Suis-je vraiment si différente ?

Bonsoir ,
après avoir vu les lacunes de mes textes j'ai un peu arrêter de venir sur le forum et me suis entrainée , entrainée et encore entrainée...

je ne sais pas si mon histoire vous plaira plus que les autres qui après relecture je l'avoue sont vraiment mauvaise ...
mais j'espère tout de même que vous prendrez le temps de me donner votre avis... étant donné que j'y ai mis beaucoup de mon temps ...
c'est un travail pour l'école et le thème est : le journal intime. Thème qui ne m'a pas je dois l'avouer pas enjouée au départ mais j'y ai pris plaisir et j'espère que vous aussi prendrez plaisir à le lire ...



encore une fois ce n'est pas de la grande littératuure vous m'en excuserez mais je dois encore faire des progrès...



Le 17/03/2001
Encore une journée monotone et sans importance. Une journée où je n'ai rien fait d'autres que de les regarder s'amuser et rire ensemble.
Mon cœur se serre quand j'y repense, comme je les hais, ces êtres qui se prétendent humains mais n'en ont pas le cœur.
Depuis toute petite j'ai toujours été seule, enfin, seule est un bien grand mot, avant, oui, avant j'avais Mathéo.
Désolé cher journal, je tâche tes belles pages de mes larmes, mais, quand je repense à son départ ; je sens une profonde tristesse m'enserrer le cœur et … mes larmes se mettent à couler sans que je puisse les arrêter. Que tu dois en avoir marre de me voir me plaindre sur mon sort chaque jour ; et je te comprends, je suis pitoyable, totalement pitoyable.
Je ne peux plus me regarder dans une glace sans qu'une violente envie de la briser ne me vienne. Tu trouves ça exagéré ? Pourtant il m'est déjà arrivé de me retrouver couchée sur le sol entourée des débris de verres d'un miroir brisé, sans que je ne me rappelle de rien. Et me voilà repartie pour 7 longues années de malheurs. Mais, après tout ce n'est rien, j'ai déjà survécu aux seize dernières, alors 7 ou 8 de plus. . .
T'ai je déjà raconté l'histoire de Mathéo ? Il me semble que non, pourtant j'aurais du, pour que tu puisses me comprendre un temps soit peu.
Alors je vais t'emmener avec moi dans le rêve que je revis chaque nuit.
Tu vois cette petite fille, là bas, accroupie genou contre terre, auprès de cette pierre tombale neuve ? Eh bien c'est moi… C'est à la mort de mes parents, le jour de leur enterrement, ainsi que celui de mon placement à l'orphelinat et de ma rencontre avec Mathéo.
Pleurant bruyamment, mes larmes coulant en torrent sur mes joues rougies par le froid de cette journée de début décembre, je ne cessais de hurler après ma mère et mon père. Je dois avouer que j'étais alors bien naïve, je ne me rendais pas compte de leur mort. Petite fille de 8 ans, lorsque l'on m'avait dit, tes parents sont partis au paradis, je m'attendais à les voir revenir, mais plus le temps passait, plus ma tristesse grandissait et plus mon cœur se serrait, je comprenais peu à peu que mes parents ne reviendraient plus, que plus jamais mon père ne me ferrait sauter joyeusement sur ses genoux, que je ne verrais plus ma mère debout devant les fourneaux me souriant tout en préparant le repas du soir.
Plus jamais ces souvenirs d'enfant épanouie et heureuse ne se reproduiraient…
Je me souviens qu'entre deux sanglots j'ai ressenti une présence derrière moi et, alors que je me retournais, un garçon de mon âge s'est agenouillé à mes cotés et m'a dit avec un sourire réconfortant : « Ne pleure plus… Ils ne voudraient pas ça … »
Je l'ai regardé droit dans les yeux, des yeux d'un vert extraordinaire, un vert jade. Et, ce jour là, moi petite fille qui n'avait connu que l'amour de ses parents, j'ai découvert la définition du mot amitié. J'ai appris peu de temps après qu'il était, lui aussi, pensionnaire à l'orphelinat.
Voilà. Tu as découvert l'histoire (en version courte) de ma rencontre avec celui qui a changé ma vie, celui qui m'a apporté tant de bonheur pour me l'arracher cruellement en quittant l'orphelinat, en me quittant moi.
Cette déchirure qui s'est passée en moi je vais te la raconter, ainsi qu'un bout de ma vie à l'orphelinat et de mon amitié avec Mathéo. Tout cela en quelques jours aujourd'hui inclus.
J'aimerais que tu puisses parler, car je n'ai que toi comme ami, j'aimerais pouvoir entendre ta voix, sentir enfin une présence amicale à mes côtés. Mais, malheureusement, ce n'est pas possible ce ne sont que rêves puériles d'une adolescente en pleine crise, un journal ne peux pas et ne pourra jamais parler…

Tout d'abord bravo pour le travail avant de poster !
Ecrire prend du temps, mais il ne faut que ça reste un plaisir pour toi.

Une remarque préliminaire : les commentaires (à part ce qui concerne l'orthographe, les fautes de français), ne t'aideront à mon avis pas du tout à avoir de meilleures notes ! Is aideront juste (on espère) à ta démarche personnelle de création !

* * *
Pour commencer, du positif :

Tu sais varier les phrases (avec des inversions, des questions, des suspensions, des reprises, phrases courtes, longues) , c'est très agréable ! Le texte se lit facilement.

L'histoire se suit bien, s'enchaîne facilement, par exemple l'adresse au journal intime ( "T'ai je déjà raconté l'histoire de Mathéo ?" ) introduit bien la suite. Le texte est bien structuré, équilibré.

