La poésie n'existe pas, la paraffine oui

Tu démarres la voiture.
Allô, t’es où ?
Nulle part.
Je travaille.
Moi aussi.
T’es en retard.
Pas toujours.
Demain.
On fait quoi ?
On fait l’amour ?
T’as mal ?
Passe à la pharmacie.
T’as oublié d’acheter le journal !
Tu lis mes MP ?
Non.
Je m’en fous.
Alors quoi ?
Non rien.
Ce Jeans te serre.
On voit mon string ?
Oui.
T’es pas jaloux, t’as dit.
Je l’ai dit.
Je ris.
Tu pleures.
C’est la vie.
On s’en fout.
C’est la vie.
Ca continue.
C’est comme ça.

Siroter, si rose, siroter…à doses.
Monter aux arbres. Si rose.
Le lundi, le mardi, le mercredi. Si rose.
Le jeudi, je vomis. Si rose.
Le vendredi, je m’asphyxie. Si rose.
Le samedi, j’augmente la dose. Si rose.
Le dimanche, je vois des flamands roses. Si rose.
Et le lundi suivant,
J’en remets une couche,
Je ré-augmente la dose.
En sirotant, je m'invente des mondes roses.

Mon épine s'endort,
Sale...

La poésie n'existe pas, la paraffine oui.

J'aime ce titre, Lol !

Tu viens de me montrer une nouvelle manière d'apprendre les jours de la semaine à mes petits... Vais-je oser ? ^^

Après le rosa rosam rosae rosis de Brel, voici la si rose déclinée par lol...
Dommage que la photo (m')assaille d'entrée.

J'aime le titre.
Je n'aime pas la photo.
Et le texte se situe à mi-chemin entre les deux.

La photo est violente et le texte agressif.
c'est l'effet escompté j'imagine...

Ce que j'aime dans tes textes, c'est que le sens n'est jamais une donnée, et que ça vient interroger des couches profondes, dont on accepte ( ou non) de laisser affleurer quelque chose...

Pas fan de la photo, mais image et mots se complètent, c'est certain.
J'ai aimé le texte, surtout le côté faussement décousu de la première partie. J'aime ces idées qui apparaissent, le questionnement chez le lecteur (ai-je bien compris, ai-je raison, est-ce ceci ou cela?).