A fils drogué, père meurtri
+5
Plotine
silene82
Anne Veillac
Adekwatt
Sharhead
9 participants
Page 1 sur 1
A fils drogué, père meurtri
J'en ai besoin. L'envie me manque, mais il faut que ça sorte. Je suis désolé, fils. Je sais que je ne devrais pas en parler, par respect pour toi, mais j'en souffre de ne pas le partager avec quelqu'un. Tant mieux, ici c'est quelqu'un, quelqu'une, que je connais, que je ne connais pas.
Tu sais, j'aurais aimé une vie parfaite, cette vie où rien ne te retient, cette vie où rien ne t'empêche, où rien ne te limite. Cette vie où tu es heureux du début au fin mot de l'histoire. Je me dis pour me rassurer que l'on ne peut pas tout avoir. Et finalement, heureusement, sinon la vie serait d'une immense platitude...
Enfin, ne nous écartons pas du sujet... Si je suis là aujourd'hui, à parler tout seul comme un con, perdu, sur ce bout de carton trop petit, de boîte de céréales pour gamins, c'est pour lâcher cette chose qui me mord sous la peau, qui fait pousser mes ongles à l'envers, vers et dans la chair.
Fils, j'ai appris, il y a maintenant un mois, que tu te drogues. Je ne souhaite à aucun parent la misérable et affligeante découverte que j'ai eu le malheur de faire dans le passé, pas si lointain que cela. Alors que je remettais tes t-shirts fraîchement repassés dans ton armoire, alors que tu étais sorti par cette soirée d'automne, je suis tombé sur une petite boîte, pas si petite. Une vieille boîte de biscuit, version vintage, de ceux que ma mère et mon feu père dégustaient avec une camomille. Dans cette boîte, ce qui est devenu mon pire cauchemar : une pochette, remplie d'une seringue, une cuillère, un briquet et un sachet de poudre blanche. Et de deux barrettes de shit.
Je me suis effondré sur ton lit, et j'ai tellement eu peur que j'ai pleuré en gosse de 6 ans comme lorsqu'il a peur dans le noir. Le noir profond, c'est tout ce dont je me souviens de l'heure qui a suivi. Un noir ténébreux, mais la lumière vive et aveuglante du jour, et cette tapisserie en face, floue mais si percutante pour un regard vide.
Tu es rentré, une heure plus tard, j'étais assis sur ton lit, cette boîte à me pieds, son contenu dans mes mains. Une larme coulait sur ma joue. Une autre est venue, sur la tienne. Tu m'as regardé, m'apitoyant sur mon sort, sur ton sort, sur notre sort. Puis, tu t'es assis à mes cotés, et tu m'as pris dans tes bras. Tu m'as murmuré un mot, un seul, entre quatre larmes, sorti de nulle part : pardon.
S'excuser ne sert à rien, ta vie tu l'as détruite, la mienne également. Mais nous combattrons ensemble désormais, plus l'un contre l'autre, mais main dans la main.
Je serais toujours là pour toi, j'aurais trop peur de te perdre dans la foule grandissante de l'horreur, encore une fois.
Je t'aime, fils.
Tu sais, j'aurais aimé une vie parfaite, cette vie où rien ne te retient, cette vie où rien ne t'empêche, où rien ne te limite. Cette vie où tu es heureux du début au fin mot de l'histoire. Je me dis pour me rassurer que l'on ne peut pas tout avoir. Et finalement, heureusement, sinon la vie serait d'une immense platitude...
Enfin, ne nous écartons pas du sujet... Si je suis là aujourd'hui, à parler tout seul comme un con, perdu, sur ce bout de carton trop petit, de boîte de céréales pour gamins, c'est pour lâcher cette chose qui me mord sous la peau, qui fait pousser mes ongles à l'envers, vers et dans la chair.
