Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
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The mec bidon
boc21fr
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Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
"J’ai vu le jour dans le grouillement de vers charognards acharnés à sucer leur part d’un monde naguère beau et plein de vie, mais aujourd’hui en pleine décomposition.
Quel parti tirer de cette odieuse présence au monde si ce n’est d’essayer à mon tour d’y prélever ma substance, en attendant des jours meilleurs ?
Ceux qui ne peuvent s’y résoudre de par leur trop grande sensibilité meurent d’inanition et ne peuvent connaître le midi de leur existence. Il n’est pas si simple de devenir adulte, moins aisé qu’on ne l’imagine de dérober les richesses décomposées du corps nourricier originel envers et contre ses frères et sœurs.
Mais lorsque le désir de vie s’avère plus fort qu’une morale morbide, lorsque nous avons assez accumulé de biens pour atteindre notre autonomie, notre vision du monde change brutalement.
Il s’agit d’un instant béni où nous nous sentons pousser des ailes, et où notre regard perce jusqu’à un horizon situé au-delà des graisses où nagent les miasmes affamés : toute cette chair prélevée sur le cadavre d’un monde mort semble se transmuer en une promesse de liberté et de vie puisqu’elle aura rendu possible notre émancipation.
Et alors, encouragés par cet invincible appel vers la liberté, nous nous élançons vers le ciel en laissant derrière nous l’hideuse origine de notre existence.
Nous partons vers de nouveaux possibles, vers d’infinis ailleurs riches de promesses et de joies inconnues.
Toutefois, une odeur au charme et à la beauté si proche mais déjà oubliée nous submerge bientôt et chasse les illusions et les rêveries enfantées par notre premier envol.
Ivres de joies, défaillantes d’extase, nous n’osons alors réaliser, devant cette émanation d’un paradis perdu, que la joie de l’envol n’était qu’une brève étape avant un bonheur encore plus grand à venir.
Répondant à cet invincible appel comme autant de vierges devant un continent inconnu, nous sentons notre petit corps s’agiter sous les convulsions et les frissons accouchés de la crainte et de l’exaltation mêlées.
Nous posant alors sur cet irrésistible objet de notre désir, nous fermons nos yeux aux multiples facettes, endormons nos sens, et laissons notre langue avide témoigner seule de l’intime et profond lien d’amour que nous tissons avec ce si désirable inconnu.
Le moment est sublime, intense, et nous replonge avec une telle intensité dans les plus heureux moments de notre enfance larvaire que nous en ouvrons les yeux de surprise.
Et alors, subitement, brusquement, alors que nous suçons avec une telle frénésie ce nouvel objet de notre désir, nous réalisons toute l’horreur de notre condition :
Nous n’avons naguère quitté le cadavre d’un monde pourrissant que pour nous repaître de ses excréments."
Je vous préviens...si vous trouvez, j'en post un autre...
Quel parti tirer de cette odieuse présence au monde si ce n’est d’essayer à mon tour d’y prélever ma substance, en attendant des jours meilleurs ?
Ceux qui ne peuvent s’y résoudre de par leur trop grande sensibilité meurent d’inanition et ne peuvent connaître le midi de leur existence. Il n’est pas si simple de devenir adulte, moins aisé qu’on ne l’imagine de dérober les richesses décomposées du corps nourricier originel envers et contre ses frères et sœurs.
Mais lorsque le désir de vie s’avère plus fort qu’une morale morbide, lorsque nous avons assez accumulé de biens pour atteindre notre autonomie, notre vision du monde change brutalement.
Il s’agit d’un instant béni où nous nous sentons pousser des ailes, et où notre regard perce jusqu’à un horizon situé au-delà des graisses où nagent les miasmes affamés : toute cette chair prélevée sur le cadavre d’un monde mort semble se transmuer en une promesse de liberté et de vie puisqu’elle aura rendu possible notre émancipation.
Et alors, encouragés par cet invincible appel vers la liberté, nous nous élançons vers le ciel en laissant derrière nous l’hideuse origine de notre existence.
Nous partons vers de nouveaux possibles, vers d’infinis ailleurs riches de promesses et de joies inconnues.
