Nocturne...
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Nocturne...
Du ciel où je t'écris, en grains silencieux
Tombe une nuit d'avril, légère comme un châle,
(Ses éclats de couteaux , ses filaments d'opale)
Sous ce buisson de baie est-ce une fleur qui râle
Mourant de n'être plus caressée par tes yeux ?...
Du ciel où je t'écris s'entendent des murmures
Qui me parlent de toi et j'en ai des frissons :
Amour, Seigneur ! Amour est un mystère blond
Il a des yeux d'oiseau, et sa lèvre, des mûres,
A le parfum sucré où le baiser se fond...
Le mystère d'aimer, mon ange, se confond
-C'est ce que dit le vent qui enlace mes tempes-
Avec les tiares bleues des grands ifs et les lampes
Qui veillent près des morts dans leur sommeil profond.
Avec, face à la nuit, l’Église qui se campe...
Dans ce pré où le ciel s'éparpille et se mire
Je te vois gravement faire un pas de tango
De tes beaux pieds foulants Orion et ses sanglots,
Accroché à tes dents de perles, ce sourire
Au-dessus des marais danse comme un halo...
Sous les risées ils ploient si mystérieusement,
Les arbres de la nuit que peuplent les prunelles :
Continue de danser, mon amour, éternelle
Est ta hanche enroulée où vient pieusement
S'endormir fatigué d'orages et de vent
Ce pauvre oiseau blessé dont les trilles t’appellent...
Michelie.
Tombe une nuit d'avril, légère comme un châle,
(Ses éclats de couteaux , ses filaments d'opale)
Sous ce buisson de baie est-ce une fleur qui râle
Mourant de n'être plus caressée par tes yeux ?...
Du ciel où je t'écris s'entendent des murmures
Qui me parlent de toi et j'en ai des frissons :
Amour, Seigneur ! Amour est un mystère blond
Il a des yeux d'oiseau, et sa lèvre, des mûres,
A le parfum sucré où le baiser se fond...
Le mystère d'aimer, mon ange, se confond
-C'est ce que dit le vent qui enlace mes tempes-
Avec les tiares bleues des grands ifs et les lampes
Qui veillent près des morts dans leur sommeil profond.
Avec, face à la nuit, l’Église qui se campe...
Dans ce pré où le ciel s'éparpille et se mire
Je te vois gravement faire un pas de tango
De tes beaux pieds foulants Orion et ses sanglots,
Accroché à tes dents de perles, ce sourire
Au-dessus des marais danse comme un halo...
Sous les risées ils ploient si mystérieusement,
Les arbres de la nuit que peuplent les prunelles :
Continue de danser, mon amour, éternelle
Est ta hanche enroulée où vient pieusement
S'endormir fatigué d'orages et de vent
Ce pauvre oiseau blessé dont les trilles t’appellent...
Michelie.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Quelques remarques liminaires...
Le manque de virgules déconcerte. Il semble difficile de lire tout haut ce poème sans devoir en étoffer préalablement la ponctuation. D'autre part, le singulier du mot "baie" (au vers 4) surprend et, au vers 18, "foulants" m'apparaît être un participe présent (invariable) et non un adjectif verbal quoi s'accorderait au nom commun qu'il accompagne.
Le manque de virgules déconcerte. Il semble difficile de lire tout haut ce poème sans devoir en étoffer préalablement la ponctuation. D'autre part, le singulier du mot "baie" (au vers 4) surprend et, au vers 18, "foulants" m'apparaît être un participe présent (invariable) et non un adjectif verbal quoi s'accorderait au nom commun qu'il accompagne.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Nocturne...
jfmoods a écrit:Quelques remarques liminaires...
Le manque de virgules déconcerte. Il semble difficile de lire tout haut ce poème sans devoir en étoffer préalablement la ponctuation. D'autre part, le singulier du mot "baie" (au vers 4) surprend et, au vers 18, "foulants" m'apparaît être un participe présent (invariable) et non un adjectif verbal quoi s'accorderait au nom commun qu'il accompagne.
J'ai donc omis de mettre un "s" à baie et en ai mis un qu'il ne fallait pas mettre à "foulant". Je mérite le bucher.
Apollinaire ne ponctuait pas certains de ses textes.
Allez, bonne soirée,
F.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Michelie a écrit:jfmoods a écrit:Quelques remarques liminaires...
