EDIFIANT : La muse
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EDIFIANT : La muse
D’ordinaire, j’ai plutôt l’habitude d’honorer mes rendez-vous. Pourtant, ce matin-là, j’en étais quasiment certain, je n’avais pas planifié de la revoir. Evidemment en près de vingt ans, j’avais bien pensé à elle quelquefois. A chaque moment de spleen, à chaque solitude trop pesante, j’envisageais de la retrouver. Un mauvais roman d’adolescence, trop romantique, m’avait insidieusement fourré dans le crâne l’idée qu’elle était mon alter-ego, que forcément, la vie nous rapprocherait et que nous finirions ensemble, comme nous avions débuté ensemble. De cette quasi-sœur, fiancée amusée d’une enfance souriante, de cette adolescente qui avait pris un autre chemin, de cette jeune et belle femme que j’avais croisée une ou deux fois, je gardais une image idéalisée. On ne s’était pas donné rendez-vous dans dix, vingt ans, pourtant, j’aurais bien aimé. Je fus donc fortement surpris de sa visite. Surtout que de but en blanc, elle m’annonça sans même un bonjour qu’elle était enceinte, avec dans le regard un reproche marqué, comme pour me dire « tu vois, tu as tellement tardé que me voilà avec un polichinelle dans le tiroir et pas même le tien, de surcroit ». Alors, évidemment, après ça, même ensuite éveillé, sorti de mes songes, je continuais à penser à elle. Qu’avait elle voulu me dire ? Pourquoi cet imbécile de réveil l’avait interrompu ? Et pourquoi aujourd’hui, alors que ma vie était lancée, ancrée, pourquoi cette tentation troublante de retour en arrière ? J’aimais bien raconter mes rêves à ma femme, en discuter, essayer de remonter le fil inconscient qui avait pu amener mon esprit à cette construction imaginaire. Mais là, cette fois-ci …
La journée avançant, je restais obnubilé par une seule pensée, devais-je réellement la revoir ? A la pause, une recherche google ne m’appris pas grand-chose sur elle. La revoir simplement pour me tester, reparler du passé, comprendre ? Les pages jaunes me fournirent son adresse et son numéro de téléphone. La revoir pour trancher, destinée romanesque ou déjà jouée. Dix chiffres à pianoter sur un cadran et puis quoi ? Plutôt que de risquer un appel incongru qui ne manquerait pas d’être mal interprété, je me décidais à préméditer une rencontre fortuite à proximité de son domicile présumé. Ca m’évitait également la perspective d’affronter un répondeur ou une voix masculine, sans doute celle du père de son futur bébé !
Ainsi, je me retrouvais le lendemain soir, errant dans le quartier de la tête d’or, à la recherche du 12 rue de Saint Fiacre. L’immeuble était plutôt vieux, un certain cachet. Son nom sur l’interphone, seul, centré, blanc sur noir. Le père du bébé l’avait laissé seule. Je revins les jours suivants, garnissant mes bras, un jour de sacs de courses, un autre de journaux. Je testais les terrasses du quartier à différentes heures de la journée. Puis, à peine une semaine plus tard, en descendant sa rue, je l’aperçus, trottoir d’en face, démarche rapide, élégante, svelte. Je la suivis quelques mètres, puis la rattrapant :
— Claire ?
Elle se retourna, ne me reconnut qu’après quelques secondes :
— Pierre ?
— Hé oui ! Je t’ai vu depuis en face mais je n’étais pas sûr que c’était toi ?
— Qu’est ce que tu fais là ?
— Ben, je travaille pas loin et toi ?
— J’habite le quartier.
— Ca fait un bail ! Qu’est ce que tu deviens ?
