Orage d'été
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Orage d'été
J’étais chez moi, assis dans mon lit, à travailler sur un article pour le journal local, quand il a commencé à pleuvoir avec intensité. J’ai immédiatement mis sur la glace mes idées, sans penser au risque que je prenais, et j’ai regardé par la fenêtre. Les orages d’été sont les plus beaux, surtout sous l’éclairage tamisé d’une fin de journée. Le vert chatoyant des érables contrastait admirablement avec le gris profond du ciel. Le vent en pleine puissance agitait les branches et renversait les feuilles. J’ai entrouvert la fenêtre pour écouter le froissement lointain que ça faisait. Le furieux clapotis de la pluie sur la vitre s’harmonisait avec les autres bruits environnants. D’ailleurs, la ville s’était tue, soumise au majestueux spectacle de la nature. Je ne sais combien d’autres gens comme moi avaient interrompu leurs activités à l’arrivée de l’orage. Des jets de lumière perçaient les nuages en faisceaux surréalistes comme les fanaux de phares divins. Le tonnerre vrombissait, grondait comme un vilain félin, précédé par des éclairs plus impressionnants les uns que les autres.
Effrayée, Léa est montée sur le lit et s’est blottie contre moi. Je lui ai caressé la tête pour la rassurer. Elle gémissait et tout son être était parcouru de tremblotements. Chaque coup de foudre suspendait une inspiration et ses pattes se raidissaient, elle levait la tête bien droite et tendait nerveusement l’oreille. Comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. Ça faisait un vacarme terrible dehors et, contrairement à Léa, je trouvais ça apaisant. Moi qui sentait souvent le poids du monde sur mes épaules, je reprenais ma place dans l’univers. Je voyais bien que le cosmos ne dépendait pas de moi. J’étais infiniment petit et Dieu que ça me plaisait!
Léa a fini par se calmer, mais je la sentais encore un peu nerveuse. Elle avait glissé son museau sous ma cuisse et son souffle chaud me caressait la peau. Était-ce ma capacité à rationaliser l’orage qui me sauvait de cette peur qui accablait ma chienne ou, au contraire, était-ce plutôt ma tendance naturelle à poétiser la vie qui en était la cause? Peut-être était-ce en fait la faculté que possède tout être humain de percevoir les choses à la fois avec le coeur et avec le tête? Peut-être est-ce la seule chose qui me différencie de Léa?
L’orage a fini par s’éloigner, comme cela arrive toujours, et il n’est resté comme trace de son passage qu’une agréable odeur de pelouse et de terre mouillée. Léa a sorti la tête et a humé l’air. Elle m’a regardé, l’air d’être d’accord avec moi : ça sentait bon. C’était pour la énième fois, la plus merveilleuse chose que j’avais sentie de ma vie.
- Léa, si tu pouvais seulement « comprendre » tout ça, tu serais morte de jalousie. J’ai de la chance d’être un homme.
J’ai laissé tombé mon article ce jour-là ; je suis plutôt sorti pour admirer l’arc-en-ciel.
Effrayée, Léa est montée sur le lit et s’est blottie contre moi. Je lui ai caressé la tête pour la rassurer. Elle gémissait et tout son être était parcouru de tremblotements. Chaque coup de foudre suspendait une inspiration et ses pattes se raidissaient, elle levait la tête bien droite et tendait nerveusement l’oreille. Comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. Ça faisait un vacarme terrible dehors et, contrairement à Léa, je trouvais ça apaisant. Moi qui sentait souvent le poids du monde sur mes épaules, je reprenais ma place dans l’univers. Je voyais bien que le cosmos ne dépendait pas de moi. J’étais infiniment petit et Dieu que ça me plaisait!
Léa a fini par se calmer, mais je la sentais encore un peu nerveuse. Elle avait glissé son museau sous ma cuisse et son souffle chaud me caressait la peau. Était-ce ma capacité à rationaliser l’orage qui me sauvait de cette peur qui accablait ma chienne ou, au contraire, était-ce plutôt ma tendance naturelle à poétiser la vie qui en était la cause? Peut-être était-ce en fait la faculté que possède tout être humain de percevoir les choses à la fois avec le coeur et avec le tête? Peut-être est-ce la seule chose qui me différencie de Léa?
