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Zobilamouche
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Message  Zobilamouche Lun 10 Mar 2008 - 20:27

Bon, bon, j'ai écrit ce qui suit en février 2002 et immédiatement après je suis tombé fou, avec hopital psychiatrique et tout ce qui s'ensuit. J'ai beaucoup cru que c'était un coup de génie, j'en suis un peu revenu mais je souhaiterai vraiment avoir des avis neutres sur ce que ça vaut et ce genre de choses, alors je vous le propose.

Il y a des moments qui donnent honte d'être humain comme moi, j'en conviens, mais je ne veux pas les modifier, par une sorte de fidélité morbide.



tombeau


REMERCIEMENTS


Le surlendemain, j’ai demandé à une collègue inconnue de prime abord, mais que j’avais agressé avec mon injustice, lui en faisant un récit emporté sans aucun à-propos, je lui ai demandé avec un grand sourire ce qu’elle pensait de moi là tout de suite, parce qu’elle avait eu l’air de s’emmerder, regardait ailleurs et soupirait. C’était ridicule et elle a bien eu raison de me rétorquer : « Bah je pense qu’il faut que t’arrêtes les piqûres à l’huile d’olive ».

J’en suis peut-être réduit à rêver, c’est vrai, seulement c’est écrit !, et ça c’était que du bonheur, trois nuits entières bon dieu. Au premier matin, c’était la journée et un petit con qui rencontre un céhéresse. Au deuxième matin, c’était l’inverse. Au troisième, le tombeau et les remerciements. C’était comme quand j’étais petit, sauf que c’était des petites parties de jour, quand j’écrivais des lettres à Mathilde ou des rédactions sur des sujets imaginaires au professeur. La même fierté de cavaler sur les mêmes chemins escarpés, allant à l’évidence, le jour, la nuit, de découvertes en découvertes ( le même sentiment d’avoir successivement accès par
son objet à soi qu’on trouve bien fait, l’harmonica de L’Harmonica ). Tout ça
était perdu à l’écriture. Y avait-il le même plaisir à montrer mes feuilles
tout le temps ? Pour y atteindre en tout cas, la même entrée dans
l’acharnement, en plus maniaque et obsessionnel, jamais rébarbatif. Une énorme euphorie sans faim, sans asthme, mais en serrant les dents et plissant les yeux. Puis la lente sortie. Et finalement, à relire la création, j’ai tout l’impression que le fond était double, alors quand même, j’aimerai bien que ce soit mon dernier texte littéraire.

Et même si déjà ça me désole un peu – je me demande si j’en serai dégoûté plus tard ; j’ai appris, j’ai appris, j’ai appris, donc c’est tout le monde que je remercie, pour les trois jours, les trois nuits, et pour avant.
Ce n’est pas la peine de plagier, j’ai en voyé des
exemplaires à ma ma manbn moh pa)a et fred

UN PETIT CON DE SOI-DISANT
LETTRÉ RENCONTRE UN CÉHÉRESSE


Et le lendemain, l’étudiant écrit ( lui
seul s’exprimera ici, les céhéresses ont d’autres feuilles de chou où enrager
) :


Oye ! Oye, compère, commère, comment
j’ai appris que l’affichage de mon mépris ne parvient pas toujours à me
satisfaire l’ego.

Ce matin, comme j’avais des douleurs,
genre courbatures, dans le dos et le cou, je me suis demandé quel sport j’avais
bien pu faire la veille, un jour comme tous les autres après tout. C’est alors
que m’est revenue cette sordide aventure dont la femme est absente, ou alors
c’est tout comme.

Si j’avais mal ce matin, c’est qu’hier
j’ai rencontré Fred au métro, place de Clichy. Nous nous mîmes à discuter,
jovials, dans l’escalier de la bouche, quand dans ce tragique espace prirent
place trois bleu-vêtus en tenue de combat, du bas-agent quoi.

Je suis un quotidien comparse de Marie-Jeanne
depuis cinq ans maintenant. Ce jour-là d’ailleurs, j’aurai mieux fait de me
mettre mes trois joints du matin comme de coutume, ça aurait peut-être pu
éviter bien des relents de rectitude. Toujours est-il que j’ai vite pris
l’habitude de pas aimer la police, qui m’a toujours plus ou moins compliqué la
vie, qui aurait pu me la simplifier parfois si elle s’était montrée. Étant à ce
moment frais comme un gardon et innocent comme un aristocrate en règle, je les
ai méchamment regardés.

