Exo live 29 janvier à 20h30

— Léon ça fait pas tellement Écossais, tu trouves pas ?

rien que ça, je suis hilare :-))

coline Dé a écrit:la faute à yali qui veut qu'on écrive des dialogues ( c'est pas ce que je préfère, mais faut se risquer !)
-

ha zut, pour une (rare) fois où j'en mets pas :-(

Elle aimait le salé, alors ce matin, puisque c'était son premier jour de vacances, elle s'offrait une petite gourmandise en égoïste.

Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas payé une si belle échappée belle
L'hôtel donnait juste sur les quais, face au port
Son lit, son assiette de fruits de mer, la glace, une petite mise en scène qui attisait irrémédiablement sa convoitise
Elle en salivait de désir

La grasse matinée s'annonçait superbe
Le parfum du beurre salé débordait de ses tartines
De sa peau noire, son pain de seigle
Elle était obligée d'essuyer de temps en temps le coin de ses lèvres du bout de sa serviette
Elle alternait bulot, huître, bulot, huître et devenait folle de ne savoir choisir

Elle dut user d'un petit outil pour mieux fouiller son petit tourteau cuit et s'en barbouilla de mayonnaise
Enfin
Heureuse et saoule de bonheur,
Elle n'hésita pas à s'enfiler la boutanche de muscadet, (au moins la moitié je crois)

Et elle s'endormit, épuisée et comblée, jusqu'à midi.

Vive les Vacances, les fruits de mer et le muscadet sur lie !

elea a écrit:bon, douche

attends au moins chako...

non mais les filles !

allez hop

tout le monde sous la douche !

(et là, fredo va pas râler je suis sûre)

elea, du tout bon ton texte !
(je commente plus tard en détails)

Ah punaise, vous êtes bons !

c'est rattrapé, les filles.

yali, quelle liste ?

Janis a écrit:
non mais les filles !

allez hop

tout le monde sous la douche !

(et là, fredo va pas râler je suis sûre)

m'étonnerait, en effet ;-)

coline Dé a écrit:Ah punaise, vous êtes bons !

Que oui punaise !

et toi aussi t'es bonne
(dit-il)
bon
on
se
calme

Easter(Island) a écrit:c'est rattrapé, les filles.

Merci M'dame !

Easter(Island) a écrit:c'est rattrapé, les filles.

yali, quelle liste ?

Aucune idée :-) j'ai pioché dans le tas

coline Dé a écrit:Ah punaise, vous êtes bons !

toi aussi, j'ai bien rigolé !

Yali a écrit:Aucune idée :-) j'ai pioché dans le tas

Yali et les contraintes... :-)))

Sahkti a écrit:

Yali a écrit:Aucune idée :-) j'ai pioché dans le tas

Yali et les contraintes... :-)))

pfffff

non mais on se demande

que fait l'admin ?

Janis a écrit:
non mais les filles !

allez hop

tout le monde sous la douche !

(et là, fredo va pas râler je suis sûre)

est-ce que j'ai l'habitude de râler... hein....??? ...non... je m'adapte, je m'adapte...

m'est avis qu'il faudrait virer les récalcitrants

Janis a écrit:

Sahkti a écrit:

Yali a écrit:Aucune idée :-) j'ai pioché dans le tas

Yali et les contraintes... :-)))

pfffff

non mais on se demande

que fait l'admin ?

ouais einh !

fredo l'autre jour quand je t'ai envoyé sous la douche

tu as dit :

encore ????

rebellion caractérisée

ben quoi, j'ai écrit un texte en zeugme, non ?

Recall citron ?

Ma liste à moi c'était la 4 et j'ai fait un tour de passe-passe avec la 11.

