Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
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boc21fr
Jerry Golay
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Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Avant propos :
Salut je suis nouveau et j'ai lu des choses bien intéressantes, j'y répondrai surement. Quoiqu'il en soit mon texte date de l'année dernière (septembre 2008). Un pathos outrancier ne tentant pas d'être aimé ni reconnu.
Le sujet ici est une arrivée en retard à un exam. Vous me qualifierez probablement d'un tas d'adjectifs comme qui dirait "raccourci préjugé" ou peut-être de bien trop d'honneur en parlant de Desproge, dans l'incertitude de me qualifier un genre. *Je me passe de cela, je veux simplement dire qu'on a tous son genre, et c'est ce que je veux retranscrire. Refléter le monde selon ma vision, oui, parce que je crois que j'ai raison, évidemment, autrement serais-je fou. Tentez donc de comprendre le monde de n'importe quel étrange inconnu.
___
\_Episode 01_/
Je dormai lorsque la sonnerie de mon portable (un horrible son de cloche) me tira du sommeil.
- Qu’est-ce qui y’a ? demandai-je sèchement.
- Salut, c’est Charlie, pour te demander si tu viens à l’exam de poésie, ce matin, répondit une voix calme et hésitante. Je repris mes esprits aussitôt ; c’était lundi, je m’étais couché en sachant qu’il fallait absolument me lever de bonne heure aujourd’hui, et pourtant !
- Ah oui, l’examen. Tu fais bien de me l’ rappeler, merci. Invente leur n’importe quoi, j’arrive !
Gros crissement de pneus qui retentit de derrière le pont qui sépare la forteresse universitaire isolée du reste du monde. Puis une forme sombre et mouvante apparaît en haut, sur le pont, fonçant droit dans un nuage de fumée. C’est une bagnole minable et pourrie qui bombarde la chaussée et l’incendie, et arrive en pleine furie, lancée à fond, zigzagant entre les obstacles.
Je savais que j’étais en retard, dans tout mes torts. Mais à quoi bon se sentir fautif lorsqu’on joue son avenir sur un coup de la dernière chance, à part se rendre à l’évidence qu’on va tout foutre en l’air ! Hors de question de me laisser abattre ! J’ai fais mon possible pour arriver ici au plus vite, de chez moi (en prenant soi de boire un peu de café et de me laver et de m’habiller sans chercher de style) en fonçant à mort jusqu’ici en encourant le risque de m’attirer de grave problème d’ordre du code de la route, et peut-être bien pénal si j’étais reconnu conducteur criminel. J’ai fais de mon mieux pour arriver ici tout en restant moi-même, et si ça ce n’est pas méritant ! … Merde ! Mais qu’est-ce que je fous là, sur ce parking, à méditer sur mon bon droit !!!
Sans laisser de place au doute, je partais vainqueur dans une situation à première vue perdue d'avance. No stress, keep cool, bully ! . . bien que sérieusement tiraillé par d’obscures pensées visant à corrompre mon superbe élan et ma bonne Volonté.
Alors j’ai franchi la porte de la salle, où toutes classes confondues étaient déjà consignées à leur exam, et je me suis tranquillement assis à la table n°45, l’emplacement à côté de mon grade et matricule qu’on m’avait désigné sur la liste scotchée à la porte d’entrée … sous les yeux ébahis des deux surveillants et quelques rires ou murmures entre étudiants.
La femme d’un age avancé et le mastodonte me regardaient avec beaucoup d’étonnement et ne savait premièrement pas comment réagir. Je débordais de vices et de torts, de culpabilité, et pourtant je faisais tout pour ne pas en avoir l’air… je partais du principe que j’avais mes raisons, et c’était vrai dans un drôle de sens, et c’est ce qui déroutait tout le monde.
Les deux surveillants m’ont vraiment observé m'installer sans rien dire durant comme qui dirait 30 secondes (aucun déclic mental), puis le Minotaure à froncer les sourcils et s’est approché de moi tout en me demandant :
- Pourquoi êtes-vous en retard ?
M’en doutais, me dis-je, que Charlie n’aurait pas oser plaider ma cause, j’ suis seul et baisé en mon nom ! Alors j’ai répondu le plus sérieusement du monde au gigantesque cornu :
- Mon chat avait un os dans la gorge.
« HUM ?! » Stupéfaction générale. Toute attention portée vers moi qui, l’air de rien, esquisse un sourire avec l’envie d’exploser de rire.