L’orage a fini par s’éloigner, comme cela arrive toujours, et il n’est resté comme trace de son passage qu’une agréable odeur de pelouse et de terre mouillée. Léa a sorti la tête et a humé l’air. Elle m’a regardé, l’air d’être d’accord avec moi : ça sentait bon. C’était pour la énième fois, la plus merveilleuse chose que j’avais sentie de ma vie.
- Léa, si tu pouvais seulement « comprendre » tout ça, tu serais morte de jalousie. J’ai de la chance d’être un homme.
J’ai laissé tombé mon article ce jour-là ; je suis plutôt sorti pour admirer l’arc-en-ciel.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Jonjon, j'apprécie ton attention à rendre compte de cet instant magique... à bien des égards. Il y a des choses intéressantes dans ce texte qui mériteraient d'être approfondies! Rien que le personnage... mais aussi:
En ce qui concerne:
Sinon, "pelouse et de terre mouillée", l'adjectif ne devrait-il pas être au pluriel?
Ça faisait un vacarme terrible dehors et, contrairement à Léa, je trouvais ça apaisant. Moi qui sentait souvent le poids du monde sur mes épaules, je reprenais ma place dans l’univers. Je voyais bien que le cosmos ne dépendait pas de moi. J’étais infiniment petit et Dieu que ça me plaisait!
En ce qui concerne:
pourrais tu préciser le fond de ta pensée?- Léa, si tu pouvais seulement « comprendre » tout ça, tu serais morte de jalousie. J’ai de la chance d’être un homme.
Sinon, "pelouse et de terre mouillée", l'adjectif ne devrait-il pas être au pluriel?
Re: Orage d'été
Drôle d'expression. Connaissais pas. Locale ?jonjon21 a écrit:J’ai immédiatement mis sur la glace mes idées
Quel risque ? Celui d'oublier ce qu'il avait à écrire ?sans penser au risque que je prenais
renversait ? ou "retournait" ?le vent... renversait les feuilles.
"furieux clapotis" ne me semblent pas 2 mots qui vont vraiment ensemble.Le furieux clapotis de la pluie
Petite faute là ;-)Moi qui sentait
D'accord avec Aegisodeur de pelouse et de terre mouillée
"air" 2 fois un peu prochesLéa a ... humé l’air. Elle m’a regardé, l’air d’être...
Je ne trouve pas cette expression très élégante. J'aurais mieux vu plus simplement : "une nouvelle fois"C’était pour la énième fois
Voilà Jonjon quelques remarques sur la forme.
Parce que ce texte me plaît bien. Il est traité tout en douceur malgré le sujet. J'aime bien l'image qui naît de celui qui observe les éléments déchaînés et de sa chienne apeurée. Il y a une osmose sympathique et on sent bien que le "maître" aimerait que "sa" chienne ressente les mêmes choses que lui. C'est attendrissant.
Re: Orage d'été
Merde Jonjon, fais gaffe, c'est bourré de non sens, de mal dit, de trop c'est trop qui font que c'est pas crédible pour un sou:
Première phrase :
J’étais chez moi, assis dans mon lit
Et on devrait croire qu'il est journaliste ? Même en local, franchement…
Première phrase :
J’étais chez moi, assis dans mon lit
Et on devrait croire qu'il est journaliste ? Même en local, franchement…
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
Yali, c'est pas parce que ça se dit pas par chez vous, que ça se dit pas par chez moi... le lit, c'est pas seulement un meuble, c'est un lieu.
Et Mentor, "mis sur la glace" est effectivement une expression très commune ici qui signifie plus ou moins "laisser en suspens" ou "mettre en attente".
Et Mentor, "mis sur la glace" est effectivement une expression très commune ici qui signifie plus ou moins "laisser en suspens" ou "mettre en attente".
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Toute la première partie du texte est très descriptive et souvent les descriptions m’ennuient lorsqu’elles se résument ou presque à une succession d’adjectifs/noms. Et typiquement c’est ce que tu as fait ici ; par exemple:
l’éclairage tamisé
vert chatoyant
gris profond
furieux clapotis
phares divins
faisceaux surréalistes
vilain félin
etc…
La seconde partie du texte explore des pistes intéressantes du point de vue du sens mais le tout reste à mes yeux un peu lisse et superficiel.