Le manque de virgules déconcerte. Il semble difficile de lire tout haut ce poème sans devoir en étoffer préalablement la ponctuation. D'autre part, le singulier du mot "baie" (au vers 4) surprend et, au vers 18, "foulants" m'apparaît être un participe présent (invariable) et non un adjectif verbal quoi s'accorderait au nom commun qu'il accompagne.
J'ai donc omis de mettre un "s" à baie et en ai mis un qu'il ne fallait pas mettre à "foulant". Je mérite le bucher.
Apollinaire ne ponctuait pas certains de ses textes.
Allez, bonne soirée,
F.
j'ai oublié de mettre le petit chapeau chinois au mot "bûcher": je mérite la Hart ! :))
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Joachim, sors de ce corps...
J'aime l'image de la tiare des ifs, je goûte moins le thème général...
Mais la musique est quasiment parfaite, apaisante comme une pavane.
Pour les commentaires, ne t'inquiète pas et ne prends ombrage de rien, chacun ici a son style de commentaire.
J'aime l'image de la tiare des ifs, je goûte moins le thème général...
Mais la musique est quasiment parfaite, apaisante comme une pavane.
Pour les commentaires, ne t'inquiète pas et ne prends ombrage de rien, chacun ici a son style de commentaire.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Nocturne...
La situation du locuteur surprend tout d'abord. L'anaphore ("Du ciel où je t'écris", vers 1 et 6) semble, en effet, manifester la prise de parole d'un mort, d'une personne décédée qui s'adresserait à une personne vivante. Cependant, plusieurs indices corroborent une lecture inverse. Ainsi le champ lexical de la nature dans l'environnement immédiat de la parole ("buisson", "fleur", "mûres", "grands ifs", "arbres"). D'autres éléments orientent la lecture dans le même sens. L'auteur entend-t-il, en vérité, par ce renversement premier de la perspective, décrire un rapport au monde bouleversé où la mort se placerait en bas, la vie en haut ? Les champs lexicaux de l'au-delà ("ciel" x 3, "Seigneur", "mystère" x 2, "tiares", "morts", "sommeil profond", "Église", "éternelle", "pieusement") et du corps ("yeux" x 2, "tempes", "lèvres", "pieds", "dents", "prunelles", "hanches"), pendants de la mort et de la vie, s'entremêlent en une sorte de ballet, en un champ de force au sein duquel se vivraient les noces du ciel et de la terre (verbe : "se confond", personnification : "Dans ce pré où le ciel s'éparpille et se mire"). Cependant, par-delà la fantasmagorie à tonalité lyrique ("j'en ai des frissons", "mon amour", "les trillent t'appellent") qui traverse le texte, l'image métaphorique du couple à tout jamais séparé se dresse sous la forme de deux oiseaux. Celui du haut, très valorisé, est porteur de sensualité (goût : "lèvres", "mûres", "baiser", odorat : "parfum"). Celui du bas, disqualifié, représenté dans un état d'abandon (adjectifs qualificatifs péjoratifs : "pauvre", "blessé"), figure le locuteur.
Quelques procédés (enjambements, inversions du sujet, utilisation du pronom cataphorique, contre-rejet) appuient agréablement le propos.
Merci pour ce partage !
Quelques procédés (enjambements, inversions du sujet, utilisation du pronom cataphorique, contre-rejet) appuient agréablement le propos.
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Nocturne...
jfmoods a écrit:La situation du locuteur surprend tout d'abord. L'anaphore ("Du ciel où je t'écris", vers 1 et 6) semble, en effet, manifester la prise de parole d'un mort, d'une personne décédée qui s'adresserait à une personne vivante. Cependant, plusieurs indices corroborent une lecture inverse. Ainsi le champ lexical de la nature dans l'environnement immédiat de la parole ("buisson", "fleur", "mûres", "grands ifs", "arbres"). D'autres éléments orientent la lecture dans le même sens. L'auteur entend-t-il, en vérité, par ce renversement premier de la perspective, décrire un rapport au monde bouleversé où la mort se placerait en bas, la vie en haut ? Les champs lexicaux de l'au-delà ("ciel" x 3, "Seigneur", "mystère" x 2, "tiares", "morts", "sommeil profond", "Église", "éternelle", "pieusement") et du corps ("yeux" x 2, "tempes", "lèvres", "pieds", "dents", "prunelles", "hanches"), pendants de la mort et de la vie, s'entremêlent en une sorte de ballet, en un champ de force au sein duquel se vivraient les noces du ciel et de la terre (verbe : "se confond", personnification : "Dans ce pré où le ciel s'éparpille et se mire"). Cependant, par-delà la fantasmagorie à tonalité lyrique ("j'en ai des frissons", "mon amour", "les trillent t'appellent") qui traverse le texte, l'image métaphorique du couple à tout jamais séparé se dresse sous la forme de deux oiseaux. Celui du haut, très valorisé, est porteur de sensualité (goût : "lèvres", "mûres", "baiser", odorat : "parfum"). Celui du bas, disqualifié, représenté dans un état d'abandon (adjectifs qualificatifs péjoratifs : "pauvre", "blessé"), figure le locuteur.