La discussion ainsi banalement lancé, je me rendis bien vite compte qu’elle n’était plus celle que j’avais connue. Rien de reconnaissable chez cette femme. Après tout, c’était absurde de rechercher une innocence, une fraicheur, une connivence après vingt ans, après avoir évidemment et définitivement quitté tout deux l’enfance. J’aurais dû le savoir, sans doute avais je besoin de le constater plutôt que de le supposer. J’aurais bien voulu lui reparler de nos souvenirs, j’aurais bien voulu tenter de renouer, de recréer, de ressusciter notre complicité mais à l’évidence, elle s’en foutait totalement. Probable qu’elle n’avait pas eu les mêmes lectures que moi, probable qu’elle ne voyait en moi rien de plus que ce que je n’étais vraiment, un visage quelconque ressurgi d’un passé révolu. Finalement, ce n’était pas bien grave, ni même douloureux. Elle aurait tout aussi bien pu être enceinte, défiguré ou obèse, ça n’aurait rien changé. Tout simplement, j’étais fixé, je ne ressentais rien pour elle, j’étais amoureux d’un souvenir rehaussé de fantasmes, l’inspiration parfaite pour un écrivain, une femme toute entière de rêve, une de celle qui vous hante, vous manque, vous enlace, vous fuit selon vos désirs, une de celle qui vous inspire sans jamais réellement vous faire souffrir.
La journée avançant, je restais obnubilé par une seule pensée, devais-je réellement la revoir ? A la pause, une recherche google ne m’appris pas grand-chose sur elle. La revoir simplement pour me tester, reparler du passé, comprendre ? Les pages jaunes me fournirent son adresse et son numéro de téléphone. La revoir pour trancher, destinée romanesque ou déjà jouée. Dix chiffres à pianoter sur un cadran et puis quoi ? Plutôt que de risquer un appel incongru qui ne manquerait pas d’être mal interprété, je me décidais à préméditer une rencontre fortuite à proximité de son domicile présumé. Ca m’évitait également la perspective d’affronter un répondeur ou une voix masculine, sans doute celle du père de son futur bébé !
Ainsi, je me retrouvais le lendemain soir, errant dans le quartier de la tête d’or, à la recherche du 12 rue de Saint Fiacre. L’immeuble était plutôt vieux, un certain cachet. Son nom sur l’interphone, seul, centré, blanc sur noir. Le père du bébé l’avait laissé seule. Je revins les jours suivants, garnissant mes bras, un jour de sacs de courses, un autre de journaux. Je testais les terrasses du quartier à différentes heures de la journée. Puis, à peine une semaine plus tard, en descendant sa rue, je l’aperçus, trottoir d’en face, démarche rapide, élégante, svelte. Je la suivis quelques mètres, puis la rattrapant :
— Claire ?
Elle se retourna, ne me reconnut qu’après quelques secondes :
— Pierre ?
— Hé oui ! Je t’ai vu depuis en face mais je n’étais pas sûr que c’était toi ?
— Qu’est ce que tu fais là ?
— Ben, je travaille pas loin et toi ?
— J’habite le quartier.
— Ca fait un bail ! Qu’est ce que tu deviens ?
La discussion ainsi banalement lancé, je me rendis bien vite compte qu’elle n’était plus celle que j’avais connue. Rien de reconnaissable chez cette femme. Après tout, c’était absurde de rechercher une innocence, une fraicheur, une connivence après vingt ans, après avoir évidemment et définitivement quitté tout deux l’enfance. J’aurais dû le savoir, sans doute avais je besoin de le constater plutôt que de le supposer. J’aurais bien voulu lui reparler de nos souvenirs, j’aurais bien voulu tenter de renouer, de recréer, de ressusciter notre complicité mais à l’évidence, elle s’en foutait totalement. Probable qu’elle n’avait pas eu les mêmes lectures que moi, probable qu’elle ne voyait en moi rien de plus que ce que je n’étais vraiment, un visage quelconque ressurgi d’un passé révolu. Finalement, ce n’était pas bien grave, ni même douloureux. Elle aurait tout aussi bien pu être enceinte, défiguré ou obèse, ça n’aurait rien changé. Tout simplement, j’étais fixé, je ne ressentais rien pour elle, j’étais amoureux d’un souvenir rehaussé de fantasmes, l’inspiration parfaite pour un écrivain, une femme toute entière de rêve, une de celle qui vous hante, vous manque, vous enlace, vous fuit selon vos désirs, une de celle qui vous inspire sans jamais réellement vous faire souffrir.