Liste 4:
- une boite de thon
- 4 œufs
- un petit pain tranché

et

liste 11

- un dvd en promotion de Un gars Une fille
- 4 pizzas surgelées
- un pack de 12 bières
- capotes
- déodorant
- un tee-shirt kaki taille M
- 3 tablettes de chocolat blanc

---

Ça a dû lui faire drôle au petit jeune... Forcément, c'était trop tentant... Il avait l'air d'attendre quelqu'un ou quelqu'une, il avait payé, il était là devant la caisse, absorbé par son DVD... Et que je te l'tourne et que je te l'retourne, lire le résumé, entre les lignes. Un Gars Une fille, et alors, et alors, on va pas rester là-dessus toute une vie ?
Vite fait que je t'embrouille, je lui ai glissé un clin d’œil et mon caddie, léger comme les courses du jockey. J'ai fait ni une, ni deux, j'ai empoigné le sien. Une boite me chiffonnait, un truc en dépliant qui ne semblait pas être du réglisse. D'un revers je t'envoie ça vite fait à son destinataire.
Et je prends l'escalier roulant, pas celui devant les caisses qui conduit à la galerie marchande, celui à gauche qui mène directement au garage. Ma voiture était juste au F12.
Du coup, j'ai fait l'inventaire à la maison, des pizzas aux champignons, des spéciales, ça fait longtemps que j'y avais plus touché à ces quatre-parts ! J'ai invité Marcel, je sais qu'il crache pas sur les bières. Il s'est pas fait prier et on a bien rigolé, tiens ! Le chocolat blanc, je lui aurais bien proposé, mais avec son diabète... Il avait même apporté un DVD. Le titre, je vous le donne en mille !
Alors, ce matin, tout baigne. Deux petits carrés avec nos cafés décaféinés...
Le tee shirt kaki m'était bien trop grand, et Marcel ne veut plus entendre parler de cette couleur...Je crois qu'il sera parfait sur mon épouvantail qui était tout déplumé dernièrement. Et moi qui n'avais plus de déodorant dans les toilettes. Ça tombe bien, j'ai un faible pour les parfums mentholés.
« Quand on n'a pas les moyens, faut savoir bien vivre », qu'elle disait ma tante.

Frédéric Prunier a écrit:ben quoi, j'ai écrit un texte en zeugme, non ?

heu... :-)

en tout cas elle donne faim !

Morale sympathique, Chrystie !

Moi je vous préviens je commente demain

Qu'on se le dise !

en attendant je vous lis et suis charmée

Fred ! je savais pas que tu parlais le zeugme !

J'arrive trop tard, j'ai lu "Exo live 29 janvier à 20h30", j'ai cliqué mais trop tard... bonne soirée.

Sur ce, je vous bisouille et m'éclipse un moment

Pussicat a écrit:J'arrive trop tard, j'ai lu "Exo live 29 janvier à 20h30", j'ai cliqué mais trop tard... bonne soirée.

ça n'empêche pas de le faire en différé

coline Dé a écrit:Sur ce, je vous bisouille et m'éclipse un moment

moi idem, vais m'allonger un peu, à plus tard

Liste 4: Jus d’orange
Pamplemousses
Chocolat noir
Chocolat à dessert
Concentré de tomates (bio)
Œufs
Crème liquide



L’œuf, jusqu'ici en équilibre précaire, glissa de la porte du frigidaire alors qu'il l'ouvrait et termina sa chute sur ses pieds nus. Il jura. La texture gluante du blanc s'étala sur sa peau et le fit grimacer de dégoût. Forcément, il fallait qu'il traverse toute la cuisine pour accéder à l'évier. Forcément. De toutes les façons vu l'état de saleté où se trouvait la cuisine, il était plus à ça près. Il traversa la cuisine, ses pas collant au sol. Il nettoya le mieux possible et retourna ouvrir le frigidaire.

Il chercha désespérément le jus d'orange et se rappela au bout de cinq minutes qu'il avait pris la résolution de prendre des fruits au petit déjeuner plutôt que des jus industriels. Il prit donc un pamplemousse et le coupa en deux. Les deux parties n'étaient pas égales du tout. Il ferma les yeux et en prit une au hasard. Il mit une bonne dose de sucre sur la moitié de fruit et se dit qu'au final c'était pas forcément mieux de prendre des fruits. Il s'assit à la table et poussa l'assiette sale de son dîner de la veille.

