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Pie le loup

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Pie le loup Empty Pie le loup

Message  Bunje Mer 9 Juil 2008 - 2:40

C’est un homme qu’on appelle le loup. Pendant que sa mère le sort, son père regarde les nouvelles. Elle arrive 2 jours plus tard en taxi avec un enfant, il lui crache à la gueule, elle avait oublié ses cigarettes. L’enfant s’appelle Pie, Pie le loup, Pie qu’on n’a jamais voulu. Pie a grandi parmi les claques, sa mère a vieilli parmi les coups de pieds. Le père, le mari, ne connaît pas l’art, la mère, la femme, peinture et joue du piano. Pie écrit des poèmes et des essaies, il aime sentir les émotions d’une vague d’inspiration. Sa mère, Marie, l’adore, mais tous les jours elle le maudit d’être né. Elle n’a jamais pardonné à son fils les coups qu’elle recevait en double alors qu’il était encore trop jeune pour en recevoir. Son père, Albus, les bat sa mère et lui, il chérit le moment où les os craquent et la sensation confortable du poing qui s’enfonce dans un ventre. Pie se bat à l’école pour un rien, il ne va plus à l’école, il écrit seul, il s’enferme et il écrit. Ces camarades en ont peur et ne vont plus le voir, ils l’ont oublié, le laissant avec sa solitude. Pie aime les jolies filles, les jolies filles lorsqu’elles reçoivent des ecchymoses n’aiment plus Pie. Le loup est carnivore, Pie n’est pas végétarien. Le sauvage n’est pas civilisé et mord souvent quand on veut le dresser, Pie est un sauvage. Le loup parfois se fait renvoyer de son troupeau, il est condamné a erré jusqu’à ce que mort s’ensuive, Pie est un loup. Le loup sauvage finit enfin par tuer son père quand il fut en âge de manier le couteau de cuisine. Sa mère voulut appeler à l’aide, Pie apprit le lancé du couteau à ce moment. Baluchons à l’épaule, le loup part à l’aventure dans la forêt avoisinant la demeure de ces défunts parents. La nuit, il fait froid, Pie se roule en boule et se réchauffe comme il le peut. Le matin le sauvage à très faim, il mange ce qu’il trouve, tout ce qu’il voit. Le lendemain Pie a des picotements un peu partout. Les bruits bizarres de cette forêt lui font peur, il écrit dans son cahier, il se réfugie à l’intérieur et y déverse la mélancolie d’une nuit passée à méditer. Pie apprend qu’on peut passer plusieurs jours sans mangé, l’important est de boire beaucoup. Il suit un cours d’eau, les petits poissons deviennent ses confidents puis son festin. Le cours d’eau grandit et devient un fleuve, les rapides et les chutes lui apprirent que la respiration sous l’eau était impossible, la nage était la solution.
- Je suis un fleuve, un fleuve très beau, l’eau qui coule en moi est mienne et c’est la même que celle que tu bois en ce moment petit, lui dit le fleuve.
Le loup pissa dans le fleuve pour s’excuser auprès de son nouvel ami. L’excuse acceptée, il avait dorénavant la permission de boire son ami à la condition de lui donner son urine après. Son linge le gênait, il était plus à l’aise nu, la froideur de la nuit ne le dérangeait plus. Ses mains devinrent des lances à l’affût du poisson. Le poisson crut en bouche, il était aux anges jusqu’à ce que le fleuve l’interpelle.
- Ne suis-je pas un fleuve, un fleuve très beau? Ne te l’ai-je jamais dit petit? Les poissons qui zigzaguent en moi sont mes enfants et c’est les mêmes que tu manges présentement petit.
Le sauvage anxieux de la colère du fleuve se mit à nager au même moment où il attrapait un poisson, ainsi le fleuve ne remarquerait pas de changement.
- Ô fleuve, fleuve très beau, ne vous inquiété pas c’est seulement moi qui sort d’une baignade, lui dit Pie
De ce fait, Pie apprit à manier le mensonge. Il savait aussi maintenant que les fleuves étaient aveugles, du moins le fleuve très beau l’était.
