Exo live 29 janvier à 20h30
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Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Merci !
en bonne MC je vais attendre et border les derniers
(et écrire ?)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
liste 10
- des bougies parfumées
- de la crème dépilatoire
- un après-shampoing à l'huile de jojoba
- une serviette de bain
- une bouteille de Jurançon
- un lot de culottes blanches
- des croquettes pour chat
Tirer la gueule et la couverture.
Bon anniversaire mon cœur !
Elle se leva sans un bruit, les lèvres encore pincées de la soirée de la veille : elle avait déjà été déçue par son cul-serré de mari, mais toujours avec classe, jamais d’une manière aussi triviale !
Cela faisait 6 mois que cette soirée était envisagée dans un petit coin de sa tête, entre la préparation des vacances à Pornichet et la communion du petit dernier. C’est dire l’importance que cela représentait pour elle : les noces de soie, cela se fête !
Elle voulait surprendre Monsieur Propre, lui qui la trouvait si consensuelle. Au mois de janvier, elle avait même acheté 50 nuances de grey afin de pimenter cette soirée qu’elle voulait magique. Elle avait vite déchanté, ne comprenant pas le quart des termes utilisés ; elle avait donc tiré un trait sur la nouveauté à défaut de tirer Jean-Edmond, comme dirait l’héroïne de ce livre de gare.
Le soir venu, en guise de frivolité, elle s’était rabattue sur une exquise bouteille de vin blanc : allez mon beau damoiseau, grimpe les coteaux de jurançon et ta dulcinée !
Mais tu parles, la seule chose qui avait été grimpée, et péniblement, c’était les escaliers par un damoiseau soûl comme un cochon, et tout ceci pour fêter le divorce de son chef de service !
Tout en se faisant couler un café noir comme la nuit pourtant blanche qu’elle avait passée : elle l’entendit ronfler aussi fort que le chat devant son bol vide. Ce dernier, remuant croupe et moustaches saisit ce moment pour se frotter contre les jambes imberbes de Marie-Cécile : parce que 2 heures à mariner dans un bain bouillant, 3 shampoings, une bouteille d’après shampoing d’huile de jojoba, 2 tubes de crème dépilatoire et 15 bougies parfumées consumées plus tard l’avaient rendue d’une douceur à faire pâlir n’importe quelle nouveau-né non fripé.
Elle se servit une tasse, renversant maladroitement quelques gouttes sur la serviette de bain neuve qu’elle avait étalé au sol la veille au soir devant le poêle à granules, version moderne de la peau de bête devant cheminée, en vu d’accueillir Monsieur-propre-sur-lui. Et la seule chose qu’elle avait accueillie, c’était un soulard qui avait oublié leur anniversaire !
Quand il se traina vers elle, alors uniquement vêtue d’une jolie culotte en coton blanc tout juste retirée de son lot de 5 au prix de 8,23 €, il bredouilla quelque chose comme « tu fais cochonne comme ça, on dira l’ex salope à mon chef ».
Puis il avait décidé de lui vomir dessus. Joyeux anniversaire mon amour !
Ils s’étaient mis au lit à l’hôtel-du-cul-tourné, elle lui tira la gueule et la couverture.
Il ne se rendit compte de rien.
Et quand à 11 heures il émergea, se tenant à deux mains une tête qui semblait le faire souffrir, c’est en souriant qu’elle lui proposa de nouvelles céréales afin de soulager son estomac si barbouillé : whiskas gout saumon, en guise de petit déjeuner, sous les miaulements courroucés de minouche, cela lui sembla finalement le cadeau idéal.
Bon anniversaire mon cœur !
- des bougies parfumées
- de la crème dépilatoire
- un après-shampoing à l'huile de jojoba
- une serviette de bain
- une bouteille de Jurançon
- un lot de culottes blanches
- des croquettes pour chat
Tirer la gueule et la couverture.
Bon anniversaire mon cœur !
Elle se leva sans un bruit, les lèvres encore pincées de la soirée de la veille : elle avait déjà été déçue par son cul-serré de mari, mais toujours avec classe, jamais d’une manière aussi triviale !
Cela faisait 6 mois que cette soirée était envisagée dans un petit coin de sa tête, entre la préparation des vacances à Pornichet et la communion du petit dernier. C’est dire l’importance que cela représentait pour elle : les noces de soie, cela se fête !
Elle voulait surprendre Monsieur Propre, lui qui la trouvait si consensuelle. Au mois de janvier, elle avait même acheté 50 nuances de grey afin de pimenter cette soirée qu’elle voulait magique. Elle avait vite déchanté, ne comprenant pas le quart des termes utilisés ; elle avait donc tiré un trait sur la nouveauté à défaut de tirer Jean-Edmond, comme dirait l’héroïne de ce livre de gare.
Le soir venu, en guise de frivolité, elle s’était rabattue sur une exquise bouteille de vin blanc : allez mon beau damoiseau, grimpe les coteaux de jurançon et ta dulcinée !
Mais tu parles, la seule chose qui avait été grimpée, et péniblement, c’était les escaliers par un damoiseau soûl comme un cochon, et tout ceci pour fêter le divorce de son chef de service !
Tout en se faisant couler un café noir comme la nuit pourtant blanche qu’elle avait passée : elle l’entendit ronfler aussi fort que le chat devant son bol vide. Ce dernier, remuant croupe et moustaches saisit ce moment pour se frotter contre les jambes imberbes de Marie-Cécile : parce que 2 heures à mariner dans un bain bouillant, 3 shampoings, une bouteille d’après shampoing d’huile de jojoba, 2 tubes de crème dépilatoire et 15 bougies parfumées consumées plus tard l’avaient rendue d’une douceur à faire pâlir n’importe quelle nouveau-né non fripé.
Elle se servit une tasse, renversant maladroitement quelques gouttes sur la serviette de bain neuve qu’elle avait étalé au sol la veille au soir devant le poêle à granules, version moderne de la peau de bête devant cheminée, en vu d’accueillir Monsieur-propre-sur-lui. Et la seule chose qu’elle avait accueillie, c’était un soulard qui avait oublié leur anniversaire !
Quand il se traina vers elle, alors uniquement vêtue d’une jolie culotte en coton blanc tout juste retirée de son lot de 5 au prix de 8,23 €, il bredouilla quelque chose comme « tu fais cochonne comme ça, on dira l’ex salope à mon chef ».
Puis il avait décidé de lui vomir dessus. Joyeux anniversaire mon amour !
Ils s’étaient mis au lit à l’hôtel-du-cul-tourné, elle lui tira la gueule et la couverture.
Il ne se rendit compte de rien.
Et quand à 11 heures il émergea, se tenant à deux mains une tête qui semblait le faire souffrir, c’est en souriant qu’elle lui proposa de nouvelles céréales afin de soulager son estomac si barbouillé : whiskas gout saumon, en guise de petit déjeuner, sous les miaulements courroucés de minouche, cela lui sembla finalement le cadeau idéal.
Bon anniversaire mon cœur !
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
liste 4
une boite de thon
4 œufs
un petit pain tranché
L’océan vert et bleu et brun tout autour
Première sensation : quelque chose ne va pas. Avant d’ouvrir les yeux, elle sait : pas dans le bon sens, la tête à l’envers, perdue. Ces draps ne sont pas les siens, cet air pas celui de sa chambre.
Alors elle bouge un bras, avec précaution, tâte alentour, ressent le grain rugueux du coton.
Ouvre les yeux et reprend conscience : elle est à Saint Bonnat, bien sûr.
Baptiste est déjà levé, bien sûr.
