La danse des abeilles
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La danse des abeilles
Ses mains virevoltaient dans tout les sens, ses yeux la regardaient, il était debout attendant une réponse, puis reprenant. Sa main droite passait par dessus sa main gauche et puis l'inverse se produisait. De temps en temps il ne se servait que d'une main, de temps en temps le reste de son corps bougeait également, mais pas un bruit ne sortait de sa bouche mise à part le son de sa respiration, régulière.
Il y a deux heures qu'ils étaient partis se promener dans les bois autour de la maison de Camélia. Une petite maison, un peu perdue au milieu de nulle part, cet endroit respirait la tranquillité. Sa mère était ce que les enfants appellent une ''nounou''. Parmi les enfants qu'elle gardait : Basile, le petit brun qui était avec elle en ce moment. Elle était moins proche de Basile que des autres enfants, contrairement à sa mère. Peut-être parce qu'il était muet et que Camélia n'avait aucune notion de la langue des signes, donc ne comprenait pas ce qu'il essayait de lui dire. Lui savait lire sur les lèvres, alors il aurais dû avoir compris depuis longtemps que Camélia ne comprenait rien à ce qu'il essayait de lui dire...
« Je ne comprends pas. » Articula-t-elle. Mais l'enfant continuait à gesticuler.
Lorsque Camélia avait dit qu'elle allait faire un tour dans les bois, jamais elle n'aurait cru que sa mère lui aurait demandé d'emmener Basile avec elle. Mais aujourd'hui les autres enfants n'étaient pas là, ils étaient pour la plupart en vacance ou malade, et Basile ne pouvait rester seul pendant que sa mère s'affairait à ses tâches ménagère.
Nous étions en juillet, et dehors le soleil était roi. Il faisait chaud, la nature était magnifique. Camélia aimait ce petit coin de paradis, mais elle l'aimait seule, et pas avec Basile.
« Je ne comprends pas. » redit-elle. Mais rien à faire l'enfant continuait et refaisait les mêmes signes.
D'un coup, il s'arrêta. Il l'a pris par la main et se mit à courir. Camélia fut entraînée dans un autre endroit. Bientôt une clairière leur fit face. Le petit lâcha sa main, se retourna et lui sourit en lui montrant un arbre. Ils s'approchèrent tous les deux. Soudain Camélia entendit un bruit sourd. « Une ruche », murmura-telle. L'enfant qui la regardait acquiesça de la tête.
Elle n'avait jamais vu de ruche de près, et lorsqu'elle en apercevait elle ne s'approchait pas, trop peur des dards. Mais là c'était différent, elle ne savait pas pourquoi, mais elle était rassurée. Soudain, elle vit une abeille entrée dans la ruche. Et Basile, se mit à la tirer par la manche. Elle se retourna et, le petit garçon se mit à courir en rond. Il s'arrêta un instant, la regarda, lui sourit tendrement et repris sa danse. Il tourna ainsi pendant deux ou trois minutes tout en tapant des mains. Puis il revint vers Camélia, lui prit la main et ensemble ils refirent des ronds. Camélia se mis à rire. Basile s'arrêta et se mit en dessous de la ruche, la regardant avec enthousiasme attendant sûrement quelque chose. Mais quoi ?
Une abeille, puis deux, puis enfin une dizaine d'abeilles en sortirent. Basile sautait sur place, de joie sûrement. Il reprit la main de Camélia, qui décidément ne comprenait rien du tout. Ils suivirent tous les deux les abeilles et au bout de quelques mètres au détour d'arbres et d'arbustes ils arrivèrent devant un champ multicolore. Les abeilles se posèrent sur les fleurs et commencèrent à butiner. Camélia posa une main sur l'épaule de Basile qui regardait les yeux pleins d'étoiles le magnifique spectacle qui s'offrait à eux...
Il y a deux heures qu'ils étaient partis se promener dans les bois autour de la maison de Camélia. Une petite maison, un peu perdue au milieu de nulle part, cet endroit respirait la tranquillité. Sa mère était ce que les enfants appellent une ''nounou''. Parmi les enfants qu'elle gardait : Basile, le petit brun qui était avec elle en ce moment. Elle était moins proche de Basile que des autres enfants, contrairement à sa mère. Peut-être parce qu'il était muet et que Camélia n'avait aucune notion de la langue des signes, donc ne comprenait pas ce qu'il essayait de lui dire. Lui savait lire sur les lèvres, alors il aurais dû avoir compris depuis longtemps que Camélia ne comprenait rien à ce qu'il essayait de lui dire...
« Je ne comprends pas. » Articula-t-elle. Mais l'enfant continuait à gesticuler.
Lorsque Camélia avait dit qu'elle allait faire un tour dans les bois, jamais elle n'aurait cru que sa mère lui aurait demandé d'emmener Basile avec elle. Mais aujourd'hui les autres enfants n'étaient pas là, ils étaient pour la plupart en vacance ou malade, et Basile ne pouvait rester seul pendant que sa mère s'affairait à ses tâches ménagère.
Nous étions en juillet, et dehors le soleil était roi. Il faisait chaud, la nature était magnifique. Camélia aimait ce petit coin de paradis, mais elle l'aimait seule, et pas avec Basile.
« Je ne comprends pas. » redit-elle. Mais rien à faire l'enfant continuait et refaisait les mêmes signes.
D'un coup, il s'arrêta. Il l'a pris par la main et se mit à courir. Camélia fut entraînée dans un autre endroit. Bientôt une clairière leur fit face. Le petit lâcha sa main, se retourna et lui sourit en lui montrant un arbre. Ils s'approchèrent tous les deux. Soudain Camélia entendit un bruit sourd. « Une ruche », murmura-telle. L'enfant qui la regardait acquiesça de la tête.