Et puis Jonjon, je te parlais suite à un autre de tes textes de ces maladresses ou lourdeurs de styles qui me coupent tout le plaisir de lire et ici encore j’en relève une :
Était-ce ma capacité à rationaliser l’orage qui me sauvait de cette peur qui accablait ma chienne ou, au contraire, était-ce plutôt ma tendance naturelle à poétiser la vie qui en était la cause?
l’éclairage tamisé
vert chatoyant
gris profond
furieux clapotis
phares divins
faisceaux surréalistes
vilain félin
etc…
La seconde partie du texte explore des pistes intéressantes du point de vue du sens mais le tout reste à mes yeux un peu lisse et superficiel.
Et puis Jonjon, je te parlais suite à un autre de tes textes de ces maladresses ou lourdeurs de styles qui me coupent tout le plaisir de lire et ici encore j’en relève une :
Était-ce ma capacité à rationaliser l’orage qui me sauvait de cette peur qui accablait ma chienne ou, au contraire, était-ce plutôt ma tendance naturelle à poétiser la vie qui en était la cause?
Re: Orage d'été
Jonjon, pour la énième fois, (t'es lourd comme pas permis je te promets !:-) c'est quoi "chez vous" ? Parce que si tu parles du mien de "chez vous", tu causes d'un bon nombre de pays francophones et francophiles, pire : en réalité, plus apatride que mes zigues, t'aurais du mal à le faire, alors stp, évite le laïus de la particularité locale, de l'exception culturelle arrangeante, parce que placée-là, posée ici pour justifier les maladresses…jonjon21 a écrit:Yali, c'est pas parce que ça se dit pas par chez vous, que ça se dit pas par chez moi... le lit, c'est pas seulement un meuble, c'est un lieu.
La littérature se fout des spécificités de l’auteur, elle s’en tape, mais à un point… !!!
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
Si tu t'étais un peu renseigné, Meuuuuussieur Yali, tu saurais que le Québec ne suit pas toujours les codes linguistiques et les règles établis par l'Académie française. Ici, on parle QUÉBÉCOIS, alors qu'ailleurs dans la francophonie, on parle FRANÇAIS (à l'exception aussi du Nouveau-Bruinswick). C'est comme l'Argot français que je ne parviens toujours pas à comprendre. Ici, s'asseoir dans un lit, c'est tout à fait commun. Je n'essaie pas de justifier une erreur, puisque ce n'en est pas une. Je sais juger, quand on me pointe des erreurs, si c'en est une ou pas. D'ailleurs, Aegis et Mentor m'en ont souligné quelques une que je m'empresse de corriger.
Ceci dit, ton avis est pris en considération Yali, c'est simplement ton exemple qui est mal choisi. ;-)
Ceci dit, ton avis est pris en considération Yali, c'est simplement ton exemple qui est mal choisi. ;-)
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Mon message précédent est bourré d'erreurs, me suis pas relu, désolé...
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Mais tu vois, "s'asseoir dans un lit" ne s'emploie pas toujours.
Par exemple, si je ne suis pas sur le lit, je ne pourrais pas dire "je vais dans mon lit." Par contre, si j'y suis déjà, je vais dire " je suis couché dans mon lit."
Par exemple, si je ne suis pas sur le lit, je ne pourrais pas dire "je vais dans mon lit." Par contre, si j'y suis déjà, je vais dire " je suis couché dans mon lit."
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Si tu t'étais un peu renseigné, Meuuuuussieur Jonjon, tu saurais que bon nombres de pays ( que je ne citerais pas juste parce que pas envie que tu me refourgues une étiquette )… ne suivent pas toujours les codes linguistiques et les règles établies par l'Académie Française. Qu’en plus, on s’en tape vu qu’ici, on cause surtout littérature. C'est-à-dire que, lorsque l'on raconte, lorsque l'on dit, on tente de s'adresser, on tente d'être compris par le plus grand nombre, on cherche l’universalité, juste parce que : c'est ça, écrire.