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EDIFIANT : La muse
Tout d'abord, sur la contrainte : je pense qu'elle est bien respectée, pas mal de formules vues et revues tournant autour de la femme idéale, de l'alter ego etc..., mais sans tomber dans la caricature non plus (ce qui était la grosse difficulté de la contrainte !). Le tout englobé dans un ton désillusionné-gentillet qui passe plutôt bien (peut-être pas assez appuyé à mon goût mais bon...)
En fait, le plus incroyable (et c'est ce qui rend le commentaire difficile pour moi) c'est qu'on a l'impression que ce texte aurait pu être écrit comme ça, sans arrière pensée... : les références édifiantes y sont mais la remise en question du côté "fleur bleue" du narrateur permet de ne pas sombrer dans le ridicule non plus.
Si je n'avais pas su que c'était un exercice, j'aurais probablement fait un commentaire du genre : "Pas mal, mais un peu impersonnel, avec un thème assez rebattu". Donc je pense que cela veut dire que tu as rempli le contrat ;-).
J'attends de voir les autres textes, peut-être pourrais-je en dire davantage sur le tien après les avoir lu. Décidément, je ne pensais pas que la démarche ambigüe de faire un texte volontairement édifiant pourrait rendre les commentaires aussi délicats !
A bientôt,
Ruin.
En fait, le plus incroyable (et c'est ce qui rend le commentaire difficile pour moi) c'est qu'on a l'impression que ce texte aurait pu être écrit comme ça, sans arrière pensée... : les références édifiantes y sont mais la remise en question du côté "fleur bleue" du narrateur permet de ne pas sombrer dans le ridicule non plus.
Si je n'avais pas su que c'était un exercice, j'aurais probablement fait un commentaire du genre : "Pas mal, mais un peu impersonnel, avec un thème assez rebattu". Donc je pense que cela veut dire que tu as rempli le contrat ;-).
J'attends de voir les autres textes, peut-être pourrais-je en dire davantage sur le tien après les avoir lu. Décidément, je ne pensais pas que la démarche ambigüe de faire un texte volontairement édifiant pourrait rendre les commentaires aussi délicats !
A bientôt,
Ruin.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: EDIFIANT : La muse
Un texte agréable, qui manque un peu de relief à mon goût, mais vu la contrainte cela doit être quasiment impossible !
Invité- Invité
Re: EDIFIANT : La muse
Le dernier paragraphe sonne tellement vrai que c'en est déprimant, mais c'est paradoxalement un plus.
Côté moins, je n'ai pas compris tout de suite que le rêve avait incité le narrateur à retrouver son passé, j'ai cru avoir loupé des indices dans le premier paragraphe.
Sur les contraintes, comme j'ai l'impression de comprendre quelque chose de différent chaque fois que je les lis je ne me prononcerai lâchement pas.
PS : Pierre, c'est ton alter ego fictionnel ?
Côté moins, je n'ai pas compris tout de suite que le rêve avait incité le narrateur à retrouver son passé, j'ai cru avoir loupé des indices dans le premier paragraphe.
Sur les contraintes, comme j'ai l'impression de comprendre quelque chose de différent chaque fois que je les lis je ne me prononcerai lâchement pas.
PS : Pierre, c'est ton alter ego fictionnel ?
Invité- Invité
Re: EDIFIANT : La muse
Easter(Island) a écrit:Le dernier paragraphe sonne tellement vrai que c'en est déprimant, mais c'est paradoxalement un plus.
Côté moins, je n'ai pas compris tout de suite que le rêve avait incité le narrateur à retrouver son passé, j'ai cru avoir loupé des indices dans le premier paragraphe.
Sur les contraintes, comme j'ai l'impression de comprendre quelque chose de différent chaque fois que je les lis je ne me prononcerai lâchement pas.
PS : Pierre, c'est ton alter ego fictionnel ?
Pierre ?