Sur le fond, je n'aurais pas été inspiré du tut par le thème du journal intime ! Ceci dit, ton histoire est triste, et aussi peut-être trop pleine de "pathos" (mais les journals intimes sont comme ça souvent...). Mon avis est que si l'auteur en fait "trop" (en affichant les larmes, la solitude, etc.), en utilisant ces mots un peu "généraux", le lecteur entre moins facilement dans l'émotion.

A la lecture du texte, je me suis dit que je voulais aussi te proposer une méthode : l'observation (en version courte). La "méthode" est de faire des observations de ton entourage, (y compris , et peut-être surtout de détails), et de raconter ça dans les textes. Ca permet de mettre réellement de la "vie" dans le texte.

A mon avis, le défaut majeur du texte : J'ai l'impression que raconte pas mal de choses en te référant à un "inconscient collectif", et c'est un peu cliché : par exemple le miroir brisé, l'image de la petite fille devant la tombe, de la mère aux fourneaux, etc. : ce sont des choses qui sont à mon avis des images toutes faites. Ca donne au lecteur une impression de "déjà vu" !

Donc : Méthode numéro 2. Quand tu as une idée, essaie de réfléchir si tu as déjà vu une chose comme ça et où. Si ça paraît trop "évident", si c'est cliché, le lecteur ne sera pas surpris (et le lecteur adore être surpris). Alors cherche comment tu peux modifier cette idée pour la rendre originale, différente.

N'hésite pas à raconter des choses "différentes" (qui te plaisent). Tu n'es pas obligée d'écrire un texte qui ressemble à ce que tu crois qu'il doit ressembler : l'écriture c'est la liberté. Tu peux essayer, oser plein de choses, et t'autoriser à rater ! (Ceci est en l'occurrence un mauvais conseil pourun devoir d'école, mais un bon pour l'écriture !).

En conclusion : j'ai apprécié le travail sur le texte. Je suis mitigé sur le fond, tu insistes un peu trop sur le côté "triste", et tu utilises beaucoup de "clichés". Ceci dit, il y a des éléments très positifs, notamment ta façon d'utiliser la langue, et je t'encourage à continuer !

Bonjour Hime.
Bravo pour le travail que tu dis avoir accompli, c'est du respect pour le lecteur et donc merci pour ça. Ton texte est posé et réfléchi, le travail se sent effectivement.
Pour le surplus, je rejoins tout à fait le commentaire de Loup, j'aurais voulu plus d'originalité, moins d'images toutes faites. Mais le texte annonce une suite, mets la à profit pour exploiter les conseils donnés par Loup et nous surprendre. Bonne continuation.

J'ai beaucoup aimé la lecture de ton texte et on voit que tu y as travaillé, c'est bien.
Même si les 2 précédents commentaires font état de "clichés" , et je suis un epu d'accord, je garde à à l'esprit que c'est un journal intime et que la vie est bien souvent faite de ces fameux clichés, surtout à l'adolescence et il ne m'ont pas gênés. Au contraire, le texte aurait peut-être paru moins "vrai" si tu avais utilisé d'autres formules disons, plus littéraires.
Travailles encore, tu es sur la bonne voie !

Loupbleu =
Merci beaucoup pour ton avis...
ce n'est pas pour améliorer le travail pour l'école que je le post mais pour m'améliorer moi car le travail à déjà été rendu...
pour les clichés je vais essayer de changer mais il est vrai que déjà "l'orpheline triste" est cliché donc beaucoup de choses se répète souvent cela encore plus vui que c'est un journal ....
je vais encore essayer de faire mieux ^-^ et enlever le cliché la femme aux fourneaux ^^
sinon mes textes sont TOUJOURS tristes malheureusement ... je ne sais rien faire de joyeux c'est un de mes défauts

Zou = merci comme je le dit je vais essayer de m'améliorer ... la suite est déjà écrite mais pour la suite plus lointaine j'essayerai ...

Verspomme = je suis vraiment heureuse que ça t'ai plu merci

De rien !! Cela dit, écrire "triste" n'est pas un défaut à mon avis... C'est sans doute une façon d'extérioriser bien des choses et c'est très bon au niveau psycho/thférapeutique, j'en sais quelque chose.
Cela dit, j'arrive maintenant à pondre des trucs un peu moins glauques, mais je les trouve fades, car ils ne viennent pas de mes tripes !

je te comprends ... je préfère mes textes tristes à ceux que je tente d'écrire joyeux ...



voilà la suite du journal (il y a encore quelque cliché mais bon ...)


