Clichés sans clichés

Iris a écrit:
C'est toi, Janis ?
Tu sembles tout droit sortie d'un tableau hollandais.
Et avec les ailes sur la tête et l'idée de s'envoler, on passe chez Prévert. Ou chez un peintre surréaliste.

Oué c'est moi il y a deux jours
tandis que l'avatar c'est moi il y a environ 15 695 jours

jolis les cailloux divers et variés

A travers la vitre, si froide est la chaleur
Un enfant fait le pitre, réchauffant le leurre.
Les arbres sont figés et le vent s’est levé,
Quelqu’un danse dehors parmi les larmes d’or.


Les cigales déchantent, le soleil s’éteint,
Feuilles fuyantes, il pleut des pommes de pins,
Ainsi sèche est la pluie, la lumière ternit,
La vitre est embuée de ses rêves soufflés.


Pointe du doigt et les formes se dessinent,
Elle retrace le rêve aux pourtours humides,
Baiser du bout des lèvres au creux du songe vide,
Dessin maladroit qui fond et dégouline.

Jolie contribution, Océacide !

En effet !

et la photo, et le poème qui suit

Merci à toutes les deux ... si le soleil inspire du monde, mois j'aime les temps pluvieux et maussades ... même si j'habite le Sud ! "Ahhh contradiction quand tu nous tiens"

Je plussoie.

Belle entrée en matière, Océacide.

Cette photo est magnifique,
d'une douceur dramatique,
d'une lactescence onirique.



.........................................Pastel instant,
........................................Furtif, éternel,
.......................................Halo du temps.

Quelques mots bien choisis, Pascal, pour illustrer ce paysage, merci.

Océacide a écrit:

A travers la vitre, si froide est la chaleur
Un enfant fait le pitre, réchauffant le leurre.
Les arbres sont figés et le vent s’est levé,
Quelqu’un danse dehors parmi les larmes d’or.

Les cigales déchantent, le soleil s’éteint,
Feuilles fuyantes, il pleut des pommes de pins,
Ainsi sèche est la pluie, la lumière ternit,
La vitre est embuée de ses rêves soufflés.

Pointe du doigt et les formes se dessinent,
Elle retrace le rêve aux pourtours humides,
Baiser du bout des lèvres au creux du songe vide,
Dessin maladroit qui fond et dégouline.

Jolie composition, Océacide, qui chante dans le même temps la froidure et la chaleur.

J'aime beaucoup cette image : Feuilles fuyantes, il pleut des pommes de pins

image : Rango, film d'animation de Gore verbinski

_ Ne te retourne pas !
_ Coa ?
_ Ne te retourne pas, j'te dis. On est épiés.
_ Coa ? Tu croas ? Mais il n'y a personne, ici !
_ Justement. Tu ne croas pas qu'ils vont nous épier à visage découvert ? Il doit y en avoir un derrière chaque caillou !
...................................
_ C'est de ta faute, aussi, t'aurais pas dû mettre cette chemise.
_ Coa ? Qu'est-ce qu'elle a, ma chemise ?
_ Ben, elle fait pas couleur locale. Voilà.
_ Ah ! Parce que le sac qui te sert de robe, il fait couleur locale, lui ?
.....................................
_ Tu pourrais pas appeler l'hôtel, pour qu'ils viennent nous chercher ?
_ Beuh ... j'ai oublié mon portable.
_ Ah d'accord ! T'as rien dans tes poches qui pourrait les intéresser ?
_ Attends, je regarde. Ben.. j'ai que ma Golden Card.
_ Que veux-tu qu'ils fassent de ta Golden Card ? Y a pas de distributeur automatique, y a pas de magasins non plus.
.......................................
_ ça fait un moment qu'on est là. Tu croas qu'ils nous épient toujours ?
_ Qu'est-ce que j'en sais, moi ?
_ Retourne-toi.
_ Coa ? Faudrait savoir !
_ Retourne-toi, j'te dis.
............................................
_ Y a personne. Y a même pas un caillou pour se cacher !
_Tu croas ?
_ Retourne-toi, tu verras !
_ Tu parles d'un voyage de noce !
_ Ben coa, au moins on aura quelque chose à raconter !