Toutefois, une odeur au charme et à la beauté si proche mais déjà oubliée nous submerge bientôt et chasse les illusions et les rêveries enfantées par notre premier envol.
Ivres de joies, défaillantes d’extase, nous n’osons alors réaliser, devant cette émanation d’un paradis perdu, que la joie de l’envol n’était qu’une brève étape avant un bonheur encore plus grand à venir.
Répondant à cet invincible appel comme autant de vierges devant un continent inconnu, nous sentons notre petit corps s’agiter sous les convulsions et les frissons accouchés de la crainte et de l’exaltation mêlées.
Nous posant alors sur cet irrésistible objet de notre désir, nous fermons nos yeux aux multiples facettes, endormons nos sens, et laissons notre langue avide témoigner seule de l’intime et profond lien d’amour que nous tissons avec ce si désirable inconnu.
Le moment est sublime, intense, et nous replonge avec une telle intensité dans les plus heureux moments de notre enfance larvaire que nous en ouvrons les yeux de surprise.
Et alors, subitement, brusquement, alors que nous suçons avec une telle frénésie ce nouvel objet de notre désir, nous réalisons toute l’horreur de notre condition :
Nous n’avons naguère quitté le cadavre d’un monde pourrissant que pour nous repaître de ses excréments."
Je vous préviens...si vous trouvez, j'en post un autre...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
L'énigme me paraît assez transparente ! J'ai bien aimé le contraste entre le style fleuri et ce que décrit le texte...
Invité- Invité
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Oui c'est fastoche ! Une autre !
J'ai bien aimé le tout, mais j'ai surtout adoré la dernière phrase. Elles ne se rendent pas compte à quel point elles sont pathétiques ... enfin si ça se trouve elle disent pareil de nous quand on a le dos tourné !
J'ai bien aimé le tout, mais j'ai surtout adoré la dernière phrase. Elles ne se rendent pas compte à quel point elles sont pathétiques ... enfin si ça se trouve elle disent pareil de nous quand on a le dos tourné !
The mec bidon- Nombre de messages : 554
Age : 34
Localisation : Caché
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Comme quoi il suffit d'y mettre les formes. Un exercice marrant.
Invité- Invité
merci pour vos avis...
Bonjour à tous !
C’est avec joie que je vous posterai la suite de ce petit recueil que j’ai commencé à écrire il y a 3 ans et dont j’ai interrompu l’écriture. Il devait s’intituler « les sales bêtes », mais j’ai un peu eu le sentiment que je n’arrivais à rien...que ce que j’écrivais m’amusait beaucoup mais ne menait nulle part.
Toutefois, ayant bien lu le post sur les règles à respecter ici, je crois que je dois me restreindre à un texte par semaine…
A la place, puisque l’esprit de ce Forum est de nous entraider dans l’exercice de l’écriture, je me demandais ce que vous en pensiez…si ce que j’écrivais était assez clair, ou au contraire trop évident…
Bref…j’ai besoin d’un avis extérieur…comme nous tous !
C’est avec joie que je vous posterai la suite de ce petit recueil que j’ai commencé à écrire il y a 3 ans et dont j’ai interrompu l’écriture. Il devait s’intituler « les sales bêtes », mais j’ai un peu eu le sentiment que je n’arrivais à rien...que ce que j’écrivais m’amusait beaucoup mais ne menait nulle part.
Toutefois, ayant bien lu le post sur les règles à respecter ici, je crois que je dois me restreindre à un texte par semaine…
A la place, puisque l’esprit de ce Forum est de nous entraider dans l’exercice de l’écriture, je me demandais ce que vous en pensiez…si ce que j’écrivais était assez clair, ou au contraire trop évident…
Bref…j’ai besoin d’un avis extérieur…comme nous tous !
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
bien lu !boc21fr a écrit:ayant bien lu le post sur les règles à respecter ici, je crois que je dois me restreindre à un texte par semaine
;-)
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
J'ai tendance à trouver qu'on comprend trop vite, en l'occurrence...
Invité- Invité
Nous arrivons à l'échéance des sept jours...
Ceux qui ont cru reconnaitre "la mouche" comme réponse à cette énigme ont eu raison...