Fils, j'ai appris, il y a maintenant un mois, que tu te drogues. Je ne souhaite à aucun parent la misérable et affligeante découverte que j'ai eu le malheur de faire dans le passé, pas si lointain que cela. Alors que je remettais tes t-shirts fraîchement repassés dans ton armoire, alors que tu étais sorti par cette soirée d'automne, je suis tombé sur une petite boîte, pas si petite. Une vieille boîte de biscuit, version vintage, de ceux que ma mère et mon feu père dégustaient avec une camomille. Dans cette boîte, ce qui est devenu mon pire cauchemar : une pochette, remplie d'une seringue, une cuillère, un briquet et un sachet de poudre blanche. Et de deux barrettes de shit.
Je me suis effondré sur ton lit, et j'ai tellement eu peur que j'ai pleuré en gosse de 6 ans comme lorsqu'il a peur dans le noir. Le noir profond, c'est tout ce dont je me souviens de l'heure qui a suivi. Un noir ténébreux, mais la lumière vive et aveuglante du jour, et cette tapisserie en face, floue mais si percutante pour un regard vide.
Tu es rentré, une heure plus tard, j'étais assis sur ton lit, cette boîte à me pieds, son contenu dans mes mains. Une larme coulait sur ma joue. Une autre est venue, sur la tienne. Tu m'as regardé, m'apitoyant sur mon sort, sur ton sort, sur notre sort. Puis, tu t'es assis à mes cotés, et tu m'as pris dans tes bras. Tu m'as murmuré un mot, un seul, entre quatre larmes, sorti de nulle part : pardon.
S'excuser ne sert à rien, ta vie tu l'as détruite, la mienne également. Mais nous combattrons ensemble désormais, plus l'un contre l'autre, mais main dans la main.
Je serais toujours là pour toi, j'aurais trop peur de te perdre dans la foule grandissante de l'horreur, encore une fois.
Je t'aime, fils.
Sharhead- Nombre de messages : 18
Age : 34
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
C'est curieux, parce qu'au début, le gars sur son bout de carton, j'ai pensé à un clochard, puis la suite du texte m'a indiqué que non. Alors, à quoi correspond cette précision ?
Sinon, j'ai aimé le début du texte, justement, j'attendais un récit de ce qui a mené le gars à la misère, mais la fin m'a paru gnangnan, très moralisatrice et chargée de pathos.
Deux remarques de langue :
"tu t'es assis à mes côtés"
"Je serai (et non "serais", je pense qu'ici le futur s'impose et non le conditionnel) toujours là pour toi"
Sinon, j'ai aimé le début du texte, justement, j'attendais un récit de ce qui a mené le gars à la misère, mais la fin m'a paru gnangnan, très moralisatrice et chargée de pathos.
Deux remarques de langue :
"tu t'es assis à mes côtés"
"Je serai (et non "serais", je pense qu'ici le futur s'impose et non le conditionnel) toujours là pour toi"
Invité- Invité
Re: A fils drogué, père meurtri
Un peux trop pathos sur la fin comme la dit Socque.
Sinon l'idée reste sympathique (enfin sympathique ... je me comprend !)
Sinon l'idée reste sympathique (enfin sympathique ... je me comprend !)
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Moi j'ai été vraiment émue par ce texte.
Le bout de carton ne m'a pas gênée. J'ai vu le père devant une table de petit déjeuner.
Le bout de carton ne m'a pas gênée. J'ai vu le père devant une table de petit déjeuner.
Re: A fils drogué, père meurtri
Ta vie tu l'as détruite...avant de commencer?
Un peu poncif et images convenues, tout ça, hmmm...parce que des périodes défonce craignos avec mélanges de tous les produits, crack et kéta en prime, pour équilibrer l'héro, et de grandes rasades d'alcools frelatés divers, j'ai connu un certain nombre de potes qui les ont traversées, et qui sont aujourd'hui dans tout autre chose. Et bien vivants.