C'est frais, d'un humour sans prise de tête, Rangoooooo ! Mercoa Iris

Super Iris !

Version minimaliste :

« kesse t’as à me zieuter comme ça ?
— Et toi ? »

J'adore cette "image/photo/dessin" (?), et en effet elle t'a inspirée de jolie manière Iris, c'est très drôle !

Version minimaliste encore :

"Ne ris pas surtout, on nous observe
- Tu croa ?"

« Chut ! à 9h moins 25 y a un cactus qui nous surveille
— Déconne pas ! »

Le lendemain matin à 9h03
- Ah ! Mais c'était toi, PCP, qui les zieutais ? Fallait le dire tout de suite ! On a failli prendre racine, ici !
( ton avatar :-))

« Tu es malheureux pauvre sourd ?
Tu partiras t’auras la frousse,
Je te visiterai dans ta fosse
Et tu entendras mon discours.

Alors je pourrais te conter
Tout ce que tu n’as pas saisi,
Que tu n’as guère toléré.
Tu as fini seul, c’est tant pis.

Voilà où mène l’intolérance,
Là où conduit la violence,
Concrètement ça m’est égal,
De nous deux, c’est toi le plus sale.

Si tu savais comme je te hais,
Tu m’as perdu je le voulais.
Vraiment je ne t’apprécie guère,
Tu n’a rien compris, pauvre père.»

Océacide, entre l'image de désolation et le texte dur, violent, on est bien dans l'ambiance d'Halloween ! Et le dernier vers qui apporte une précision d'importance achève encore le lecteur, comme un coup de poing.

Ambiance halloween et jour de la toussaint, les 2 pour le prix d'un !

Exsurgence
Exurgence
Ex urgences
De parcelles d'autrefois
A refaire surface

Fenêtres
Fenêtres à barreaux
Échelles
Courte échelle
Plafond bas

Retourner au fond
Ou se mirer
En reflets
En leurre
En trompe-l’œil.

Se mirer
En leurre.

Iris a écrit:Océacide, entre l'image de désolation et le texte dur, violent, on est bien dans l'ambiance d'Halloween ! Et le dernier vers qui apporte une précision d'importance achève encore le lecteur, comme un coup de poing.

et on peut ajouter à l'effet produit ton avatar

Très joli Iris, non pas l'image, mais les mots qui la représente.

Iris a écrit:
Exsurgence
Exurgence
Ex urgences
De parcelles d'autrefois
A refaire surface

Fenêtres
Fenêtres à barreaux
Échelles
Courte échelle
Plafond bas

Retourner au fond
Ou se mirer
En reflets
En leurre
En trompe-l’œil.

Se mirer
En leurre.

Pas mal !

y'as quelqu’un ici?

Oh pas mal !

(le gars, et le texte)

elle est là, attendant patiemment le moment où ma vigilance s'assoupira pour me sauter à la gorge.
Ses poils frémissent au moindre de mes mouvements
Ses yeux tournent dans tous les sens : je ne peux lui échapper.
Tâche noire sur un mur jaunâtre, symbole d'une journée qui va me paraitre une éternité !

(peut on m'expliquer comment la belle-sœur au père de la voisine à la mygale d’Alice a élu domicile dans MON salon????

polgara a écrit:

elle est là, attendant patiemment le moment où ma vigilance s'assoupira pour me sauter à la gorge.
Ses poils frémissent au moindre de mes mouvements
Ses yeux tournent dans tous les sens : je ne peux lui échapper.
Tâche noire sur un mur jaunâtre, symbole d'une journée qui va me paraitre une éternité !

(peut on m'expliquer comment la belle-sœur au père de la voisine à la mygale d’Alice a élu domicile dans MON salon????

Tu as ça dans ton salon ? Cela me terrifie !

Pascal-Claude Perrault a écrit:Comme tu es cruelle ô vile gonarthrose (...)Pourquoi m’as-tu trahi ?

ha ha, pas mal du tout !!

polgara a écrit:(peut on m'expliquer comment la belle-sœur au père de la voisine à la mygale d’Alice a élu domicile dans MON salon????

ha de bleu, faut que tu invites Lyrette :-)