Malou se terre encore un peu entre les draps tièdes. Elle devine la silhouette massive de l’armoire en chêne face à elle. Un cerbère luisant et obèse, un peu de guingois avec son pied cassé soutenu par un vieux catalogue. Malou repousse la couverture de laine et frisonne, attrape son pull sur la chaise. Il est humide et sent le voyage, l’odeur écœurante des heures de voiture, des sandwichs de l’autoroute et des écorces de clémentine.
Elle fait trois pas hors du lit, le plancher colle et grince, elle ouvre la porte-fenêtre qui résiste, cède dans un fracas qui ne présage rien de bon. Tout coince et se grippe, ici. Malou lutte avec l’espagnolette, un peu de rouille sur les doigts, mais les volets abdiquent enfin, brusquement, et c’est le matin froid, cet air cru et raide qui lui saute aux narines, l’odeur aigre des moutons avant même de les voir, de les entendre.
Malou sort sur le balcon, un pas seulement car va savoir si les planches tiennent encore, un pas pour recevoir, saluer le monde d’ici : haies et collines à perte de vue, vert et bleu et brun, ce serait beau si ce n’était pas si intimidant.
En bas, Baptiste déjeune. La radio emplit un peu du vide, par la porte vitrée on voit d’autres collines, d’autres champs. Il ne sursaute pas à l’entrée de Malou, l’escalier l’a trahie.
Elle se penche vers lui, enserre ses épaules, désigne du menton la cafetière :
— B’jour ! T’as trouvé du café ?
— B’jour. Oui, Maman en avait laissé. Depuis juin, il est un peu éventé, mais c’est buvable. Et chaud.
Malou se sert, un bol transparent, un sucre humide.
— T’as pas branché le grille-pain ?
— Non.
Elle sort du placard un ustensile qu’on ne trouve plus qu’ici, deux résistances et une barre qu’elle tire pour caler une tranche du pain acheté sur l’autoroute.
— On est cons, on aurait du penser au beurre.
— Le frigo n’est pas branché.
Malou hausse les épaules, se penche pour renifler la gelée que Baptiste étale avec application.
— Melons ?
— Coings, plutôt.
— Mmmh…
Baptiste la regarde piocher dans le pot et il se dit qu’il l’aime.
Il se lève et laisse son index frôler sa nuque, il est bien ici, malgré le silence, malgré le frigo pas branché, malgré la toile cirée passée et les mouches mortes sur le rebord de la fenêtre. Il est bien parce qu’ici, c’est loin au fond, loin dans ce temps qui semble toujours plus heureux qu’il ne l’était.
— On fait quoi ce matin, demande Malou en raclant sa tartine trop grillée.
— On va dire bonjour à Michel ?
— Tu l’as prévenu qu’on venait ?
— Pas la peine, il a du voir la voiture.
Baptiste sourit, les yeux dans le vague. Il songe à ces trois jours qui s’annoncent, trois jours à prendre l’air et le temps, trois jours sans réseau mais avec liens sociaux rapprochés.
— Faudrait faire des courses, non ?
— Bah, omelette au thon à midi, confiture de framboises, tord-boyaux des Galtais, que veux-tu de plus ?
Malou s’étire : « Alors, on a le temps… »
Baptiste revient vers elle, la regarde lécher une miette au coin de ses lèvres, remercie le ciel de lui offrir ce moment, une compagne prête à le suivre ici, des heures et des jours pour l’amour, un lit à l’étage et l’océan vert et bleu et brun tout autour.
une boite de thon
4 œufs
un petit pain tranché
L’océan vert et bleu et brun tout autour
Première sensation : quelque chose ne va pas. Avant d’ouvrir les yeux, elle sait : pas dans le bon sens, la tête à l’envers, perdue. Ces draps ne sont pas les siens, cet air pas celui de sa chambre.
Alors elle bouge un bras, avec précaution, tâte alentour, ressent le grain rugueux du coton.
Ouvre les yeux et reprend conscience : elle est à Saint Bonnat, bien sûr.
Baptiste est déjà levé, bien sûr.
Malou se terre encore un peu entre les draps tièdes. Elle devine la silhouette massive de l’armoire en chêne face à elle. Un cerbère luisant et obèse, un peu de guingois avec son pied cassé soutenu par un vieux catalogue. Malou repousse la couverture de laine et frisonne, attrape son pull sur la chaise. Il est humide et sent le voyage, l’odeur écœurante des heures de voiture, des sandwichs de l’autoroute et des écorces de clémentine.
Elle fait trois pas hors du lit, le plancher colle et grince, elle ouvre la porte-fenêtre qui résiste, cède dans un fracas qui ne présage rien de bon. Tout coince et se grippe, ici. Malou lutte avec l’espagnolette, un peu de rouille sur les doigts, mais les volets abdiquent enfin, brusquement, et c’est le matin froid, cet air cru et raide qui lui saute aux narines, l’odeur aigre des moutons avant même de les voir, de les entendre.
Malou sort sur le balcon, un pas seulement car va savoir si les planches tiennent encore, un pas pour recevoir, saluer le monde d’ici : haies et collines à perte de vue, vert et bleu et brun, ce serait beau si ce n’était pas si intimidant.
En bas, Baptiste déjeune. La radio emplit un peu du vide, par la porte vitrée on voit d’autres collines, d’autres champs. Il ne sursaute pas à l’entrée de Malou, l’escalier l’a trahie.
Elle se penche vers lui, enserre ses épaules, désigne du menton la cafetière :
— B’jour ! T’as trouvé du café ?
— B’jour. Oui, Maman en avait laissé. Depuis juin, il est un peu éventé, mais c’est buvable. Et chaud.
Malou se sert, un bol transparent, un sucre humide.
— T’as pas branché le grille-pain ?
— Non.
Elle sort du placard un ustensile qu’on ne trouve plus qu’ici, deux résistances et une barre qu’elle tire pour caler une tranche du pain acheté sur l’autoroute.
— On est cons, on aurait du penser au beurre.
— Le frigo n’est pas branché.
Malou hausse les épaules, se penche pour renifler la gelée que Baptiste étale avec application.
— Melons ?
— Coings, plutôt.
— Mmmh…
Baptiste la regarde piocher dans le pot et il se dit qu’il l’aime.
Il se lève et laisse son index frôler sa nuque, il est bien ici, malgré le silence, malgré le frigo pas branché, malgré la toile cirée passée et les mouches mortes sur le rebord de la fenêtre. Il est bien parce qu’ici, c’est loin au fond, loin dans ce temps qui semble toujours plus heureux qu’il ne l’était.
— On fait quoi ce matin, demande Malou en raclant sa tartine trop grillée.
— On va dire bonjour à Michel ?
— Tu l’as prévenu qu’on venait ?
— Pas la peine, il a du voir la voiture.
Baptiste sourit, les yeux dans le vague. Il songe à ces trois jours qui s’annoncent, trois jours à prendre l’air et le temps, trois jours sans réseau mais avec liens sociaux rapprochés.
— Faudrait faire des courses, non ?
— Bah, omelette au thon à midi, confiture de framboises, tord-boyaux des Galtais, que veux-tu de plus ?
Malou s’étire : « Alors, on a le temps… »
Baptiste revient vers elle, la regarde lécher une miette au coin de ses lèvres, remercie le ciel de lui offrir ce moment, une compagne prête à le suivre ici, des heures et des jours pour l’amour, un lit à l’étage et l’océan vert et bleu et brun tout autour.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
chuis la dernière ?
oups, désolée, pas vu passer le temps... :-(
oups, désolée, pas vu passer le temps... :-(
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Monsieur Jules
liste 9
12 huîtres Marennes Oléron
1 échalote
250 gr beurre demi-sel
1 btle Sancerre blanc
1 p'tit pain de seigle
1 canard vert
3 piles AAA
1 carnet spirale
1 crayon de bois
8h00 du matin.