La forêt qui était si dense, laissa tranquillement place à des plaines que le fleuve très beau coupait en deux en se dirigeant toujours vers l’avant. Le loup le suivait, il n’avait personne d’autre à suivre, il aimait bien le son tranquille et rassurant de son ami. Pie chanta parfois durant les jours de marche, seulement des erres puis après vinrent des paroles tirées de son cahier. Puis les semaines s’écoulèrent, Pie semblait n’avoir jamais été si heureux, il avait presque oublié comment parlé, mais ses paroles de chansons tirées de ses textes lui servirent de mémoire. Son fleuve, son ami lui fournissait tout ce dont il avait de besoin, c’est bien la vie après tout pensa-t-il. Le fleuve très beau lui racontait des histoires, Pie les copiait dans son cahier pour s’en souvenir.
- Une étoile n’est jamais seule petit, elle est haute dans le ciel, à des années-lumière d’autres étoiles, mais elle n’est pas seule. Une étoile tomba un jour en moi, je la recueillis du mieux que je pus, après tout elle m’avait si souvent éclairé la nuit. Pendant près de trois mois elle me raconta sa vie en haut et moi je la conduisis vers mes parents pour qu’ils puissent l’héberger dans un habitacle plus vaste, tu vois petit, je suis assez étroit, bien que mon cou soit large, mais il est encore loin de l’emplacement d’où tu es.
Savais-tu que le ciel, le ciel joli, n’a pas de noms? Ce sont les étoiles qui ensemble forment des noms et qui après lui sont associées. On ne dit pas voila le ciel Jean ou Ive, on dit voila les étoiles Jean et Ive dans le ciel très joli d’un mardi de pluie et moi qui rit je crois que je ne suis qu’un fleuve très beau, n’est-il pas petit?
- Oui, vous êtes un fleuve très beau ô fleuve très beau. Mais à quoi servent les noms si nous sommes toujours seuls à savoir qui nous sommes? Les gens nous voient en image et nous associent en mot. Moi je vois les gens en image et les mots restent dans ma tête, les mots sont faits pour êtres écrits sur le papier. Le papier est fait pour restituer l’image aux hommes qui associeront toujours les choses en mot en les voyant en image. Si les mots deviennent images, que deviendront les mots dans ma tête que je sors en écrivant?
- Fais attention petit loup, car les paradoxes sont une plaies pour l’esprit. Essayons ici de t’aider à éclaircir tout ça : si ce sont les mots qui explosent ta tête d’images et que tu sort en écrivant par la suite, il te faudra pensé à plusieurs exutoire, le dessin notamment. Les mots se transformant en images, tu les dessineras quand ils t’exploseront la tête de leur éclatement d’images très belles. Les mots ne sont que des mots, moi je suis qu’un fleuve très beau, un fleuve que l’on appelle fleuve très beau. Si on m’appelait rivière, je serais une rivière. Si on t’appelle petit, tu seras un petit. Les mots font ce que nous sommes. Les mots sont à la réalité ce que les images sont à la vérité et l’écriture vient, finalement, éclaircir l’esprit par l’idée que tu cherches à démontrer.
À ces mots dits, le loup commença le dessin. Son cahier pouvait lui fournir encore beaucoup de papier et son baluchon encore rempli de crayon durerait de longues années encore.
Un nombre de saisons passa pendant lesquelles Pie écrivait, dessinait et parlait au fleuve très beau. Parfois, il restait quelques semaines au même endroit. Durant ces haltes, il faisait des provisions de fruits sauvages et de quelques gibiers venus lui rendre visite. Il oublia le monde et ses habitants, il vint à croire qu’il était seul. De plus en plus, le fleuve très beau lui parla de sa mère, mer très magnifique qu’il l’appelait. Pie apprit qu’elle était très grande et d’une couleur a coupé le souffle. Le fleuve lui en parlait sans cesse qu’il rêvait désormais de marcher à côté d’elle. Cela devint son but, sa raison de continuer à vivre même.
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Message  Bunje Mer 9 Juil 2008 - 2:41