Conjurer les masques hurlants, dissiper l'angoisse par les médocs illégaux, so what? Et le prozac, c'est mieux? La fameuse population françaoui, plus gros consommateur de bitures et de neuroleptiques au monde (en tout cas c'est ce que j'entends ressassé dapuis 15 ans), elle a de meilleur moyens pour se soigner? Ah oui, l'écriture...Qupique ça n'ait pas l'air de faire florès...déjà l'ortho qui fait pas mal chier...
Un peu poncif et images convenues, tout ça, hmmm...parce que des périodes défonce craignos avec mélanges de tous les produits, crack et kéta en prime, pour équilibrer l'héro, et de grandes rasades d'alcools frelatés divers, j'ai connu un certain nombre de potes qui les ont traversées, et qui sont aujourd'hui dans tout autre chose. Et bien vivants.
Conjurer les masques hurlants, dissiper l'angoisse par les médocs illégaux, so what? Et le prozac, c'est mieux? La fameuse population françaoui, plus gros consommateur de bitures et de neuroleptiques au monde (en tout cas c'est ce que j'entends ressassé dapuis 15 ans), elle a de meilleur moyens pour se soigner? Ah oui, l'écriture...Qupique ça n'ait pas l'air de faire florès...déjà l'ortho qui fait pas mal chier...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Un bel essai, l'écriture est digeste . En revanche, découvrir par une trouvaille que son fils se drogue à l'héro, c'est de la S-F. La chose laisse des traces visibles.
Invité- Invité
Re: A fils drogué, père meurtri
C'est un très beau texte. Il me serait arrivé un truc pareil j'aurais fait la même chose. Je me serais écroulée... enfin, je ne peux pas mieux dire que l'auteur.
Il faut les dire aussi ces choses-là même si les drogués n'aiment pas les entendre.
Dans certains forums de drogués ou d'alcooliques les parents ou compagnons sont interdits.... ça les dérange. Tu m'étonnes.
Il faut les dire aussi ces choses-là même si les drogués n'aiment pas les entendre.
Dans certains forums de drogués ou d'alcooliques les parents ou compagnons sont interdits.... ça les dérange. Tu m'étonnes.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
pandaworks a écrit:Un bel essai, l'écriture est digeste . En revanche, découvrir par une trouvaille que son fils se drogue à l'héro, c'est de la S-F. La chose laisse des traces visibles.
C'est pas sûr ! Certains parents tombent de haut mais justement, c'est qu'ils ne faisaient pas assez attention à leur enfant.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
pandaworks a écrit:Un bel essai, l'écriture est digeste . En revanche, découvrir par une trouvaille que son fils se drogue à l'héro, c'est de la S-F. La chose laisse des traces visibles.
Ca c'est completement faux.
Et Plotine quand tu dit que quand cela ne ce voit pas c'est parce que les parents ne font pas attention à leurs enfants ... c'est malheureusement tout aussi faux ...
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Désolé, j'ai pas du tout accroché : larmoyant au possible et totalement convenu.
Le texte n'apporte rien à la problématique, au contraire il ajoute une couche de cette caricature épaisse qu'on fait des usages de drogues, et qui, par son obscurantisme sous-jacent, cause tant de drames. On dirait un reportage de Zone Interdite. A jeter.
Le texte n'apporte rien à la problématique, au contraire il ajoute une couche de cette caricature épaisse qu'on fait des usages de drogues, et qui, par son obscurantisme sous-jacent, cause tant de drames. On dirait un reportage de Zone Interdite. A jeter.
Re: A fils drogué, père meurtri
J'avoue n'avoir jamais été confrontée au problème mais, j'insiste, je crois que j'aurais réagi comme le narrateur.
Quant à ce que j'ai dit sur le manque d'attention je me trompe peut-être... mais c'est quand même une éventualité, je pense.
Quant à ce que j'ai dit sur le manque d'attention je me trompe peut-être... mais c'est quand même une éventualité, je pense.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Mais y réagit comment le narrateur ? Y réagit pas. On nous refourgue juste une image d'épinal : ca me fait de la peine mais on va se battre ensemble pour sortir du tunnel.
