LES IDIOTS : c'est qu'il avait pas compris, l'...

Bonsoir à tous j'ai essayé de me lancer pour l'exercice des idiots. Comme je l'ai fait "vite fait" et que je ne suis vraiment pas sûr de mon coup, j'aurais peut-être dû m'abstenir de poster. D'autant plus que j'espère ne pas avoir fait trop de fautes d'orthographes... Mais bon, comme dit le proverbe (chinois ?), qui ne tente rien n'a rien.^^
J'attends vos commentaires et conseils avec impatience.


Tom regarde autour de lui depuis un bon moment...
Comment font-ils eux ? Hein ? Faudrait que quelqu'un lui explique un jour... Ils ont l'air de trouver ça tout simple. D'abord ils avancent, tranquilles, l'air de rien... Ils adoptent une démarche souple, détachée. Et lui, c'est pas ce qu'il fait ? Il a déjà bien essayé, ah sa oui pour sûr, mais avec lui ça marche pas, voilà tout. Lui, quand il marche, on dirait un canard. Oui, c'est c'la un canard, ou mieux encore, un pingouin ! Quoique même ce terme est trop classe pour lui; lui, il préfère « manchot ». Sa mère aussi, elle l'aimait bien c'mot, puisqu'elle l'appelait comme ça. « Allez, manchot, vas y ! Qu'est ce que t'attend pour t'dépêcher d'm'aider, hein ? Manchot, va ! Moi j'dis qu'tu mérites même pas d'avoir un nom ! Sale manchot, va ! ». Pourtant, il suit à la lettre leur gestes, leurs mimiques, l'manchot. Il fait tout bien pareil. Sauf pour les bras bien sûr. C'est qu'il peut plus.
Il avait bien rencontré cette fille, là. Il était assis sur l'trottoir, et puis elle était venue. Il aime pas regarder les filles, d'habitude, l'manchot. Mais celle-là, c'était pas comme les autres. Elle lui avait pris le menton, sans rien dire. Il s'était dit, l'manchot, cette fille-là c'est ta chance. Et puis il l'avait suivi. C'est qu'elle lui plaisait bien, avec ses jolis yeux et sa jupe rouge. Et puis il lui avait parlé. Il lui avait bien dit qu'il l'aimait, mais elle avait pas répondu, cette garce. Elle l'avait juste regardé, avec un beau regard, mais il l'avait pris pour d'la pitié l'manchot. C'est que ça commençait à l'énerver qu'on lui réponde pas. Pourquoi qu'elle était venue l'déranger , l'manchot, hein, si c'était pour rien dire et se contenter d'le regarder ? Encore une qui se fichait bien d'lui, hein ? Elle l'avait bien pris pour un con encore celle-là, hein ? Mais elle allait voir, on lui répondait à lui, c'était pas parce qu'il était l'manchot qu'il allait laisser qu'on se paye sa tête...
Et puis il avait commencé à lui donner des coups de pied, l'manchot. Elle lui avait fait des yeux bizarres, mais il l'avait pas vu l'manchot. Non , il pouvait pas bien r'garder, il était trop bien occupé à lui crier dans sa petite oreille de répondre. Il lui aurait bien tordu les bras, mais c'est qu'il pouvait pas, l'manchot. Il avait pas vu qu'elle ouvrait sa jolie bouche dans tous les sens, l'manchot. Et quand la jolie tête de la jolie fille avait heurté le mur, elle avait pas répondu non plus cette garce...
C'est que l'manchot il s'était étonné qu'elle avait pas crié quand même, cette garce...

Premier texte que je lis de toi ( faut dire que je ne lis plus grand chose, malheureusement ) et je suis plutôt réceptive.
Pour nuancer, les apostrophes ne sont peut-être pas tout le temps nécessaire dans la narration. Mais ça se discute et, surtout, ça se défend.
Dans l'ensemble, un récit rythmé et une plume prométeuse.

Je suis d'accord, c'est plutôt bien foutu, mais un peu court à mon goût, un peu "esquissé". Je trouve que les élisions sont trop nombreuses, cela casse l'équilibre du texte : on finit par ne plus voir qu'elles.

Un bon texte bien efficace, en dépit des répétitions trop fréquentes à mon goût de "l'manchot". Peut-être que quelques détails supplémentaires auraient étoffé un peu le récit.

Au passage, je contaste que jusqu'à présent on n'a pas eu une idiote il me semble, sauf l'idiote du texte de Yali, mais pas seule non plus...

Merci à tous pour vos commentaires et conseils ! C'est vrai qu'à la réflexion et après plusieurs lectures, je m'aperçoit que j'ai surchargé le texte avec mes "l'manchot". Quand j'aurai un peu plus de temps, peut-être que j'essaierai de l'améliorer et de donner plus de détails.
PS : C'est vrai, toujours UN idiot,^^. Mais en même temps, (ce que je vais dire n'est que pure galanterie et je ne le pense pas du tout =) ! ), les filles idiotes c'est beaucoup plus rare...

Et bien pour un texte « vite fait », il n'est pas mal du tout. Il y a beaucoup de bonnes choses là dedans. Notamment le ton qui sonne juste et l'ambiance bien rendue. Juste une petite remarque, je suis quand même étonnée que la jeune fille n'essaye pas de se défendre. Bonne continuation.

Hm... *prometteuse... Elle est belle, celle-là ! Sorry!

Je trouve que l'idiotie du manchot est bien retranscrite. On dirait Lenny de Des souris et des hommes, mais avec cette fois-ci l'intention mauvaise. J'ai apprécié le texte. Peut-être un peut trop de répétitions avec l'manchot.

Elle était muette c'est ça?
C'est tellement commun quand on ne comprend pas de se sentir agressé. Bien rendu ici.
Je trouve que l'idée est bonne. Le texte aurait peut-être pu être plus long et avec moins d'apostrophes.
Et puis quelques fautes aussi.
Mais il y a de l'idée

Oui, c'est un joli début qui mériterait un plus grand développement. Je crois que tu es capable de faire beaucoup mieux en y passant un peu plus de temps. le style y est, le ton, les enchaînements aussi mais on a à peine le temps de s'attacher à ce manchot, qu'il nous échappe déjà !

Beaucoup d'élisions, trop à mon goût, tout comme cette répétition du mot manchot qui finit par donner un ton forcé au récit.

Il y a une idée maîtresse intéressante dans ton texte mais tu ne l'exploites peut-être pas assez. Parce que vite écrit, peut-être, et ça vaudrait la peine de se pencher à nouveau dessus, de détailler, de développer. Notamment le début dans lequel tu pourrais installer autrement la tension et la nervosité pour rendre plus fortes encore ces images de fin et de mort.

Au plaisir de te lire !

Tu esquisses une piste intéressante dans ce texte, et la forme d'écriture a quelque chose d'accrocheur.
Manque plus qu'à trouver le juste milieu entre les répétitions ou les instances qui tendent à lasser le lecteur, et les raccourcis qui l'empêchent de s'installer pleinement dans le texte.