Non, non ... D'habitude, je change toujours les prénoms des mes personnages. Mais là, j'ai repris les deux mêmes que le texte précédent. Par facilité. Et puis Pierre, ça m'amuse, c'est un petit clin d'oeil à un véélien caché derrière un pseudo plus anonyme ;-)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: EDIFIANT : La muse
j'ai lu avec un certain plaisir cette histoire assez banale (très juste le dernier paragraphe !), par contre je n'y pas trouvé d'édification particulière.
peu d'aspérité, peu de relief dans ce texte, mais après tout cela colle au sujet...
peu d'aspérité, peu de relief dans ce texte, mais après tout cela colle au sujet...
lilicub- Nombre de messages : 147
Age : 53
Date d'inscription : 18/11/2008
Re: EDIFIANT : La muse
C'est moyennement édifiant, mais joliment tourné. J'aime "préméditer une rencontre fortuite" ça, beaucoup !! Et le rêve qui garde une importance mais pas son omniprésence est rendu de façon intelligente et jolie ( c'est pourtant pas facile à expliquer !)
Invité- Invité
Re: EDIFIANT : La muse
pierre??
pour le prochain appel à texte : "dégueulasse", tu pourras changer de prénom ? :-))
édifiant... pas trop
réaliste, je crois (même si depuis deux textes tu sembles avoir un souci avec les rêves)
un parcours plaisant, même si j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur leur première relation (là, t'aurais pu faire dans l'édifiant)
PS: sur le même thème, le bouquin de nick hornby : "haute fidelité" et surtout le film de stephen frears inspiré du livre, sont de vrais bonheurs.
pour le prochain appel à texte : "dégueulasse", tu pourras changer de prénom ? :-))
édifiant... pas trop
réaliste, je crois (même si depuis deux textes tu sembles avoir un souci avec les rêves)
un parcours plaisant, même si j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur leur première relation (là, t'aurais pu faire dans l'édifiant)
PS: sur le même thème, le bouquin de nick hornby : "haute fidelité" et surtout le film de stephen frears inspiré du livre, sont de vrais bonheurs.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EDIFIANT : La muse
Je vais aussi jouer la lâcheté, j'ai toujours du mal à définir ce qui est édifiant... ! Je n'avais par exemple pas compris qu'il fallait que ce soit "cliché" (je crois que c'est Loreena qui en parle.)Easter(Island) a écrit:Sur les contraintes, comme j'ai l'impression de comprendre quelque chose de différent chaque fois que je les lis je ne me prononcerai lâchement pas.
Sur le texte en lui-même : la fin me semble un peu moins travaillée au niveau de l'écriture, mais sinon je ne me suis pas ennuyée (malgré l'histoire banale.)
Re: EDIFIANT : La muse
Banal, baché et rabaché, mais ça passe très bien.
Dur dur de faire aussi sympathique sur un sujet aussi commun, bravo.
Sinon j'ai entr'aperçu l'édifiant, mais il faut le chercher pour le trouver.
Dur dur de faire aussi sympathique sur un sujet aussi commun, bravo.
Sinon j'ai entr'aperçu l'édifiant, mais il faut le chercher pour le trouver.
Re: EDIFIANT : La muse
Un petit peu de mal au tout début à comprendre l'intervention du reveil. Rien ne laissait supposer qu'il s'agissait d'un rêve. Et pourtant tout est dans ce quiproquo, la frontière entre le vrai rêve et le rêve éveillé. Le coté édifiant, on s'en moque, ce qui me plait ici c'est le thème de l'amour fantasmé et je pose cette question complètement hors sujet avec l'exercice et qui ne demande pas forcément de réponse : peut-il y avoir un amour sans fantasme et sans les mots pour les dire?