Zobilamouche

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Message  Zobilamouche Lun 10 Mar 2008 - 20:29

Deux minutes se passent, et l’atmosphère
se tend lorsqu’un homme refuse, un peu, de se faire contrôler. Ils le
maîtrisent, c’est jamais joli et ça a choqué Fred ; autant que ça
m’attristait je vous assure. J’emmène la discussion sur la dissonance
cognitive, dont un jour il m’avait parlé, les gens poussés par le monde à
adopter spontanément des attitudes qu’ils renieraient toujours dans le
confortable absolu qui leur sert de raison, croyant déceler un peu de ça dans
le sourire contrit d’un des céhéresses. Compte tenu de ce sourire, ça prend aux
tripes !, Fred a tenu à faire partager à une maigre assistance sa fierté,
dans ces moments-là, de porter une carte d’identité française. Moi, du salon
familial, j’avais admis il y a longtemps le concept de légitimité de la
violence étatique, mais, nom d’un jeune !, j’ai renchéri mi-ironique
mi-rebelle : « ah bin moi aussi ! »

« Dégagez ! » nous ordonne
un des céhéresses, en pointant son doigt vers l’extérieur. Hein ?
Quoi ? Comment donc ? Où ? Mon sang ne fait qu’un tour en
entendant ce porc aboyer son ordre. Je m’approche diligemment, fier comme un
coq, c’est de plus la direction dans laquelle je dois m’en aller prendre un train
chantant vers de verdoyants espaces.

De verdoyants espaces, point-y-en
eu : en ayant fini avec le précédent violenté pendant que je disais au
revoir à Fred, ce céhéresse s’avance vers nous, se frottait-il les
mains ?, avec l’intention sérieuse de se venger qu’on a regardé et
commenté, et ça en nous en mettant plein les fesses au moyen, légal et
recommandé, d’un contrôle d’identité.

Cherchant le papier dans mon sac-à-dos,
je blablate méprisamment sur la manière dont il nous parle, car j’ai une assez
grande capacité à être puissamment méprisant. Il dit que bon ça suffit, se
jette sur moi, et me plaque, me cogne contre, me tient contre le mur en criant
« mets tes mains contre le mur », mes mains qui étaient dans mon sac.

Me targuant d’honnêteté et courtoisie
civilisée, dans le respect de certains protocoles, je croyais encore pouvoir
garder ma dignité et faire ensuite des mots avec mon État, ici en forme
d’homme- si possible être tranquillement méprisant. Appartenant à la catégorie
des bavards obtempérant, je voulais me mettre plus réglementaire et plus
détendu- c’est-à-dire les mains contre le mur, et seulement elles, position
légendaire qui habite à côté des côté des corps inoffensifs dans mon imaginaire
réglementé. Car j’étais la tête contre le mur du métro, moi qui fait tant
d’efforts pour être propre, je décidais donc qu’il fallait que je me départît,
par virile façon, de cet homme en uniforme d’État ; faire valoir un peu ma
personne quoi. N’attentait-il pas, messieurs-dames et nom d’un secrétaire général
de l’onu, n’attentait-il pas à ma liberté individuelle ?

Les nerfs à fleur de peau, enhardi de
tous ces jolis mots, je lui fait part de ma haine toute neuve de l’État Français,
tout en poussant, tapant contre ce mur obsédant de proximité pour m’en mettre à
distance raisonnable. Moi, pas bien en prise avec la réalité, je n’ai jamais
tapé que contre des murs ( j’ai cassé une chaise, une fois ). Ma dignité n’en
demande pas plus : j’ai pas l’apparence de me laisser faire, et finalement
on en vient toujours à pouvoir parler. Je suis un zéro, une chiffre molle.

La situation n’évoluant pas vraiment dans
ce sens, je me mets à crier à l’assistance d’appeler la vraie police, celle qui
fait régner l’ordre, le droit et les ripostes proportionnées. Seulement, il n’y
avait, présentement, que sa volonté qui ordonnait ma condition, et fallait pas
y résister. Une dame dit que j’aurai pu être son fils.