Et dorénavant, je m’abstiendrai de toutes remarques sur tes textes, simplement parce que je suis pas un Meuuuuussieur, mais juste un type qui a compris un truc ou deux à force d'écrire, mais que c'est pas bien grave si je perds pas mon temps; Non plus
Et dorénavant, je m’abstiendrai de toutes remarques sur tes textes, simplement parce que je suis pas un Meuuuuussieur, mais juste un type qui a compris un truc ou deux à force d'écrire, mais que c'est pas bien grave si je perds pas mon temps; Non plus
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
ah non par exemple, fais pas ton gros bébé Yali. Je t'explique mon point de vue, et tu m'as expliqué le tien. Je ne suis pas d'accord avec le tien, c'est tout. Y'a pas de quoi en faire une tragédie grecque. Et t'as remarqué le clin d'oeil que j'ai mis à la fin de mon message? J'ai pas mis ça pour rien : ça aussi c'est supposé être universel.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Orage d'été
Alors raconte Jonjon, et dis avec conviction, avec attention, prends soin du lecteur parce que ledit lecteur a besoin de pas être pris pour un con :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
jonjon21 a écrit:Si tu t'étais un peu renseigné, Meuuuuussieur Yali, tu saurais que le Québec ne suit pas toujours les codes linguistiques et les règles établis par l'Académie française. Ici, on parle QUÉBÉCOIS, alors qu'ailleurs dans la francophonie, on parle FRANÇAIS (à l'exception aussi du Nouveau-Bruinswick). C'est comme l'Argot français que je ne parviens toujours pas à comprendre. Ici, s'asseoir dans un lit, c'est tout à fait commun. Je n'essaie pas de justifier une erreur, puisque ce n'en est pas une. Je sais juger, quand on me pointe des erreurs, si c'en est une ou pas. D'ailleurs, Aegis et Mentor m'en ont souligné quelques une que je m'empresse de corriger.
Ceci dit, ton avis est pris en considération Yali, c'est simplement ton exemple qui est mal choisi. ;-)
Ah que nenni!! Je ne puis que m'insurger d'un tel raccourci, mazette! on ne parle pas "français" autre part dans la francophonie... on parle "français" en France métropolitaine... et encore!!
Car faudrait déjà savoir de quel français on parle... et prendre en considération toutes ses variations....
Re: Orage d'été
J'ai trouvé ton texte très beau, Jonjon, malgré quelques accros que tu aurais pu éviter en relisant, me semble-t-il.
Et pourtant, ça commence plutôt mal :
Assis "dans" mon lit...
Travailler "sur" un article (je sais, c'est très moderne, mais à mon avis, c'est fautif !)
Pleuvoir avec intensité... (pffff)
...le risque que je prenais (?)
Mais je ne regrette pas d'avoir continué la lecture. J'ai beaucoup aimé la description en crescendo de l'orage et cette idée qu'un gros orage remet bien les choses à leur place et qu'on se sent, tout à coup, petit dans le cosmos ...et que ça fait du bien !
Et puis ton texte est bien écrit et le sujet est plutôt difficile à traiter tant il est banal et bien connu.
Tu as choisi de parler de Léa, c'est un choix qu'on pourrait discuter, moi, je m'en serais bien passé, question de goût ! Je n'aime pas beaucoup les élans affectifs pour les animaux, mais soit ! puisqu'elle était là... Je suis sûr que d'autres auront apprécié cette "présence" dans ton récit.
Donc, selon moi, un très bon texte, Jonjon !
Et pourtant, ça commence plutôt mal :
Assis "dans" mon lit...
Travailler "sur" un article (je sais, c'est très moderne, mais à mon avis, c'est fautif !)
Pleuvoir avec intensité... (pffff)
...le risque que je prenais (?)
Mais je ne regrette pas d'avoir continué la lecture. J'ai beaucoup aimé la description en crescendo de l'orage et cette idée qu'un gros orage remet bien les choses à leur place et qu'on se sent, tout à coup, petit dans le cosmos ...et que ça fait du bien !
Et puis ton texte est bien écrit et le sujet est plutôt difficile à traiter tant il est banal et bien connu.
Tu as choisi de parler de Léa, c'est un choix qu'on pourrait discuter, moi, je m'en serais bien passé, question de goût ! Je n'aime pas beaucoup les élans affectifs pour les animaux, mais soit ! puisqu'elle était là... Je suis sûr que d'autres auront apprécié cette "présence" dans ton récit.
Donc, selon moi, un très bon texte, Jonjon !
Saint Jean-Baptiste- Nombre de messages : 440
Localisation : Ottignies Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
Punaise, y a des fois, je fulmine. Y a pas besoin d'être ceci ou de se dire cela pour comprendre les choses telles qu'elles paraissent ou qu'on les ressent. Cet élitisme à deux balles commence à bien faire, surtout que ça vise souvent les mêmes.
Et moi perso, ça ne m'a pas arraché plus que ça de lire "assis dans mon lit" parce que ça se dit ailleurs qu'au Québec (ben oui, faut vivre, sortir, écouter les autres aussi de temps en temps) et ce qui peut sembler être une faute aux yeux de certains ne l'est pas forcément et ça ne rend pas non plus le texte super mauvais. Marre des procès d'intention et des leçons de choses à deux sous!