On dirai le soldat blessé au milieu du désert qui demande à son pote de l'abandonner sur place...
On dirai le soldat blessé au milieu du désert qui demande à son pote de l'abandonner sur place...
Re: A fils drogué, père meurtri
Plotine si les enfants qui ce drogués étaient ceux dont les parents ne s'occupent pas (ou auxquels ils ne font pas suffisement attention) cela ce saurait. C'est malheureusement pas le cas. Et on croit justement ne pas être confronté au problème jusqu'au jour ou.
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Il est vrai que ce texte est assez poncif and co... Je vais être méchante, mais on dirait un téléfilm de France 2 le mardi soir, genre l'instit ou les machins comme ça...
Le style, comme le contenu, me laisse froide. Me casse pas la tête à lire pour ce genre de contenu, j'allume ma télé.
Le style, comme le contenu, me laisse froide. Me casse pas la tête à lire pour ce genre de contenu, j'allume ma télé.
Re: A fils drogué, père meurtri
Oui tout ça est bien vrai mais enfin en même temps, un père qui découvre tous ça ben, ça peut aussi donner ça ...
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Oui, mais on est sur un forum littéraire... il existe des groupes de paroles et de soutien pour les parents de jeunes toxicomanes... c'est plus efficace que de poster sur un forum...
Re: A fils drogué, père meurtri
lillith a écrit:Oui, mais on est sur un forum littéraire... il existe des groupes de paroles et de soutien pour les parents de jeunes toxicomanes... c'est plus efficace que de poster sur un forum...
*rire* c'est pas faux lillith ^^
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Ad
Oui mais pourquoi pas le poster sur un forum littéraire ?
Ce serait un texte de drogué tu ne trouverais pas qu'il est n'est pas littéraire ! Et Dieu sait qu'on s'en est tapé des textes de drogués !
Les drogués me font chier : voilà ! Je veux bien croire qu'ils ont des excuses, en particulier par manque d'attention.
Je suis désolée Adekwatt mais des gamins qui font des conneries parce que les parents ne les "voient" pas, ça existe, même si ce n'est pas la seule raison !
Mais je me demande bien au nom de quoi la parole du drogué serait plus littéraire que celle du témoin !
Ce serait un texte de drogué tu ne trouverais pas qu'il est n'est pas littéraire ! Et Dieu sait qu'on s'en est tapé des textes de drogués !
Les drogués me font chier : voilà ! Je veux bien croire qu'ils ont des excuses, en particulier par manque d'attention.
Je suis désolée Adekwatt mais des gamins qui font des conneries parce que les parents ne les "voient" pas, ça existe, même si ce n'est pas la seule raison !
Mais je me demande bien au nom de quoi la parole du drogué serait plus littéraire que celle du témoin !
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Euh... Plotine, je ne fais pas de hiérarchie dans la parole, je dit juste que ce texte me fait penser à une accumulation de poncifs, que j'ai l'impression d'allumer ma télé sur un feuilleton à faire pleurer dans les chaumière en le lisant.
Je connais deux ex-toxico et leur parents, la parole des deux me semble égale. Mais je ne vois pas en quoi ce texte est d'une quelconque qualité littéraire, ou même une tentative de texte littéraire.
Je connais deux ex-toxico et leur parents, la parole des deux me semble égale. Mais je ne vois pas en quoi ce texte est d'une quelconque qualité littéraire, ou même une tentative de texte littéraire.
Re: A fils drogué, père meurtri
Plotine a écrit:
Je suis désolée Adekwatt mais des gamins qui font des conneries parce que les parents ne les "voient" pas, ça existe, même si ce n'est pas la seule raison !
En tous cas ce qui est sur, c'est que les parents n'aperçoit que très rarement ce que leur enfant fait.
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
Ou souvent bien (trop ?) tard.
Adekwatt- Nombre de messages : 271
Age : 37
Localisation : Auvergne (Volvic !)
