Une eau idéale
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Eli GEORG
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Une eau idéale
Jeune homme aux lèvres safran, le coeur apaisé,
j'attelle mon petit ânon à la nouvelle
noria d'eau vive du village. D'alors
je peux voir le ciel, préhensible, laisser choir
les tabis des charbons et d'ors du soir beau et
les portes battantes du Matin s'ouvrir sur
la terre âpre, offerte nue à ce don céleste.
Oui, le Pain de Jour perce de peu. L'animal
marche doucement, avecque beaucoup de peine;
mais sans tarder à faire son métier de bête.
Aussi les poulies tournent bien. Comme le frisson
parfumé que la terre noire aime se dévoue
la mesure du pas reprend son importance
malgré le ruban de poussière qui s'indéfinise.
j'attelle mon petit ânon à la nouvelle
noria d'eau vive du village. D'alors
je peux voir le ciel, préhensible, laisser choir
les tabis des charbons et d'ors du soir beau et
les portes battantes du Matin s'ouvrir sur
la terre âpre, offerte nue à ce don céleste.
Oui, le Pain de Jour perce de peu. L'animal
marche doucement, avecque beaucoup de peine;
mais sans tarder à faire son métier de bête.
Aussi les poulies tournent bien. Comme le frisson
parfumé que la terre noire aime se dévoue
la mesure du pas reprend son importance
malgré le ruban de poussière qui s'indéfinise.
Eli GEORG- Nombre de messages : 11
Age : 41
Date d'inscription : 23/03/2009
Re: Une eau idéale
L'explication avant les incompréhensions:
L'âne c'est le poème, comme matière vivante.
L'eau c'est l'idéal; âne et eau.
L'homme c'est l'auteur du poème, lui.
Le puits, c'est la connaissance, Songe et Savoir.
Faire tourner le poulies, et le tour en rond de "la bête de somme", sont les règles poètiques, la rigueur de la "JUVENILIA",
le safran c'est mon ORient, un OR qui repose sur mes lèvres,
auxquelles je voudrais aboucher celles de "l'être aimée",
le frisson parfumé c'est l'EAU, image de l'IDEAL,
c'est pourquoi le poème s'appelle UNE EAU IDEALE,
en résumé: les deux premières strophes de ce sonnet volontairement brouillon imagent le poète qui se met à l'ouvrage, dès le matin,
son travail se rencontre à l'avancement du jour,
les portes s'ouvrent, des images, des sons des vérités se découvrent,
c'est une felur fleur qui me dit son nom,
L'âme, le poème, c'est le métier de bête, ce sont les coulisses de l'écriture, inéludables, inéluctables, mais ô la joie dans la rigueur pour qui se sait artiste!
le bruits des poulies, ce sont les trétaux qui se montent avant le jeu des "artistes", comprenez-vous?
comme l'ouvrage atteint le "Beau", "ô mon bien ô mon beau!"
"LA ME SU RE DU PAS RE PREND SON IM POR TANCE"'
pensée chan-tée et comprise,car
"le frisson parfumé que la terre noire aime se dévoue"
c'est chercher du beau par la FORME, l'ECRITURE, les CALCULS, la SCIENCE,
malgré le "ruban de poussière qui s'indéfinise",
ce qui est la fin du rêve, de l'idéal, le DEVOIR DUR à ETREINDRE
*le retour à la terre
source de ce rêve et et son amphore,*
pour schématiser
L'âne c'est le poème, comme matière vivante.
L'eau c'est l'idéal; âne et eau.
L'homme c'est l'auteur du poème, lui.
Le puits, c'est la connaissance, Songe et Savoir.