Quelques procédés (diérèses, enjambements, inversions du sujet, utilisation du pronom cataphorique, contre-rejet) appuient agréablement le propos.
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Nocturne...
rien à dire sur la construction de ce poème, c'est maîtrisé de bout en bout, et là je reprends les remarques de jfmoods : "enjambements, inversions du sujet, utilisation du pronom cataphorique, contre-rejet", c'est bien fait... et la musique roule et roule, belle.
l'absence de ponctuation ne me gêne pas.
le thème est usé... mais bon c'est le choix de l'auteur...
quelques facilités comme :
Du ciel où je t'écris s'entendent des murmures
Qui me parlent de toi
-C'est ce que dit le vent qui enlace mes tempes-
pour finir, j'aime la musique de ce poème mais j'avoue ma perplexité sur qui est mort et qui est vivant... c'est peut-être la force de ce texte... ou alors je suis vraiment une idiote et j'ai rien compris... mais y'a t-il quelque chose à comprendre à l'amour, à l'envers à l'endroit, ciel et terre mélangés.
l'absence de ponctuation ne me gêne pas.
le thème est usé... mais bon c'est le choix de l'auteur...
quelques facilités comme :
Du ciel où je t'écris s'entendent des murmures
Qui me parlent de toi
-C'est ce que dit le vent qui enlace mes tempes-
pour finir, j'aime la musique de ce poème mais j'avoue ma perplexité sur qui est mort et qui est vivant... c'est peut-être la force de ce texte... ou alors je suis vraiment une idiote et j'ai rien compris... mais y'a t-il quelque chose à comprendre à l'amour, à l'envers à l'endroit, ciel et terre mélangés.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Nocturne...
alors ouis, c'est bien écrit, maîtrisé, musical etc etc.... Mais je ne ressens rien, nada, n'ai pas l'impression que cette écriture soit incarnée. Je veux dire... C'est pas si difficile d'écrire "propre", mais le grain, lui, le gras du poème c'est une autre affaire ! Mais bon... après c'est un probème tout à fait personnel.
Re: Nocturne...
j'aime bien sauf la première strophe...
je m'y perds
est-ce que je préférerai ce passage en fin de poème qu'en introduction ?
et je crois ne pas comprendre le vers entre parenthèse
amicalement
fp
je m'y perds
est-ce que je préférerai ce passage en fin de poème qu'en introduction ?
et je crois ne pas comprendre le vers entre parenthèse
amicalement
fp
Re: Nocturne...
Contente de te retrouver ici..
et pouvoir continuer à lire tes merveilleuses poésies
malgré les critiques ici que je trouve dures et brutales
Josy
et pouvoir continuer à lire tes merveilleuses poésies
malgré les critiques ici que je trouve dures et brutales
Josy
josy- Nombre de messages : 27
Age : 58
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 18/07/2014
Re: Nocturne...
J'aime beaucoup ce texte, qui cultive un peu l'hermétisme, et n'est pas sans rappeler quelques constructions à la Mallarmé.
Il s'en dégage, à sa lecture, une sensation agréable de mystère, d'étrangeté ...
En un mot, vous avez su créer une belle atmosphère poétique
Un petit reproche (tout petit ...) cependant :
"Au-dessus des marais danse comme un halo..."
Le "comme" tombe mal et nuit à la musique ...
Merci pour ce poème
Mychelc
Il s'en dégage, à sa lecture, une sensation agréable de mystère, d'étrangeté ...
En un mot, vous avez su créer une belle atmosphère poétique
Un petit reproche (tout petit ...) cependant :
"Au-dessus des marais danse comme un halo..."
Le "comme" tombe mal et nuit à la musique ...
Merci pour ce poème
Mychelc
mychelc- Nombre de messages : 119
Age : 64
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Nocturne...
Polixène a écrit:Joachim, sors de ce corps...