Date d'inscription : 21/10/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
De plus, l'un de ex- vient de me donner un argument supplémentaire : il est très peu probable qu'en dehors d'un feuilleton un tox garde sa réserve dans une boite de son armoire.
Premièrement car deux sachet d'héro ou même de coke ça fait beaucoup de réserve (à moins qu'il ne vende)
Deuxièmement, une armoire est un truc qu'un parent va être amené à ouvrir et la peur de se faire choper est toujours présente...
Si je peux donner un conseil à l'auteur de ce texte du haut de ma modeste expérience littéraire, c'est de s'attaquer à des sujets plus accessible, histoire d'éviter le pathos télévisuel.
Premièrement car deux sachet d'héro ou même de coke ça fait beaucoup de réserve (à moins qu'il ne vende)
Deuxièmement, une armoire est un truc qu'un parent va être amené à ouvrir et la peur de se faire choper est toujours présente...
Si je peux donner un conseil à l'auteur de ce texte du haut de ma modeste expérience littéraire, c'est de s'attaquer à des sujets plus accessible, histoire d'éviter le pathos télévisuel.
Re: A fils drogué, père meurtri
lillith a écrit:car deux sachet d'héro ou même de coke ça fait beaucoup de réserve (à moins qu'il ne vende)
Deuxièmement, une armoire est un truc qu'un parent va être amené à ouvrir et la peur de se faire choper est toujours présente...
Si je peux donner un conseil à l'auteur de ce texte du haut de ma modeste expérience littéraire, c'est de s'attaquer à des sujets plus accessible, histoire d'éviter le pathos télévisuel.
Évidemment; et si possible de parler de ce qu'il connaît. Ça ne veut pas dire qu'on ne puisse pas se mettre dans la peau du père, qui a le droit littéraire d'être aussi con que celui qu'on a là; simplement, on aimerait suivre un peu mieux sa démarche mentale.
En plus, on peut même imaginer une ambiguïté sur la base du texte: le fils est un dealer qui a les instruments du plaisir pour initier des petits gamins qui deviendront ses esclaves; lui se contente de tirer des pétards...tant qu'à être dans les clichés...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: A fils drogué, père meurtri
J'aime bien cette mise en scène d'une situation qui a l'air tellement banale qu'elle en devient loufoque.
Tes personnages jouent bien leur jeu, chacun sa place et le monde tournera à l'identique sans grands changements.
Le cliché instantané provient d'un appareil numérique. Développement immédiat, retouche des yeux rouges.
Manque sans doute à l'auteur une profondeur de champ, un léger flou artistique, juste de quoi signer la photo.
Tes personnages jouent bien leur jeu, chacun sa place et le monde tournera à l'identique sans grands changements.
Le cliché instantané provient d'un appareil numérique. Développement immédiat, retouche des yeux rouges.
Manque sans doute à l'auteur une profondeur de champ, un léger flou artistique, juste de quoi signer la photo.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: A fils drogué, père meurtri
Sujet pas facile dans la mesure où il convient d'exprimer un questionnement, une colère, un amour, un désoeuvrement aussi, sans pour autant tomber dans l'émotionnel à trop forte dose ou le pathos. Ici, la ligne me paraît être franchie de temps en temps et en même temps, j'ai l'impression que tu as tenté de contenir ton écriture pour éviter cela au maximum. D'où sans doute une certaine inégalité dans le rythme et la manière de raconter les choses, c'est hésitant. Ce n'est simple à obtenir, j'en conviens, et le sujet est casse-gueule; tu as le mérite de t'y être essayé et d'avoir dégagé quelques pistes intéressantes.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Sujets similaires
» Ma drogue, votre drogue ?
» L'ordinaire meurtri
» La Belle et la drogue
» Vive la drogue
» Le fils prodigue
» L'ordinaire meurtri
» La Belle et la drogue
» Vive la drogue
» Le fils prodigue
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum