train train ou mis en scène

Les grands acteurs de la comédie humaine
Parodient un altruisme qui leur fait défaut
Dans un carnaval qui nourrit leur abdomen
Long de tout un corps d'homme, qu’on nomme ego.

Diktat d'une grâce sourde, aveugle et muette
L’éclat d’ombre est dilué dans l’absence
De passion des cœurs, et cet arrogance
La plus prodigue couronnera sa tête.

Cette nature que l'on ne devrait juger
Est assoiffée des caprices de sa vertu.
Agenouillez-vous, Tous les enchaînés de Mu
Nous vous battrons de notre bonté sans compter.

A genoux, animaux répugnants, vos destins
Sont liés à l'homme que vous ne serez jamais.
Nos valeurs vous écrasent! Vos pensées? Un met
Digéré rapidement car nous avons faim.

Peuple esclave, courtisé et courtisant
La caste supérieure, ton maître se noie.
Toi, meurtri par la compassion dont il est roi
Tes plaies, son empire, sont plus pur que ton sang.

Jetez, corps, âmes, leur prix est dérisoire
Face au fiel bouillonnant que le messie
Porte en lui. Ses ongles fichés dans vos vies
Dresseront vos restes en guise de miroir.

Courez! Plus vite, bêtes! Accourez même!
Un mont trop sacré se meurt, le soleil sèche
Ses neiges mortelles. Observez la brèche
Tranchant la grande montagne qui vous aime.

Un blizzard persiste dans sa panse creuse ;
Jusque dans son honneur empaillé à l'entrée,
Souriant au milieu des bonnes actions, plombées,
Tous tombés sous trop de balles généreuses.

Dédale honorifique,
Tous sacrifiés.
Le maître et son sujet,
les monts et les bêtes.

Mouais, ok... ai pas pu lire au complet... m'ennuie un peu...
Tu maîtrises le rythme, mais ton traitement du sujet est trop premier degré. Ça manque d'images.

Pas emballée. Par la forme, lyrisme peu élégant (mais ce n'est qu'un avis perso, ça).
Ni par le fond. Parce que ça amène où? Nulle part, je le crains. Bougez, bougez... oui, mais pour faire quoi? Aller où?
Bref, le fond me dérange finalement plus que la forme je crois.