Faire tourner le poulies, et le tour en rond de "la bête de somme", sont les règles poètiques, la rigueur de la "JUVENILIA",
le safran c'est mon ORient, un OR qui repose sur mes lèvres,
auxquelles je voudrais aboucher celles de "l'être aimée",
le frisson parfumé c'est l'EAU, image de l'IDEAL,
c'est pourquoi le poème s'appelle UNE EAU IDEALE,
en résumé: les deux premières strophes de ce sonnet volontairement brouillon imagent le poète qui se met à l'ouvrage, dès le matin,
son travail se rencontre à l'avancement du jour,
les portes s'ouvrent, des images, des sons des vérités se découvrent,
c'est une felur fleur qui me dit son nom,
L'âme, le poème, c'est le métier de bête, ce sont les coulisses de l'écriture, inéludables, inéluctables, mais ô la joie dans la rigueur pour qui se sait artiste!
le bruits des poulies, ce sont les trétaux qui se montent avant le jeu des "artistes", comprenez-vous?
comme l'ouvrage atteint le "Beau", "ô mon bien ô mon beau!"
"LA ME SU RE DU PAS RE PREND SON IM POR TANCE"'
pensée chan-tée et comprise,car
"le frisson parfumé que la terre noire aime se dévoue"
c'est chercher du beau par la FORME, l'ECRITURE, les CALCULS, la SCIENCE,
malgré le "ruban de poussière qui s'indéfinise",
ce qui est la fin du rêve, de l'idéal, le DEVOIR DUR à ETREINDRE
*le retour à la terre
source de ce rêve et et son amphore,*
pour schématiser
Eli GEORG- Nombre de messages : 11
Age : 41
Date d'inscription : 23/03/2009
Re: Une eau idéale
Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de fournir l'explication de texte avec le texte : vous fermez la lecture, empêchez ainsi le lecteur de déployer ses propres réseaux de sens autour de ce qu'il lit...
Pour le sonnet lui-même, effectivement il est brouillon, et ne m'a pas emportée ailleurs. Et je pense que, quand l'explication est cinq fois plus longue que le texte lui-même, vous devriez peut-être vous préoccuper de rendre l'écrit lui-même plus accessible, parce que le lecteur, en général, ne se fade pas le commentaire de l'auteur s'il n'y est pas obligé (moi non, en tout cas).
Pour le sonnet lui-même, effectivement il est brouillon, et ne m'a pas emportée ailleurs. Et je pense que, quand l'explication est cinq fois plus longue que le texte lui-même, vous devriez peut-être vous préoccuper de rendre l'écrit lui-même plus accessible, parce que le lecteur, en général, ne se fade pas le commentaire de l'auteur s'il n'y est pas obligé (moi non, en tout cas).
Invité- Invité
Re: Une eau idéale
je ne pensais pas fermer la lecture mais la diriger
et dès fois je veux être libre de mon expression au risque même d'être hermétique,
comme dès fois je vais privilégier le contraire, c'est à dire "me préoccuper de rendre l'écrit lui-même plus accessible, pour que le le lecteur, ne se fade pas mon commentaire"
commentaire que j'ai laissé à l'intention de celui qui aurai souhaité connaître mes intentions secrètes,
voyez-vous Madame, ou Mademoiselle,
si vous lisez mon poème "JE T'AIME", il est de la pure fulgurance,
je veux dire que je ne l'ai pas travaillé, et compris qu'après coup,
et ce poème je l'ai écrit mais il est comme une éruption de moi-même,
que je ne controlerai pas,
ce poème Une eau idéale, est "compris de moi",
Il a la forme que j'ai voulu,
ne prend les alexandrins qu'à ma demande,
force la lecture à s'accèlerer, à s'arrêter,
moi j'aime ce poème car il est un des rares qui me semble être telle que je l'ai voulu,
ce qui est rare dans mes écrits c'est d'en trouver des dont l'aspect final est tel que je l'ai voulu,
enfin dois-je porter le bonnet d'âne?
et dès fois je veux être libre de mon expression au risque même d'être hermétique,
comme dès fois je vais privilégier le contraire, c'est à dire "me préoccuper de rendre l'écrit lui-même plus accessible, pour que le le lecteur, ne se fade pas mon commentaire"
commentaire que j'ai laissé à l'intention de celui qui aurai souhaité connaître mes intentions secrètes,
voyez-vous Madame, ou Mademoiselle,
si vous lisez mon poème "JE T'AIME", il est de la pure fulgurance,
je veux dire que je ne l'ai pas travaillé, et compris qu'après coup,
et ce poème je l'ai écrit mais il est comme une éruption de moi-même,
que je ne controlerai pas,
ce poème Une eau idéale, est "compris de moi",
Il a la forme que j'ai voulu,
ne prend les alexandrins qu'à ma demande,
force la lecture à s'accèlerer, à s'arrêter,
moi j'aime ce poème car il est un des rares qui me semble être telle que je l'ai voulu,
ce qui est rare dans mes écrits c'est d'en trouver des dont l'aspect final est tel que je l'ai voulu,
enfin dois-je porter le bonnet d'âne?