Le 18/03/2001
Merde, merde, merde et merde. Dans quoi me suis-je encore fourrée ?
Bonjour cher journal.
Aujourd'hui a vraiment été une journée horrible,...
D'abord me levant péniblement ce matin, déposant mes orteils contre le sol froid de ce qui me sert de chambre, je m'enfonçai profondément une écharde dans la plante des pieds… Puis voyant l'heure sur mon réveil je me suis précipitée dans la salle de bain commune qui, par chance, était libre. Je me suis préparée, m'appliquant à donner un aspect convenable à mes longs cheveux noirs, regardant dans le miroir mes traits tirés par la fatigue. Un peu de mascara, du crayon noir, et mon visage paraissait déjà moins terne. Je ne suis pas particulièrement superficielle, mais, le matin, je n'ai décidément pas une tête présentable. De plus les autres ne m'aime déjà pas telle que je suis alors quelles réflexions sournoises et blessantes feraient- ils encore si je venais à l'école décoiffée et pas maquillée…
Je suis alors partie pour l'école, arrivée en retard j'ai du aller chercher un billet d'excuse après de l'éducateur, qui m'a fait tout un sermon sur l'importance de la ponctualité et m'a bien entendu donné en punition une rédaction de 5 pages à faire pour demain… (Ca il ne l'aurait jamais fait pour un autre élève, mais, quand c'est moi il ne se prive jamais …).
En rentrant en classe j'ai perçu ces regards que les autres me lancent chaque jour,... Baissant les yeux en guise de soumission je me suis dirigée vers ma place, non sans railleries de la part des élèves du premier rang. Mais les « Et l'orpheline ! Tu n'es toujours pas partie rejoindre tes parents ? » Ou encore les ricanements accentués s'élevant toujours dans la classe sur mon passage… Je m'y suis habituée. Pas que cela ne me touche plus, au contraire, mais j'ai appris à ne rien laisser paraître…
Je me suis assise à ma place habituelle, dans le fond, près de la fenêtre et ai observé le spectacle qui s'offrait à moi.
Derrière la vitre, la pluie commençait à tomber en fines gouttes, venant heurter avec de petits « ploc » le carreau sale. Mes yeux me piquaient mais je secouai la tête ravalant les larmes qui ne demandaient qu'à couler…
C'est à ce moment que je fut sortie de ma contemplation par une feuille qui vint lentement se poser sur mon bureau… la pensée qui me traversa l'esprit à ce moment là fut : « C'est le calme avant la tempête. ». Effectivement, il m'avait suffit d'y penser pour que la dites tempête arrive…
Devant moi, Mr. Stevens, mon professeur de mathématiques me regardait par-dessus ses fines lunettes rectangulaires, telle une bibliothécaire acariâtre, les lèvres pincées en signe de mécontentement. Il me fixa pendant quelques minutes, attendant certainement une quelconque explication, or, je n'en avais aucune…
Il s'éclaircit alors la gorge avant de déclarer un petit sourire narquois déchirant son visage : « Avez-vous quelques chose à dire pour justifier une telle note mademoiselle Leroy ?». Cette réplique fut suivie de nouveaux gloussements de plaisir de la part de mes jeunes tortionnaires.
Et oui, moi, Léna Leroy, 15 ans 11 mois et 29 jours (soit 16 ans le 16 mars), suis depuis toujours nulle en tous domaines touchant de près ou de loin aux mathématiques, en passant par la physiques et l'économie.
En effet, sur ma copie s'étalait en lettres rouges : « 4/30, à recopier cinq fois et à faire signer par les parents… ». Je dois t'avouer, cher journal, qu'en lisant cette phrase, mon cœur s'est serré dans ma poitrine. Pourtant tous les professeurs savaient que je n'avais plus ni père, ni mère… Alors, pourquoi ? Prennent-ils plaisir à me voir souffrir ? Les professeurs ne sont-ils pas censés soutenir leurs élèves ?
Bien sur je n'ai rien dit. A quoi cela aurait-il servi de lui répondre, sinon à m'attirer ses foudres et de nouvelles brimades venant de mes « camarades » ou plutôt des monstres de ma classe…
Mais, mes malheurs ne se sont malheureusement pas arrêtés là….
Sortant par le portail de l'école pour rentrer, un étudiant de ma classe, passant d'un pas pressé me donna un violent coup d'épaule. Je n'eu même pas le temps de grimacer sous le choc que déjà je me retrouvais couchée par terre dans une flaque d'eau boueuse, le garçon s'est alors retourné et m'a lancé un regard hautain un petit sourire méprisant collé au visage, puis, partant fier de lui, je l'entendit rire, d'un rire mauvais, malsain. Encore une fois j'avais la preuve de la haine que les autres avaient pour moi.
Me relevant péniblement je me suis alors dirigée vers l'arrêt de bus en courant, trop tard,…Le bus démarrait, j'ai eu beau faire des signes pour qu'il s'arrête, peine perdue.
Je suis donc rentrée à pied, et comble du malheur, il a commencé à pleuvoir, pas une petite averse, non, des seaux d'eau ! Et me voilà maintenant attendant que la douche se libère, car oui, la douche est occupée…
En résumé une journée fatigante…
Peux tu m'expliquer cher journal pourquoi les élèves de ma classe m'en veulent ? Je n'ai pourtant rien fait de mal… Je ne suis pas d'une beauté inimaginable, ce n'est donc pas de la jalousie. C'est simplement de la haine pure… J'en suis venue à appréhender mon départ pour les cours. Je me suis un jour retrouvée enfermée par des filles de ma classe dans un placard toute une journée. Je suis la cible idéale, tout cela parce que je suis différente. Oui, différente de part mon milieu familial, de part l’absence de parents.
Que dois je faire cher journal ? Dois je passer ma vie dans la peur du lendemain ?
Je vais prendre ma douche, je reviens.

Hime, pourrais-tu choisir un titre pour ton texte, de sorte qu'on modifie l'intitulé du fil et qu'on puisse le répertorier dans le catalogue ?

Oui bien sur pas de problème ... je vais changé le titre du sujet

me suis trompée c'est vrai que sur ce fow on ne peut corriger les textes ou éditer ...
je pense l'appeller :"Suis je vraiment si différente ?"

Ton texte m'a plu et en même temps dérangé par certains aspects.

Ce qui m'a plu déjà : on sent qu'il y a du travail derrière ces textes (peut-être plus pour le 1er ?). Tu as un style agréable, tu es touchante dans ce que tu racontes, à tel point que je me suis demandée si c'était autobiographique ou non.
En résumé c'est un texte dont je me souviendrai, et pour moi c'est un élément important^^

Mais il y a quelques défauts à mes yeux, que je relève en espérant t'aider.