Un jour, au début d’une matinée fraîche qui se dessinait à l’horizon, la lune disparaissait sur une légère brume flottante, caressant le fleuve très beau de sa douceur. Le loup dès le réveil, se senti en harmonie avec cette aurore formant un ensemble qu’il eu de suite envie d’immortaliser. Il se trouve que son esprit concrétise mieux ses émotions le matin et lui permet une justesse, une liberté même, dans le traitement de ses émotions, souvent issue d’une beauté qui n’a de beau que la splendeur qui en découle. Ce matin-ci, il se souvint du palabre qu’il avait eu avec le fleuve. Il décida donc de mettre en pratique les conseils du fleuve. Soi de sortir de sa tête l’explosion d’image très belle qu’il avait en cette instant et dans créer un ensemble. Le dessin prit forme par des traits de plomb doucement appliqué représentant des volutes de fumée se dissipant de sur le fleuve en longueur languissante vers le soleil tentant de percer un amoncellement de nuages sombres et opaques.
- Fleuve très beau tu es resplendissant ce matin. Je suis en train de dessiner votre beauté et j’espère bien lui rendre justice.
- Ne suis-je pas un fleuve très beau aveugle petit?
- C’est vrai, mais votre beauté, ce matin-ci, n’est issu de ce qui vous entoure. Sans cette brume, ces nuages, et ce soleil hésitant, votre beauté ne serait qu’à l’habitude.
- Petit tes résonnements commencent à prendre de la profondeur. En analysant tes propos à l’instant, tu es en train de me dire que la beauté issue de la splendeur d’élément rassemblé est la plus belle qui soit. Le jolie, donc, se créer à partir de cette cohésion entre plusieurs éléments. Plus encore j’y pense, c’est en fait l’éphémère dans cette symbiose qui rend le tout splendeur et beauté, car il est rare et peu commun. Il reste que la beauté est propre à celui qui regarde petit, car pour moi, je ne fais que jouer mon rôle habituel de fleuve très beau et je ne remarque rien du beau auquel tu fait si grande éloge. Cependant, si tout cela se perpétuait sans cesse, que l’aurore soit toujours précédée d’un brouillard et patati et patata, comme tu m’as décrit précédemment, trouverais-tu cela aussi beau, à un point tel que tu voudrais l’immortaliser comme en ce moment?
Cette interrogation resta muette de réponse, Pie n’osa pas se frotter pour l’instant au fleuve très beau si grand était son résonnement. Les commentaires du fleuve sur ses intentions continuèrent encore longtemps de chambouler son esprit.
Il dessina tout de même le fleuve jusqu’à ce que le soleil fasse disparaître la fumée blanche sur le fleuve. Attristé de ne pas pouvoir terminer son dessin il le rangea afin de le terminer un autre matin.
Durant l’après-midi, Pie se mit à penser à après, puis à après l’après, il en vint même à pleurer de ne pas pouvoir savoir plus loin que sa vision lui permettait. Il avait depuis peu commencé à s’asseoir chaque matin près du fleuve, à fermer les yeux, puis à faire le vide dans sa tête. Il vit des tourbillons de blancheur et des souvenirs oubliés. À chaque fois il se réveillait en sursaut, il avait l’impression de tomber dans un autre monde et son instinct encore actif le poussait toujours à se réveiller au monde présent. À chaque fois il essayait de tomber encore plus loin et de jour en jour cette impression de chute devint de plus en plus intense. Ses chutes abruptes du monde de la méditation à celui de la réalité concordaient avec les souvenirs de ses parents que son esprit lui cachait. Pie n’en sortait qu’avec de vague souvenirs dispersés. Il ne savait pas pourquoi il était incapable d’aller plus loin dans ses méditations, c’était comme si sont esprit lui bloquait le passage.
- Tu semble perturbé ami petit. Lui lança le fleuve.
- Ces deniers temps j’ai l’impression... j’ai l’impression que mon esprit me cache quelque chose. À chaque fois où je tente de rentrer en moi, d’apaiser mon âme et mon corps, j’y suis rejeté comme si l’on me jetait dans un ravin. J’ouvre les yeux plus déprimé que jamais.
- Petit sauvage impatient! Tu n’es qu’au début de ta vie et déjà tu tentes d’accéder à la sérénité? Tu ne dois pas savoir ce que cela est, tu le saura un jour, mais pour l’instant suis mon conseil. Si ton esprit te cache quelque chose ou s’il t’empêche de le découvrir c’est qu’il à ses raisons. Il en va peut-être même de ta vie ou de ta santé mentale. Ne t’inquiète pas, tout te sera dévoilé lorsque le temps l’aura décidé. Pour l’instant profite de ta vie actuelle sans chercher à la bousculer.