Et d’un coup, le p’tit péteux se r’trouve
par terre avec l’autre forcené sur le dos qui lui dit d’être calme, et pour ça,
aimant, je dis aimer à dessein, aimant à l’étrangler. Et là, comme la vierge à
l’enfant, l’État m’est apparu, brut et pas dilué, dans toute sa violence.
J’avoue que je suis devenu hystérique. Je tente de bizarres hurlements, comme
Pierre Desproges imitant son beau-père qui a un cancer de la gorge, en bien
plus énergique- la force qu’il a fallu à ma brave trachée pour déployer un peu
d’air ! Je répétais comme je pouvais cette phrase, tronquée ou entière ça
dépendait, cette phrase encore douloureuse à mon oreille « je suis calme
putain ». Il croyait que je l’insultais ; mensonge !, mensonge
de ce dégénéré, qui serrait de plus belle. Je me débats, évidemment, et à côté,
c’est-à-dire comme le contrôlé fiscal se débat dans ses papiers au lieu de
s’attaquer directement au perfide contrôleur fiscal. Et je tapais, tapais ma
main contre le sol, rageusement putain ; je n’ai jamais tapé que contre de
l’inerte, nom d’une pipe ! Pour sûr ça ne donne pas l’apparence du calme
et de la sérénité.

( L’image fiscal est mauvaise pour plein
de raisons, et d’abord que l’intéressant de ma situation y est tout dilaté, mais
c’est tellement représentatif de l’expression de ma colère virile, et c’est là
un des véritables et énormes défauts, très important, de cette histoire. Je
l’aurai retourné, je ne serai pas à cette heure un stylo à la main, mais plus
probablement une bière à la main, avec mes amis, me poilant d’une force ).

Plein d’expérience peut-être et de bon
sens, un vieil arabe m’a plusieurs fois crié de me calmer pendant tout ça, j’ai
eu malheureusement un peu de mal à l’entendre ou plus simplement à comprendre
l’ancestral remède au poison. Comme je me calmai finalement, il relâcha son
emprise, je me relâche aussi, mais ce fou, c’est vraiment pervers, ce morbide,
il recommence ! Et hop, deux minutes d’étranglement en plus, à m’agiter
comme un goujon.


« C’était pathétique » lui
disais-je après lui avoir montré, à ce sinistre, les quelques points étranges
qui m’était à l’époque apparus ( 1ère partie ), et surtout le
n’importe quoi total de la situation ( conclusion ), qui m’échappait cependant
pour le moins. Car oui !, tout a fini en mot, tout comme ça finit souvent
ici d’ailleurs, des mots partout pschiiiiitttt !, chébam !,
wiiiiiiizzz ! Peu d’adjectifs, jamais d’excuses, des noms surtout avec des
verbes- quelle bande de mortifères fascistes ! Incitation à l’émeute,
parisiens qui en provoquent lors d’arrestations musclées, coercition, code
pénal, violence légitime et je-sais-pas-quoi. Et moi j’ai marché à fond,
dénonçant le stress de ce taré, évoquant les stages à faire en prévision, le
bureau qu’il faudrait lui trouver, les concepts et le salon familial. J’en suis
venu à dire n’importe quoi, que moi je vote, monsieur, alors que je n’ai jamais
eu l’énergie d’aller m’inscrire. Ah ça !, j’y ai quand même bien mis sa
race.

Même pas une plainte, ç’aurait peut-être
été un peu plus performatif, j’ai même pas penser à porter plainte, demander
des témoins, ou regarder si j’avais des marques. Ce qui prouve bien que c’était
un bon celui-là. Je n’ai pas eu trop mal, hors du coup. Ce matin pourtant,
j’avais encore des petites traces rouges un peu sur le cou, et tout à l’heure,
lorsqu’il m’a fallu prendre ma grammaire, par terre, pour conjuguer départir
à l’imparfait du subjonctif, une douleur générale au buste m’a rappelé la
longue journée que je viens de marcher, tout cabossé de partout. Et puis quand
je raconte ces tristes moments et que j’en arrive à « je suis calme,
putain ! », ma gorge, alors, se serre désespérément.