- Ah… je …
Il n’avait rien à rétorquer. Il m’aurait incendié pour mon retard que ça n’y changerait rien ; j’avais sauvé un chat de l’agonie, et si ça ce n’était pas une raison valable ! Il le savait. Son visage se détendit et il est retourné au devant de la scène pour me chercher ma copie d’examen, qu’il m’apporta en me la glissant doucement et en me chuchotant :
- Ca va. Mais la prochaine fois, débrouillez-vous pour être à l’heure.
Phrase qui, comme je l’entends, sonnait plus comme une prise d’autorité face à une situation qu’il ne pouvait contrôler autrement qu’en agissant bien. Il voulait réaffirmer son leadership. M’en foutais. J’avais gagné. J’ai passé ce foutu exam.
Salut je suis nouveau et j'ai lu des choses bien intéressantes, j'y répondrai surement. Quoiqu'il en soit mon texte date de l'année dernière (septembre 2008). Un pathos outrancier ne tentant pas d'être aimé ni reconnu.
Le sujet ici est une arrivée en retard à un exam. Vous me qualifierez probablement d'un tas d'adjectifs comme qui dirait "raccourci préjugé" ou peut-être de bien trop d'honneur en parlant de Desproge, dans l'incertitude de me qualifier un genre. *Je me passe de cela, je veux simplement dire qu'on a tous son genre, et c'est ce que je veux retranscrire. Refléter le monde selon ma vision, oui, parce que je crois que j'ai raison, évidemment, autrement serais-je fou. Tentez donc de comprendre le monde de n'importe quel étrange inconnu.
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\_Episode 01_/
Je dormai lorsque la sonnerie de mon portable (un horrible son de cloche) me tira du sommeil.
- Qu’est-ce qui y’a ? demandai-je sèchement.
- Salut, c’est Charlie, pour te demander si tu viens à l’exam de poésie, ce matin, répondit une voix calme et hésitante. Je repris mes esprits aussitôt ; c’était lundi, je m’étais couché en sachant qu’il fallait absolument me lever de bonne heure aujourd’hui, et pourtant !
- Ah oui, l’examen. Tu fais bien de me l’ rappeler, merci. Invente leur n’importe quoi, j’arrive !
Gros crissement de pneus qui retentit de derrière le pont qui sépare la forteresse universitaire isolée du reste du monde. Puis une forme sombre et mouvante apparaît en haut, sur le pont, fonçant droit dans un nuage de fumée. C’est une bagnole minable et pourrie qui bombarde la chaussée et l’incendie, et arrive en pleine furie, lancée à fond, zigzagant entre les obstacles.
Je savais que j’étais en retard, dans tout mes torts. Mais à quoi bon se sentir fautif lorsqu’on joue son avenir sur un coup de la dernière chance, à part se rendre à l’évidence qu’on va tout foutre en l’air ! Hors de question de me laisser abattre ! J’ai fais mon possible pour arriver ici au plus vite, de chez moi (en prenant soi de boire un peu de café et de me laver et de m’habiller sans chercher de style) en fonçant à mort jusqu’ici en encourant le risque de m’attirer de grave problème d’ordre du code de la route, et peut-être bien pénal si j’étais reconnu conducteur criminel. J’ai fais de mon mieux pour arriver ici tout en restant moi-même, et si ça ce n’est pas méritant ! … Merde ! Mais qu’est-ce que je fous là, sur ce parking, à méditer sur mon bon droit !!!
Sans laisser de place au doute, je partais vainqueur dans une situation à première vue perdue d'avance. No stress, keep cool, bully ! . . bien que sérieusement tiraillé par d’obscures pensées visant à corrompre mon superbe élan et ma bonne Volonté.
Alors j’ai franchi la porte de la salle, où toutes classes confondues étaient déjà consignées à leur exam, et je me suis tranquillement assis à la table n°45, l’emplacement à côté de mon grade et matricule qu’on m’avait désigné sur la liste scotchée à la porte d’entrée … sous les yeux ébahis des deux surveillants et quelques rires ou murmures entre étudiants.
La femme d’un age avancé et le mastodonte me regardaient avec beaucoup d’étonnement et ne savait premièrement pas comment réagir. Je débordais de vices et de torts, de culpabilité, et pourtant je faisais tout pour ne pas en avoir l’air… je partais du principe que j’avais mes raisons, et c’était vrai dans un drôle de sens, et c’est ce qui déroutait tout le monde.
