Paul ou les aventures d'un autre monde
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Paul ou les aventures d'un autre monde
Paul ou les aventures d'un autre monde
Premier épisode
Je m’appelle Paul. Tout court. Pas besoin plus. Ce que je fais, tout le monde le fait, alors à quoi servirait-il d’en rajouter. Déballer ses misères qui déchirent la vie encore qui bat, à qui ? Non, je vais vous raconter une histoire. L'histoire d'un homme qui a vécu sa vie comme on croque une pomme.
C’était l’automne – il m’arrive des choses en automne. En sortant prendre le courrier, je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite : ses ciels d'aquarelle, ses nuages changeants, ses vents foireux, ses couleurs arlequines, ses frissons d'oursons apeurés, ses coulis bruineux, ses cauchemars en marches, la chute, la mort, la peur, la peur d'y revenir encore, et le souvenir, le souvenir de la peur, le souvenir de la mort. Un temps d’automne quoi.
Dans la boîte m'attendait un colis, une enveloppe kraft. Aucun nom. Aucun signe. Pas d’oblitération. Rien que la couleur marron de n’importe quelle enveloppe kraft, excepté qu'elle était dans ma boîte, à moi, cette enveloppe kraft.
Je suis rentré, le regard aimanté par l’objet. Je l'ai déchiré. Un CD a roulé sous la table du salon, souvenir d’un voyage en Thaïlande. Je l'ai ramassé. Rien. Vierge.
« Tu trouves ça normal Paul ? D’où vient cette enveloppe, et ce disque ? »
Je me suis posé, mais cela n’a pas duré longtemps. La curiosité m'avait piqué, qui m’en voudrait ? Je ne connais plus personne. Je n'ai plus d’amis. Je parle, des amis pour la vie. Plus de potes non plus, avec qui boire un coup, bavarder sur un coin de bar ou partager un joint. Avec le temps, je suis devenu casanier.
Un bruit sourd me réveilla. Je m’étais endormi, la tête sur le bureau. Manque de sommeil. L’ordinateur mangea le CD. J’ai cliqué… ils sont où mes amis ? Mes amis, mes frères, mes sœurs. Partis. Tous. Morts. Nés à la mauvaise époque. Nous sommes tous nés à la mauvaise époque. Epoque sida. Génération sida. SIDA : ça siffle comme le serpent avant la morsure, sssssssiiiiiiidddddddaaaaaaahhhhhhhépatite en cadeau moi.
Et la peur. Et le souvenir. Et la peur du souvenir. En échange. Moi.
Premier épisode
Je m’appelle Paul. Tout court. Pas besoin plus. Ce que je fais, tout le monde le fait, alors à quoi servirait-il d’en rajouter. Déballer ses misères qui déchirent la vie encore qui bat, à qui ? Non, je vais vous raconter une histoire. L'histoire d'un homme qui a vécu sa vie comme on croque une pomme.
C’était l’automne – il m’arrive des choses en automne. En sortant prendre le courrier, je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite : ses ciels d'aquarelle, ses nuages changeants, ses vents foireux, ses couleurs arlequines, ses frissons d'oursons apeurés, ses coulis bruineux, ses cauchemars en marches, la chute, la mort, la peur, la peur d'y revenir encore, et le souvenir, le souvenir de la peur, le souvenir de la mort. Un temps d’automne quoi.
Dans la boîte m'attendait un colis, une enveloppe kraft. Aucun nom. Aucun signe. Pas d’oblitération. Rien que la couleur marron de n’importe quelle enveloppe kraft, excepté qu'elle était dans ma boîte, à moi, cette enveloppe kraft.
Je suis rentré, le regard aimanté par l’objet. Je l'ai déchiré. Un CD a roulé sous la table du salon, souvenir d’un voyage en Thaïlande. Je l'ai ramassé. Rien. Vierge.