Sur ces sages conseils, Pie s’endormit le ventre vide et rêva aux hommes et aux femmes comme lui. Dans son rêve, ils avaient des visages d’arbre et de fleuve aux membres humains. Les gens le poussaient toujours à aller plus loin sans regarder en arrière. À chaque pas qu’il faisait le sol tombait en arrière de lui à un point tel qu’il se mit à courir frénétiquement sans s’arrêter de peur de tomber. Sa vie avait pris un sens, il courrait il sautait, il esquivait il frappait, il fuyait. Des gens tentait de le prendre par le cou il les frappait au visage, il voyait ses parent qui lui criaient à l’aide, il s’enfuyait encore plus vite. Des couteaux le frôlaient à toute vitesse. À force de courir sans se fatiguer, il pensa dans son rêve que tout ça était impossible et qu’il devait être en train de rêver. Dès que cette pensé a traversé son cerveau, il se tourna face à ses poursuivant ouvrit les mains en un geste large et mit ses paumes en direction de ces entité aux visages peu rassurant et projeta des volute de feu tout droit sorti de ses mains. Tout s’évanouit, le ravin cessa d’avancer et se rempli de la cendre de ses poursuivants en formant un gigantesque désert où il était de nouveau seul. Le soleil était ardent, mais ça n’avait plus d’importance pensa-t-il, car il savait qu’il rêvait. La cendre devint sable et le sable se leva en d’impressionnant nuages transperçant le loup jusqu’aux os par de petites particules de roc brûlantes issues de ceux qu’ils avaient tués. Son corps se fondit, puis disparut il ne restait du loup qu’un nuage de couleur sombre pareil au fleuve très beau. Le nuage qu’il était volait à toute vitesse vers d’immense contré, il vit des sociétés, il vit des gens normaux, comme lui, il vit des forets puis des océans. Dans sa course infernale un homme en tout point semblable à lui l’arrêta d’un geste de la main sans équivoque.
- Je suis ton inconscient, si tu veux, un ami quoi, celui avec lequel tu tentes si souvent d’entrer en contact, dieu ou toi-même, qu’importe. Tu n’as pas besoin de parler fait juste écouter. Tu n’es pas seul, bientôt des gens seront après toi, il t’apparaîtront familier et même gentil, mais leur visage se transformeront puis il t’enfermeront sans que tu ne puisse rien y faire, tu seras séquestré dans une pièce, puis un jour on te fera subir le terrible châtiment. Déjà, ils sont à ta poursuite, ton bonheur avec ce maudit fleuve que tu t’es créé pour ne pas perdre les pédales est finit. Tu sauras pourquoi un jour, mais pour l’instant il te faut trouver des amis, devient leur maître à pensé, apparaît leur comme un sage ermite qui a décidé de venir voir le jour du haut de ses dix-sept ans. Ça ne saura pas facile, il vont se moquer, quelqu’un prendra pitié puis comprendra ton talent. Je ne peu t’en dire plus, je ne fait que prévoir, car c’est moi qui écrit les histoires et la suite de ton histoire ne m’est pas encore complètement apparue. Un conseil avant que je parte, essaie d’avoir l’air normal lorsqu’ils te trouveront, Pie le petit loup sauvage. Sur ce, il se mit à rire d’un ton à faire percer les tympans, le nuage très incertain explosa et Pie se réveilla en sursaut.
Au réveil de Pie tout était exactement pareil, cependant lorsqu’il tentait d’entrer en contact avec son fleuve aucune réponse ne vint le fleuve était muet comme un verre d’eau. Le fleuve l’avait pourtant averti de ne pas essayer de déterrer sa mémoire, que le moment viendrait. Il était trop tard malheureusement les milliards de souvenirs très pénibles ne prirent pas longtemps à se manifester. Soudain, il s’aperçu de la densité de la foret qui l’entourait oppressante et peu accueillante. Jamais le bruit du vent dans le feuillage épais des chênes, des bouleaux et des épinettes ne lui parurent aussi effrayant qu’en cet instant. D’un coût il se souvint qu’il était meurtrier, qu’il avait sans remord aucun tué sa mère et son père les laissant se vider de leur sang dans leur maison de campagne. Il se rappelait des hommes et de leur méchanceté et, malheureusement, qu’il était un de ceux-ci. D’un haut le cœur il vomit une ce qui lui resta dans l’estomac. Se prenant la tête à genoux il se mit a implorer le fleuve de l’aider. Se mêlant à ses prières, ses pleures aggravèrent sa détresse qui jamais ne lui avait apparue sous cette angle. Il se savait sans ressource, bien qu’il savait se débrouiller, déjà au loin il voyait une ville, une très grande ville parce qu’il ne voyait que les tours qui se dessinait faiblement à la hauteur des nuages. Pie le loup ne cessa d’imaginer ses longues tours qui semblèrent le prévenir de changer de chemin en lui envoyant des images atroces dans sa tête. Elles lui semait de fuir avant qu’il ne soit trop tard pour lui et ce qu’il lui restait de santé mentale. Lentement, il se mit debout et continua à marcher titubant légèrement à force de sangloter comme ça devant le fleuve très beau qui ne lui parlerait plus jamais.
Bien que la voix dans sa tête lui ait dites toutes ces choses il ne voulait pas la croire et décida de faire une obsèques digne de ce nom à la voix du fleuve très beau dans sa tête. À genoux sur les rives du fleuve il entonna une prière :