Et aussi, je ne l’oublierai jamais
messieurs-dames, il a dit cette phrase terrifiante : « moi je
sais ce que c’est d’étrangler quelqu’un, ça m’arrive souvent, et toi tu pouvais
respirer, la preuve tu pouvais parler ». C’était difficile et je n’en pouvais
plus, je voulais partir, mal-à-l’aise devant l’animal, trépignant sur mes deux
pattes. Je lui demande mes ciseaux, qu’il me confisquait bien gaillardement. Il
me dit que je suis un petit provocateur, qu’il faudrait que je grandisse un peu
et veut mettre lui-même les ciseaux dans mon sac-à-dos, me trouvant un peu
nerveux. Tout en me regardant de haut, il souriait quand je l’interrogeais sur
sa capacité à aimer les enfants, lui disais qu’il me mettait mal-à-l’aise. Il
se prenait vachement pour un homme, pour un homme calme même. A sa requête pour
mes ciseaux, je lui réponds qu’il est fou, qu’il va me les planter dans le dos.
Je les lui prends, récupère mes papiers et m’en vais, parce que j’avais quand
même senti un peu qu’il était dangereux.


Et aujourd’hui, du plaisir de réifier ma
vie, des relations occultes qu’entretiennent la vie et la mort, du vin qui
s’altère aux caves selon aucunes mutations des saisons de sa vigne, des jambons
qui changent d’estat aux saloires et de goût, l’historiette, toute remuée, a
mûri, mûri, et moi j’ai appris.

Par trois fois je l’ai déjà conté ce
jour, et une fois de plus hier. Hier d’ailleurs, une amie me le faisait
remarquer et je corroborais avec un h ici ou là, je n’étais pas du tout ému. Je
cernais l’affaire de problématiques rageuses, mais calmes dans leurs formes et
démocratiques. Tandis que ce matin, en en mettant un premier récit sur le
papier, pour le souvenir, ce matin l’adrénaline me remontait au nez. Quand ma
sœur m’a téléphoné, et qu’une deuxième fois j’ai signifié le passé, je lui parlais
haletant, invectivant l’autre sadique, lui prophétisant nombres damnations et
corrections.

Un peu plus tard, errant dans le XVIIème
à la recherche de la médiathèque Edmond Rostand, un monsieur m’aborde en me demandant si je crois au diable. Il était accompagné d’une jeune fille et portait molt brochures avec lui. J’ai sauté sur l’occasion pour raconter une troisième fois ce qui me trottait dans la tête, parlant du malin qui est dans la nature de chacun et le pousse parfois à mépriser celui qu’il pense pouvoir mépriser, parfois à molester celui qu’il a le pouvoir de molester, et puis du plaisir de la domination, qui peut être une manifestation méphistophallique qu’il faut combattre et tout et tout, que la religion peut être un moyen pour. Enfin je voulais voir un peu ce qu’il en disait ; il était bien d’accord, s’est inquiété un peu de la fin de l’histoire, de mon histoire, et s’est, à son tour, mis à parler des gouvernements, au-delà des hommes, manipulés par des puissances supérieures et malines, du fils de l’Homme quand même, des preuves positives de l’existence de dieu, de son royaume, tout ça bien dit, vraiment, textes à l’appui. Moi je lui ai donné du Arendt et du Kieszlowski, du Montesquieu, de l’Alexandre, essayant de faire passer ma réticence, déjà, aux preuves historiques de l’existence de l’autre, et ensuite une certaine méfiance acquise envers la partie catholique de mon éducation, mais c’était bien moins clair. On a parlé trois quarts d’heure et on a fini par s’échanger nos numéros. Je vais le convaincre parce qu’il est témoin de Jéhovah, ha ha ha on l’a pas dit dès le début parce que… parce que voilà ho ho.

Un peu plus loin, j’ai aperçu deux policiers en bicyclette tout terrain près du parc Monceau, et tout de suite un vif sentiment de haine m’a pris. Puis ces deux-là m’en ont rappelé deux autres en roller : ils étaient près d’un feu, sur un trottoir et venaient, tout
mignons dans la foule bigarrée et désordonnée, ils venaient de s’arrêter d’un
même mouvement circulaire, en uniforme et parfaitement en rythme, tel un couple d’amoureux patineurs qui…


Enfin bon, je m’égare je m’égare et j’en oublie d’enrager.


Moi aussi j’ai regardé nombre de
westerns, moi aussi je me suis masturbé devant Charles Bronson, dans Il
était une fois dans l’Ouest
, la version française est mythique, Charles qui
dit à Henry Fonda, avant le duel final : « En somme tu viens de
découvrir que tu n’es pas un homme d’affaire… », l’autre lui
répond : « Un homme, c’est tout ». Alors le
héros : « C’est une race très ancienne, mais d’autres Morton
viendront et essaieront de l’éteindre ». Le Morton est un être qui fait
édifier des chemins de fer qui vont de l’Atlantique au Pacifique, et cela même
si, parce que ?, il est paralysé.