Il avait vraiment mangé n'importe quoi. Il avait fait les courses juste avant au petit casino à deux rues de là mais il avait pas fait de liste et il avait pris des articles un peu au hasard dans les rayons. C'est comme ça qu'il s'était retrouvé avec des pâtes au concentré de tomates. Il avait commencé par vouloir les faire avec de la crème fraîche mais même s'il était persuadé d'en avoir acheté il ne l'avait pas retrouvée. Il avait versé le contenu de ce qu'il pensait être de la sauce tomate dans les macaronis. Il avait bien trouvé la texture un peu étrange en renversant le pot au dessus de la casserole mais ce n'est qu'en goûtant qu'il s'était rendu compte de son erreur. Mélanie, elle, savait faire de la sauce tomate à partir de concentré. Oui mais voilà, Mélanie n'était plus là et elle ne lui avait jamais appris à se servir du concentré. En même temps il lui avait jamais demandé non plus. Il s'était aperçu qu'il avait pris du concentré de tomates bio en plus. Il avait du payer plus cher pour manger moins bien. Super.

Son regard se posa sur le coin de la table où il avait posé ses courses la veille au soir. Il accompagna son pamplemousse d'un bout de chocolat noir intense. Déjà une semaine que Mélanie était partie. Mais il n'arrivait pas à s'habituer à son absence et continuait de faire les courses comme si elle était encore là. Il soupira en prenant la plaquette de chocolat dessert achetée la veille. Il ne savait pas faire les gâteaux au chocolat et n'avait aucune envie d'apprendre. Les bons repas et Mélanie étaient partis depuis maintenant un mois et il le regrettait chaque jour.

oui à plus tard les fillettes

waouw, vous m'épatez, c'est rudement bien ce que vous avez écrit !

Liste 6

- 1 boite de préservatif XXL saveur fraise
- 1 livre : 50 nuances de grey
- un lot de bougies
- un pot de glace noix de macadomia (ou untr uc dans le genre)
- un cahier à spirale gros carreaux
- un stylo plume watermann
- un lot de cartouche d'encre violette.

Coup d'un soir et de tête

Pourtant j'ai tout bien fait comme il faut. Le type dort. Il est pas mal, à la lumière du jour. Tant mieux. Je vais faire du café, le temps de passer le vieux pull mauve, celui que Philippe avait oublié chez moi avant d’oublier de revenir. Le store vénitien laisse des bandes de lumière sur le type endormi. Il est brun, cheveux en pétard, plutôt jeune, athlétique, pas épilé là où j’aime bien voir du poil, le drap remonté seulement à mi-cuisse, en dessous de mon joujou de la nuit.

Comment c’était, déjà ? Moi au bar, comme d’habitude. Accoudée au zinc avec une bière tchèque ou un vin de Bourgogne, mes péchés mignons, peut-être un kir pour faire ma belle.
Il est avec ses potes, le genre de pote qui se marre en voyant une fille comme moi avec lunettes rondes et chemise à carreaux trop grande dévisager un congénère, après faut juste savoir secouer sa chevelure lascivement et manifester ce qu’il faut d’indifférence pour que le type tente de s’approcher tout en commandant un whisky.
- Moi c’est Stéphanie, et toi ?
Le type me répond un prénom, s’excuse pour ses potes un peu glands, me propose un verre.
- Je serai pas contre un doigt de Bourbon.
Et dans ma… Non, j’attendrai qu’on ait quitté le bar pour dire ça.
Il regarde ses potes. Les gars font mine de ne pas nous prêter attention : pas d’interférence quand un ami paie un verre à une inconnue, ils sont bien dressés.