Un jour je partirai
Et j’irai voguant
sur le vent des émotions
Un jour je partirai
Emmenant avec moi
Ton souvenir à ta mer
Un jour je partirai
Et j’irai voguant
Courir sur les galets
Un jour je partirai
Au rivage j’irai
Un jour je partirai
Et au rivage me promener
Un jour j’y serai
Au rivage de cette douce mer
Un jour je l’apercevrai
Sous son zénith ensoleillé
Et ce jour je reviendrai te voir
Répétant ces vers jusqu’au soleil couchant qu’il avait composé à l’instant pour le fleuve, Pie le loup sauvage s’endormit d’un sommeil libérateur et sans rêves.

Le jour amorçait son apparition et les tours, toujours là-bas au loin l’air menaçante, dévoilait un soleil immense et flamboyant. Ce matin-ci pie resta très peu productif, il s’était résigné à ne plus rien écrire, dessiner et chanter. Il engouffra tout ce qui pourrait inciter sa créativité à exploser dans son baluchon. Et pour ne pas être tenté, il brisa tout ces crayons les uns après les autre, ses armes contre la solitude broyer à grand regret. Peu importait les conseils du fleuve très beau ou ceux de la voix dans sa tête. Il prit sur lui d’accepter son sort, il était un tueur en fuite, comme dans les films. Les tours lui apporteraient réponse, les tours lui apporteraient délivrance, les tours menaçantes au loin se rapprochent de plus en plus. Jamais sa cadence de marche ne fus aussi intense, un pas après l’autre avec fureur dans les yeux. Il ne ressentait plus rien, l’art oublié, il était redevenu le tueur par instinct. Ce n’était plus un sauvage à présent, il se souvenait des hommes et de leurs coutumes, comme un couteau lancé à toute vitesse à sa mémoire.