Ceux qui ont reconnu qu'elle était trop simple, trop aisée, trop "transparente" ont eu raison aussi
La vraie réponse était, selon moi : "le jeune adulte dans une société libérale"
:o)
Si personne ici n'a seulement pressenti que quelque chose ici était trop simple, trop évident (à part Socque...), c'est que...
Zut et flute je dois retravailler mon écriture...
Je vous en post quand-même quelques uns...
"Je suis un être visqueux, immonde, fainéant et fort commun.
Ma force ? Je n’ai et ne possède rien qui ait le moindre attrait aux yeux de qui que ce soit.
Le dégoût que j’impose aux autres à ma seule vue fait qu’ils me rejettent toujours avec la plus violente des nausées. Le monde entier peut toujours tenter de nous intégrer, il nous en vomira de dégoût.
C’est pour cette raison que nous sommes nombreuses à nous traîner sur vos chemins, lentement, laissant derrière notre sillage les résidus des substances chimiques sans lesquelles nous ne pourrions avancer.
J’étais très jeune encore lorsque mon accoutumance à l’herbe me distingua de mes amis : là où cette innocente plante ne faisait que distraire, rire ou changer de couleur ceux de ma connaissance, elle eu chez moi et ceux de mon espèce cet effet fort singulier et funeste qui m’a vu la rechercher à tous prix.
Ceux qui recherchaient la romance étaient très fleur bleue là où ceux qui se destinaient à faire carrière faisaient une fixation sur les salades tandis que moi…moi j’avais besoin de l’herbe pour simplement rester précisément tel que j’étais à cette époque : quelqu’un qui se traîne, qui tourne en rond et zone autour de son squat…
Depuis, ma dépendance à l’herbe a laissé la place à d’autres plantes plus funestes encore et dont la pudeur m’empêche de parler ici.
Mais aujourd’hui encore, inchangé depuis des années, je me traîne, rarement en ligne droite, et lentement…si lentement…"
"Moi et mes frères sommes systématiquement nés pauvres limaces. A cette différence notable qu’il nous est de surcroît imposé de traîner le lourd poids de notre patrimoine foncier sur les épaules, et cela tout au long de notre existence.
Je crois bien qu’avec moi, la nature a vraiment fait une coquille…
Comment voulez-vous mener une vie libre et heureuse dans de telles conditions ?
Nos parents, reproduisant leur propre tragédie familiale, se sont limités à nous pondre dans un trou sombre et humide quelconque suite à un instant d’égarement où même le sexe du partenaire leur était indifférent.
Que nous ont-ils laissé avant de nous abandonner ? Rien, si ce n’est cette foutue demeure à laquelle nous sommes attachés au point de devoir la traîner jusqu’à la fin de nos jours.
Tenez, un exemple encore et j’arrêterai de vous ressasser encore et encore le poids de ma condition :
Savez-vous que moi et mes frères sommes obligés, par quelque obscure nécessité physiologique, de rester enfermés chez nous alors que le soleil brille et que nous ne pouvons sortir (que dis-je, nous traîner) que par un temps pourri ?"
"De tous les mammifères, je suis le plus humain, et cela pour une simple raison : je suis également le plus incontestablement idiot :
Insensible à la main qui me caresse, je demeure à jamais fidèle à celle qui a su pour la première fois frapper à la fois mes fesses et mon imagination.
J’ai besoin d’une volonté pour diriger celle que je n’aurai jamais, d’une intelligence, quelque limitée qu’elle soit, pour compenser l’incapacité en laquelle je suis de reconnaître seulement ma queue comme un simple élément de mon anatomie.
En moi-même, je ne suis rien :
Juste une truffe dotée de quatre pattes, avec entre les deux une gueule assez grande pour aboyer sur le vaste monde et des crocs suffisamment aiguisés pour lui bouffer les fesses.
Dans l’incapacité où je me trouve de penser et vivre par moi-même, vous aurez compris à quel point ma condition est indissociable de la servitude.
De moi, l’ont dit souvent : Tel serviteur, tel maître…
Ma plus grande douleur, c’est d’être un animal tellement con qu’il faut bien se trouver encore plus con que moi pour me choisir comme domestique.
Ce qui fait que je ne suis choisi que par des maîtres qui sont également le domestique de quelqu’un d’autre.