« Tu trouves ça normal Paul ? D’où vient cette enveloppe, et ce disque ? »
Je me suis posé, mais cela n’a pas duré longtemps. La curiosité m'avait piqué, qui m’en voudrait ? Je ne connais plus personne. Je n'ai plus d’amis. Je parle, des amis pour la vie. Plus de potes non plus, avec qui boire un coup, bavarder sur un coin de bar ou partager un joint. Avec le temps, je suis devenu casanier.
Un bruit sourd me réveilla. Je m’étais endormi, la tête sur le bureau. Manque de sommeil. L’ordinateur mangea le CD. J’ai cliqué… ils sont où mes amis ? Mes amis, mes frères, mes sœurs. Partis. Tous. Morts. Nés à la mauvaise époque. Nous sommes tous nés à la mauvaise époque. Epoque sida. Génération sida. SIDA : ça siffle comme le serpent avant la morsure, sssssssiiiiiiidddddddaaaaaaahhhhhhhépatite en cadeau moi.
Et la peur. Et le souvenir. Et la peur du souvenir. En échange. Moi.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Concis, percutant
Rien à jeter dans ce texte, de la réflexion poétique sur l'automne à la chute, désespérée
bravo Poussicat
Rien à jeter dans ce texte, de la réflexion poétique sur l'automne à la chute, désespérée
bravo Poussicat
Invité- Invité
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Je ne sais pas si c'est moi mais je n'ai pas saisi la fin.
Tout va bien jusqu'à "Manque de sommeil".
Après je ne comprends pas le choix du passage au passé composé ici : "L’ordinateur mangea le CD. J’ai cliqué". Pourquoi pas : "Je cliquai" ?
Il me semble que la fin va trop vite, elle est bien trop elliptique.
Que s'est-il passé quand le narrateur a cliqué ? Qu'a-t-il vu, ou pas ?
Et ces derniers mots : "En échange. Moi", quelle est leur signification ?
Tout va bien jusqu'à "Manque de sommeil".
Après je ne comprends pas le choix du passage au passé composé ici : "L’ordinateur mangea le CD. J’ai cliqué". Pourquoi pas : "Je cliquai" ?
Il me semble que la fin va trop vite, elle est bien trop elliptique.
Que s'est-il passé quand le narrateur a cliqué ? Qu'a-t-il vu, ou pas ?
Et ces derniers mots : "En échange. Moi", quelle est leur signification ?
Invité- Invité
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Sympa comme texte.
Comme dit plus haut, concis et percutant, agréable à lire, me laissant sur ma faim.
Vu que ce n'est que le premier épisode, je suppose qu'il y en aura d'autres.
Cependant à mon avis quelques tournures, sans être incorrectes, manquent de fluidité.
" je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite" j'ai beau lire et relire cette phrase, je bloque. (je me rassurai en me disant?)
" Je l'ai ramassé. Rien. Vierge." le sens reste ambigu. CD vierge au sens premier ou juste CD vierge d'inscription? (Même si on comprend ce qu'il en est.)
" Je me suis posé..." ça reste très vague.
Et je n'ai pas non plus compris le "moi" final.
Je cherche peut-être la petite bête... j'ai quand même apprécié et j'attends la suite.
Comme dit plus haut, concis et percutant, agréable à lire, me laissant sur ma faim.
Vu que ce n'est que le premier épisode, je suppose qu'il y en aura d'autres.
Cependant à mon avis quelques tournures, sans être incorrectes, manquent de fluidité.
" je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite" j'ai beau lire et relire cette phrase, je bloque. (je me rassurai en me disant?)
" Je l'ai ramassé. Rien. Vierge." le sens reste ambigu. CD vierge au sens premier ou juste CD vierge d'inscription? (Même si on comprend ce qu'il en est.)
" Je me suis posé..." ça reste très vague.
Et je n'ai pas non plus compris le "moi" final.
Je cherche peut-être la petite bête... j'ai quand même apprécié et j'attends la suite.
