Vive la drogue
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Vive la drogue
- Spoiler:
- (pas d'idée de titre)
C'est un gouffre grand comme le ciel. Comment ne pas se jeter au fond des océans, là où la lumière est gonflée de ténèbres. Là où on ne respire plus que des vapeurs ensorcelantes qui font oublier l'air qui tourne autour de nous. Et nous, plantés là dans la pierre du monde, crucifiés à notre propre chair, à nos paroles qui chancèlent, trop lourdes à nos lèvres. Sans père, sans mère pour nous recueillir du gouffre. Comprenez monsieur, nous sommes perdus dedans.
Chacun de ses gestes finit par s'éteindre dans le cendrier de coquillage au pied du lit, remplis de cendre et de cadavres vides. La fumée bleue inonde l'air comme une mer que ses yeux brûlés fixent jusqu'au dernier mouvement de ses vagues, ses vagues froides, aveugles qui tracent dans la chambre comme des lambeaux du ciel.
Il y a longtemps que la fumée a commencé sa danse lente, ses mouvements las qui étouffent l'air, emprisonnent son regard et le tiennent fixe comme une roche, effondrée dans les flots qui la retiennent toujours. Je ne partirai pas d'ici se dit-il. Les courbes grises tournoient comme un manège autour de son crâne blond où vibre un grand silence. C 'est la mort se dit-il, la mort qui entraîne le courant de ses veines, la marche des jours somnambules qui titubent au fond d'une nuit immense.
Les jours sont passés, et passeront encore peut-être. Il fait chaud dans cette chambre, il y fait bon. La brume épaisse recouvre les murs et empli son corps d'une clameur pâle comme le visage de l'aube. Il soupire et dans son gorge il sent comme une morsure.
Je ne sortirai pas, dit-il, je n'irai plus dehors. Si il n’y a que des ratures, c’est que le ciel est trop haut alors je ne le verrai plus. Je n’ai plus de musique dans le cœur. La cour des hommes est comme un précipice où croulent nos épaules et la couleur de nos yeux. Les visages palissent de peur. Les yeux sont baissés comme des saules pleureurs dont les branches sont blessées. Dehors, c ‘est notre dignité qui s'en va. Je connais Paris et elle tremble comme une terre éventrée, remplie de bruits, de fracas sourds, de chemins morts que traversent les pas fuyants pour revenir ensuite, traqués. Leur membres sont lourds, voutés contre le jour levant et sa lumière cruelle les fait trembler de peur. C 'est si peu une vie à porter pourtant, à accrocher à ses veines enneigées et pourtant voyez comme elle les fait crever d'angoisse. Et cet espoir qui gonfle leur ventre, les fait trainer au sol.
Autant rester ici, il y a fait bon et les étagères sont pleines de diamants, de jolis objets comme gravés de caresses. Les feuilles vertes grandissent dans la poussière du sol. Il lui reste à fumer jusqu'à la fin des temps.
Re: Vive la drogue
Comment dire Hervé, votre titre est tellement racoleur qu'il ne me donne absolument pas envie de lire votre texte. Ce procédé qui consiste à jouer la provocation pour attirer le regard provoque chez moi l'effet inverse. Je m'enfuis car je ne suis pas dupe, rebelle à tous ces subterfuges. Mais il se peut que ce soit simple maladresse de votre part...
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Vive la drogue
j'ai envie, je me sens dans l'urgence de laisser un commentaire, mais je ne trouve rien à dire...
il n'y a pas de texte...
je suis désolée, il n'y a rien, je ne veux pas vous blesser...
Jano parle de "provocation", je l'attends !
l'expérience des drogues ?
il n'y a pas de texte...
je suis désolée, il n'y a rien, je ne veux pas vous blesser...
Jano parle de "provocation", je l'attends !
l'expérience des drogues ?
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Vive la drogue
A mon avis tu as écris ce texte sous drogues et tu ne l'as pas, ou peu retouché. Tu y a écris tout ce qui te passait par la tête.
OZz- Nombre de messages : 37
Age : 28
Date d'inscription : 30/05/2013
Re: Vive la drogue
Merci d'avoir lu mon texte. Pour le titre, vous l'avez mal compris, c'était de l'humour, aucune provocation mais j'ai jamais d'idée de titre alors voilà "vive la drogue" ça sonnait bien. Oui en effet, j'ai peut-être consommé de la drogue avant de l'écrire, je ne me souviens plus . Si vous avez cru comprendre que je faisais une éloge du cannabis, vous vous trompez, il n'y la à la ni apologie, ni dénonciation, j'ai simplement écris sur un sujet qui m'est cher, avec sincérité, sans chercher à convaincre qui que ce soit que ma consommation était louable. Je ne vois pas pourquoi vous me rejetez moi et mon texte avant même de l'avoir lu monsieur, j'aurai aimé un avis et pas des remontrances ou des moralisations. Je crois que j'écris de la poésie, c'est à dire qu'il y a un sens à déceler mais vous vous êtes arrêté bêtement au stéréotype de la jeune droguée (oui je suis une fille, j'mappelle pas hervé) qui vient faire l'étalage de ses délires psychédéliques. Je suis vexée.