La boutique de Mr Jules est vide. Je ne parle pas de l’absence de clients non, des huissiers sont venus.
Un dernier petit déjeuner ça s’arrose. Mr Jules épluche son échalote et entame sa bouteille de blanc. Des larmes tombent sur l’étiquette du Sancerre…
Il a déjà ouvert sa douzaine de Marennes-Oléron, les mêmes huîtres qu’il a tant aimé déguster avec cette pute de Josiane, été après été, pendant vingt ans, sur le port de Bourcefranc.
Mr Jules est assis sur sa petite cagette en roseau, il est tellement menu, qu’elle ne rompt pas.
Il coupe doucement ses tartines de seigle en reniflant dans sa moustache demi-sel, comme son beurre… tiens, son préféré.
Encore une lampée… au goulot.
Adieu la vie… écrit-il sur son petit carnet à spirale tout neuf. Machinalement, il pose le crayon de bois sur son oreille.
Il termine la bouteille, installe les 3 piles AAA dans le petit canard vert oublié par Josiane et tente vainement de s’électrocuter.
Mr Jules croque ses douze huîtres posément et se coupe la carotide.
10h00 - La boutique de Mr Jules est pleine de monde.
12 huîtres Marennes Oléron
1 échalote
250 gr beurre demi-sel
1 btle Sancerre blanc
1 p'tit pain de seigle
1 canard vert
3 piles AAA
1 carnet spirale
1 crayon de bois
8h00 du matin.
La boutique de Mr Jules est vide. Je ne parle pas de l’absence de clients non, des huissiers sont venus.
Un dernier petit déjeuner ça s’arrose. Mr Jules épluche son échalote et entame sa bouteille de blanc. Des larmes tombent sur l’étiquette du Sancerre…
Il a déjà ouvert sa douzaine de Marennes-Oléron, les mêmes huîtres qu’il a tant aimé déguster avec cette pute de Josiane, été après été, pendant vingt ans, sur le port de Bourcefranc.
Mr Jules est assis sur sa petite cagette en roseau, il est tellement menu, qu’elle ne rompt pas.
Il coupe doucement ses tartines de seigle en reniflant dans sa moustache demi-sel, comme son beurre… tiens, son préféré.
Encore une lampée… au goulot.
Adieu la vie… écrit-il sur son petit carnet à spirale tout neuf. Machinalement, il pose le crayon de bois sur son oreille.
Il termine la bouteille, installe les 3 piles AAA dans le petit canard vert oublié par Josiane et tente vainement de s’électrocuter.
Mr Jules croque ses douze huîtres posément et se coupe la carotide.
10h00 - La boutique de Mr Jules est pleine de monde.
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
ah mince, ma liste:
liste 4
une boite de thon
4 œufs
un petit pain tranché
liste 4
une boite de thon
4 œufs
un petit pain tranché
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
pani pwoblem
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
je commenterai demain, bonne soirée, merci Janis.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
RRRRR
psshhhhh
ok
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct mardi 29 janvier 2013 à 20h30
Merci Janis pour cette envolée et bonne nuit.
La découverte de tous les textes demain!
La découverte de tous les textes demain!
Invité- Invité
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
d'aco !
merci aussi !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Un grand merci Janis !
C'était un chouette moment.
Bisous, à demain !
C'était un chouette moment.
Bisous, à demain !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
à demain !
oui c'était chouette
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
merci MC Jaja, jolie première
je reste un peu dans le coin mais je fais mes devoirs maintenant...
je reste un peu dans le coin mais je fais mes devoirs maintenant...
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
oh moi je vais pas tarder !
grosse fatigue post tout
bisou !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
voilà, je ferme !
merci à tous
et surtout...
non, rien
(j'ai toujours rien écrit mais je dois dire je suis un peu à sec, ça va revenir)
merci à tous
et surtout...
non, rien
(j'ai toujours rien écrit mais je dois dire je suis un peu à sec, ça va revenir)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Merci, Mc Janis, c'était vraiment bien !
T'as une bellee carrière de Mc devant toi !
T'as une bellee carrière de Mc devant toi !
Invité- Invité
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Consignes prises, j'm'y colle et poste demain... Très en retard.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Polgara
Oh ! l'affreux personnage ! Il ne mérite même pas les croquettes du chat !
Noces de soie ! de soies de cochon, oui ! :-)
Merci pour le sourire tout au long de la lecture
Lizzie :
Jolie scène. Maison humide que réchauffe l'amour et la quiétude de Baptiste. L'odeur de renfermé, les volets qui grincent et le léger inconfort que ressent Malou.
Croisic :
Je retiens : Trois piles AAA ne suffisent pas. Il faut prévoir plus.
Récit court, rapide d'un départ dignement fêté.
Chako :
Le rodéo :-)))
Comment c'était, déjà ?
C'est super, cette façon de présenter le récit. Et on sourit au détour de chaque phrase.
isa :
On patauge dans l'oeuf gluant, on renifle des restes de souper peu ragoûtants... c'est la dèche, depuis le départ de Mélanie ! Et cette scène de désolation est très bien rendue !
chrystie :
Le style est alerte et amusant, mais il faut que je relise car je n'ai pas tout compris !
Frédéric Prunier :
Alléchant, appétissant ! Saveur beurre salé, coquillages et crustacés.
Sahkti :
Eh oui ! Et les couches, c'est pour quoi ?
Bizarroïde, cette scène ! On veut la suite !
elea :
Ah ! Ça commence bien ! Des nourritures spirituelles : Un Lévy. Un Lévi-Strauss ?
J'ai failli appeler ma mère : j'adore !
le reste du récit est complètement loufoque. j'adore aussi. Quant à la chute ! :-))))))
coline dé :
Oh ! Le détail olfactif du début ! Ça tue !
Malgré cela, la scène et les dialogues sont savoureux.
Encore un mufle !
Yali :
— Tellement bonne que j’ai bien cru un instant que t’étais bien roulée, enfin, que t’étais bonne tout court.
J'ai aimé cette réplique.
Et la survenue de Chako dans le décor.
Oh ! l'affreux personnage ! Il ne mérite même pas les croquettes du chat !
Noces de soie ! de soies de cochon, oui ! :-)
Merci pour le sourire tout au long de la lecture
Lizzie :
Jolie scène. Maison humide que réchauffe l'amour et la quiétude de Baptiste. L'odeur de renfermé, les volets qui grincent et le léger inconfort que ressent Malou.
Croisic :
Je retiens : Trois piles AAA ne suffisent pas. Il faut prévoir plus.
Récit court, rapide d'un départ dignement fêté.
Chako :
Le rodéo :-)))
Comment c'était, déjà ?
C'est super, cette façon de présenter le récit. Et on sourit au détour de chaque phrase.
isa :
On patauge dans l'oeuf gluant, on renifle des restes de souper peu ragoûtants... c'est la dèche, depuis le départ de Mélanie ! Et cette scène de désolation est très bien rendue !
chrystie :
Le style est alerte et amusant, mais il faut que je relise car je n'ai pas tout compris !
Frédéric Prunier :
Alléchant, appétissant ! Saveur beurre salé, coquillages et crustacés.
Sahkti :
Eh oui ! Et les couches, c'est pour quoi ?
Bizarroïde, cette scène ! On veut la suite !
elea :
Ah ! Ça commence bien ! Des nourritures spirituelles : Un Lévy. Un Lévi-Strauss ?
J'ai failli appeler ma mère : j'adore !
le reste du récit est complètement loufoque. j'adore aussi. Quant à la chute ! :-))))))
coline dé :
Oh ! Le détail olfactif du début ! Ça tue !
Malgré cela, la scène et les dialogues sont savoureux.
Encore un mufle !