Elahyn- Nombre de messages : 4
Age : 44
Date d'inscription : 29/10/2012
Paul ou les aventures d'un autre monde
Premier épisode
Je m’appelle Paul. Tout court. Pas besoin plus. Ce que je fais, tout le monde le fait, alors à quoi servirait-il d’en rajouter. Déballer ses misères qui déchirent la vie encore qui bat, à qui ? Non, je vais vous raconter une histoire. L'histoire d'un homme qui a vécu sa vie comme on croque une pomme. Mais la vie réserve bien des surprises.
C’était l’automne – il m’arrive des choses en automne. En sortant prendre le courrier, je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite : ses ciels d'aquarelle, ses nuages changeants, ses vents foireux, ses couleurs arlequines, ses frissons d'oursons apeurés, ses coulis bruineux, ses cauchemars en marches, la chute, la mort, la peur, la peur d'y revenir encore, et le souvenir, le souvenir de la peur, le souvenir de la mort. Un temps à ne pas mettre un Paul dehors. Un temps d’automne quoi.
Dans la boîte m'attendait un colis, une enveloppe kraft. Aucun nom. Aucun signe. Pas d’oblitération. Rien que la couleur marron de n’importe quelle enveloppe kraft, excepté qu'elle était dans ma boîte, à moi, cette enveloppe kraft.
Alors que je rentrai, le regard aimanté par l’objet, je me rendis compte que le seul lien, le seul fil qui me rattachait au monde, était de sortir aller chercher le courrier chaque matin.
J'ai claqué la porte et je me suis allumé un clope. J'ai jeté ma veste sur le banc du vestibule avant d'aller m'asseoir dans le fauteuil, devant mon bureau. C'est un vieux fauteuil pivotant complètement déglingué, usé jusqu'à la corde, tout en coton tissé, avec des bras de plastique noir. Combien de nuits j'ai passé dans ce fauteuil. Je l'ai récupéré chez les parents d'une copine. Ils voulaient le balancer. Je leur ai dit qu'il pouvait encore faire les affaires d'un jeune cul tendre comme le mien, enfin pas comme cela, je suis poli, c'est ma faiblesse.
Je tirais à grande bouffée, le regard fixé sur l'enveloppe, sans savoir que faire. Faut pas cogiter, Paul. Penser freine l'action. Mais qui m'en voudrait de réagir ainsi ? Je ne connais plus personne. Je n'ai plus de famille, plus d'amis. Et puis, un courrier anonyme, cela fait réfléchier ! D'où elle vient, cette enveloppe ? Qui me l'envoie ? Et que contient-elle ? Je n'ai plus d’amis. Je ne suis rien, plus rien. Mon boulot ? Je suis nègre pour un quotidien. Je transforme en brèves toute cette bouillie que dégueule les dépêches, et mon nom n'est même pas cité. Avant, un long temps, je suscitais toutes les jalousies avec ma gueule d'éphèbe et mon truc à moi, les filles tombaient à mes genoux. J'ouvrais toutes les portes : j'avais le plus beau trousseau de cames de toute la région. Mais c'est fini tout cela. Fini. J'ai décroché. Je ne connais plus personne. Je n'ai plus d’amis. Je parle, des amis pour la vie. Plus de potes non plus, avec qui boire un coup, bavarder sur un coin de bar ou partager un joint. Avec le temps, je suis devenu casanier.
J'ai déchiré l'enveloppe, un CD a roulé sous la table du salon, souvenir d’un voyage en Thaïlande. Je l'ai ramassé. Il était nu, vierge, sans étiquette, comme s'il sortait de son emballage.
Tu trouves ça normal Paul ? D’où vient cette enveloppe, et ce disque ?
Je me suis grillé un autre clope mais cela n’a pas duré longtemps, la curiosité m'avait piqué.
Un bruit sourd me réveilla. Je m’étais endormi, la tête sur le bureau. Manque de sommeil. L’ordinateur mangea le CD. Je cliquai… ils sont où mes amis ? Mes amis, mes frères, mes sœurs.