Les deux surveillants m’ont vraiment observé m'installer sans rien dire durant comme qui dirait 30 secondes (aucun déclic mental), puis le Minotaure à froncer les sourcils et s’est approché de moi tout en me demandant :
- Pourquoi êtes-vous en retard ?
M’en doutais, me dis-je, que Charlie n’aurait pas oser plaider ma cause, j’ suis seul et baisé en mon nom ! Alors j’ai répondu le plus sérieusement du monde au gigantesque cornu :
- Mon chat avait un os dans la gorge.
« HUM ?! » Stupéfaction générale. Toute attention portée vers moi qui, l’air de rien, esquisse un sourire avec l’envie d’exploser de rire.
- Ah… je …
Il n’avait rien à rétorquer. Il m’aurait incendié pour mon retard que ça n’y changerait rien ; j’avais sauvé un chat de l’agonie, et si ça ce n’était pas une raison valable ! Il le savait. Son visage se détendit et il est retourné au devant de la scène pour me chercher ma copie d’examen, qu’il m’apporta en me la glissant doucement et en me chuchotant :
- Ca va. Mais la prochaine fois, débrouillez-vous pour être à l’heure.
Phrase qui, comme je l’entends, sonnait plus comme une prise d’autorité face à une situation qu’il ne pouvait contrôler autrement qu’en agissant bien. Il voulait réaffirmer son leadership. M’en foutais. J’avais gagné. J’ai passé ce foutu exam.
Jerry Golay- Nombre de messages : 13
Age : 38
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Mince alors, un successeur de Desproges (l'idole des anciens khâgneux et autres normaliens de 40 ans) et je m'avère incapable de comprendre à quel moment de l'histoire je dois rire...
J'suis trop con
En dépit de mon inaptitude à saisir le sens de vos paroles, j'ai tout de même pu apprécier votre mélodie : elle revêt le ton et l'absence de silence inhérents aux délires innocents d'un ado touchant et naïf...
Bon, il y a quelques fautes d’orthographe et de français (certaines parfaitement atroces comme «m’attirer de grave problème d’ordre du code de la route, et peut-être bien pénal si j’étais reconnu conducteur criminel. » ) , mais le pire dans votre texte est qu’il fait trop vrai sans que vous ayez pour autant assez de recul pour franchement vous moquer de son personnage principal.
Si toutefois l’examen avait été de niveau universitaire, de poésie ou de Français de surcroit, il en irait autrement bien entendu, puisque votre texte nous permettrait alors de comprendre tout le drame de l’éducation nationale, condamnée à donner leur licence à une génération spontanée d’élèves peu éveillés et dotés de chats pourvus d’un os surnuméraire dans le gosier.
Ciel, mais votre personnage est justement diplômé de la filière lettres…
Aurais-je tout compris ?
J'suis trop con
En dépit de mon inaptitude à saisir le sens de vos paroles, j'ai tout de même pu apprécier votre mélodie : elle revêt le ton et l'absence de silence inhérents aux délires innocents d'un ado touchant et naïf...
Bon, il y a quelques fautes d’orthographe et de français (certaines parfaitement atroces comme «m’attirer de grave problème d’ordre du code de la route, et peut-être bien pénal si j’étais reconnu conducteur criminel. » ) , mais le pire dans votre texte est qu’il fait trop vrai sans que vous ayez pour autant assez de recul pour franchement vous moquer de son personnage principal.
Si toutefois l’examen avait été de niveau universitaire, de poésie ou de Français de surcroit, il en irait autrement bien entendu, puisque votre texte nous permettrait alors de comprendre tout le drame de l’éducation nationale, condamnée à donner leur licence à une génération spontanée d’élèves peu éveillés et dotés de chats pourvus d’un os surnuméraire dans le gosier.
Ciel, mais votre personnage est justement diplômé de la filière lettres…
Aurais-je tout compris ?
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
L'argument m'a paru vraiment trop mince, et de toute manière je ne suis pas fan du genre "épopée du quotidien". Pour moi, l'humour du texte est lourdingue ; je crois que boc21fr a raison sur ce point : vous ne vous moquez pas de votre personnage principal. Du coup, ça m'agace de voir le beau rôle réservé au branleur...
Par ailleurs, en cours de texte vous passez à une narration au passé composé, ce qui est une bonne idée. Il serait sans doute intéressant d'utiliser ce temps dès le début, au lieu du passé simple.