Et que nous sommes, par voie de conséquence, fort répandus…"
Ceux qui ont reconnu qu'elle était trop simple, trop aisée, trop "transparente" ont eu raison aussi
La vraie réponse était, selon moi : "le jeune adulte dans une société libérale"
:o)
Si personne ici n'a seulement pressenti que quelque chose ici était trop simple, trop évident (à part Socque...), c'est que...
Zut et flute je dois retravailler mon écriture...
Je vous en post quand-même quelques uns...
"Je suis un être visqueux, immonde, fainéant et fort commun.
Ma force ? Je n’ai et ne possède rien qui ait le moindre attrait aux yeux de qui que ce soit.
Le dégoût que j’impose aux autres à ma seule vue fait qu’ils me rejettent toujours avec la plus violente des nausées. Le monde entier peut toujours tenter de nous intégrer, il nous en vomira de dégoût.
C’est pour cette raison que nous sommes nombreuses à nous traîner sur vos chemins, lentement, laissant derrière notre sillage les résidus des substances chimiques sans lesquelles nous ne pourrions avancer.
J’étais très jeune encore lorsque mon accoutumance à l’herbe me distingua de mes amis : là où cette innocente plante ne faisait que distraire, rire ou changer de couleur ceux de ma connaissance, elle eu chez moi et ceux de mon espèce cet effet fort singulier et funeste qui m’a vu la rechercher à tous prix.
Ceux qui recherchaient la romance étaient très fleur bleue là où ceux qui se destinaient à faire carrière faisaient une fixation sur les salades tandis que moi…moi j’avais besoin de l’herbe pour simplement rester précisément tel que j’étais à cette époque : quelqu’un qui se traîne, qui tourne en rond et zone autour de son squat…
Depuis, ma dépendance à l’herbe a laissé la place à d’autres plantes plus funestes encore et dont la pudeur m’empêche de parler ici.
Mais aujourd’hui encore, inchangé depuis des années, je me traîne, rarement en ligne droite, et lentement…si lentement…"
"Moi et mes frères sommes systématiquement nés pauvres limaces. A cette différence notable qu’il nous est de surcroît imposé de traîner le lourd poids de notre patrimoine foncier sur les épaules, et cela tout au long de notre existence.
Je crois bien qu’avec moi, la nature a vraiment fait une coquille…
Comment voulez-vous mener une vie libre et heureuse dans de telles conditions ?
Nos parents, reproduisant leur propre tragédie familiale, se sont limités à nous pondre dans un trou sombre et humide quelconque suite à un instant d’égarement où même le sexe du partenaire leur était indifférent.
Que nous ont-ils laissé avant de nous abandonner ? Rien, si ce n’est cette foutue demeure à laquelle nous sommes attachés au point de devoir la traîner jusqu’à la fin de nos jours.
Tenez, un exemple encore et j’arrêterai de vous ressasser encore et encore le poids de ma condition :
Savez-vous que moi et mes frères sommes obligés, par quelque obscure nécessité physiologique, de rester enfermés chez nous alors que le soleil brille et que nous ne pouvons sortir (que dis-je, nous traîner) que par un temps pourri ?"
"De tous les mammifères, je suis le plus humain, et cela pour une simple raison : je suis également le plus incontestablement idiot :
Insensible à la main qui me caresse, je demeure à jamais fidèle à celle qui a su pour la première fois frapper à la fois mes fesses et mon imagination.
J’ai besoin d’une volonté pour diriger celle que je n’aurai jamais, d’une intelligence, quelque limitée qu’elle soit, pour compenser l’incapacité en laquelle je suis de reconnaître seulement ma queue comme un simple élément de mon anatomie.
En moi-même, je ne suis rien :
Juste une truffe dotée de quatre pattes, avec entre les deux une gueule assez grande pour aboyer sur le vaste monde et des crocs suffisamment aiguisés pour lui bouffer les fesses.
Dans l’incapacité où je me trouve de penser et vivre par moi-même, vous aurez compris à quel point ma condition est indissociable de la servitude.
De moi, l’ont dit souvent : Tel serviteur, tel maître…
Ma plus grande douleur, c’est d’être un animal tellement con qu’il faut bien se trouver encore plus con que moi pour me choisir comme domestique.