Partis. Tous. Morts. Nés à la mauvaise époque.
Nous sommes tous nés à la mauvaise époque.
Epoque sida. Génération sida.
SIDA : ça siffle comme le serpent avant la morsure, sssssssiiiiiiidddddddaaaaaaahhhhhhhépatite en cadeau moi. Et la peur. Et le souvenir. Et la peur du souvenir. En échange. Moi.
à suivre
Je m’appelle Paul. Tout court. Pas besoin plus. Ce que je fais, tout le monde le fait, alors à quoi servirait-il d’en rajouter. Déballer ses misères qui déchirent la vie encore qui bat, à qui ? Non, je vais vous raconter une histoire. L'histoire d'un homme qui a vécu sa vie comme on croque une pomme. Mais la vie réserve bien des surprises.
C’était l’automne – il m’arrive des choses en automne. En sortant prendre le courrier, je me rassurai que rien ni personne ne me ferait jamais plus aimer cette saison maudite : ses ciels d'aquarelle, ses nuages changeants, ses vents foireux, ses couleurs arlequines, ses frissons d'oursons apeurés, ses coulis bruineux, ses cauchemars en marches, la chute, la mort, la peur, la peur d'y revenir encore, et le souvenir, le souvenir de la peur, le souvenir de la mort. Un temps à ne pas mettre un Paul dehors. Un temps d’automne quoi.
Dans la boîte m'attendait un colis, une enveloppe kraft. Aucun nom. Aucun signe. Pas d’oblitération. Rien que la couleur marron de n’importe quelle enveloppe kraft, excepté qu'elle était dans ma boîte, à moi, cette enveloppe kraft.
Alors que je rentrai, le regard aimanté par l’objet, je me rendis compte que le seul lien, le seul fil qui me rattachait au monde, était de sortir aller chercher le courrier chaque matin.
J'ai claqué la porte et je me suis allumé un clope. J'ai jeté ma veste sur le banc du vestibule avant d'aller m'asseoir dans le fauteuil, devant mon bureau. C'est un vieux fauteuil pivotant complètement déglingué, usé jusqu'à la corde, tout en coton tissé, avec des bras de plastique noir. Combien de nuits j'ai passé dans ce fauteuil. Je l'ai récupéré chez les parents d'une copine. Ils voulaient le balancer. Je leur ai dit qu'il pouvait encore faire les affaires d'un jeune cul tendre comme le mien, enfin pas comme cela, je suis poli, c'est ma faiblesse.
Je tirais à grande bouffée, le regard fixé sur l'enveloppe, sans savoir que faire. Faut pas cogiter, Paul. Penser freine l'action. Mais qui m'en voudrait de réagir ainsi ? Je ne connais plus personne. Je n'ai plus de famille, plus d'amis. Et puis, un courrier anonyme, cela fait réfléchier ! D'où elle vient, cette enveloppe ? Qui me l'envoie ? Et que contient-elle ? Je n'ai plus d’amis. Je ne suis rien, plus rien. Mon boulot ? Je suis nègre pour un quotidien. Je transforme en brèves toute cette bouillie que dégueule les dépêches, et mon nom n'est même pas cité. Avant, un long temps, je suscitais toutes les jalousies avec ma gueule d'éphèbe et mon truc à moi, les filles tombaient à mes genoux. J'ouvrais toutes les portes : j'avais le plus beau trousseau de cames de toute la région. Mais c'est fini tout cela. Fini. J'ai décroché. Je ne connais plus personne. Je n'ai plus d’amis. Je parle, des amis pour la vie. Plus de potes non plus, avec qui boire un coup, bavarder sur un coin de bar ou partager un joint. Avec le temps, je suis devenu casanier.
J'ai déchiré l'enveloppe, un CD a roulé sous la table du salon, souvenir d’un voyage en Thaïlande. Je l'ai ramassé. Il était nu, vierge, sans étiquette, comme s'il sortait de son emballage.