Comment c’était, déjà ? Il me suit comme un gamin qu’on vient chercher à l’école. On se l’est sifflée à deux, la bouteille. J’attends une rue mal éclairée pour l’embrasser comme si c’était Philippe qui revenait, en serrant fort, furieuse de délier sa langue qui parle beaucoup mieux à travers un baiser. Il hésite à passer sa main entre deux boutons de ma chemise pour se faufiler vers… est-ce que j’avais un soutif ?
Peu importe, tout est bientôt enlevé, il est quasiment en slip quand on arrive dans la cage d’escalier, et moi cul nu au moment d’ouvrir la porte. Je le fous sur le lit, attends deux secondes j’aime pas faire l’amour à l’halogène, je préfère les bougies. Il n’est pas saoul, moi non plus d’ailleurs, mais quand même plus du genre à laisser madame conduire. Ok, dégage le slip, je prends les choses en main.
Comment c’était, déjà ? Ah oui, la connerie. Je me suis planté dans les capotes. Goût fraise, j’aime ça, là n’est pas la question. J’avais juste zappé le « XXL », ou alors pas zappé, juste un peu trop fantasmé. Remarque, mieux vaut trop grand que trop petit, de plus c’est assez comique de voir la moue honteuse du type, après j’ai pas non plus envie qu’il se plaigne que je reçois mal – et qu’il perde subitement confiance en lui, bon ça c’est pas mon problème, mais si ça doit le rendre impuissant pour la nuit, autant rouler un bédo et philosopher sur la superfluité des relations homme-femme. Je l’ai consolé en lui enfilant le latex moi-même, profitant du goût fraise au passage, ça fait toujours son effet. Les hommes sont faibles. Peu importe.

Comment c’était, déjà ? Bon, il s’endort. Est-ce que le rodéo était bien, je ne sais plus. Probablement rien d’extra, puisque je ne sais plus. J’ouvre le pot de Haagen Dazs spécialement acheté pour l’après-coup, il reste quelques bougies. La deuxième partie de la nuit commence, j’ai un cahier à spirales vierge, une plume Waterman toute neuve et des cartouches d’encre violette, parce que j’ai toujours la sensation que ce que j’écris sera plus sensuel avec de l’encre violette. J’ai donc bien fait tout comme il faut, un coup d’un soir déniché sur le zinc, la glace après la baise, deux heures et demie du mat', conditions optimales pour écrire.

Alors quoi ? Pourquoi j’ai pas écrit ? Je gueule sur la cafetière : « Pourquoi j’ai pas écrit ? » Je prends subitement conscience que je porte le pull de Philippe, j’aurais dû le jeter ce pull, Philippe disait que j’étais bonne à rien, si ça se trouve c’est la faute du pull.
J’entends la voix ensommeillée du type.
- Fifty shades of grey ? Pas mal, j’aime bien ce bouquin.
Je retourne vers la chambre. Mon coup d’un soir feuillette le livre que j’ai acheté la veille, pour l’inspiration. Le repose sur le chevet, tourne la tête vers moi, s’arrête à mi-hauteur – ah oui, en-dessous du pull, géographiquement j’ai rien – sourit, revient vers mes yeux.
- Bonjour Stéphanie.
Il est génial, son sourire. Je dégage le pull.
- Tu veux un café tout de suite ou on baise d’abord ?
- J’ai vu que t’écrivais. Peut-être qu’après l’amour tu auras un coup de génie ?
Finalement, je vais peut-être le garder, ce type. Faudra juste que je lui demande de me rappeler son prénom.

ahhh, enfin débarrassée des miasmes des transports !

merci Easter
j'ai pas encore tout lu mais y a déjà du bon
commentaires pendant mes vacances en mars ?
ok, je vais tenter avant mais ne promets rien

oui il était temps elea

j'osais pas te le dire mais...


c'est vrai c'est cool !

Vous savez que je risque d'y prendre goût
et en beaucoup moins souple

maintenant que je ne passe plus mes soirées au wqt

elea a écrit:commentaires pendant mes vacances en mars ?

Ouf, serai pas dernier! :-)
Parce que présentement là dis-donc je vais ptet pas avoir le temps.
Des bises aux participants, merci MC!