Les beaux mensonges
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Les beaux mensonges
Parfois les mots sont des miroirs
On les écrit
Ils nous grimacent
Ils nous font peur
On les efface
J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire
Alors j'écris des libertés
Des chants d'oiseaux
Pour m'échapper
Quand la nuit tombe
Me faire colombe
Et dans le froid
Sous l'indigo
A petit feu
A coups de lune
Je me déplume
On les écrit
Ils nous grimacent
Ils nous font peur
On les efface
J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire
Alors j'écris des libertés
Des chants d'oiseaux
Pour m'échapper
Quand la nuit tombe
Me faire colombe
Et dans le froid
Sous l'indigo
A petit feu
A coups de lune
Je me déplume
Re: Les beaux mensonges
ça me paraît très joliment dit et imagé.
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 51
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Les beaux mensonges
Ce que j'aime :
"J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire"
et toute la dernière strophe
le reste moins
"J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire"
et toute la dernière strophe
le reste moins
Re: Les beaux mensonges
Ma foi, on ne se plaindra pas si le cœur sourd t'inspire de si charmantes compositions.
Comme Marine, ce sont les deuxième et dernière strophes que j'aime le plus, même si tout l'ensemble me plaît, par sa légèreté grave, ce quelque chose d'effacé.
Comme Marine, ce sont les deuxième et dernière strophes que j'aime le plus, même si tout l'ensemble me plaît, par sa légèreté grave, ce quelque chose d'effacé.
Invité- Invité
Re: Les beaux mensonges
Des mots à ne pas effacer !
J'aime beaucoup et plus encore le rythme des derniers vers.
Et aussi :
"J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire"
J'aime beaucoup et plus encore le rythme des derniers vers.
Et aussi :
"J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire"
Invité- Invité
Re: Les beaux mensonges
J'aime beaucoup ce jeu de cache-cache dans le miroir des mots qui disent tout et son contraire :
Alors j'écris des libertés
Des chants d'oiseaux
Pour m'échapper
Quand la nuit tombe
Me faire colombe
Une petite chanson triste et réaliste dont le rythme à quatre temps berce une peine très verlainienne
Alors j'écris des libertés
Des chants d'oiseaux
Pour m'échapper
Quand la nuit tombe
Me faire colombe
Une petite chanson triste et réaliste dont le rythme à quatre temps berce une peine très verlainienne
Re: Les beaux mensonges
"Et dans le froid
Sous l'indigo
A petit feu
A coups de lune
Je me déplume"
de ce poème je garde tout, j'aime cette légère gravité.
Sous l'indigo
A petit feu
A coups de lune
Je me déplume"
de ce poème je garde tout, j'aime cette légère gravité.
Invité- Invité
Re: Les beaux mensonges
j'ai oublié de dire que je garde tout, parce que sans le passage des oiseaux (qui est moins fort), l'opposition entre le léger et le plus grave qui est l'intérêt du poème ne serait plus.
Invité- Invité
Re: Les beaux mensonges
Que le beau m'en songe
Si coeur ne me ronge
Parfois les mots sont des miroirs
On les écrit
Ils nous grimacent
Ils nous font peur
On les efface
J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire
Alors j'écris des libertés
Magistral. Droit au sensible. Et servi par ce rythme en 4, parfois 4 x 2 = 8. A la source de la poésie médiévale, celle du coeur simple et vrai et frais comme chèvrefol. Pas prisonnière d ela rime mais servie par l'assonance. Et plume ou lune.
Et je me déplume sous le petit feu de l'astre, comme un Icare, cet enfant démuni devant le destin et la grandeur, l'obligation de voler de ses propres ailes, devant en fait la cruauté des dieux. La violence du monde qui vous force à abandonner la première peau. Mais avec Lunalice rien n'est dramatique. Il y a toujours une tendresse dans le forçage, une force tendre. C'est une à-peine plainte heureuse. Un liseron qui pleure d'éclore peu après l'heure bleue.
Si coeur ne me ronge
Parfois les mots sont des miroirs
On les écrit
Ils nous grimacent
Ils nous font peur
On les efface
J'ai le cœur sourd
d'une terreur
que je déchire
Alors j'écris des libertés
Magistral. Droit au sensible. Et servi par ce rythme en 4, parfois 4 x 2 = 8. A la source de la poésie médiévale, celle du coeur simple et vrai et frais comme chèvrefol. Pas prisonnière d ela rime mais servie par l'assonance. Et plume ou lune.
Et je me déplume sous le petit feu de l'astre, comme un Icare, cet enfant démuni devant le destin et la grandeur, l'obligation de voler de ses propres ailes, devant en fait la cruauté des dieux. La violence du monde qui vous force à abandonner la première peau. Mais avec Lunalice rien n'est dramatique. Il y a toujours une tendresse dans le forçage, une force tendre. C'est une à-peine plainte heureuse. Un liseron qui pleure d'éclore peu après l'heure bleue.
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