Yali :
— Tellement bonne que j’ai bien cru un instant que t’étais bien roulée, enfin, que t’étais bonne tout court.
J'ai aimé cette réplique.
Et la survenue de Chako dans le décor.
Invité- Invité
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
j'ai commencé la lecture
le premier c'est yali:
ce que j'aime ce sont les dialogues qui empruntent à la vraie vie
ce que j'aime moins ce sont toutes les directions que tu fais prendre au lecteur comme autant de fausses pistes, c'est épuisant
coline:
les piles, c'est pour la poupée ?
et la fin m'interrogationne... c'est quand même pas la mouflette qui a une écharpe jaune... parce que dans ce cas là, j'appelle le commissariat moije !!!
plus sériusly, je lis cette histoire comme un spirale qui va vers le centre,
au début on se dit, bon la colinette elle va chercher les figures imposées à la rame, et puis nenni nenni,
ça s'imbrique, ça s'imbrique... bravooo !
le zeugme... elle est frisée ou c'est une mouflette... ou alors, c'est une mouflette frisée .... ?
le premier c'est yali:
ce que j'aime ce sont les dialogues qui empruntent à la vraie vie
ce que j'aime moins ce sont toutes les directions que tu fais prendre au lecteur comme autant de fausses pistes, c'est épuisant
coline:
les piles, c'est pour la poupée ?
et la fin m'interrogationne... c'est quand même pas la mouflette qui a une écharpe jaune... parce que dans ce cas là, j'appelle le commissariat moije !!!
plus sériusly, je lis cette histoire comme un spirale qui va vers le centre,
au début on se dit, bon la colinette elle va chercher les figures imposées à la rame, et puis nenni nenni,
ça s'imbrique, ça s'imbrique... bravooo !
le zeugme... elle est frisée ou c'est une mouflette... ou alors, c'est une mouflette frisée .... ?
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Eléa,
au niveau de l'écriture, mission réussie... on(moije) lit, lit, onmoije veut savoir, après.... super... bon déroulement, faim qui laisse juste sur sa faim,
par contre me revient que le sujet était au petit dèj
et là ya comme un décalage horaire......-)))
... et le zeugme, il est cachet où ..?
au niveau de l'écriture, mission réussie... on(moije) lit, lit, onmoije veut savoir, après.... super... bon déroulement, faim qui laisse juste sur sa faim,
par contre me revient que le sujet était au petit dèj
et là ya comme un décalage horaire......-)))
... et le zeugme, il est cachet où ..?
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
t’auras tooooute la journée pour te faire une opinion sur le mariage pour tous et une beauté ! = zeugme, Fred ! J'ai failli le zapper, mais non, juste les piles : j'ai pas trouvé où ouvrir pour les mettre !
Invité- Invité
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
sakhti,
c'était un rêve ????
sinon j'ai pas compris la fin...
si oui, il suffirait de le rajouter et ce serait bien
tu aurais pu peut-être délirer un peu plus, mais bon, l'histoire se laisse lire roudoudou, c'est bon comme une caresse de chat..
après le petit dèj est là, complètement décalé par rapport aux contraintes mais on s'enfout
et le zeugme ...,? (je vois pas le zeugme mais c'est normal puisque je me laisse porter par l'histoire )
bravo sympa
c'était un rêve ????
sinon j'ai pas compris la fin...
si oui, il suffirait de le rajouter et ce serait bien
tu aurais pu peut-être délirer un peu plus, mais bon, l'histoire se laisse lire roudoudou, c'est bon comme une caresse de chat..
après le petit dèj est là, complètement décalé par rapport aux contraintes mais on s'enfout
et le zeugme ...,? (je vois pas le zeugme mais c'est normal puisque je me laisse porter par l'histoire )
bravo sympa
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
liste 11
- un dvd en promotion de Un gars Une fille
- 4 pizzas surgelées
- un pack de 12 bières
- capotes
- déodorant
- un tee-shirt kaki taille M
- 3 tablettes de chocolat blanc
Elle tourne dans toutes les pièces, elle fout le bordel partout.
- Tu as vu mon T-Shirt ?
- Regarde dans le frigo.
- Non, rien. Je peux enfiler un carton de pizza éventuellement... mais, comment tu fais les courses exactement ? Pizzas, bières ? C'est un carrefour trentenaires-célibataires ?
- Non c'est un rayon qui fait parler les casse-c...
- Oh ! Arrête ! Ou je m'en vais. On est sensés tenir la semaine avec ça ?
- Non mais trois jours où je t'ai à moi, on peut survivre avec ça oui.
- mais j'ai du travail moi, une vie, des obligations.
- mais non, c'est dans ta tête.
- D'accord, tu leur diras ça. Tu fais les mêmes courses pour moi que pour un homme avec un ballon...
- Tu es jalouse ?
- Un peu.
- Je ne partage pas ma pizza avec lui, ni mon lit...
- Tu aurais pu me prendre du chocolat quand même. Et puis on va pas petit-déjeuner de la pizza, on va petit-déjeuner quoi ?
- On peut récupérer la pâte tout autour, et j'ai du beurre.
- Salé ?
- Non.
- Pffff...
- Mais j'ai du sel ?
- Bon. C'est déjà ça.
- Et du chocolat blanc
- Aaaah ! bon...
- Et des capotes.
- On va voir ce qu'on peut bricoler avec tout ça.
- Tu restes ! J'ai du déodorant axe, dans la pub elles restent.
- Ahah ! t'es con !
- Oui, un con qui reste.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour t'embêter. Tiens, ton t-shirt.
- Ah ! il était où ?
- Tombé dans ma main.
- un dvd en promotion de Un gars Une fille
- 4 pizzas surgelées
- un pack de 12 bières
- capotes
- déodorant
- un tee-shirt kaki taille M
- 3 tablettes de chocolat blanc
Elle tourne dans toutes les pièces, elle fout le bordel partout.
- Tu as vu mon T-Shirt ?
- Regarde dans le frigo.
- Non, rien. Je peux enfiler un carton de pizza éventuellement... mais, comment tu fais les courses exactement ? Pizzas, bières ? C'est un carrefour trentenaires-célibataires ?
- Non c'est un rayon qui fait parler les casse-c...
- Oh ! Arrête ! Ou je m'en vais. On est sensés tenir la semaine avec ça ?
- Non mais trois jours où je t'ai à moi, on peut survivre avec ça oui.
- mais j'ai du travail moi, une vie, des obligations.
- mais non, c'est dans ta tête.
- D'accord, tu leur diras ça. Tu fais les mêmes courses pour moi que pour un homme avec un ballon...
- Tu es jalouse ?
- Un peu.
- Je ne partage pas ma pizza avec lui, ni mon lit...
- Tu aurais pu me prendre du chocolat quand même. Et puis on va pas petit-déjeuner de la pizza, on va petit-déjeuner quoi ?
- On peut récupérer la pâte tout autour, et j'ai du beurre.
- Salé ?
- Non.
- Pffff...
- Mais j'ai du sel ?
- Bon. C'est déjà ça.
- Et du chocolat blanc
- Aaaah ! bon...
- Et des capotes.
- On va voir ce qu'on peut bricoler avec tout ça.
- Tu restes ! J'ai du déodorant axe, dans la pub elles restent.
- Ahah ! t'es con !
- Oui, un con qui reste.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour t'embêter. Tiens, ton t-shirt.
- Ah ! il était où ?
- Tombé dans ma main.
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
christie:
petite tranche de drague au supermarket ou pas
ça oscille entre les deux
parce que j'arrive pas à être certain que le gars dans votre lit c'était celui de la caisse
(et si ce n'est pas lui, je comprends pas... et sinon, c'est quoi le tour de passe-passe... à cette même caisse...?)
sinon, agréable petit moment de vie, comme une bande annonce ou un extrait de film
merci
Isa:
Votre texte, je l'aime vraiment bien
parce que sous couvert de raconter une histoire
il y a une étude de l'humain ... ça c'est du roudoudou de première classe !