Eli GEORG- Nombre de messages : 11
Age : 41
Date d'inscription : 23/03/2009
Re: Une eau idéale
c'est marrant les textes qui selon moi aurait valu un meilleur accueil sont ceux qui sont les moins bien perçus
Eli GEORG- Nombre de messages : 11
Age : 41
Date d'inscription : 23/03/2009
Re: Une eau idéale
Vous êts absolument libre de votre expression, et moi de la mienne tant que je parle de votre texte sans vous attaquer. Je vous ai donné mon ressenti de lectrice, et me suis effectivement avancée en disant que l'excès d'explications pourrait en rebuter d'autres que moi. Les commentaires suivants pourront peut-être vous éclairer là-dessus.
Je n'ai évidemment pas autorité pour vous accorder médailles ou bonnets d'âne, prenez mon avis pour ce qu'il est : mon avis.
Je n'ai évidemment pas autorité pour vous accorder médailles ou bonnets d'âne, prenez mon avis pour ce qu'il est : mon avis.
Invité- Invité
Re: Une eau idéale
Je ne peux que partager l'avis de Socque (et je ne suis pas de mauvais poil, moi...). Je sais bien que l'on est toujours tenté de justifier un poème. Mais précisément, c'est le poème lui-même qui doit se justifier. C'est d'ailleurs, ce me semble, le principe poétique qui est ici en cause : le poème dit ce que l'on ne peut dire autrement. C'est l'ultime façon de dire en quelque sorte. Aussi y a-t-il quelque chose de paradoxal à vouloir expliquer, un peu comme une négation de l'œuvre. Laisse aux autres le soin de s'approprier le poème, de faire (ou non) mentalement corps avec lui. Toute explication de ta part ne sera que barrière entre ton texte et son lecteur, une limitation de leur élan (celui du poème et celui du lecteur).
Je reviendrai te dire ce que je pense du texte.
Je reviendrai te dire ce que je pense du texte.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Une eau idéale
Je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois comprendre, comment je dois lire ou pas un poème. En fait, ce besoin d'expliquer est le plus sûr moyen de prendre le lecteur à rebrousse-poil, à l'imagination duquel on ne fait visiblement pas confiance pour interpréter le poème comme il le juge bon.
Si l'on écrit pour soi, on écrit aussi pour être lu par des lecteurs dont on ne peut régenter les réactions.
Sans compter que cela dessert le poème qui apparaît alors comme une pièce si peu limpide qu'elle nécessite notes e tutti quanti.
Il n'y a pas une seule façon de comprendre ceci ou cela, une seule façon de faire les choses, la richesse est dans la diversité des interpétations - et du reste.
A bon entendeur...
Si l'on écrit pour soi, on écrit aussi pour être lu par des lecteurs dont on ne peut régenter les réactions.
Sans compter que cela dessert le poème qui apparaît alors comme une pièce si peu limpide qu'elle nécessite notes e tutti quanti.
Il n'y a pas une seule façon de comprendre ceci ou cela, une seule façon de faire les choses, la richesse est dans la diversité des interpétations - et du reste.
A bon entendeur...