Dans le texte 1 :
tu adoptes un style très élégiaque, on a l'impression d'une grande plainte. Mais ce rythme est cassé par qqs "maladresses", des mots sur lesquels tout à coup j'ai buté Il y a d'abord "pitoyable, totalement pitoyable." J'aurais enlevé "totalement pitoyable", ça m'a fait un effet bizarre, comme si ça n'allait pas avec le style du texte. Puis il y a le "(version courte)", qui ne m'a pas plu.

"Petite fille de 8 ans, lorsque l'on m'avait dit, tes parents sont partis au paradis, je m'attendais à les voir revenir, mais plus le temps passait, plus ma tristesse grandissait et plus mon cœur se serrait, je comprenais peu à peu que mes parents ne reviendraient plus, que plus jamais mon père ne me ferrait sauter joyeusement sur ses genoux, que je ne verrais plus ma mère debout devant les fourneaux me souriant tout en préparant le repas du soir."

J'aurais ajouté quelques points, enlevé quelques "que". ^^

Mise a part l'histoire du miroir à laquelle j'ai du mal à croire, je n'ai pas perçu le côté cliché. Car comme l'a dit verspomme, à l'adolescence on voit bcp les choses de manière clichée, et ces clichés si ont les appelle comme ça, c'est bien qu'ils arrivent^^


Dans le texte 2 :
J'ai trouvé le ton bcp plus léger, surtout au début. J'ai été surprise. Mais cela est défendable parce qu'on n'est pas toujours de la même humeur lorsqu'on écrit dans son journal.

En revanche là, sur tout le passage du bus à la douche, je me suis dit que c'était vraiment "fort de café". Moi j'aurais disons abrégé la suite de malheurs mais insisté plus sur la souffrance interne le Léna, ou alors j'aurais pris un ton ironique. C'est ma vision des choses, mais je pense que si un jour sur mon journal je racontais ça, le ton ironique irait de soi.




Donc voilà, globalement j'ai plus aimé le premier, je l'ai trouvé plus touchant, plus original en lui-même.
j'espère t'avoir été utile.

merci beaucoup pour tes conseils ... je vais essayer de changer ça ...
c'est aussi du au fait que je suis d'humeur changeante ... ^-^''

hime a écrit:
encore une fois ce n'est pas de la grande littératuure vous m'en excuserez mais je dois encore faire des progrès...

Ce que tu fais n'est vraiment pas mauvais, mais je t'en supplie, arrête de dénigrer tes écrits à chaque fois avant même le premier commentaire. Je pense qu'il faut être prétentieux quand on écrit, se dire qu'on est le meilleur et quon se doit d'être au top. A la hauteur de son talent au moins. Je pense que l'écriture est un truc de mégalomane (conscient ou non). Ne t'autocritique pas, si tu n'es est pas fière de ce que tu écrit ne le fais lire à personne, propose au lecteur ce que tu assumes.
Et puis recherche ton style, ce qui manque à tes textes c'est une empreinte. N'hésite pas à réécrire des passages de tes auteurs favoris, et lis, lis, lis CE QUE TU AIMES. Tu as 15 ans, si un roman t'ennuie passe à un autre, ne te forces surtout pas. Tu verras qu'en ne lisant que des choses qui te plaisent tu aura un autre regard sur ton travail. Je dis travail car pour être à ton maximum, il faut travailler. Travailler ton style, tes lectures, ton imagination.
Enfin, écris dès que tu peux, si tu n'en a pas envie, ne te forces pas. Dès qu'une envie pointe son nez, prends une feuille et un stylo et lance toi sans réfléchir, tu reliras et corrigeras après (ne fais pas gaffe aux fautes d' ortographe, on s'en fout de ça, l'orthographe n'est pas de la littérature).

Voilà, bon courage ! Tu as un vrai potentiel !

J'ai tenter de rajouter des sentiments dans le chapitre 2 alors voilà ce que cela donne =


Le 18/03/2001
Merde, merde, merde et merde. Pourquoi est ce que les évènements s’acharnent contre moi ? Mon destin est il de chaque jour vivre les même horreurs, humiliations et peines ?
Cher journal,
Aujourd'hui a vraiment été une journée horrible,...
D'abord me levant péniblement ce matin, déposant mes orteils contre le sol froid de ce qui me sert de chambre, je m'enfonçai profondément une écharde dans la plante des pieds… Puis voyant l'heure sur mon réveil je me suis précipitée dans la salle de bain commune qui, par chance, était libre. Je me suis préparée, m'appliquant à donner un aspect convenable à mes longs cheveux noirs, regardant dans le miroir mes traits tirés par la fatigue. Un peu de mascara, du crayon noir, et mon visage paraissait déjà moins terne. Je ne suis pas particulièrement superficielle, mais, le matin, je n'ai décidément pas une tête présentable. De plus les autres ne m'aime déjà pas telle que je suis alors quelles réflexions sournoises et blessantes feraient- ils encore si je venais à l'école décoiffée et pas maquillée…
Je suis alors partie pour l'école, arrivée en retard j'ai du aller chercher un billet d'excuse après de l'éducateur, qui m'a fait tout un sermon sur l'importance de la ponctualité et m'a bien entendu donné en punition une rédaction de 5 pages à faire pour demain… Il est comme tout le monde à l’école, il me méprise, la pitié que chacun avait pour moi au départ est peu à peu devenue de la haine, une haine féroce.
En rentrant en classe j'ai perçu ces regards que les autres me lancent chaque jour,... Baissant les yeux en guise de soumission je me suis dirigée vers ma place, non sans railleries de la part des élèves du premier rang. Mais les « Eh l'orpheline ! Tu n'es toujours pas partie rejoindre tes parents ? » Ou encore les ricanements accentués s'élevant toujours dans la classe sur mon passage… Je m'y suis habituée. Pas que cela ne me touche plus, au contraire, mais j'ai appris à ne rien laisser paraître…Ils veulent me voir réagir et fondre en larmes, je ne dois pas leur faire cette joie.
Je me suis assise à ma place habituelle, dans le fond, près de la fenêtre et ai observé le spectacle qui s'offrait à moi.
Derrière la vitre, la pluie commençait à tomber en fines gouttes, venant heurter avec de petits « ploc » le carreau sale. Mes yeux me piquaient mais je secouai la tête ravalant les larmes qui ne demandaient qu'à couler…
C'est à ce moment que je fut sortie de ma contemplation par une feuille qui vint lentement se poser sur mon bureau… la pensée qui me traversa l'esprit à ce moment là fut : « C'est le calme avant la tempête. ». Effectivement, il m'avait suffit d'y penser pour que la dites « tempête » arrive…
Devant moi, Mr. Stevens, mon professeur de mathématiques me regardait par-dessus ses fines lunettes rectangulaires, telle une bibliothécaire acariâtre, les lèvres pincées en signe de mécontentement. Il me fixa pendant quelques minutes, attendant certainement une quelconque explication, or, je n'en avais aucune…
Il s'éclaircit alors la gorge avant de déclarer un petit sourire narquois déchirant son visage : « Avez-vous quelques chose à dire pour justifier une telle note mademoiselle Leroy ?». Cette réplique fut suivie de nouveaux gloussements de plaisir de la part de mes jeunes tortionnaires.
Et oui, moi, Léna Leroy, 15 ans 11 mois et 29 jours (soit 16 ans le 16 mars), suis depuis toujours nulle en tous domaines touchant de près ou de loin aux mathématiques, en passant par la physiques et l'économie.
En effet, sur ma copie s'étalait en lettres rouges : « 4/30, à recopier cinq fois et à faire signer par les parents… ». Je dois t'avouer, cher journal, qu'en lisant cette phrase, mon cœur s'est serré dans ma poitrine. Pourtant tous les professeurs savaient que je n'avais plus ni père, ni mère… Alors, pourquoi ? Prennent-ils plaisir à me voir souffrir ? Les professeurs ne sont-ils pas censés soutenir leurs élèves ?
Bien sur je n'ai rien dit. A quoi cela aurait-il servi de lui répondre, sinon à m'attirer ses foudres et de nouvelles brimades venant de mes « camarades ».
Mais, mes malheurs ne se sont malheureusement pas arrêtés là….
Sortant par le portail de l'école pour rentrer, un étudiant de ma classe, passant d'un pas pressé me donna un violent coup d'épaule. Je n'eu même pas le temps de grimacer sous le choc que déjà je me retrouvais couchée par terre dans une flaque d'eau boueuse, le garçon s'est alors retourné et m'a lancé un regard hautain un petit sourire méprisant collé au visage, puis, partant fier de lui, je l'entendit rire, d'un rire mauvais, malsain. Encore une fois j'avais la preuve de la haine que les autres avaient pour moi. Leurs regards me blessent à chaque fois un peu plus profondément. Me sera-t-il un jour possible de les oublier ?

Me relevant péniblement je me suis alors dirigée vers l'arrêt de bus en courant, trop tard,…
Je suis rentrée à pied, et comble du malheur, il a commencé à pleuvoir, pas une petite averse, non, des seaux d'eau ! Peut être suis-je maudite ?
En résumé une journée fatigante comme toutes les autres depuis bien des années…
Peux tu m'expliquer cher journal pourquoi les élèves de ma classe m'en veulent ? Je n'ai pourtant rien fait de mal… Je ne suis pas d'une beauté inimaginable, ce n'est donc pas de la jalousie. C'est simplement de la haine pure… J'en suis venue à appréhender mon départ pour les cours. Je me suis un jour retrouvée enfermée par des filles de ma classe dans un placard toute une journée, j’ai eu beau hurler, pleurer, rien n’y fit, je ne fut libérée que beaucoup plus tard par le concierge,… C’est depuis ce jour là que mon cœur a commencé à lentement se fissurer.
Chaque jour s’ajoute une nouvelle blessure, rendant de plus en plus difficile la guérison de la plaie béante qui me tient lieu de cœur.
Il est vrai que je suis la cible idéale, que je suis différente. Oui, différente de part mon milieu familial, de part l’absence de parents. Je suis donc considérée comme « sujet à persécuter ».
Que dois je faire cher journal ? Dois je passer ma vie dans la peur du lendemain ? Je ne m’attarde pas plus sur le sujet, j’ai déjà assez mal, pas besoin d’en rajouter…
Quel froid il fait dans cette chambre. C’est comme si la glace qui enserre mon cœur avait gagné la pièce peu à peu. Comme si mon ce qui m’entoure gelait à mon contact, c’est vraiment une sensation désagréable, morbide.
Je voudrais parler de quelque chose de plus joyeux alors comme je te l’avais promis je vais te confier un souvenir.
Je vais te décrire Mathéo.
Je ne me souviens que trop bien de ses grands yeux verts qui m’avaient tant plu dès le premier coup d’œil, rien d’autre n’avait plus compté à cet instant, rien que mon image se reflétant dans ses yeux. Puis lorsque je l’ai vu la deuxième fois c’est son sourire qui m’a attiré, un sourire bienveillant. Il était plutôt petit lors de notre première rencontre, mais à l’age de 15 ans, âge durant lequel il est parti, son corps d’enfant avait fait place à celui d’un adolescent et il nous dépassait de plus d’une tête moi et mon mètre 60.
Maintenant il doit avoir encore grandi, en deux ans cela ne m’étonnerait en rien. Cheveux châtains toujours en bataille, il me faisait penser à un véritable gamin.
Pourtant mature quand il le fallait, il savait toujours trouver les mots qui réconfortent mais, gardait toujours le sourire aux lèvres,… Il n’était pas vraiment ce que l’on pouvait qualifier de « beau » mais pour moi, il était spécial…
Je ne peux t’en dire plus car, indépendamment de ma volonté mes souvenirs ont commencé à s’effacer et maintenant lorsque je tente de l’imaginer je ne vois que des contours flous, son sourire et l’éclat jade de ses yeux…

C'est marrant ce que tu dis Orakei. C'est un peu vrai d'ailleurs, j'ai aussi l'impression que dans le domaine de l'art, on est un peu mégalo, mais il ne faut surtout pas le montrer (ça doit être une convention)
Par contre, pour ce qui est de l'écriture, personnellement je trouve qu'il faut se forcer, comme il faut se forcer à se lever les matins pour aller bosser. Fabricando fit faber

Orakei a écrit:Ce que tu fais n'est vraiment pas mauvais, mais je t'en supplie, arrête de dénigrer tes écrits à chaque fois avant même le premier commentaire. Je pense qu'il faut être prétentieux quand on écrit, se dire qu'on est le meilleur et quon se doit d'être au top. A la hauteur de son talent au moins. Je pense que l'écriture est un truc de mégalomane (conscient ou non). Ne t'autocritique pas, si tu n'es est pas fière de ce que tu écrit ne le fais lire à personne, propose au lecteur ce que tu assumes.

Et puis recherche ton style, ce qui manque à tes textes c'est une empreinte. N'hésite pas à réécrire des passages de tes auteurs favoris, et lis, lis, lis CE QUE TU AIMES. Tu as 15 ans, si un roman t'ennuie passe à un autre, ne te forces surtout pas. Tu verras qu'en ne lisant que des choses qui te plaisent tu aura un autre regard sur ton travail. Je dis travail car pour être à ton maximum, il faut travailler. Travailler ton style, tes lectures, ton imagination.
Enfin, écris dès que tu peux, si tu n'en a pas envie, ne te forces pas. Dès qu'une envie pointe son nez, prends une feuille et un stylo et lance toi sans réfléchir, tu reliras et corrigeras après (ne fais pas gaffe aux fautes d' ortographe, on s'en fout de ça, l'orthographe n'est pas de la littérature).

Voilà, bon courage ! Tu as un vrai potentiel !

Merci je vais faire ce que tu dis ^-^
je vais lire lire et re lire les livress qui m'ont plu puis en lire d'autre et ainsi de suite et à coté je continuerai d'écrire pour m'améliorer ... MERCI beaucoup tu as raison ^-^
HAUT LES coeurs
je me remets de suite à écrire ^^

Je n'ai lu que la première partie par manque de temps et ma critique ne sera peut-être pas très constructive. Un simple ressenti alors. C'est léché, travaillé, tu n'as pas peur de retrousser tes manches et ça c'est une qualité. Pour faire des textes longs il faut être comme ça. Sinon, la qualité de ton texte va en diminuant au fur et à mesure que tu t'en lasses. Le lecteur le ressent inévitablement. Pas de ça sur ce que j'ai déja lu.

Sinon, le meilleur conseil que je puisse te donner c'est : Prend du plaisir en écrivant. Ecris pour toi d'abord.

Bien sûr, ce n'est que mon avis. Mais bon, c'est comme ça que je fonctionne.

En tous cas je te félicite pour la qualité de ton texte.

Merci
beaucoup ...
au vue de tes sublimes textes je ne peux que suivre ton exemples et travaillé ...
j'adore écrire alors travaillée ne me dérange pas ... (du moins dans l'écriture ^^)
je prends toujours plaisir a écrire ^^

Krystelle a écrit:Hime, pourrais-tu choisir un titre pour ton texte, de sorte qu'on modifie l'intitulé du fil et qu'on puisse le répertorier dans le catalogue ?

ben... je l'avais déjà répertorié sous "Texte d'école" comme titre.

Avis aux auteurs: PENSEZ AU TITRE QUAND VOUS POSTEZ ET PAS APRES, merci :-)

Bravo à tous pour la participation au fil, ça avance bien :-) Rapport à ce que dit Orakeï, c'est assez vrai, (mais pas trop de prétention quand même :-). Ne te dénigre pas : tu l'as écrit, tu l'as fait, et c'est déjà beaucoup. Et la fois d'après tu chercheras à faire mieux :-)

Sur le second texte, j'ai préféré, notamment quelques aspects noté dans le premier textes. Par exemple Mr Stevens, tu lui donnes un nom, une attitude, on l'imagine bien !

La seconde version est bien, mais "rajouter des sentiments", c'est peut-être pas la bonne idée, vu que ton texte déjà en déborde. Je pense que tu peux la jouer justement plus "sec", en essayant d'ajouter rien d'inutile ou de redondant. par exemple :

Pourtant tous les professeurs savaient que je n'avais plus ni père, ni mère… Alors, pourquoi ? Prennent-ils plaisir à me voir souffrir ? Les professeurs ne sont-ils pas censés soutenir leurs élèves ?

Tu insistes trois fois sur une idée similaire...
tout ce qui est description est bien mieux dans ce second texte, on sent plus "la vie".

Deux idées en passant :

Sur le fond, plutôt que de parler de la méchanceté des autres ( et on comprend un peu mal pourquoi ?), tu peux aussi parler de leur indifférence (ce qui peut être aussi cruel !).

Ou alors (mais c'est compliqué à faire, je préviens) : arriver à faire comprendre que les autres sont juste indifférents, mais que la narratrice pense qu'ils sont méchants. Quelques questions (qui se posent globalement pour chaque texte) : que se passe t-il objectivement ? Comment le personnage vit la situation de son point de vue ? Qui écrit le texte (enfin ça c'est toi, mais qui est le narrateur !) ? Si tout ça s'articule, que tu arrives à faire comprendre au lecteur, alors là ça fait un texte génial. Mais comme je disais : c'est pas fastoche !!!

Bon courage pour la suite !

C'est un texte qui m'a semblé excellent ! (je n'ai pas lu deuxième version du deuxième texte, un peu par principe : je trouve qu'il ne faut pas "corriger" ses textes une fois envoyés.)

C'est très bon. L'écriture est très simple – c'est une grande qualité.
Et puis l'idée est bonne : cette fillette qui s'adresse à son journal comme à un confident.
L'histoire est bien imaginée, un rien d'exagération, peut-être... (j'espère qu'elle est imaginée).

Hime, tu dois éviter d'en faire trop, si je peux me permettre un conseil.
Je trouve que la spontanéité et le naturel du récit se suffisent amplement, il ne faut pas "en rajouter. Je veux dire, le surveillant qui te colle "parce que c'est toi", la pluie, le garçon qui te flanque par terre...

Maintenant, pour le plaisir, et c'est par goût personnel, essaye de placer de temps en temps une note un peu plus gaies... ;-))

Loupbleu = je vais essayer de faire comme tu me l'a proposer (dernière solution ...) même si c'est difficile j'aime les défis ^-^

Saint Jean-Baptiste = Merci beaucoup ...
Je vais essayer de suivre tes conseils.. d'ailleurs je pense ajouter des petites touches de gaietés dans la suite qui est déjà écrite en partie plus qu'a tapé et remanier les phrases ^-^


encore merci à vous deux ... Pour ce qui est de mes points sur ce travail je ne pense pas qu'ils soient très glorieux mais bon je verrai tout ça lorsque j'aurai eu les points définitifs ... pour l'instant ce qui compte est la suite du texte ^-^

bon je n'ai pas pu vraiment beaucoup écrire cette semaine mais voilà les quelques lignes de fin du deuxième jour ...



Quel froid il fait dans cette chambre. C’est comme si la glace qui enserre mon cœur avait gagné la pièce peu à peu. Comme si ce qui m’entoure gelait à mon contact, c’est vraiment une sensation désagréable, morbide.
Je voudrais parler de quelque chose de plus joyeux alors comme je te l’avais promis je vais te confier un souvenir.
Je vais te décrire Mathéo.
Je ne me souviens que trop bien de ses grands yeux verts qui m’avaient tant plu dès le premier coup d’œil, rien d’autre n’avait plus compté à cet instant, rien que mon image se reflétant dans ses yeux. Puis lorsque je l’ai vu la deuxième fois c’est son sourire qui m’a attiré, un sourire bienveillant. Il était plutôt petit lors de notre première rencontre, mais à l’age de 15 ans, âge durant lequel il est parti, son corps d’enfant avait fait place à celui d’un adolescent et il nous dépassait de plus d’une tête moi et mon mètre 60.
Maintenant il doit avoir encore grandi, en deux ans cela ne m’étonnerait en rien. Cheveux châtains toujours en bataille, il me faisait penser à un véritable gamin.
Pourtant mature quand il le fallait, il savait toujours trouver les mots qui réconfortent mais, gardait toujours le sourire aux lèvres,… Il n’était pas vraiment ce que l’on pouvait qualifier de « beau » mais pour moi, il était spécial…
Je ne peux t’en dire plus car, indépendamment de ma volonté mes souvenirs ont commencé à s’effacer et maintenant lorsque je tente de l’imaginer je ne vois que des contours flous, son sourire et l’éclat jade de ses yeux…
En fait cher journal, je t’ai dit que je n’avais qu’une personne qui comptait,… mais en fait, il y a une autre personne que j’aime autant que Mathéo…
Plus tard, oui, plus tard, je t’en parlerai…
Je dois aller dîner je t’emmène avec moi.

J'ai bien aimé ce passage, la description de Matthéo, malgré la phrase des plus classiques : "Il n’était pas vraiment ce que l’on pouvait qualifier de « beau » mais pour moi, il était spécial..." qui m'a fait sourire parce qu'on l'a tous sortie un jour^^. Tu rends bien le personnage, on se l'imagine. J'aurais bien aimé que tu la pousses plus loin ! Souvent quand on décrit quelqu'un il y a la description que tu viens de faire, et puis ce qui nous marque en second temps, ce sont les détails. Ici tu insistes bien sur les yeux, c'est pas mal !

Et je suis curieuse de vsavoir quel est cet autre personnage mystère ! Un adulte protecteur ? Une amie ? Un autre garçon ?

et oui on sors tous un jour le "pour moi il est spécial" je l'ai encore sorti il y a peu ...
lol

comme elle était jeune je n'ai pas mis trop de détails car elle ne peux pas s'en rappeller ... (logique ? non ? )

sinon tu verras bien pour la personne importante ...

[quote="hime"]comme elle était jeune je n'ai pas mis trop de détails car elle ne peux pas s'en rappeller ... (logique ? non ? )quote]

je ne sais pas. Moi ce qui me marque chez les gens, ça n'est pas les cheveux d'une couleur, les yeux d'une autre (sauf s'ils sont très spéciaux^^). Ce sont toutes ces petites choses que tu ne peux remarquer qu'en observant, des attitudes, des mimiques, des expressions, des allures, un détail comme un grain de beauté... Je ne sais pas si je me fais comprendre...

oui je vois j'ajouterai peut etre quelques chose plus tard ....

Bon voici après une longue absence pour cause de "bug informatique" la suite qui est "je l'avoue" bâclée ...
car je dois la rendre la semaine prochaine et elle comptera pour 25 % de mes résultats de fin d'année ....
C'est pour cela que je dis ceci :
"N'hésitez pas à être francs et même 'vaches' dans vos critiques s'il vous plaît...."




Voilà. A l'instant où je t'écris, je me trouve au fond d'une minuscule cafétéria, meublée simplement de 4 tables de six personnes, devant une assiette de quelque chose ayant un vague aspect de pattes bolognaises à la couleur plus que douteuse.
Attrapant ce plat immonde je le tends à Julien, qui, face à moi semble s'en délecter.
Un phénomène ce Julien. C'est lui dont je te parlais tout à l'heure, lui, me sourit, me parle, m'apprécie même je pense.
Le visage un peu bouffi, il ingère une quantité incroyable de nourriture et pourtant il ne me paraît pas « gros ». Malheureusement, on devine sous son masque de joie, sous son sourire de façade, un profond mal-être, dû non seulement à son poids mais aussi, tout comme moi, aux regards des autres. Il nous suffit d'un coup d'oeil, d'un imperceptible mouvement pour nous comprendre.
Je te raconterai tout cela plus tard, je voudrais discuter un peu avec lui.

20/03/2001, 6h du matin.
Désolée de ne t’avoir parlé plus tôt mais j’ai passé la nuit dans la chambre de Julien. Je viens de rentrer. Il m’a expliqué alors qu’une fois encore je m’épanchais dans ses bras, que les gens ne me haïssaient pas mais m’ignoraient tout simplement, je pense qu’il doit y avoir une part de vérité dans ses mots.
Nous avons alors parlé de tout et de rien jusqu'à 1h puis je me suis endormie et ai été réveillée par Jane la surveillante qui venait nous annoncer « une bonne nouvelle ».
« Bonne nouvelle » le terme ne me paraît pas bien choisi… en effet elle peut être aussi mauvaise que bonne cette nouvelle qui n’est autre que l’arrivée imminente d’un couple voulant adopter un enfant, un adolescent entre autre.
Pourtant cette annonce ne me rend pas joyeuse… je ne veux pas être adoptée ou que Julien s’en aille…
Je dois y aller nous devons faire connaissance avec le couple de parents adoptifs…


20/03/2007, 15h.
Cher journal, je ne sais plus quoi faire…
Ils vont l’emmener avec eux, ils vont me l’enlever…
Julien va partir et me laisser seule… J’aurais dû m’en douter, Julien est parfait, aimable, poli, serviable, il a tout pour lui. C’est normal qu’ils l’aient choisi…
Mais pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me réjouir pour lui ?
S’il part je me retrouverai encore une fois seule, je perdrai à nouveau ma seule famille….
Cher journal que dois-je faire ?
Que pourrais-je faire sans lui ? Pourrais-je même survivre sans sa présence à mes côtés ? Oui, Julien est tout pour moi… Oui, je l’aime, oui, j’aime Julien, plus que tout… Je n’ai que lui, c’est ma seule famille, mon seul lien, ma seule accroche… Il est mon univers à lui seul.
Je voudrais lui dire « Ne pars pas, reste ! » mais je n’en ai pas le droit, je le sais. Je ne peux pas le priver du bonheur que chacun ici attend, celui de trouver une famille….
Je voudrais tant avoir l’égoïsme de lui demander de demeurer à mes côtés…

Hime ne jamais dire qu'on a baclé un texte :-))) !!!


Au niveau de l'écriture, je ne sais pas si c'est le fait que tu l'as écrit rapidement mais j'ai trouvé ton écriture plus fluide, moins "lourde".
Quelques fautes cependant et un doute sur la syntaxe de :
Il m’a expliqué alors qu’une fois encore je m’épanchais dans ses bras que les gens ne me haïssaient pas

Quant à l'histoire, je suis un peu déçue. On est tombé dans le fameux cliché de "mon ami de l'orphelinat va être adopté je vais perdre ma seule famille". C'est quelque chose qui a été vu et revu !!
Mais je pense que tu peux "redresser la barre" et nous étonner à nouveau car tu as plusieurs pistes (Mattéo...).

En tout cas j'attends la suite !!

< quelques corrections orthographiques effectuées... Attention ! ;-) >

Oui je sais je suis tombée dans le cliché ^^'' je me demandais justement si je n'allais pas changer ... mais je n'ai plus d'idée ... je ne sais pas comment terminer ...
Je me demande si au lieu de mettre que Julien se fait adopter je ne la ferais pas partir elle ou refuser ... je ne sais pas, je suis un peu ... en manque d'inspiration ....

En plus les adoptions à l'adolescence ça doit être rare non ??

Je ne sais pas, essaye de murir un peu tes idées ! Peut-être dériver dans le fantastique ? Le policier (je sais pas un meurtre, un enlèvement...)? Ou le romantisme à rebondissements^^

oui je vais réfléchir ^^
vu que je suis malade j'ai toute la journée ^^