Chako
petit déj pâteux à se demander qui on est
Orage, O des espoirs O Jeunesse ennemie !!!
petite tranche de drague au supermarket ou pas
ça oscille entre les deux
parce que j'arrive pas à être certain que le gars dans votre lit c'était celui de la caisse
(et si ce n'est pas lui, je comprends pas... et sinon, c'est quoi le tour de passe-passe... à cette même caisse...?)
sinon, agréable petit moment de vie, comme une bande annonce ou un extrait de film
merci
Isa:
Votre texte, je l'aime vraiment bien
parce que sous couvert de raconter une histoire
il y a une étude de l'humain ... ça c'est du roudoudou de première classe !
Chako
petit déj pâteux à se demander qui on est
Orage, O des espoirs O Jeunesse ennemie !!!
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Lucy a écrit:Consignes prises, j'm'y colle et poste demain... Très en retard.
t'inquiète même la MC est très en retard
d'ici ce soir !
en attendant je ne lis rrrrrrien
pour pas être influencette
Janis- Nombre de messages : 13490
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Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
il avait la liste des emplettes à effectuer et des rêves plein la têteFrédéric Prunier a écrit:sakhti,
(...)et le zeugme ...,?
Mais c'est peut-être pas un vrai zeugme ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Je vous ai tous lus, faut que je trouve le moment pour déposer des petits mots mais tout le temps dérangée :-(
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Sahkti a écrit:il avait la liste des emplettes à effectuer et des rêves plein la têteFrédéric Prunier a écrit:sakhti,
(...)et le zeugme ...,?
Mais c'est peut-être pas un vrai zeugme ?
ben...
si un peu mais avec être et avoir, c'est plus pauvre
mais quand même, oui, je valide
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Sahkti a écrit:Je vous ai tous lus, faut que je trouve le moment pour déposer des petits mots mais tout le temps dérangée :-(
Il me semblait bien que tu étais un peu dérangée...
Janis- Nombre de messages : 13490
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Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Yali
Ah, vraiment, j’ai aimé. C’est pô juste. (Ryanair ouarf !) et la chute avec chako pas épilé… (je wigole, dirait Janis !)
Coline
Le lien entre les crevettes et les ragnagnas ne m’a pas sauté aux yeux (j’ai une hypothèse olfactive très peu ragoutante, mais…). Du coup, en pensant à ça, je me suis dit : hou, elle commence fort… Une scène de bidochons, alerte, bien campée.
Elea
J’ai bien aimé les jeux de mots, le double de mon âge et la moitié de ses désirs, par exemple. Le changement de point de vue est abrupt mais j’ai pas dévissé pour autant. Un petit jeunot trop naïf, il aura bien mérité son sort ! (que d’imagination…)
Sahkti
Internet mène vraiment à n’importe quoi ! Des courses à Auchan pour une rencontre amoureuse… je vais me faire lyncher ici, mais : saletés de chats !
Frédéric Prunier
Ah ben rien à dire, c’est très visuel et bien croqué. J’ai aimé le « (au moins la moitié je crois) » qui campe encore davantage le registre.
Chrystie12
J’aime l’idée, marrante. Pas compris : « Une boite me chiffonnait, un truc en dépliant qui ne semblait pas être du réglisse. D'un revers je t'envoie ça vite fait à son destinataire. » les préservatifs ? Je suis bouchée, pas compris non plus : « Le titre, je vous le donne en mille ! ». La dernière phrase est parfaite pour clore cette scène bien amusante.
isa
Je pense que ton texte gagnera à être relu, avec des coups de ciseaux de ci de là. J’aime bien tous ces petits détails, comme le pamplemousse pas coupé au milieu. Ah là là, les hommes seuls, parfois, quels pas doués ! ^^
Chako
Encore un épilé (après celui de Yali…), décidemment, c’est tendance…
Tu sais que tu deviens un vieux routard de l’écriture ? Avec des ficelles comme : « Comment c’était, déjà ? » répété en début de paragraphe, mais ça fonctionne comme si naturel.
Ce que j’aime, c’est ce mélange de rentre-dedans et d’amertume chez ta donzelle. Ah, toutes des midinettes, au fond, à garder les pulls de leurs ex, à chercher les goûts de leurs baisers entre d’autres bras.
« est-ce que j’avais un soutif ? » c’est bizarre comme question, non ?
« mais quand même plus du genre à laisser madame conduire » : pas compris si oui ou non.
« Peu importe. » : ça, c’est le genre de pensée que je trouve parfaitement « juste » avec ton personnage.
Je viens de comprendre pourquoi je ne suis pas satisfaite de ce que j’écris : je ne me mets jamais dans les conditions optimales… ^^^
« ah oui, en-dessous du pull, géographiquement j’ai rien » : ^^^
Bref, j’ai aimé ton texte, pas cherché la liste des courses ni le zeugme.
Polgara
Ouch, quelle scène ! Beaucoup d’imagination dans cette description des cousins bidochons de ceux de Coline. La vengeance est… savoureuse ! bravo !
Croisic
Ah, j’aime beaucoup. Un seul truc me chiffonne, le « je » que se glisse là au début. La scène est triste et drôle, c’est un bon cocktail.
Lyra
Oh, trop drôle le début, c’est « exo autobio » ?
« Non mais trois jours où je t'ai à moi, » gné ?
J’aime beaucoup la dernière phrase.
Chouette dialogue.
(désolée, chuis en retard).
Je trouve que ces textes sont un très bon cru !
Ah, vraiment, j’ai aimé. C’est pô juste. (Ryanair ouarf !) et la chute avec chako pas épilé… (je wigole, dirait Janis !)
Coline
Le lien entre les crevettes et les ragnagnas ne m’a pas sauté aux yeux (j’ai une hypothèse olfactive très peu ragoutante, mais…). Du coup, en pensant à ça, je me suis dit : hou, elle commence fort… Une scène de bidochons, alerte, bien campée.
Elea
J’ai bien aimé les jeux de mots, le double de mon âge et la moitié de ses désirs, par exemple. Le changement de point de vue est abrupt mais j’ai pas dévissé pour autant. Un petit jeunot trop naïf, il aura bien mérité son sort ! (que d’imagination…)
Sahkti
Internet mène vraiment à n’importe quoi ! Des courses à Auchan pour une rencontre amoureuse… je vais me faire lyncher ici, mais : saletés de chats !
Frédéric Prunier
Ah ben rien à dire, c’est très visuel et bien croqué. J’ai aimé le « (au moins la moitié je crois) » qui campe encore davantage le registre.
Chrystie12
J’aime l’idée, marrante. Pas compris : « Une boite me chiffonnait, un truc en dépliant qui ne semblait pas être du réglisse. D'un revers je t'envoie ça vite fait à son destinataire. » les préservatifs ? Je suis bouchée, pas compris non plus : « Le titre, je vous le donne en mille ! ». La dernière phrase est parfaite pour clore cette scène bien amusante.
isa
Je pense que ton texte gagnera à être relu, avec des coups de ciseaux de ci de là. J’aime bien tous ces petits détails, comme le pamplemousse pas coupé au milieu. Ah là là, les hommes seuls, parfois, quels pas doués ! ^^
Chako
Encore un épilé (après celui de Yali…), décidemment, c’est tendance…
Tu sais que tu deviens un vieux routard de l’écriture ? Avec des ficelles comme : « Comment c’était, déjà ? » répété en début de paragraphe, mais ça fonctionne comme si naturel.