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: EDIFIANT : La muse
Banal... peut-être... parce que tellement vrai, tellement réel ! Franchement, qui n'a jamais imaginé retrouver un amour passé ? Qui n'a pas un jour rêvé de quelqu'un et ce rêve est devenu quelque chose de très important ? (D'ailleurs, j'avais compris qu'il s'agissait d'un rêve mais j'ai relu le début après la phrase sur le réveil). Et puis la fin, ça ne pouvait pas se finir autrement. S'ils s'étaient retrouvés tous les deux, ça n'aurait pas paru édifiant, ça aurait paru tarte.
Le tout, avec une écriture très agréable. Un texte très "doux" (je sais... ce n'est pas un adjectif pour un texte...)
Le tout, avec une écriture très agréable. Un texte très "doux" (je sais... ce n'est pas un adjectif pour un texte...)
Re: EDIFIANT : La muse
Pas facile de traiter ce genre de sujet parce que simple en apparence, et je trouve que tu t'en sors pas si mal.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EDIFIANT : La muse
Moralité : Si de ruses tu abuses, ta muse devient buse.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: EDIFIANT : La muse
Bien aimé ce texte, ce désenchantement d'un type qui est "amoureux d'un souvenir".
C'est bien écrit, le rythme est bon, vraiment, un bon moment !
Petit bémol sur la fin : j'avais imprimé le texte et j'ai tourné la feuille: "tiens, c'est fini" ?
Un peu éventé - trop abrupt.
C'est bien écrit, le rythme est bon, vraiment, un bon moment !
Petit bémol sur la fin : j'avais imprimé le texte et j'ai tourné la feuille: "tiens, c'est fini" ?
Un peu éventé - trop abrupt.
Re: EDIFIANT : La muse
Je reste un peu sur ma faim, Charles. L'idée est bonne quoique pas tellement "édifiante" mais surtout elle mériterait d'être retravaillée. Tu nous as habitué à bien meilleur. Je dis ça, sans avoir été foutue moi-même d'écrire quoi que ce soit pour cet exo.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EDIFIANT : La muse
Pas vraiment édifiant mais une jolie idée. Un texte bien agréable, au demeurant avec un petit goût d'inachevé propre aux quêtes impossibles.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: EDIFIANT : La muse
Pas réellement « édifiant » ce texte je trouve, mais intéressant de suivre les pensées de ce type imaginatif en diable et qui a ce besoin inexpliqué de détruire ses rêves. Bon, c’est clair, il va s’en remettre, parce que le narrateur n’a pas fait grand chose pour le rendre vraiment sympathique.
Re: EDIFIANT : La muse
Tu joues sur l'ambiguïté du rêve au début, c'est déconcertant mais c'est fait de façon intelligente.
Pour le reste, c'est agréable à lire mais il n'y a rien de vraiment accrocheur dans ce texte et du coup, je ressors de là presque comme j'y suis entrée; je regrette de n'avoir pas été davantage bousculée.
Pour le reste, c'est agréable à lire mais il n'y a rien de vraiment accrocheur dans ce texte et du coup, je ressors de là presque comme j'y suis entrée; je regrette de n'avoir pas été davantage bousculée.
Re: EDIFIANT : La muse
Evidemment, il faut que je garde à l'esprit qu'il s'agit de l'exercice "Edifiant" parce que sinon... je n'y aurais pas cru!
En plein dans le bon registre, avec les souvenirs mélos, les pensées qui se baladent et s'engluent, les clichés sur l'amour passé, etc. Tu condenses tout ça dans un seul texte, fortiche !
Reste à savoir si c'est vraiment édifiant ou non. Pas simple de définir ce terme mais il me semble que oui, dans le cas présent, sur le plan littéraire, plus que sur le plan de l'histoire, somme toute assez banale. Contraintes respectées donc, me semble-t-il.
En plein dans le bon registre, avec les souvenirs mélos, les pensées qui se baladent et s'engluent, les clichés sur l'amour passé, etc. Tu condenses tout ça dans un seul texte, fortiche !
Reste à savoir si c'est vraiment édifiant ou non. Pas simple de définir ce terme mais il me semble que oui, dans le cas présent, sur le plan littéraire, plus que sur le plan de l'histoire, somme toute assez banale. Contraintes respectées donc, me semble-t-il.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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