Moi aussi je suis quand même un petit peu
un homme. Comme Morton d’ailleurs, qui doit bien avoir un pénis sous son
costume. Donc si, commère ou compère, tu as vu, de tes yeux vu cette
altercation, contacte-moi. Et toi si tu n’es pas témoin, s’il te plaît de faire
tourner ce papier avec un petit mot de recommandation parce qu’il t’agrée, il
se pourrait que ça me donne bien du plaisir dans un avenir miraculeux et
judiciaire… J’ai construit une cathédrale à la force de mes noirs neurones bon
sang, ça vaut bien un journal.

Car pour l’heure, j’en suis réduit à
rêver d’aguerrir mon joli corps à la violence pour lui retourner sa maman, lui
mettre sa patate un jour que je le retrouverai dans un bar pourri de Brest,
buvant son ricard après le service, au soleil couchant et sans l’étoile.



SKOURATOV : On commence par

vouloir la justice et on finit par organiser une police.


NINA

SIMONE : I SIIIIIIIING JUST TO KNOW THAT I’M ALIVE

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Message  Jaguar Lun 10 Mar 2008 - 20:47

Bien bien. Tout d'abord, bienvenue parmi nous :-)

J'ai lu ce que tu as écrit, je précise que j'ai bien tout lu (j'en suis assez fier quand même)
Comment dire... Je dirais que ton texte illustre très bien, dans son sens absolu, l'expression "sans queue ni tête".
Pour être honnête je n'ai ab-so-lu-ment rien compris.
Je ne sais pas dans quel état tu étais lorsque tu as écris ce texte, mais à la lecture on ressens un besoin de vider un "trop plein", comme ça vient, sans ordre ni logique.

En tout cas bravo d'avoir eu le courage de poster
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Message  Zobilamouche Lun 10 Mar 2008 - 20:57

Ben je te remercie beaucoup de l'avoir lu si tu n'as rien compris... Comment dire? Je dois vraiment être un malade mental parce qu'en fait, à part le début où effectivement c'est incompréhensible, après ça l'est complètement pour moi, j'avais vraiment l'impression d'avoir été clair et structuré, pas très facile mais assez clair. Après ( je me réfugie ) c'est peut-être plus compréhensible sous un autre format.

Ceci dit, tu as complètement raison pour le trop-plein.

Merci aussi pour ton accueil.

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Message  Reginelle Lun 10 Mar 2008 - 21:28

D'accord avec toi pour le début... C'est confus, mais j'ai pensé que c'était volontaire. De cette confusion dans l'expression qui se manifeste quand on est "à cran"...
Ensuite les faits se mettent en place. De même que les pensées s'ordonnent quand on raconte quelque chose qui a impressionné fortement. On bafouille et puis, le gros du stress évacué, les mots sortent plus clairement.

La rage, l'impuissance, sont bien rendues et en meme temps, il y a (pour moi du moins) une forme d'humour cynique qui donne plus de relief à la situation que ne l'aurait fait une relation uniquement agressive ou haineuse.

lui mettre sa patate un jour que je le retrouverai dans un bar pourri de Brest, buvant son ricard après le service, au soleil couchant et sans l’étoile.

là, j'ai souri... c'est le sergent sans les galons, le shérif sans l'étoile, ou du genre "je t'attends à la sortie"...
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Message  Krystelle Mer 12 Mar 2008 - 17:14

Zobilamouche a écrit:à part le début où effectivement c'est incompréhensible, après ça l'est complètement pour moi

Si le début est incompréhensible même pour l'auteur, c'est un peu gonflé de le proposer au lecteur, non ?!

Pour la suite, un texte chaotique qui retranscrit parfois avec justesse la confusion et le flot de colère du moment.
Mais le tout reste un peu indigeste. Tu nous balances des marées de mots, de phrases, coupées n'importe comment et on est sensé se débrouiller avec tout ça...
C'est dommage parce qu'il y a un angle d'attaque intéressant dans la forme, la manière d'aborder les évènements.