Ce que j’aime, c’est ce mélange de rentre-dedans et d’amertume chez ta donzelle. Ah, toutes des midinettes, au fond, à garder les pulls de leurs ex, à chercher les goûts de leurs baisers entre d’autres bras.
« est-ce que j’avais un soutif ? » c’est bizarre comme question, non ?
« mais quand même plus du genre à laisser madame conduire » : pas compris si oui ou non.
« Peu importe. » : ça, c’est le genre de pensée que je trouve parfaitement « juste » avec ton personnage.
Je viens de comprendre pourquoi je ne suis pas satisfaite de ce que j’écris : je ne me mets jamais dans les conditions optimales… ^^^
« ah oui, en-dessous du pull, géographiquement j’ai rien » : ^^^
Bref, j’ai aimé ton texte, pas cherché la liste des courses ni le zeugme.
Polgara
Ouch, quelle scène ! Beaucoup d’imagination dans cette description des cousins bidochons de ceux de Coline. La vengeance est… savoureuse ! bravo !
Croisic
Ah, j’aime beaucoup. Un seul truc me chiffonne, le « je » que se glisse là au début. La scène est triste et drôle, c’est un bon cocktail.
Lyra
Oh, trop drôle le début, c’est « exo autobio » ?
« Non mais trois jours où je t'ai à moi, » gné ?
J’aime beaucoup la dernière phrase.
Chouette dialogue.
(désolée, chuis en retard).
Je trouve que ces textes sont un très bon cru !
Lizzie- Nombre de messages : 1162
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Localisation : Face à vous, quelle question !
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Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Yali :
Alors : on retrouve de dialogue elliptique qui t’es cher et qui percute bien
MAIS ( et là, je vais être chiante !) comme je m’y perdais un peu – et que mes idées n’étaient pas aussi claires que j’aurais pu le souhaiter- j’ai repris le dialogue de façon basique première ligne : l’interlocuteur parle à un mec : tu t’es engagé
Deuxième ligne le mec répond manifestement à une nana. A partir de là je mets f en première ligne, m en deux et….
J’ai bon ? ;-)))
Elea :
Mais tu ne t’es pas contentée de ça et je me suis marrée d’un bout à l’autre. Grande forme, dis donc !!!
Sahkti : Ah oui on peut décrire comme ça une expérience sensorielle inoubliable… y en a même de pire : le jour où tu marches sur une vive, le jour où… mais y a pas tromperie sur la marchandise : il n’est pas près d’oublier cette soirée ! J’aurais jamais pensé trouver un jour la langue de bois aussi savoureuse !
Fred : argument un peu minimaliste ( de courses !), mais pourquoi pas … Voilà qui sent l’iode et la crev pardon : le bulot !!!
Juste ( et à moins qu’il ne s’agisse d’une contrepéterie non détectée ) répétition dommageable ici
Et tu confirmes que c’est traduit du zeugme ?
Chrystie : Ah osé, le tour de passe-passe ! Mais en même temps, on ne sait pas, dans le texte, de quoi le malheureux a hérité.
Ce qui m’a ravie, c’est le truc « pas du réglisse » qui repart dans le caddy de l’ayant droit : il n’aura pas tout perdu, le pauv gars, t’as quand même de la compassion, c’est bien.
Après, on se réjouit pour la narratrice de cette aubaine qui lui offre un peu d’amour. Le seul truc qui m’a étonnée , c’est le coup de l’épouvantail : j’imaginais la scène dans un appart d’immeuble de banlieue…
Isa : On aurait presque envie de le plaindre. Jusqu’à la dernière phrase : Les bons repas et Mélanie étaient partis depuis maintenant un mois et il le regrettait chaque jour. Où on perçoit bien l’ordre de ses priorités !
Avant… on a la confirmation de ce que les jeunes mecs comptent vraiment trop sur les nanas : même pas cap d’assurer le minimum pour vivre décemment !
Bien rendu le côté crade et j’m’en foutiste du personnage.
Chako : Je trouve le texte de mieux en mieux : le début ne m’emballe pas vraiment ( en particulier le « joujou pour la nuit » : j’ai pas le sentiment d’être particulièrement révérencieuse à l’égard de la gent masculine, mais jamais je n’userais d’un terme aussi désobligeant à l’endroit d’un appareil envers lequel j’ai autant de reconnaissance !)
Bien aimé le jeu de récurrence entre « comment c’était » et le souvenir de Philippe.
Adoré le « géographiquement »
Polgara : Je me suis régalée ! Tu nous mets en scène un couple tellement bien assorti qu’on peine à trouver le plus bidochon des deux !
Alors on se dit que la trouver « con-sensuelle »… c’est presque dee l’idéalisation !
Lizzie : Ah, Lizzie ! C’est tendre, c’est frais sans mièvrerie, ça respire le bonheur simple, qu’est-ce que c’est beau ! T’as laissé pousser tes ailes, toi !
Croisic : On pense toujours que la tragédie est grandiose, mais non. Elle peut parfaitement être minuscule, comme ici, ce qui ne lui retire pas une once de tragique. Un exemplaire concentré d’histoire.
La dernière phrase est parfaite .
Bon, le zeugme…
Alors : on retrouve de dialogue elliptique qui t’es cher et qui percute bien
MAIS ( et là, je vais être chiante !) comme je m’y perdais un peu – et que mes idées n’étaient pas aussi claires que j’aurais pu le souhaiter- j’ai repris le dialogue de façon basique première ligne : l’interlocuteur parle à un mec : tu t’es engagé
Deuxième ligne le mec répond manifestement à une nana. A partir de là je mets f en première ligne, m en deux et….
Alors j’ai essayé de suivre, mais ça m’empêchait de profiter, donc je me suis dit que rien à foutre : la situation c’est un mec avec une jolie fille dans un bistrot et ils font semblant que Chako n’est pas là à surveiller.F— Tu t’es engagé à ce qu’il n’y ait pas de jolie fille.
M— J’ai qu’a écrire que tu es moche. Mieux, que tu es un homme. Léon, ça te plaît comme prénom ?
f— Pas vraiment, c’est limite insultant.
m— L’art nécessite des concessions.
f— Et pour le bistrot, tu fais comment ?
m— Je me le remplace par un lieu à mille lieux.
f— Du genre ?
m— Un endroit neutre, voire glacé, sans âme, rien de festif, juste de l’ennui à qui mieux mieux.
f— Tu penses à quoi ?
m— Un supermarché,c’est bien ça. Un supermarché, c’est neutre et question festivités ça tient du zéro. Mais pour que ce soit crédible, nous faut une liste.
f— Une liste ?
m— Une liste de courses ?
f— Ok vin blanc ; huitres ; beurre ; tourteau cuit ; pain de seigle ; bulot ; mayonnaise
m— Pas mal. En même temps tu sais quoi ?
f— Dis toujours ?
m— Rien. T’as raison, y a rien de moins festif qu’’un supermarché, et puis d’accord, je suis pas une jolie fille.
f— Je sais Léon.
Là, ça coince !
m— Et puis ?
f— Et puis on fait les courses, on marne un peu dans la queue et direction la cité côté Django.
m— Côté Django ?
f— Ça te dis ?
m— Un peu que ça me dit.
f— Mouais…
m— Mouais…
f— Mouais…
m— Faut reconnaître qu’elle est sacrement bonne son herbe.
f— Tellement bonne que j’ai bien cru un instant que t’étais bien roulée, enfin, que t’étais bonne tout court.
m— Mouais, et moi j’ai bien failli commander deux demis.
f— Comme quoi…
m— Mouais… Combien de personnes devant nous ?
f— Cinq, six peut-être.
m— Moi je dirais une dizaine ?
f— Une dizaine si tu veux
m— Bon, j’ai largement le temps d’aller en rouler un dans les chiottes?
f— Ça me va. Èh, reviens pas en fille c’est interdit dans l’exo.
m— En même temps je peux pas franchement revenir en mec, ça va se remarquer. Je suis en jupe.
f— T’as raison. On a qu’à dire que tu es Écossais, moche et Écossais. Et revenant, tu commandes pas deux bières hein, au pire tu prends une boutanche de Whisky. Tu l’as commandes pas, tu te sers histoire de pas dénoncer la supercherie. Et s’il te plait, oublie les bulots, j’ai horreur de ça.