Ce qui fait que je ne suis choisi que par des maîtres qui sont également le domestique de quelqu’un d’autre.
Et que nous sommes, par voie de conséquence, fort répandus…"
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
zut...
J'oubliais de vous adresser celui-ci...
Qui m'amuse beaucoup (on s'amuse comme on peut...)
"Je suis un parasite fort commun, un être si minuscule et anodin que je trouve toujours à me frayer un chemin à travers les minces protections érigées autour de vos organismes :
Dès que je repère une faille dans votre système, je m’y accroche et m’en approprie lentement toute la substance qu’il m’est possible de lui voler.
Oui, vous m’avez bien lu, je vous dérobe lentement mais sûrement la substance vitale qui circule parmi vos organismes.
Si je procède avec lenteur et circonspection, c’est bien sur pour ne pas courir le risque d’être repérée et éliminée (vous prenez rarement des gants lorsque vous pincez ceux de mon espèce...).
Mais le moment où je cours le risque le plus grand est celui où de minuscule et invisible que je suis, je deviens si gorgée de vos richesses que j’en deviens visible aux yeux de tous.
Je dois bien vous le concéder, je ne suis au fond qu’un vil et méprisable insecte. Mais je puis m’avérer assez irritant, voire dangereux pour vos organismes.
Surtout lorsque je jette mon dévolu sur ma proie favorite :
L’une de vos bourses ! "
Qui m'amuse beaucoup (on s'amuse comme on peut...)
"Je suis un parasite fort commun, un être si minuscule et anodin que je trouve toujours à me frayer un chemin à travers les minces protections érigées autour de vos organismes :
Dès que je repère une faille dans votre système, je m’y accroche et m’en approprie lentement toute la substance qu’il m’est possible de lui voler.
Oui, vous m’avez bien lu, je vous dérobe lentement mais sûrement la substance vitale qui circule parmi vos organismes.
Si je procède avec lenteur et circonspection, c’est bien sur pour ne pas courir le risque d’être repérée et éliminée (vous prenez rarement des gants lorsque vous pincez ceux de mon espèce...).
Mais le moment où je cours le risque le plus grand est celui où de minuscule et invisible que je suis, je deviens si gorgée de vos richesses que j’en deviens visible aux yeux de tous.
Je dois bien vous le concéder, je ne suis au fond qu’un vil et méprisable insecte. Mais je puis m’avérer assez irritant, voire dangereux pour vos organismes.
Surtout lorsque je jette mon dévolu sur ma proie favorite :
L’une de vos bourses ! "
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Ouille, je suis très mauvaise pour percer ce genre de double sens ! En l'occurrence, je trouve vos saynètes amusantes, mais je n'ai pas le courage de chercher à comprendre leur mystère...
Invité- Invité
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Sarkozy pour les deux !
Franchement, tu en demandes trop Boc ! Lire et réfléchir...
Franchement, tu en demandes trop Boc ! Lire et réfléchir...
Invité- Invité
Oui je sais...
Pourtant...à l'écrire j'ai cru que c'était simple...
à chaque fois on a un insecte/animal emblématique d'une proffession/type de personnalité...
Socque a raison...c'est peut-être trop casse-tête...
J'ai bien fait d'abandonner ce truc...
quand à Sarko non surement pas...
Jamais un personnage réel...
à chaque fois on a un insecte/animal emblématique d'une proffession/type de personnalité...
Socque a raison...c'est peut-être trop casse-tête...
J'ai bien fait d'abandonner ce truc...
quand à Sarko non surement pas...
Jamais un personnage réel...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Premier texte
Je me suis amusée à mettre en parallèle tes mots et la BD La mouche de Trondheim, que j'adore. J'aime cette idée de faire philosopher l'insecte.
Ceci dit, elle est un brin trop lyrique à mon goût ta bestiole, mais c'est peut-être destiné aussi à donner de la noblesse au fait qu'elle aime patauger dans la m... :-) Sur ce point, le contraste entre mots et action réelle est réussi.
Je me suis amusée à mettre en parallèle tes mots et la BD La mouche de Trondheim, que j'adore. J'aime cette idée de faire philosopher l'insecte.