Invité- Invité
Re: Une eau idéale
Je copie-colle le message d'easter... et j'ajoute: un peu d'humilité, Eli, n'a jamais fait de mal ;-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Une eau idéale
Je me suis arrêtée pour le titre et les couleurs " africaines" le reste est entre les mains du sens qui nous échappe.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Une eau idéale
J'ai aimé le texte. Dommage qu'il y ait eu les explications après (j'aime bien découvrir petit à petit). Ne t'en fais pas, les poèmes hermétiques sont assez souvent appréciés ici :-)
Re: Une eau idéale
pas par tout le monde !! :-)))Tristan a écrit:Ne t'en fais pas, les poèmes hermétiques sont assez souvent appréciés ici :-)
Re: Une eau idéale
ha pourquoi donc transformer en mauvais sonnet ce qui aurait pu être un très beau texte en prose poétique ?
et pourquoi ces explications que personne ne demandait ?
pour une fois qu'un texte poétique me parle un peu, l'auteur m'"assomme" d'une analyse que je trouve, pour ma part, sans aucun intérêt
je n'aurais pas dû la lire, ça me gâche ce texte
et pourquoi ces explications que personne ne demandait ?
pour une fois qu'un texte poétique me parle un peu, l'auteur m'"assomme" d'une analyse que je trouve, pour ma part, sans aucun intérêt
je n'aurais pas dû la lire, ça me gâche ce texte
Re: Une eau idéale
Ami, on me dit la même chose de mes poèmes infiniment plus naifs.mentor a écrit:ha pourquoi donc transformer en mauvais sonnet ce qui aurait pu être un très beau texte en prose poétique ?
Oui la poésie est comme une femme: il faut lui laisser son temps de mystère.
C'est vrai qu'il est difficile de publier en se disant que l'on ne sera pas compris; mais bien des peintres ne l'ont pas été de leur temps.
C'est vrai qu'il est difficile d'entendre une critique sur quelque chose qu'on publie parce qu'on l'aime. On désire justement le défendre. Ce n'est pas obligatoirement de l'orgueil mais une forme d'amour.
Allons, ce poème doit garder sa bonne place et sa beauté et sans doute que relu (et repris) après l'oeuvre du temps, il se bonifiera encore.
Re: Une eau idéale
très bon argumentaire, mon ami Pierrot :-))pierrot a écrit:Ami, on me dit la même chose de mes poèmes infiniment plus naifs.mentor a écrit:ha pourquoi donc transformer en mauvais sonnet ce qui aurait pu être un très beau texte en prose poétique ?
Oui la poésie est comme une femme: il faut lui laisser son temps de mystère.
C'est vrai qu'il est difficile de publier en se disant que l'on ne sera pas compris; mais bien des peintres ne l'ont pas été de leur temps.
C'est vrai qu'il est difficile d'entendre une critique sur quelque chose qu'on publie parce qu'on l'aime. On désire justement le défendre. Ce n'est pas obligatoirement de l'orgueil mais une forme d'amour.
Allons, ce poème doit garder sa bonne place et sa beauté et sans doute que relu (et repris) après l'oeuvre du temps, il se bonifiera encore.
mais pour ce qui est de la bonification après relecture, je doute
après reprise, là oui
en tout cas je ne vois ca qu'apporte de couper les phrases et faire des retours ligne à tout va, sinon juste pour que ça ressemble à un sonnet au niveau du nombre de strophes et de lignes par strophe
Re: Une eau idéale
idéal ou pas y'a une boulette de mise en page horrible :
. La préciosité demande l'attention ou alors je ne comprend plus rien. Inadmissible en poésie, du reste, comme dirait l'autre, inadmissible tout court. Sinon, après une telle ratatouille d'explications, je ne me souviens même plus du poème. Tant pis.avecque
Invité- Invité
Re: Une eau idéale
Comme quoi j'ai bien fait de ne pas me farcir l'explication de texte [à lire les commentaires, c'est encore plus barbant que la démonstration de l'unicité du milieu du segment]
J'ai aimé le "maniérage" (alors, lucy qui nous a appris le "connexionnage" et le "commentage", cela marche aussi, le maniérage, même si ce n'est pas Ségolène qui le dit??) mais surtout la syntaxe un peu déjantée. J'ai aimé la présence de l'ânon, ah oui !
v.
J'ai aimé le "maniérage" (alors, lucy qui nous a appris le "connexionnage" et le "commentage", cela marche aussi, le maniérage, même si ce n'est pas Ségolène qui le dit??) mais surtout la syntaxe un peu déjantée. J'ai aimé la présence de l'ânon, ah oui !
v.
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