Une perfection humaine

Selon le système suivi par ce monde , l’homme fautif est jugé par un humain tel que lui ; un  simple être  très loin de la perfection .Celui-ci serait il capable de prendre la bonne décision ?



L’être humain est accablé par ses sentiments ; la haine , l’amour , l’affection , rien ne nous rend plus faible que ces mots là .Ces mots ne disparaîtront jamais .Ils seront toujours là pour  hanter notre raison , pour perturber notre logique .



Quelle est alors la solution ? De quoi sommes nous capables ?
L’homme tentait depuis toujours  de s’organiser par des lois loin de sa maîtrise .Le fait de maîtriser ces lois est fort possible .Cependant c’est  notre nature qui s’oppose à ce succès immense .
En effet ,c’est la perfection humaine qu’on cherche ici , cette perfection bien spécifique est là devant nos yeux , à notre portée . mais comment l’atteindre reste un énigme qu’on doit déchiffrer le plutôt possible.

Votre intention est philosophique plus que littéraire. Mais aborder l’homme – concept déjà suspect, par la généralité généralisante qu’il suppose – l’aborder de façon aussi frontale, directe, en le désignant, lui sujet, pour lui dire ce qu’il en est de sa nature toute entière, ça je crois que personne ne peut y arriver. Il y a bien, d’un côté, les écrivains qui, au détour d’une phrase, d’une histoire, accusent certains de ses traits, révèlent des aspects de sa nature ; de l’autre, les prétentions philosophiques, qui s’accommodent rarement d’une forme courte (sauf à jouer la carte de l’aphorisme. Cioran ?), qui réclament quoi qu’il en soit une profondeur de réflexion, une logique obstinée. Ces deux voix mènent à la vérité, plutôt aux vérités.
Si donc je prends votre texte du côté philosophique, ce à quoi il prétend dans le fond, je lui reproche d’être de trop peu de rigueur et de longueur pour y atteindre.
Si, en revanche, je veux bien le prendre en part littéraire, je dis qu’il pèche par sa prétention, à la fois trop assertif, trop généralisant, et trop quelconque. Sans substance nouvelle. L’originalité, sur quelque plan qu’elle intervienne, est un devoir pour tout littérateur.
A vôtre âge (c’est un jeune un peu plus vieux qui vous parle) vous avez de bonnes préoccupations, vous aspirez à comprendre et surtout à faire (écrire), mais il faut vous déterminer pour une voie ou l'autre. Dans tous les cas, persévérez.

Doyle 2 a écrit:Selon le système suivi par ce monde , l’homme fautif est jugé par un humain tel que lui ; un simple être très loin de la perfection .Celui-ci serait il capable de prendre la bonne décision ?

Ahah après 4 ans de droit, de philosophie du droit, de théorie du droit de théories juridiques ETC..., je ne peux m'empêcher de répondre à ça...!

Je pense que votre réflexion est obscurcie par le fait que vous entre-mêlez et mélangez deux choses : les lois humaines et la "loi naturelle" (si tant est qu'elle existe......). Que l'on ait voulu rapprocher l'une de l'autre est vrai (sauf que la définition de l'autre varie...). Que la nature de l'homme soit opposée à cette prétendue "loi naturelle", j'en doute. Sinon, pourquoi élaborerions-nous des lois humaines qui cherchent à s'en approcher...?
Bref, un cercle sans fin... (mais je pourrais quand même en parler des heures attention !)

Sur le plan littéraire, le texte semble avoir été rédigé assez vite. Je le trouve moi aussi beaucoup trop direct. La dernière phrase est assez catastrophique selon moi parce qu'elle prend la tournure d'une leçon...

si vous avez 15 ans, c'est prometteur.

jugé par un humain tel que lui : jugé par son semblable
un simple être très loin de la perfection : un etre mortel, avec ses imperfections (pour rester dans la modestie, et non dans l'évocation d'une distance)

L’être humain est accablé par ses sentiments : j'aurais préféré la forme active , ses sentiments l'accaaablent. (avec ci joint une illustration du père dodu, attablé, le nez qui pique dans l'assiette, et les sentiments qui l'accaaablent)

L’homme tentait depuis toujours : pourquoi l'imparfait?

"En effet ,c’est la perfection humaine qu’on cherche ici , cette perfection bien spécifique est là devant nos yeux , à notre portée . mais comment l’atteindre reste un énigme qu’on doit déchiffrer le plutôt possible."
ça c'est moins bon. la formulation, rien à dire, mais ca fait scolaire pour le coup. le pensum de la conclusion en deux lignes, en effet, mais, donc, CQFD,amen.

Sans doute, comme déjà soulevé, une intention davantage philosophie que littéraire; je ne trouve que peu de qualités sur ce point à ce texte et, même sur le plan de la philo d'ailleurs, je trouve ça léger, victime d'un ton péremptoire non constructif et de jugements à l'emporte-pièce non argumentés. Désolée, pas pour moi.