Vagues blues
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Re: Vagues blues
c'est une lecture qui a un effet hypnotique.
on se détend et puis on s'endormirait presque, tellement c'est calme.
alors bien vu, si c'est pour traduire l'ennui.
enfin, j'ai cru capter ça en arrivant à la fin...
on se détend et puis on s'endormirait presque, tellement c'est calme.
alors bien vu, si c'est pour traduire l'ennui.
enfin, j'ai cru capter ça en arrivant à la fin...
Invité- Invité
Re: Vagues blues
Pour la poésie, je ne suis pas sûre ; je veux dire, je ne vois pas ce qui ferait la différence avec ce même texte en prose - et à vrai dire je crois que le préférerais ainsi.
Mais là n'est pas mon propos : j'ai bien aimé cette promenade en inertie, en pesanteur, écrasée de chaleur. Je m'y suis parfaitement vue et, si je savais le faire, je pourrais représenter graphiquement ce paysage, cette scène d'un été brûlant en Méditerranée.
Mais là n'est pas mon propos : j'ai bien aimé cette promenade en inertie, en pesanteur, écrasée de chaleur. Je m'y suis parfaitement vue et, si je savais le faire, je pourrais représenter graphiquement ce paysage, cette scène d'un été brûlant en Méditerranée.
Invité- Invité
Re: Vagues blues
oui, le mot torpeur dans ce cas serait plus approprié qu'ennui...
c'est vrai que le paysage, l'ambiance sont très bien rendus
on y est, ça fonctionne
tout l'intérêt est là l'air de rien
c'est vrai que le paysage, l'ambiance sont très bien rendus
on y est, ça fonctionne
tout l'intérêt est là l'air de rien
Invité- Invité
Re: Vagues blues
voilà, "torpeur" plutôt que "inertie".igloo a écrit:oui, le mot torpeur dans ce cas serait plus approprié qu'ennui...
à force, on arrive à trouver le mot idoine.
Invité- Invité
Re: Vagues blues
Le dernier mot de ce poème est-il un clin d’œil à Gainsbourg ? ou à Bardot :o)Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n'importe où
Sous le soleil, sous le soleil
Exactement juste en dessous.
Certes, il pourrait être en prose, mais ces aller à la ligne évoquent plutôt bien la respiration des vagues et celle, à la limite du ronflement, des protagonistes.
La mer à la parole
Inexorablement
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Invité- Invité
Re: Vagues blues
J'aime bien aussi
les retours à la ligne
comme des petites vagues
et j'adore être sur la plage douce
pleine de grains de sable
qui grattent et qui coulent
de Narbah
les retours à la ligne
comme des petites vagues
et j'adore être sur la plage douce
pleine de grains de sable
qui grattent et qui coulent
de Narbah
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Vagues blues
Merci à tous.
Torpeur est parfait. Bravo Igloo. Je me demande si le titre ne pourrait pas être Torpeur Blues.
En fait c'est un blues que j'ai essayé d'écrire pour qu'il puisse coller avec une grille de douze mesures.
Je n'avais pas pensé à Gainsbourg, mais je suis évidemment flatté que vous y pensiez.
Le chanteur/guitariste à qui je l'ai proposé m'a dit : “bof, ça ne m'accroche pas “.
Alors le texte est libre. En fait il y a un refrain à chaque résolution de l'anatole (les musiciens comprendrons) et, avec les refrains et couplets ça donne le texte ci-dessous à chantonner dans sa tête. Si quelqu'un trouve une musique et veut le prendre, welcome.