Quelques erreurs de langue :
"Je dormais (l'imparfait s'impose ici) lorsque la sonnerie de mon portable (un horrible son de cloche) me tira du sommeil"
"zigzaguant entre les obstacles"
"dans tous mes torts"
"J’ai fait mon possible"
"(en prenant soin de boire un peu de café"
"le risque de m’attirer de graves problèmes"
"J’ai fait de mon mieux pour arriver ici"
"La femme d’un âge avancé et le mastodonte me regardaient avec beaucoup d’étonnement et ne savaient premièrement (le deuxièmement qu'on attend après ce "premièrement", où est-il ?) pas comment réagir"
"le Minotaure a froncé les sourcils"
"me dis-je (vous revenez au passé simple ici ; dommage, à mon avis), que Charlie n’aurait pas osé plaider ma cause"
"ma copie d’examen, qu’il m’apporta en me la glissant doucement (c'est bizarre qu'il la glisse en même temps qu'il l'apporte, ce qu'indique le participe présent : en fait, il la glisse après l'avoir apportée jusqu'à la table) et en me chuchotant (idem) :
- Ça va"
Par ailleurs, en cours de texte vous passez à une narration au passé composé, ce qui est une bonne idée. Il serait sans doute intéressant d'utiliser ce temps dès le début, au lieu du passé simple.
Quelques erreurs de langue :
"Je dormais (l'imparfait s'impose ici) lorsque la sonnerie de mon portable (un horrible son de cloche) me tira du sommeil"
"zigzaguant entre les obstacles"
"dans tous mes torts"
"J’ai fait mon possible"
"(en prenant soin de boire un peu de café"
"le risque de m’attirer de graves problèmes"
"J’ai fait de mon mieux pour arriver ici"
"La femme d’un âge avancé et le mastodonte me regardaient avec beaucoup d’étonnement et ne savaient premièrement (le deuxièmement qu'on attend après ce "premièrement", où est-il ?) pas comment réagir"
"le Minotaure a froncé les sourcils"
"me dis-je (vous revenez au passé simple ici ; dommage, à mon avis), que Charlie n’aurait pas osé plaider ma cause"
"ma copie d’examen, qu’il m’apporta en me la glissant doucement (c'est bizarre qu'il la glisse en même temps qu'il l'apporte, ce qu'indique le participe présent : en fait, il la glisse après l'avoir apportée jusqu'à la table) et en me chuchotant (idem) :
- Ça va"
Invité- Invité
Bienvenu !
Il a dit ça Desproges ? Mais oui, dans « La République » de Platon, ce me semble…
Jerry Golay (C’est là qu’il faut rire Boc21fr), je me permets deux remarques :
Esquiver la critique en préambule n’est pas fairplay. Si vous ne souhaitez pas savoir ce que les autres pensent réellement de votre travail, le mieux est de ne pas le leur soumettre.
Par ailleurs, je crois que vous pouvez donner à un incident quotidien la force d’un conte, mais cela suppose qu’il contienne plus qu’une référence à peine masquée à vos blessures narcissiques. Vous avez le goût d’écrire ; prenez le temps de lire aussi. A commencer par ce que vous avez écrit !
Jerry Golay (C’est là qu’il faut rire Boc21fr), je me permets deux remarques :
Esquiver la critique en préambule n’est pas fairplay. Si vous ne souhaitez pas savoir ce que les autres pensent réellement de votre travail, le mieux est de ne pas le leur soumettre.
Par ailleurs, je crois que vous pouvez donner à un incident quotidien la force d’un conte, mais cela suppose qu’il contienne plus qu’une référence à peine masquée à vos blessures narcissiques. Vous avez le goût d’écrire ; prenez le temps de lire aussi. A commencer par ce que vous avez écrit !
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Jerry Golay? Eh bien, pas moi.
Indigent et plat. Vous avez plus goûteux en boutique? Parce que là, la bulle....
Indigent et plat. Vous avez plus goûteux en boutique? Parce que là, la bulle....
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Tiens, un collègue du forum Ecriture. ^^
J'ai déjà lu, donc j'attends ton prochain texte.
J'ai déjà lu, donc j'attends ton prochain texte.
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Merci de vos réactions, je vais vous répondre.
La remarque la plus largement soutenue est que j’aurai dû me moquer de moi-même au lieu de tenter de me justifier. « A quoi bon se sentir fautif (ndlr défaillir) lorsqu’on joue son avenir sur un coup de la dernière chance à part à se rendre à l’évidence qu’on va tout foutre en l’air ! »
La narration est la première personne et c’est une histoire vraie. L’histoire est que je suis en tort, je suis injustifiable, dépravé, un véritable cancre. Mais il faut que je passe cet exam. Vais-je me moquer de moi dans une situation où je suis déjà fort ridicule, dans une situation dangereuse pour mon avenir voir ma santé mentale, vais-je me descendre ? serait-ce le mieux à faire ? –> NEIN. Je ne comprends pas que vous partagiez cet avis de devoir me ridiculiser ! Alors que je suis dans le ridicule, je suis foutu, perdu, et réaction naturelle : se tirer d’affaire.
Peut-être insinuiez vous que j’aurai du prendre un point de vue externe, un spectateur qui me fustige et me démonte pour votre plus grand plaisir de voir « le branleur » se faire battre.
Non, j’insiste, c’est complètement insensé de vouloir que je me ridiculise alors que j’essayais justement de sortir du ridicule dans lequel je m’étais mis.
« Je débordai de torts, de vices, de culpabilité, et pourtant je faisais tout pour ne pas en avoir l’air ; et c’est ce qui déconcertait tout le monde, que j’ai mes raisons. »
Aurais-je dû mentir, ou mieux, aurais-je dû foutre mon avenir en l’air pour paraître plus passable à vos yeux, en faisant :
« Je débordai de torts, de vices, de culpabilité, et je ne faisais rien pour le cacher. Je m’en voulais à mort, j’avais des problèmes de conscience. Alors je me suis excusé et j’ai préféré ne pas passer cet exam. J’ai abandonné tout espoir et je vis sous un pont car je me reconnais comme indigne de vivre. »
Vous seriez heureux ? justice serait faite ?
Donc oui c’est injustifiable, c’est le récit de la dépravation, de la honte… mais est-ce que le mal l’emporte sur le bien ? NON le ‘mal’ aurait été que j’abandonne ma carcasse aux hyènes et aux rapaces ! N’est-il pas plus moral qu’un dépravé fasse tout pour s’en sortir ? Qu’il renonce à se lamenter sur son sort, qu’il s’accepte, et s’assume ? (Bien sur que oui).
Socque : merci pour cette correction (enfin, désolé), et je tâche d’utiliser les temps à bon escient bien que je ne les maîtrise pas du tout. Mais, oui, je suis attaché à bien faire stylistiquement, donc merci.
Pour ce qui est de « ma copie d’examen, qu’il m’apporta en le ma glissant doucement »
J’avais remarqué ça. Mais il n’y a pas d’erreur. Si je met : « ma copie d’examen, qu’il m’apporta et elle glissa doucement » c’est sans doute mieux pour vous. Mais à mon sens ma copie vient, elle m’est apportée, elle est mienne lorsqu’elle glisse vers moi.
Mais j’avoue la remarque n’est pas mauvaise et ma façon de voir est discutable.
J’avoue aussi que le préambule était une erreur, sauf si je m’étais correctement fait comprendre. FAIL j’étais bourré, hum.
Quoiqu’il en soit, n’avez-vous pas remarqué l’assonance en « I » au début du récit ? Le son strident d’une gueule de bois alors que mon interlocuteur téléphonique me parle doucement, gentiment… Puis ce même IIIIIIiiiiiii de la voiture en furie… Bref, peu importe n’est-ce pas !
Merci de votre lecture, je ne m’attendais pas à plaire, et je savais bien que j’aurai eu de telles réactions de dégout et de rejet. Je ne m’en plaint pas du tout. Je trouve cela désagréable et stupide, mais je ne vous changerai pas tout comme je n’aimerai pas changer.
A Plus !
(non c'était même pas long)
La remarque la plus largement soutenue est que j’aurai dû me moquer de moi-même au lieu de tenter de me justifier. « A quoi bon se sentir fautif (ndlr défaillir) lorsqu’on joue son avenir sur un coup de la dernière chance à part à se rendre à l’évidence qu’on va tout foutre en l’air ! »
La narration est la première personne et c’est une histoire vraie. L’histoire est que je suis en tort, je suis injustifiable, dépravé, un véritable cancre. Mais il faut que je passe cet exam. Vais-je me moquer de moi dans une situation où je suis déjà fort ridicule, dans une situation dangereuse pour mon avenir voir ma santé mentale, vais-je me descendre ? serait-ce le mieux à faire ? –> NEIN. Je ne comprends pas que vous partagiez cet avis de devoir me ridiculiser ! Alors que je suis dans le ridicule, je suis foutu, perdu, et réaction naturelle : se tirer d’affaire.