Elle n'avait jamais vu de ruche de près, et lorsqu'elle en apercevait elle ne s'approchait pas, trop peur des dards. Mais là c'était différent, elle ne savait pas pourquoi, mais elle était rassurée. Soudain, elle vit une abeille entrée dans la ruche. Et Basile, se mit à la tirer par la manche. Elle se retourna et, le petit garçon se mit à courir en rond. Il s'arrêta un instant, la regarda, lui sourit tendrement et repris sa danse. Il tourna ainsi pendant deux ou trois minutes tout en tapant des mains. Puis il revint vers Camélia, lui prit la main et ensemble ils refirent des ronds. Camélia se mis à rire. Basile s'arrêta et se mit en dessous de la ruche, la regardant avec enthousiasme attendant sûrement quelque chose. Mais quoi ?
Une abeille, puis deux, puis enfin une dizaine d'abeilles en sortirent. Basile sautait sur place, de joie sûrement. Il reprit la main de Camélia, qui décidément ne comprenait rien du tout. Ils suivirent tous les deux les abeilles et au bout de quelques mètres au détour d'arbres et d'arbustes ils arrivèrent devant un champ multicolore. Les abeilles se posèrent sur les fleurs et commencèrent à butiner. Camélia posa une main sur l'épaule de Basile qui regardait les yeux pleins d'étoiles le magnifique spectacle qui s'offrait à eux...
re : la danse des abeilles
On attend quelque chose. Puis simplement c'est la découverte des abeilles, leur danse... Rien de plus. Le style cependant gagnerait à être allégé. Phrases différenciées etc... Verbes plus actifs... Pourquoi ne pourrait-on pas se satisfaire de ce récit, sans autres rebondissements. Alors faudrait-il transcender la fin, aggraver, agrandir, intérioriser... Mais moi-même lecteur je suis victime de l'effet attendu, sensationnel, la chute, le end. Par ce texte tu nous interroges sur le "presque rien" le "je ne sais quoi" de Jankelevitch.
Se satisfaire, se nourrir, se réinventer par le "presque rien", la danse des abeilles, par les yeux de l'enfance...
Se satisfaire, se nourrir, se réinventer par le "presque rien", la danse des abeilles, par les yeux de l'enfance...
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: La danse des abeilles
J'aime beaucoup la fraîcheur de ce texte, et la gentillesse des personnages.
L'insistance du petit garçon pour arriver àse faire comprendre est touchante.
La scène finale est bien amenée, progressivement, c'est ni trop rapide ni trop long. J'ai pris plaisir à te lire.
Et quel joli prénom, Camélia !
Encore quelques petites fautes :
mise à part le son de sa bouche (mis, c'est le son qui est mis à part)
alors il aurais dû avoir compris (il aurait)
ils étaient pour la plupart en vacance ou malade (malades)
il l'a pris par la main (la prit)
elle vit une abeille entrée dans la ruche (entrer)
Invité- Invité
Re: La danse des abeilles
quel texte chouette ! Il m'a mené là où je ne m'attendais pas. l'écriture est plaisante, légère sans être simpliste, renvoyant à la candeur de Basile. Et puis l'émerveillement face à un monde que les adultes ont tendance à ne plus regarder est contagieux ! j'ai souri, très attendrie !
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: La danse des abeilles
Ah oui, bravo ! J'aime beaucoup aussi, cette simplicité, la tendresse qui émane des personnages, tout ce qui passe entre eux sans communication verbale.
Ce texte est frais et beau comme une perle de rosée, il fait beaucoup de bien à lire.
Les premier et dernier paragraphe sont particulièrement réussis et il y a également cette phrase, excellente dans sa concision : "Camélia aimait ce petit coin de paradis, mais elle l'aimait seule, et pas avec Basile.", avec tout ce qu'elle implique de sous-entendu, des sentiments de Camélia, de son histoire aussi.
Pour finir le soin que tu as mis à rédiger le texte est perceptible et vraiment agréable pour le lecteur.
Juste quelques petites remarques ci-dessous, pour compléter celles de embellie :
il aurais ("aurait") dû avoir compris depuis longtemps que Camélia ne comprenait rien
« Je ne comprends pas. » Articula-t-elle ("articula -t-elle", minuscule). Mais l'enfant continuait à gesticuler. (répétitions rapprochées de formes de "comprendre")
Mais aujourd'hui les autres enfants n'étaient pas là, ils étaient pour la plupart en vacances ou malades, et Basile ne pouvait rester seul pendant que sa mère s'affairait à ses tâches ménagères.
« Une ruche », murmura-telle. ("murmura-t-elle")
Camélia se mis ("mit") à rire.
Ce texte est frais et beau comme une perle de rosée, il fait beaucoup de bien à lire.
Les premier et dernier paragraphe sont particulièrement réussis et il y a également cette phrase, excellente dans sa concision : "Camélia aimait ce petit coin de paradis, mais elle l'aimait seule, et pas avec Basile.", avec tout ce qu'elle implique de sous-entendu, des sentiments de Camélia, de son histoire aussi.
Pour finir le soin que tu as mis à rédiger le texte est perceptible et vraiment agréable pour le lecteur.
Juste quelques petites remarques ci-dessous, pour compléter celles de embellie :
il aurai
« Je ne comprends pas. » Articula-t-elle ("articula -t-elle", minuscule). Mais l'enfant continuait à gesticuler. (répétitions rapprochées de formes de "comprendre")
Mais aujourd'hui les autres enfants n'étaient pas là, ils étaient pour la plupart en vacances ou malades, et Basile ne pouvait rester seul pendant que sa mère s'affairait à ses tâches ménagères.
« Une ruche », murmura-telle. ("murmura-t-elle")
Camélia se mi
Invité- Invité
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