Tu trouves ça normal Paul ? D’où vient cette enveloppe, et ce disque ?
Je me suis grillé un autre clope mais cela n’a pas duré longtemps, la curiosité m'avait piqué.
Un bruit sourd me réveilla. Je m’étais endormi, la tête sur le bureau. Manque de sommeil. L’ordinateur mangea le CD. Je cliquai… ils sont où mes amis ? Mes amis, mes frères, mes sœurs.
Partis. Tous. Morts. Nés à la mauvaise époque.
Nous sommes tous nés à la mauvaise époque.
Epoque sida. Génération sida.
SIDA : ça siffle comme le serpent avant la morsure, sssssssiiiiiiidddddddaaaaaaahhhhhhhépatite en cadeau moi. Et la peur. Et le souvenir. Et la peur du souvenir. En échange. Moi.
à suivre
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Je vais aller dans le même sens que toi à propos de tes interrogations dans dans le fil Discussions : alors que la première version m'a semblé trop elliptique et donc manquant d'une certaine clarté, celle-ci me fit l'effet d'être trop explicative ; je pense qu'en raccourcissant le passage su le fauteuil, et ensuite sur Paul lui-même, le texte devrait trouver un équilibre.
En l'état, il livre beaucoup trop de choses sur le personnage d'un bloc, et je n'aime personnellement pas le jeu des questions, il doit y avoir moyen de supprimer des éléments pour rendre au récit son côté percutant sans pour autant perdre les détails importants.
Mais ce n'est que mon avis, il faut attendre d'autres commentaires.
Pour "Je transforme en brèves toute cette bouillie que dégueule les dépêches", tu as raison, " dégueulent", le sujet étant "les dépêches".
En l'état, il livre beaucoup trop de choses sur le personnage d'un bloc, et je n'aime personnellement pas le jeu des questions, il doit y avoir moyen de supprimer des éléments pour rendre au récit son côté percutant sans pour autant perdre les détails importants.
Mais ce n'est que mon avis, il faut attendre d'autres commentaires.
Pour "Je transforme en brèves toute cette bouillie que dégueule les dépêches", tu as raison, " dégueulent", le sujet étant "les dépêches".
Invité- Invité
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Trop de redites sur "je n'ai plus d'amis" ça fait un peu litanie. Je n'aime pas non plus les répétitions de fin.
Sinon j'aime bien la description de l'automne, originale, et je suis intriguée par ce personnage et ce CD. Je suis partante pour lire la suite.
Sinon j'aime bien la description de l'automne, originale, et je suis intriguée par ce personnage et ce CD. Je suis partante pour lire la suite.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Paul ou les aventures d'un autre monde
Un texte assez attachant, et sympa
J'ai bien aimé la description qui porte sur l'automne, qui va bien avec la thématique triste et mélancolique du texte!!
J'ai bien aimé la description qui porte sur l'automne, qui va bien avec la thématique triste et mélancolique du texte!!
saly- Nombre de messages : 1
Age : 40
Date d'inscription : 01/11/2012
re : Paul ou les aventures...
Oui, joli déplié concernant les cieux d'automne. Pour le reste, structure en effet bancale. Quant au style, quelque chose me gêne... Ce réalisme qui se mord la queue, s'auto-étouffe. A mon goût, il manque des creux, de l'air, du non-dit qui pourrait dire plus. Mais c'est mon avis trop personnel. Toutefois le narrateur, on le plaint, le pauvre... Et justement, il y a aussi trop de "je", de la biographie glauque pour salle de bain. Oui, je suis sévère, mais quoi dire si on garde le masque. Quand tu dis "sida" ; on n'ose plus plus poursuivre. Pareil pour "cancer"... On écrit pour se soulager, à défaut de guérir. Quand moi-même je me vois dans cette perspective d'écriture, ça me dégoûte. Avec toi alors je suis complice, de cette nécessité, quand ça décolle pas.
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
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