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Message  Sahkti Jeu 13 Mar 2008 - 9:56

Le surlendemain de quoi?

La débauche de mots, l'excès... voilà mes premières impressions en lisant ton texte. Pas seulement à cause de certaines phrases trop longues, mais aussi à cause de l'allure trépidante du récit, avec tout un tas de mots qui se croisent, pas toujours harmonieusement, et qui me donnent presque le tournis. Par moments, ça sent même la confusion, ça n'arrange rien.
La scène décrite est finalement assez simple, voire anodine, mais le traitement qui lui est apporté voudrait en faire quelque chose de grandiose. C'est peut-être là que ça coince, à mes yeux, dans ce besoin de démesure qui finit par lasser. Pas vraiment pour moi, désolée.
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Message  Invité Jeu 13 Mar 2008 - 16:15

Décu par la lecture du texte. Beaucoup de mots pour exprimer très peu.
Dommage, j'aime bien les textes sur les cons en uniformes.

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Message  Zobilamouche Ven 14 Mar 2008 - 0:12

D'abord merci beaucoup à vous d'avoir pris la peine de lire le texte dans un ce mauvais format ( problème de copier-coller et j'ai cru au début que ça passerai mais ça l'a pas fait et puis après enfin bref ).


@ Reginelle: Le début effectivement est parfaitement compréhensible pour moi, et je ne l'ai pas fait vraiment volontairement incompréhensible, c'était une sorte de figure de style, je me suis laissé emporté par l'enthousiasme et j'ai espéré que ça suffirait.
Je suis vraiment heureux sinon que tu y ais vu de l'humour et de la rage et de l'impuissance, c'était vraiment le but recherché ( même si des gens avant y avait vu avant tout de la violence ).


@Krystelle: Je me suis mal exprimé, je comprends juste que l'on puisse trouver le début incompréhensible, après comme dit plus haut je vois ce début, assez prétentieusement, comme une gentille marque d'avant-gardisme.
Pour les marées de mots coupés n'importe comment, c'est le problème de copier-coller, mais même sans ça, c'est sur que ça doit être un peu indigeste, et c'est sûrement parce que j'ai pensé plus à m'amuser moi que le lecteur malgré que je pensais que ça l'amuserait aussi.
Quant à l'angle, c'est uniquement "un obsédé des livres rencontre la force brute", je te remercie beaucoup de l'avoir trouvé intéressant, d'avoir trouvé que la manière de le traiter passe plus ou moins.

@Sahkti: Le surlendemain de l'agression.
Oui c'est sûr ce n'est pas très maîtrisé. Cependant, la scène n'est pas tout à fait anodine, à part si tu as l'habitude de voir se manifester la force publique aussi radicalement ( ça doit être d'ailleurs le plus radical que tu puisses voir dans nos contrées à part les bavures ). Et d'ailleurs, je ne renie pas vraiment le côté anodin, sans importance, et le grandiose se voudrait pour une grande part ironique mais apparemment je n'ai pas réussi à le faire passer. Je ne pouvais à l'époque pas m'arrêter de m'étonner de l'importance et de la grandiloquence que prennent les mots quand ils sont écrits en caractères typographiques.

@ pandaworks: Désolé. On m'a dit aussi " beaucoup de style et peu d'idées", j'ai l'impression que ça rejoint ce que tu dis. C'était un jeu beaucoup et presque une fierté, une part importante du fond, ce déséquilibre.
Ca me rend malheureux que ce texte sur les cons en uniforme ne t'ait pas plu parce que j'aurai bien voulu qu'il en soit un bon.

Merci encore beaucoup pour votre lecture!

Zobilamouche

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Message  mentor Dim 16 Mar 2008 - 12:08

Beaucoup de sauce pour relever le goût d'un plat fade
Mais on sent bien la colère, ça oui
Il faudrait essayer de te canaliser un peu ;-)

mentor

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Message  pif87 Lun 17 Mar 2008 - 8:21

effectivement c'est difficile a y voir clair dans le texte. Moi j'y vois beaucoup plus clair dans le problème psy. un rééquilibrage a été nécessaire et permet d'être plus clair dans ta pensée. Tu poses très clairement tes questions au début. Ainsi tu te fais mieux comprendre et est en phase avec le monde qui t'entoure.
c'est bien sur cette voie là qu'il faut poursuivre.
bon courage.
pif87
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