Ceci dit, elle est un brin trop lyrique à mon goût ta bestiole, mais c'est peut-être destiné aussi à donner de la noblesse au fait qu'elle aime patauger dans la m... :-) Sur ce point, le contraste entre mots et action réelle est réussi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
La L...
Fainéant, ha oui ? Voilà pourtant un animal qui se traîne inlassablement partout; je n'aurais sans doute pas pensé à de la fainéantise en l'évoquant, mais je ne suis pas spécialiste de la bête :-)
Ceci dit, tu as raison, le côté gluant... betch !!
L'E...
C'est assez simple à trouver, tout comme le précédent d'ailleurs. Alors je me demande où tu places l'intérêt, à titre personnel ? Si c'est dans la devinette ou plutôt dans le fait d'écrire au sujet de l'animal ? Les deux peut-être ? (c'est une question curieuse ici, pas un jugement ni une constatation)
Et puis... sommes-nous sûrs que ce patrimoine foncier est véritablement un fardeau à porter? La nature est parfois bien faite et les scientifiques trop sûrs de leurs théories :-)
Le C...
J'avoue dans le cas présent avoir beaucoup de mal à adhérer au propos, désolée
Fainéant, ha oui ? Voilà pourtant un animal qui se traîne inlassablement partout; je n'aurais sans doute pas pensé à de la fainéantise en l'évoquant, mais je ne suis pas spécialiste de la bête :-)
Ceci dit, tu as raison, le côté gluant... betch !!
L'E...
C'est assez simple à trouver, tout comme le précédent d'ailleurs. Alors je me demande où tu places l'intérêt, à titre personnel ? Si c'est dans la devinette ou plutôt dans le fait d'écrire au sujet de l'animal ? Les deux peut-être ? (c'est une question curieuse ici, pas un jugement ni une constatation)
Et puis... sommes-nous sûrs que ce patrimoine foncier est véritablement un fardeau à porter? La nature est parfois bien faite et les scientifiques trop sûrs de leurs théories :-)
Le C...
J'avoue dans le cas présent avoir beaucoup de mal à adhérer au propos, désolée
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Le parasite
Peut-être pas assez clinique à mon goût :-)
De plus, je pensais (par expérience, si on parle bien de la même chose) que cet insecte buveur de sang s'attaquait à de nombreuses parties du corps, sans préférence pour celles citées.
Peut-être pas assez clinique à mon goût :-)
De plus, je pensais (par expérience, si on parle bien de la même chose) que cet insecte buveur de sang s'attaquait à de nombreuses parties du corps, sans préférence pour celles citées.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
boc21fr a écrit:"nagent les miasmes affamés :
Je vous préviens...si vous trouvez, j'en post un autre...
Que font les assos? En plein 21ème siècle, il y a encore des miasmes affamés? Il faut une mobilisation massive. En plus, ils nagent, ayant sans doute perdu leur embarcation....
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Le parasite ?
J'aurai plutôt dit le morpion ... =/ .
Sinon les trois autres ne sont pas bien difficiles à trouver ! Mais ça me plaît bien ^^" =D !
Moi aussi ça m'amuse ! Encore, encore !
J'aurai plutôt dit le morpion ... =/ .
Sinon les trois autres ne sont pas bien difficiles à trouver ! Mais ça me plaît bien ^^" =D !
Moi aussi ça m'amuse ! Encore, encore !
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
En y regardant de plus près, il est facile de constater que je n'ai pas voulu vendre la mèche des réponses aux énigmes dans les titres de mes commentaires... le parasite, c'est voulu :-)M-arjolaine a écrit:Le parasite ?
J'aurai plutôt dit le morpion ... =/ .
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
Oops je suis désolée =S !
J'avais compris pour les trois autres mais j'aurai cru voir écrit un M..., ce qui justifie mon commentaire.
Désolée désolée, je suis une mécréante, !
J'avais compris pour les trois autres mais j'aurai cru voir écrit un M..., ce qui justifie mon commentaire.
Désolée désolée, je suis une mécréante, !
Re: Et si on jouait à un jeu ? Qui suis-je ?
non non! aucun souci :-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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