, sous peine de rendre caduques les précédents commentaires.
Libre à chacun, maintenant, de commenter cette seconde version à la suite de la première, c'est ce qui me semble préférable.

J'osais pas le dire :-)

Personnellement, cette seconde version me paraît meilleure, plus aboutie, plus cohérente dans son rythme et sa structure. Cela tient essentiellement à la suppression des parties "parlées", mais également à une impression de meilleure cohésion entre les parties.

Je me fais l'écho des critiques précédentes.
Quoique le rythme haché et peu harmonieux de ces phrases juxtaposées est il voulu pour faire echo aux spasmes gastriques du personnage. Ange Alkaseltzer ?