Re: Vive la drogue
J'aime beaucoup le premier paragraphe, où je trouve la poésie que j'avais déjà remarquée chez toi.
Mais ensuite - effet pervers de la fumette ?- ça devient ... comment te dire ? un peu sirupeux : les mots collent les uns aux autres, on dirait que tu les enchaînes sans les examiner et ils se gênent les uns les autres. Il y a encore de belles images, mais noyées dans une masse. Il te faudrait élaguer, selon moi.
Par exemple :
Il y a longtemps que la fumée a commencé sa danse lente, ses mouvements las qui étouffent l'air, emprisonnent son regard et le tiennent fixe comme une roche, effondrée dans les flots qui la retiennent toujours.
Il y a longtemps que la fumée a commencé sa danse lente, ses mouvements las qui étouffent l'air excellent
emprisonnent son regard et le tiennent fixe ça va encore
comme une roche, effondrée dans les flots qui la retiennent toujours. on décroche et même, on perd le sens
Tu as une écriture belle et forte... ne céder pasà la facilité !
Mais ensuite - effet pervers de la fumette ?- ça devient ... comment te dire ? un peu sirupeux : les mots collent les uns aux autres, on dirait que tu les enchaînes sans les examiner et ils se gênent les uns les autres. Il y a encore de belles images, mais noyées dans une masse. Il te faudrait élaguer, selon moi.
Par exemple :
Il y a longtemps que la fumée a commencé sa danse lente, ses mouvements las qui étouffent l'air, emprisonnent son regard et le tiennent fixe comme une roche, effondrée dans les flots qui la retiennent toujours.
Il y a longtemps que la fumée a commencé sa danse lente, ses mouvements las qui étouffent l'air excellent
emprisonnent son regard et le tiennent fixe ça va encore
comme une roche, effondrée dans les flots qui la retiennent toujours. on décroche et même, on perd le sens
Tu as une écriture belle et forte... ne céder pasà la facilité !
Invité- Invité
Re: Vive la drogue
Maou a posté sans me demander mon avis : donc je disais : ne cède pas à la facilité.
Et je trouve le titre assez nul. Si tu ne sais pas comment appeler un texte, tu peux toujours prendre les premiers mots et ajouter des points de suspension.
Je n'ai pas perçu l'humour dans celui que tu as choisi.
Et je trouve le titre assez nul. Si tu ne sais pas comment appeler un texte, tu peux toujours prendre les premiers mots et ajouter des points de suspension.
Je n'ai pas perçu l'humour dans celui que tu as choisi.
Invité- Invité
Re: Vive la drogue
Salut.
Je suis un peu comme Coline dé, c'est à dire que je trouve que le grain et l'ivraie (l'ivresse) ne sont pas séparés. Il y a du bon et du fumeux. Ça manque de travail pour structurer l'ensemble et élaguer. Je ne reviens pas sur le titre, les autres en ont déjà assez parlé.
Je suis un peu comme Coline dé, c'est à dire que je trouve que le grain et l'ivraie (l'ivresse) ne sont pas séparés. Il y a du bon et du fumeux. Ça manque de travail pour structurer l'ensemble et élaguer. Je ne reviens pas sur le titre, les autres en ont déjà assez parlé.
Invité- Invité
Re: Vive la drogue
Désolé pour le pseudo. Moi c'est pareil, je ne m'appelle pas "monsieur" mais Jano :-)Hervelyne a écrit:Je ne vois pas pourquoi vous me rejetez moi et mon texte avant même de l'avoir lu monsieur, j'aurai aimé un avis et pas des remontrances ou des moralisations. Je crois que j'écris de la poésie, c'est à dire qu'il y a un sens à déceler mais vous vous êtes arrêté bêtement au stéréotype de la jeune droguée (oui je suis une fille, j'mappelle pas hervé) qui vient faire l'étalage de ses délires psychédéliques. Je suis vexée.
Je ne voulais pas vous vexer mais attirer votre attention sur l'importance d'un titre. Celui que vous avez choisi est mauvais car il manque de finesse et oriente délibérément votre discours. Aucune surprise, on s'attend à lire une apologie des paradis artificiels et, comme ce n'est pas courant sur un site littéraire, je parlais de provocation.
Le texte en lui-même contient des choses intéressantes, a des potentialités au niveau de l'écriture, mais demeure confus, désordonné. Il faut apprendre à discipliner votre pensée, le cannabis n'est pas un bon allié pour ça.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Vive la drogue
tout à été dit, et je n'ai rien a apporter de plus:
je rejoins les commentaires précédents.
je passais juste dire que je vous lirai encore, il y a du potentiel dans votre style.
en le délestant de cette chape de fumées.
je rejoins les commentaires précédents.
je passais juste dire que je vous lirai encore, il y a du potentiel dans votre style.
en le délestant de cette chape de fumées.
Invité- Invité
Re: Vive la drogue
Merci pour vos commentaires. L'effet un peu brumeux du texte est voulu, après c'est vrai que certains passages sont hermétiques contre mon gré.
Re: Vive la drogue
Il y a du potentiel bien que ce soit parfois fumeux. :-) Je rejoins Coline et Vincent dans leurs appréciations.
Invité- Invité
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