Peut-être insinuiez vous que j’aurai du prendre un point de vue externe, un spectateur qui me fustige et me démonte pour votre plus grand plaisir de voir « le branleur » se faire battre.
Non, j’insiste, c’est complètement insensé de vouloir que je me ridiculise alors que j’essayais justement de sortir du ridicule dans lequel je m’étais mis.
« Je débordai de torts, de vices, de culpabilité, et pourtant je faisais tout pour ne pas en avoir l’air ; et c’est ce qui déconcertait tout le monde, que j’ai mes raisons. »
Aurais-je dû mentir, ou mieux, aurais-je dû foutre mon avenir en l’air pour paraître plus passable à vos yeux, en faisant :
« Je débordai de torts, de vices, de culpabilité, et je ne faisais rien pour le cacher. Je m’en voulais à mort, j’avais des problèmes de conscience. Alors je me suis excusé et j’ai préféré ne pas passer cet exam. J’ai abandonné tout espoir et je vis sous un pont car je me reconnais comme indigne de vivre. »
Vous seriez heureux ? justice serait faite ?
Donc oui c’est injustifiable, c’est le récit de la dépravation, de la honte… mais est-ce que le mal l’emporte sur le bien ? NON le ‘mal’ aurait été que j’abandonne ma carcasse aux hyènes et aux rapaces ! N’est-il pas plus moral qu’un dépravé fasse tout pour s’en sortir ? Qu’il renonce à se lamenter sur son sort, qu’il s’accepte, et s’assume ? (Bien sur que oui).
Socque : merci pour cette correction (enfin, désolé), et je tâche d’utiliser les temps à bon escient bien que je ne les maîtrise pas du tout. Mais, oui, je suis attaché à bien faire stylistiquement, donc merci.
Pour ce qui est de « ma copie d’examen, qu’il m’apporta en le ma glissant doucement »
J’avais remarqué ça. Mais il n’y a pas d’erreur. Si je met : « ma copie d’examen, qu’il m’apporta et elle glissa doucement » c’est sans doute mieux pour vous. Mais à mon sens ma copie vient, elle m’est apportée, elle est mienne lorsqu’elle glisse vers moi.
Mais j’avoue la remarque n’est pas mauvaise et ma façon de voir est discutable.
J’avoue aussi que le préambule était une erreur, sauf si je m’étais correctement fait comprendre. FAIL j’étais bourré, hum.
Quoiqu’il en soit, n’avez-vous pas remarqué l’assonance en « I » au début du récit ? Le son strident d’une gueule de bois alors que mon interlocuteur téléphonique me parle doucement, gentiment… Puis ce même IIIIIIiiiiiii de la voiture en furie… Bref, peu importe n’est-ce pas !
Merci de votre lecture, je ne m’attendais pas à plaire, et je savais bien que j’aurai eu de telles réactions de dégout et de rejet. Je ne m’en plaint pas du tout. Je trouve cela désagréable et stupide, mais je ne vous changerai pas tout comme je n’aimerai pas changer.
A Plus !
(non c'était même pas long)
Jerry Golay- Nombre de messages : 13
Age : 38
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Les fantastiques aventures du RB. Episode 01
Il parle beaucoup ce type pour quelqu'un qui est si pressé, enfin je trouve... mais ça doit être parce qu'il s'aime bien, alors pérorer de la sorte doit l'aider à se sentir important.
Je n'ai guère trouvé d'intérêt ce texte, désolée. Il m'a paru bâclé, rapidement exécuté avec une attention essentiellement portée sur le narrateur et tant pis si le lecteur n'accroche pas, ce n'est après tout pas à lui qu'on s'adresse, n'est-ce pas. Jè(pa)rrygolay, sorry.
Je n'ai guère trouvé d'intérêt ce texte, désolée. Il m'a paru bâclé, rapidement exécuté avec une attention essentiellement portée sur le narrateur et tant pis si le lecteur n'accroche pas, ce n'est après tout pas à lui qu'on s'adresse, n'est-ce pas. Jè(pa)rrygolay, sorry.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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