J'aime l'image de la tiare des ifs, je goûte moins le thème général...
Mais la musique est quasiment parfaite, apaisante comme une pavane.
Pour les commentaires, ne t'inquiète pas et ne prends ombrage de rien, chacun ici a son style de commentaire.
Je ne prends pas ombrage, Polixène. Merci de m'avoir lu.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
jfmoods a écrit:La situation du locuteur surprend tout d'abord. L'anaphore ("Du ciel où je t'écris", vers 1 et 6) semble, en effet, manifester la prise de parole d'un mort, d'une personne décédée qui s'adresserait à une personne vivante. Cependant, plusieurs indices corroborent une lecture inverse. Ainsi le champ lexical de la nature dans l'environnement immédiat de la parole ("buisson", "fleur", "mûres", "grands ifs", "arbres"). D'autres éléments orientent la lecture dans le même sens. L'auteur entend-t-il, en vérité, par ce renversement premier de la perspective, décrire un rapport au monde bouleversé où la mort se placerait en bas, la vie en haut ? Les champs lexicaux de l'au-delà ("ciel" x 3, "Seigneur", "mystère" x 2, "tiares", "morts", "sommeil profond", "Église", "éternelle", "pieusement") et du corps ("yeux" x 2, "tempes", "lèvres", "pieds", "dents", "prunelles", "hanches"), pendants de la mort et de la vie, s'entremêlent en une sorte de ballet, en un champ de force au sein duquel se vivraient les noces du ciel et de la terre (verbe : "se confond", personnification : "Dans ce pré où le ciel s'éparpille et se mire"). Cependant, par-delà la fantasmagorie à tonalité lyrique ("j'en ai des frissons", "mon amour", "les trillent t'appellent") qui traverse le texte, l'image métaphorique du couple à tout jamais séparé se dresse sous la forme de deux oiseaux. Celui du haut, très valorisé, est porteur de sensualité (goût : "lèvres", "mûres", "baiser", odorat : "parfum"). Celui du bas, disqualifié, représenté dans un état d'abandon (adjectifs qualificatifs péjoratifs : "pauvre", "blessé"), figure le locuteur.
Quelques procédés (enjambements, inversions du sujet, utilisation du pronom cataphorique, contre-rejet) appuient agréablement le propos.
Merci pour ce partage !
Je vous remercie cher Jfmoods pour cette analyse de texte. Vous avez vu énormément de choses dans ce texte que je n'ai pas vu moi-même!
Bonne soirée,
M.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Yoni Wolf a écrit:alors ouis, c'est bien écrit, maîtrisé, musical etc etc.... Mais je ne ressens rien, nada, n'ai pas l'impression que cette écriture soit incarnée. Je veux dire... C'est pas si difficile d'écrire "propre", mais le grain, lui, le gras du poème c'est une autre affaire ! Mais bon... après c'est un probème tout à fait personnel.
Peut-être n'est-ce pas si facile d'écrire "propre". Je ne comprends pas le "gras" du poème. Nad est un concept de haut mysticisme, le saviez-vous ? sourire...
Michelie, le désincarné.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Michelie a écrit:Yoni Wolf a écrit:alors ouis, c'est bien écrit, maîtrisé, musical etc etc.... Mais je ne ressens rien, nada, n'ai pas l'impression que cette écriture soit incarnée. Je veux dire... C'est pas si difficile d'écrire "propre", mais le grain, lui, le gras du poème c'est une autre affaire ! Mais bon... après c'est un probème tout à fait personnel.
Peut-être n'est-ce pas si facile d'écrire "propre". Je ne comprends pas le "gras" du poème. Nad est un concept de haut mysticisme, le saviez-vous ? sourire...
Michelie, le désincarné.
Le Nada est un concept mystique etc.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
Frédéric Prunier a écrit:j'aime bien sauf la première strophe...
je m'y perds
est-ce que je préférerai ce passage en fin de poème qu'en introduction ?
et je crois ne pas comprendre le vers entre parenthèse
amicalement
fp
Merci de me lire
Cordialement.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Nocturne...
josy a écrit:Contente de te retrouver ici..
et pouvoir continuer à lire tes merveilleuses poésies
malgré les critiques ici que je trouve dures et brutales
Josy
Plus de zoïles que d'aristarque...Où l'inverse ?..sourire...Bonjour, Josy.
M.
Michelie- Nombre de messages : 34
Age : 48
Date d'inscription : 20/10/2014
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