Vagues blues Blues lent Deep South type "How long Blues“ de John Lee Hooker
Le ciel est sans nuages
Et le soleil impitoyable
La lumière chaude et crue
Flotte sur la mer en vibrant
Le sable brille
Les galets étincellent
De mille scintillements
Sur les entrelacs bleus de l'eau
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Le soir
Les éclairs de chaleur
Sourds
Gonflent de colère l'horizon
Aucune brise
Aucune fraîcheur
N'accompagne
La chape lourde de la nuit
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Nos peaux amoureuses
Trempent les draps froissés
Surpris par la lumière
Inondant le matin
Que cet endroit est calme
On dirait qu'il n'existe plus
Rien au dehors
Sauf l'épicerie dans la rue
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
On mange tranquillement
Des melons,
Des figues fraîches
Et du fin jambon de parme
Ici et là
Passent des silhouettes
Fantômes de baigneurs
Rares
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Sur la surface bleue
De mille miroirs changeants
Danse en zigzag
Une barque de pêche
Le bois de la terrasse
Brûlant dès le matin
Impossible d'échapper
Au plomb de la chaleur
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
On se baigne dans l'huile
La lumière éternelle
Et la plage à l'envers
Presque déserte
Les dunes sont trop loin
Pour que l'on s'y promène
Personne ne dit rien
Sauf le cri d'une mouette
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Un couple passe en silence
Les bras le long du corps
Elle a un chapeau
Un enfant calmement la suit
La porte d'une cabine grince
Les yeux fixés sur le large
Où rien ne passe
Qu'une barque de pêche
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Pas moyen, pas moyen
Oui, c'est trop de fatigue
La mer à la parole
Inexorablement
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Résolution :
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Torpeur est parfait. Bravo Igloo. Je me demande si le titre ne pourrait pas être Torpeur Blues.
En fait c'est un blues que j'ai essayé d'écrire pour qu'il puisse coller avec une grille de douze mesures.
Je n'avais pas pensé à Gainsbourg, mais je suis évidemment flatté que vous y pensiez.
Le chanteur/guitariste à qui je l'ai proposé m'a dit : “bof, ça ne m'accroche pas “.
Alors le texte est libre. En fait il y a un refrain à chaque résolution de l'anatole (les musiciens comprendrons) et, avec les refrains et couplets ça donne le texte ci-dessous à chantonner dans sa tête. Si quelqu'un trouve une musique et veut le prendre, welcome.
Vagues blues Blues lent Deep South type "How long Blues“ de John Lee Hooker
Le ciel est sans nuages
Et le soleil impitoyable
La lumière chaude et crue
Flotte sur la mer en vibrant
Le sable brille
Les galets étincellent
De mille scintillements
Sur les entrelacs bleus de l'eau
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Le soir
Les éclairs de chaleur
Sourds
Gonflent de colère l'horizon
Aucune brise
Aucune fraîcheur
N'accompagne
La chape lourde de la nuit
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Nos peaux amoureuses
Trempent les draps froissés
Surpris par la lumière
Inondant le matin
Que cet endroit est calme
On dirait qu'il n'existe plus
Rien au dehors
Sauf l'épicerie dans la rue
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
On mange tranquillement
Des melons,
Des figues fraîches
Et du fin jambon de parme
Ici et là
Passent des silhouettes
Fantômes de baigneurs
Rares
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Sur la surface bleue
De mille miroirs changeants
Danse en zigzag
Une barque de pêche
Le bois de la terrasse
Brûlant dès le matin
Impossible d'échapper
Au plomb de la chaleur
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
On se baigne dans l'huile
La lumière éternelle
Et la plage à l'envers
Presque déserte
Les dunes sont trop loin
Pour que l'on s'y promène
Personne ne dit rien
Sauf le cri d'une mouette
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Un couple passe en silence
Les bras le long du corps
Elle a un chapeau
Un enfant calmement la suit
La porte d'une cabine grince
Les yeux fixés sur le large
Où rien ne passe
Qu'une barque de pêche
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Pas moyen, pas moyen
Oui, c'est trop de fatigue
La mer à la parole
Inexorablement
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Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Résolution :
Vagues, vagues, vagues
Clapotent lentement
Encore un jour qui passe
Semblable exactement
Invité- Invité
Re: Vagues blues
j'avais écrit un commentaire long comme un bras pour te dire que j'avais aimé ton texte, la simplicité de l'écriture, le titre, vers ou prose, et tout et tout, que j'avais aimé quoi et puis, hop ! fausse manip', je vois mon commentaire s'évanouir et mon écran s'ouvrir sur la page du fil Poésie... ah ben non !
je recommence pas...
j'aime !
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Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
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