À chaque jour marché, le loup tueur voyait les tours de son destin grossir. Elles s’étaient mises à hanter ses rêves.

Il est seul au pied des tours, des corps mort partout transpercé, poignardé, égorgé, jonchent le sol d’un sang coagulé et boueux. Apeuré, le tueur s’enfuit dans les tours, mais dans celle-ci, il ne voit que de l’eau qui pleur très longuement le long des escalier. Il est prit, l’eau se vengera pense-t-il, de l’avoir abandonné, et les corps le tueront de les avoir tué. Le loup est pris au piège. Pie implore son fleuve très beau. Le haut de la tour s’ouvre en une grande grimace forgée dans le béton. Elle rie de lui, une langue d’escalier l’entour et le font grimper jusqu’au gratte-ciel. De la haut, Pie regarde tout ces corps qu’il a tué, ils ont tous les mêmes visages estomaqués de ses parents. Il est condamné à rester en haut, à mourir au bout de sa faim et de sa soif ,à contempler son œuvre morbide.

Le loup est réveillé en sursaut par un corbeau blanc.
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Message  Bunje Mer 9 Juil 2008 - 2:58

un corbeau blanc?

cette nouvelle n'est pas encore fini quand vous vous en doutez
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Message  bertrand-môgendre Mer 9 Juil 2008 - 11:06

C’est un homme qu’on appelle le loup. Pendant que sa mère le sort, son père regarde les nouvelles. Elle arrive 2 jours plus tard en taxi avec un enfant, il lui crache à la gueule, elle avait oublié ses cigarettes. L’enfant s’appelle Pie, Pie le loup, Pie qu’on n’a jamais voulu. Pie a grandi parmi les claques, sa mère a vieilli parmi les coups de pieds. Le père, le mari, ne connaît pas l’art, la mère, la femme, peinture et joue du piano. Pie écrit des poèmes et des essaies, il aime sentir les émotions d’une vague d’inspiration
Lit Ceci.
Non, non, ce n'est pas toi qui a écrit ce texte d'introduction. (Tu dois t'en persuader)
Prends du recul et corrige comme si c'était....tiens, le bertrand.
Que lui dirais-tu ?
Quelles critiques sévères pourrais-tu lui formuler ?
Qu'a-t-il voulu transmettre comme message ?
Comprends-tu ses personnages ?
Chiche essaie ; soit sévère.
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Message  Chako Noir Mer 9 Juil 2008 - 12:17

Ou le Bertrand veut-il en venir? Mystère et boule de gomme.
Quelques images que j'aime bien, du type "ton souvenir à ta mer", océan maternel de tous les fleuves. Uriner en guise d'excuse c'est tout de même assez cocasse. Après, il y a bon nombre de fautes d'orthographe et autres maladresses qui font qu'on peinent à s'accrocher, mais courage, bien retravaillé Pie le loup gagnera à devenir un bon texte!
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Message  Charles Ven 11 Juil 2008 - 13:39

ben, je crois qu'il veut dire que tout ça n'est pas très ordonné et même si l'on comprend / devine au final le sens... ça mériterait une bonne relecture et une réécriture.

je parle ici du passage relevé par Bertrand, je n'ai pas lu le reste du texte
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Message  Bunje Sam 12 Juil 2008 - 17:46

Bha en faite pour l'introduction, je suis tout à fait d'accord avec. Je me suis dit en plus en postant ce texte que c'est ce qui allait le plus accroché, comme de fait. Cependant, j'aimerais bien que vous commentiez le reste du texte qui est le plus explicite, si vous le voulez bien.
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Message  Sahkti Jeu 17 Juil 2008 - 5:56

Bunje a écrit:j'aimerais bien que vous commentiez le reste du texte qui est le plus explicite, si vous le voulez bien.
par respect du lecteur auquel tu fais cette demande, ça serait certainement très sympa de toi aussi le relire et corriger toutes les fautes :-)
VE atelier d'écriture, je veux bien, mais cours d'ortho, à la longue, ça lasse, désolée.
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