Une dette au vent

J’avais vingt ans
Et je croyais
Avoir le temps
Toi tu comptais

Le temps devant

S’aimer vingt ans
Je te chantais
Dure cent ans
Tu m’écoutais

Tout en rêvant

Car à vingt ans
Moi je t’aimais
Je t’aimais tant
Tu m’apportais

La vie le vent

A quarante ans
Oui j’escomptais
T’aimer autant
Que m’importait

L’après l’avant ?

Il y a vingt ans
Je me contais
L’amour content
Qui m’emportait

… Auparavant

Il y a cent ans
Oui je t’aimais
Je paie comptant
Mon rêve était

Une dette au vent

Un enchantement... désenchanté.

Des mots à la place des notes. Exactement.

Très belle partition !

Ce texte sonne comme l'avant... et l'envers de la chanson "Cristal Ballroom" de Babx.

une belle chanson désenchantée à chanter sur un mode mineur, c'est la couleur du blues, de la mélancolie.
j'aime particulièrement les enjambements, la phrase libérée de ponctuations coule et balance le rythme, et ce refrain (ou ce vers tu as voulu décaler) qui arrive naturellement, comme une évidence.
je l'ai relu en m'inventant une petite musique et ça marche, à lire sans pause... l'amour n'attend pas.

C'est si mélodieux que c'est forcément Rebecca.
Et c'est fait avec si peu de mot, mais des imparfaits qui racontent une histoire, et on a un sentiment de tragique dès le début. J'ai le sentiment que vous faites souvent des poèmes dont les mots, la forme, la mélodie sont parfaitement adaptés au sujet, comme un écho, ce qui fait le poème deux fois plus fort et plus vrai.

Une très belle chanson
avec un faux air de "Valse à mille temps" mais que j'aurais bien vue interprétée par Piaf
Que du très beau monde en quelque sorte
Bravo Rebecca

j'aime très beaucoup
ça coule comme le vent

juste pour la fin
je me demande si
j'inverserai pas


Mon rêve était
Une dette au vent

Je paie comptant


amitié

Très musical, très joli. Très réussi quoi.

Et , surprise...sans les jeux de mots, c'est toujours du Rebecca !
Superbe petite ritournelle, aux faux-airs de comptine, un vrai plaisir.

Les rimes ne sont en général pas trop ma tasse de thé mais ici, je les trouve musicales à souhait, tout s'écoule avec fluidité, au gré du vent et du temps qui passe. Une tendresse touchante aussi, douce-amère, pas mal de subtilité... bref... bravo Reb !

Une valse à mille temps qui tourne court, au quatrième.
Comme Marieke
J'aime bien la cassure du dernier vers (si on prononce toutes les syllabes)

Cela me fait penser à la chanson d'Aznavour, bien sur ce n'est qu'une image mais j'aime le ton bref des vers courts...
C'est vraiment très beau
Je suis nouveau sur ce site
Je reviendrais lire des textes
Bravo