Le paradis existe

Un petit parfum d'anacréontique dans ces jolis vers
le méchant homme est vraiment deshépéridant

déshespéridant

Délicieux .... comme les pommes, pleine saison.
Un petit pépin .... comme les pommes, le dernier vers heurte. En y revenant j'ai compris la construction, mais j'ai trébuché à la première lecture.

Je ne sais plus où j'ai lu cet alexandrin parfait "j'ai croqué les pépins, pour renaître pommier" mais j'aurai voulu l'avoir écrit !

Le paradis existe ... Il fallait l'inventer !
Nom d'un petit Prunier chahuté par le vent, le voilà, plus vrai que nature !

Ce que j'apprécie en premier lieu dans ce poème, c'est son élégance.
J'aime beaucoup.

Frédéric Prunier a écrit:

(…)
aiguisent le désir
(…)
devant nos bouches bées
les fruits inaccessibles
(…)

Sacré Prunier. Toi et les fruits : ton rapport et tes tranges !

je finis en boitant,
ce pépin dans ma bottine,
me fait un mal de chien...

pour ceux-ce qui bloquent sur le dernier vers,
au niveau de la musique,
je suis d'accord, un d' peut être effacer
pour le rythme,
il faut lire ce vers comme une musique polyphonique de la renaissance
(mon petit travail sur anacréon, tu as raison Zef, me fait replonger dans le ronsardos et le du Bellay comme il y a longtemps que je n'avais lu...)))
d'où ce mérite odieux souffrir...

narb,
damned, I am demasqued...
(ça, c'est mes recherches sur les mœurs et les écritures des grecs anciens, bouches bées voulaient dire bouches bées... )))))))))))
et tout rapport avec mon nom de famille est fortuit... ce n'est pas parce qu'il s'appelait Ronsard qu'il a écrit Mignonne allons voir si la rose, non ????

merci à tous toutes
puss, narb, iris, annie, arielle, zef... et les zanonym )))

ce petit texte est plus une réflexion qu'un tub à mélodie
en ce moment,
je renforce mes anacréon qui s'appellera, s'il naît un jour... le vieillard de Téos...
c'était son surnom, à l'ancêtre, et je trouve que ça sonne bien


amitié
et merci !

J'ai du mal à commenter car votre univers est un peu éloigné du mien, toujours surpris par qq uns de vos vers, mais j'ai toujours plaisir à vous lire.

"méritent d’odieux souffrir"

J'aime cette fin dense, ramassée, à la Maurice Scève.