Là aussi m— Léon ça fait pas tellement Écossais, tu trouves pas ?
f— Ryan, c’est bien ça, t’as un air de Ryan.
m— Ryanair, ouaouw , là tu sais quoi, ça me troue le cul mon beau; quel jeu de mot. J'imaginais pas, me réveillant ce matin à tes côtés, autant de poésie de ta part.
f— Vrai ?
m— Vrai !
f— Elle est bonne l’herbe de Django, non ?
m— Plus que ça ! Elle me donne l’envie de t’appeler Lèon.
f— Moi c’est Isabelle. Tu me prêtes ton kilt ?
m— Hè, c’est une jupe écossaise
f— Ok, on va pas s’engueuler entre filles.
m— T’as raison. Putain elle fout quoi la caissière ? Peser 300 grs de bulots c’est pas la fin du monde non plus.
f— …
m— Quoi, j’ai dit une connerie ?
f— Non, la caissière c’est le frangin, Chako.
m— Le même qui surveille l’exo, pas de jolie fille et pas de bistrot ?
f— Le même.
m— Ok je lui refile la bouteille de whisky ou je retire ma jupe ?
f— D’aprés toi ?
m— Je me suis pas épilé.
f— C’est pas grave Ryan.
J’ai bon ? ;-)))
Elea :
Rien que cette phrase, j’ai pas besoin d’un avion pour décoller !Elle est arrivée avec une bouteille de vodka et des cachets de morphine. « T’as un yaourt ? Je vais te faire un patient anglais »
Mais tu ne t’es pas contentée de ça et je me suis marrée d’un bout à l’autre. Grande forme, dis donc !!!
Sahkti : Ah oui on peut décrire comme ça une expérience sensorielle inoubliable… y en a même de pire : le jour où tu marches sur une vive, le jour où… mais y a pas tromperie sur la marchandise : il n’est pas près d’oublier cette soirée ! J’aurais jamais pensé trouver un jour la langue de bois aussi savoureuse !
Ah làlà, les illusions !!!Les couches, en revanche, il n'avait pas bien compris. Il avait même commencé à craindre le truc scato mais pas possible, pas avec une fille qui se lave les cheveux à l'huile d'argan.
Fred : argument un peu minimaliste ( de courses !), mais pourquoi pas … Voilà qui sent l’iode et la crev pardon : le bulot !!!
Juste ( et à moins qu’il ne s’agisse d’une contrepéterie non détectée ) répétition dommageable ici
Elle dut user d'un petit outil pour mieux fouiller son petit tourteau cuit
Et tu confirmes que c’est traduit du zeugme ?
Chrystie : Ah osé, le tour de passe-passe ! Mais en même temps, on ne sait pas, dans le texte, de quoi le malheureux a hérité.
Ce qui m’a ravie, c’est le truc « pas du réglisse » qui repart dans le caddy de l’ayant droit : il n’aura pas tout perdu, le pauv gars, t’as quand même de la compassion, c’est bien.
Après, on se réjouit pour la narratrice de cette aubaine qui lui offre un peu d’amour. Le seul truc qui m’a étonnée , c’est le coup de l’épouvantail : j’imaginais la scène dans un appart d’immeuble de banlieue…
Isa : On aurait presque envie de le plaindre. Jusqu’à la dernière phrase : Les bons repas et Mélanie étaient partis depuis maintenant un mois et il le regrettait chaque jour. Où on perçoit bien l’ordre de ses priorités !
Avant… on a la confirmation de ce que les jeunes mecs comptent vraiment trop sur les nanas : même pas cap d’assurer le minimum pour vivre décemment !
Bien rendu le côté crade et j’m’en foutiste du personnage.
Chako : Je trouve le texte de mieux en mieux : le début ne m’emballe pas vraiment ( en particulier le « joujou pour la nuit » : j’ai pas le sentiment d’être particulièrement révérencieuse à l’égard de la gent masculine, mais jamais je n’userais d’un terme aussi désobligeant à l’endroit d’un appareil envers lequel j’ai autant de reconnaissance !)
Bien aimé le jeu de récurrence entre « comment c’était » et le souvenir de Philippe.
Adoré le « géographiquement »
Bref, du Chako qui commence tout schuss et termine en grande formeah oui, en-dessous du pull, géographiquement j’ai rien
Polgara : Je me suis régalée ! Tu nous mets en scène un couple tellement bien assorti qu’on peine à trouver le plus bidochon des deux !
Cela faisait 6 mois que cette soirée était envisagée dans un petit coin de sa tête, entre la préparation des vacances à Pornichet et la communion du petit dernier
Le soir venu, en guise de frivolité, elle s’était rabattue sur une exquise bouteille de vin blanc
Mais je crois que ce qui m’a le plus fait rire, c’est la serviette de bain neuve devant le poele à granules !uniquement vêtue d’une jolie culotte en coton blanc
Alors on se dit que la trouver « con-sensuelle »… c’est presque dee l’idéalisation !
Lizzie : Ah, Lizzie ! C’est tendre, c’est frais sans mièvrerie, ça respire le bonheur simple, qu’est-ce que c’est beau ! T’as laissé pousser tes ailes, toi !
Croisic : On pense toujours que la tragédie est grandiose, mais non. Elle peut parfaitement être minuscule, comme ici, ce qui ne lui retire pas une once de tragique. Un exemplaire concentré d’histoire.
La dernière phrase est parfaite .
Bon, le zeugme…
Invité- Invité
'tain !
Liste 8
Une bouteille de whisky (marque générique du hard-discounter)
une bouteille de Ricard (du vrai celui-là, on rigole pas avec le pastaga) une bouteille de rhum,
un cubi de 12 l de vin de pays des coteaux des terrils,
un pack de 6 magnums de Coca,
un gros sac de chips au paprika (le dîner des parents)
et un gros sac de chamallows (le dîner du p'tit)
Le réveil sonne. T'ain ! Déjà ?
Ma tête est comme une casserole sur laquelle une bande de singes déchaînés donneraient un concert privé. D'une main je vérifie : Jo est allongée sur le ventre en travers du lit. J'ouvre un œil, prudemement. D'habitude je la trouve assez jolie, mais là elle ronflote la bouche ouverte et son haleine de chacal évoquerait plutôt les égouts que ma douce compagne, mère de mes... de mes...
Mes enfants, soleil de ma... ciment de notre... ciment-colle même... Hein ? Les enfants ??? 'tain de 'rdel ! (résolution 2013 : arrêter de dire putain tous les trois mots)
Assis sur le clic-clac du salon, je mesure l'ampleur des dégâts. Le miroir me renvoie une piètre image du dynamique quadragénaire qui repasse lui-même ses chemises : hirsute, vieux caleçon, tout pendouille lamentablement, tee-shirt à l'envers, bouffi, ongles en deuil. Sous mon pied, quelque chose craque : une chips.
Je me lève (elle ronfle encore plus fort). La moquette est comme une plage après les grandes marées d'équinoxe (ho ! Être juste allongé sur un sable blanc immaculé, avec le bruit des vagues en fond sonore et un doux soleil qui réchauffe) : on y trouve de tout, bouteilles renversées, nourritures non identifiables, mais la connaissant, du bio certainement, cubi de vin rouge éventré qui achève de s'égoutter, d'imprégner le sol et de me donner une furieuse envie de vomir, chamallows cotoyant les mégots...
'tain, et les gosses ? Justement j'en aperçois un, roulé en boule sous la fenêtre. Bon c'est lequel ? Du bout du pied je le retourne - non, çui là n'est pas à moi. Jamais vu. Rien à foutre. Je tangue dans le couloir. Chambre. Mezzanine. J'escalade. Personne dans le lit, fenêtre ouverte sur le vide.
Mes enfants ! La prunelle de mes yeux ! Mes enfants si chers à mon cœur et à mon portefeuille ! Papa et maman ont fait la fête avec leurs copains hier, et ils ont oublié de mettre la sécurité ! Je prends ma tête entre mes mains et je m'écoute gémir. Et pis qu'est-ce qu'elle va dire ? Ça va encore être de ma faute, vous allez voir !
J'en suis à peu près là dans mes pensées bégayantes quand quelque chose me tombe sur l'estomac : c'est Théo. Une seconde après, je me prends un pied sur le coin de la tête : Théa !
Alors, fou de joie, je commence à les engueuler copieusement, ces affreux jojos, et joie entre les joies, j'aperçois la bouteille de rhum presque intacte au milieu de leurs jouets.
Janis- Nombre de messages : 13490
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Re: Exo live 29 janvier à 20h30
oui bon je m'excuse (moi-même, c'est plus sûr)
je ne suis pas très douée en exos, même si j'adore ça !
car en vrai, il me faut bcp de temps, des jours et des jours pour obtenir trois lignes dont je sois contente.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Janis a dit:
je ne suis pas très douée en exos, même si j'adore ça !
car en vrai, il me faut bcp de temps, des jours et des jours pour obtenir trois lignes dont je sois contente.
C'est sûrement parce que tu ne te mets pas dans les conditions optimales d'écriture !
(lire exo de Chako ^^)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
Un caddie noir devant moi, poussé par une ombre indécise, j'aperçois entre les grilles :
Un sachet de fruits secs
Deux pots non identifiés (marmelade ? sauce piquante ?)
Une bouteille de rhum
Un flamboyant nain
Un colibri
Un singe sur sa branche
Et une poupée en cire...
Elle regarde le bonhomme devant elle, " drôle de bonhomme, curieux bonhomme " chantonne Barbara sous le flamboyant nain.
"C'est bizarre, je l'ai déjà vu quelque part, dans l'autre supermarché. Celui où l'on boit du rhum assis sur une branche tout en écoutant les singes conter leurs histoires à de jolies poupées en cire".
Elle sursaute - "Poussez pas dans la file, tout le monde y passera ! " La rumeur enfle, la caissière vient de recevoir un colibri empaillé sur la tête. On la presse de plus en plus fort. Des mains puissantes. Dans le dos. Les pots de marmelade croisent les pots de moutarde. Rien à se dire. Les caddies évidés s'empressent de fuir en zigzaguant. Peut-être rêve-t-elle ? A-t-on jamais vu pareille pagaille dans un magasin si bien élevé d’ordinaire ?
Où donner de la tête quand laitues et kiwi achèvent leur course dans le décolleté des caissières ?
Quel est le prix à payer ?
Tout le monde est passé.
Les roues retournées tournent en l'air une ritournelle grinçante.
Il reste une boîte noire sur le tapis roulant.
Deux amandes.
Un ticket de caisse oublié.
Une carte de fidélité sans points
Les soldes ricanent cintrées et nues.
Le solde de tout compte se frotte les mains
« Chers clients nous vous demandons de bien vouloir quitter le magasin qui fermera ses portes dans… ».
Zut, elle a oublié de prendre des mouchoirs…
Un sachet de fruits secs
Deux pots non identifiés (marmelade ? sauce piquante ?)
Une bouteille de rhum
Un flamboyant nain
Un colibri
Un singe sur sa branche
Et une poupée en cire...
Elle regarde le bonhomme devant elle, " drôle de bonhomme, curieux bonhomme " chantonne Barbara sous le flamboyant nain.
"C'est bizarre, je l'ai déjà vu quelque part, dans l'autre supermarché. Celui où l'on boit du rhum assis sur une branche tout en écoutant les singes conter leurs histoires à de jolies poupées en cire".
Elle sursaute - "Poussez pas dans la file, tout le monde y passera ! " La rumeur enfle, la caissière vient de recevoir un colibri empaillé sur la tête. On la presse de plus en plus fort. Des mains puissantes. Dans le dos. Les pots de marmelade croisent les pots de moutarde. Rien à se dire. Les caddies évidés s'empressent de fuir en zigzaguant. Peut-être rêve-t-elle ? A-t-on jamais vu pareille pagaille dans un magasin si bien élevé d’ordinaire ?
Où donner de la tête quand laitues et kiwi achèvent leur course dans le décolleté des caissières ?
Quel est le prix à payer ?
Tout le monde est passé.
Les roues retournées tournent en l'air une ritournelle grinçante.
Il reste une boîte noire sur le tapis roulant.
Deux amandes.
Un ticket de caisse oublié.
Une carte de fidélité sans points
Les soldes ricanent cintrées et nues.
Le solde de tout compte se frotte les mains
« Chers clients nous vous demandons de bien vouloir quitter le magasin qui fermera ses portes dans… ».
Zut, elle a oublié de prendre des mouchoirs…
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Exo live 29 janvier à 20h30
polga
pas facile de décrire le petit déjeuner avec la liste de courses que tu avais choisi !!!
Sinon, l'histoire est plausible, c'est un mec qui te parle !!!!
pour les noces de chêne, je te conseille d'imposer la petite sauterie avant de commencer l'apéro, mais cela ne me regarde pas...
et bravo pour le zeugme, c't'un vrai zeugme d'école.... il grimpa les coteaux et bobonne ... ça c'est de l'efficace !!! - )))
bien aimé !
Lizzie
C'est beau ! ça donne l'envie de !
croisiquette
comment ne pas être touché-coulé ! Moi dans mon petit estanco ! avé ces huitres dont je m'ai servi pour mon exo !!!
bon, persoje, je refuse la pénultième ligne !
j'aime bien quand l'écriture me déroule les images !
Lyra
j'aime bien mais le sujet, c'était la liste des courses ou le petit dèj du lendemain ........... d'ailleurs, je trouve que beaucoup de participants ont dérivé sur la liste....au lieu du petit dèj....... non ?
janissette
comme d'hab, dès que je te lis, j'ai envie que ça dure le temps d'un roman..... -)))
ba
euh... ptit dèj ???
pas facile de décrire le petit déjeuner avec la liste de courses que tu avais choisi !!!
Sinon, l'histoire est plausible, c'est un mec qui te parle !!!!
pour les noces de chêne, je te conseille d'imposer la petite sauterie avant de commencer l'apéro, mais cela ne me regarde pas...
et bravo pour le zeugme, c't'un vrai zeugme d'école.... il grimpa les coteaux et bobonne ... ça c'est de l'efficace !!! - )))
bien aimé !
Lizzie
C'est beau ! ça donne l'envie de !
croisiquette
comment ne pas être touché-coulé ! Moi dans mon petit estanco ! avé ces huitres dont je m'ai servi pour mon exo !!!
bon, persoje, je refuse la pénultième ligne !
j'aime bien quand l'écriture me déroule les images !
Lyra
j'aime bien mais le sujet, c'était la liste des courses ou le petit dèj du lendemain ........... d'ailleurs, je trouve que beaucoup de participants ont dérivé sur la liste....au lieu du petit dèj....... non ?
janissette
comme d'hab, dès que je te lis, j'ai envie que ça dure le temps d'un roman..... -)))
ba
euh... ptit dèj ???
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