D'ailleurs moi, Sahkti, qui n'écris pas (ô honte à moi) mais qui lis beaucoup et pas que des merdes (donc je pourrais juger ceux qui écrivent, CQFD...), je l'avoue, sans honte aucune, ça m'arrive de dire "dans mon lit" au lieu de "sur mon lit". Et le bon Dieu ne m'a pas encore punie pour ça
Et moi perso, ça ne m'a pas arraché plus que ça de lire "assis dans mon lit" parce que ça se dit ailleurs qu'au Québec (ben oui, faut vivre, sortir, écouter les autres aussi de temps en temps) et ce qui peut sembler être une faute aux yeux de certains ne l'est pas forcément et ça ne rend pas non plus le texte super mauvais. Marre des procès d'intention et des leçons de choses à deux sous!
D'ailleurs moi, Sahkti, qui n'écris pas (ô honte à moi) mais qui lis beaucoup et pas que des merdes (donc je pourrais juger ceux qui écrivent, CQFD...), je l'avoue, sans honte aucune, ça m'arrive de dire "dans mon lit" au lieu de "sur mon lit". Et le bon Dieu ne m'a pas encore punie pour ça
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
Sinon Jonjon, pour ce qui est de ton texte, je suis restée un peu sur le côté. Trop figé à mon goût, tu ne restitues pas très bien l'intensité et la magie d'un orage, c'est trop stylisé ici, ça tue le naturel et la spontanéité.
Je ne suis pas d'accord non plus avec l'idée de cette phrase: "Léa, si tu pouvais seulement "comprendre" tout ça, tu serais morte de jalousie. J’ai de la chance d’être un homme." Parce que de un ce n'est pas une chance et de deux, un animal sent et comprend l'orage bien mieux que les humains, même si certains canidés en ont peur.
Je me demande si tu ne devrais pas aérer le tout, rendre le langage plus vivant et "parlé", avec moins de fioritures et de recherches de langage.
Je ne suis pas d'accord non plus avec l'idée de cette phrase: "Léa, si tu pouvais seulement "comprendre" tout ça, tu serais morte de jalousie. J’ai de la chance d’être un homme." Parce que de un ce n'est pas une chance et de deux, un animal sent et comprend l'orage bien mieux que les humains, même si certains canidés en ont peur.
Je me demande si tu ne devrais pas aérer le tout, rendre le langage plus vivant et "parlé", avec moins de fioritures et de recherches de langage.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Orage d'été
Je ne savais pas que "dans mon lit" ne se disait pas, je dis ça tout le temps moi :0)
Et donc je suis d'accord avec Sahkti, c'est pas ça qui gène la compréhension du texte...
Sinon Jonjon, j'aime bien ton texte. Au niveau de la forme juste ça qui ne me plait pas :
Le reste me plait, j'aime bien l'ambiance que tu as installé, même si la description aurait pu être un peu plus poussée et personnelle c'est vrai
Cela dit, je trouve qu'il y a pas mal de tendresse dans ce texte, des réflexion s très intéressante, ça coule tout seul, c'est visuel, on entendrait presque l'orage, à retravailler un petit peu pour améliorer mais pour moi l'essentiel est là. Une petite tranche de vie, et un très bon moment de lecture pour moi !
Et donc je suis d'accord avec Sahkti, c'est pas ça qui gène la compréhension du texte...
Sinon Jonjon, j'aime bien ton texte. Au niveau de la forme juste ça qui ne me plait pas :
Je trouve maladroit mais personne ne l'a relevé donc c'est peut-être moi !le froissement lointain que ça faisait.
Le reste me plait, j'aime bien l'ambiance que tu as installé, même si la description aurait pu être un peu plus poussée et personnelle c'est vrai
Cela dit, je trouve qu'il y a pas mal de tendresse dans ce texte, des réflexion s très intéressante, ça coule tout seul, c'est visuel, on entendrait presque l'orage, à retravailler un petit peu pour améliorer mais pour moi l'essentiel est là. Une petite tranche de vie, et un très bon moment de lecture pour moi !
Re: Orage d'été
Sahkti a écrit:Punaise, y a des fois, je fulmine. Y a pas besoin d'être ceci ou de se dire cela pour comprendre les choses telles qu'elles paraissent ou qu'on les ressent. Cet élitisme à deux balles commence à bien faire, surtout que ça vise souvent les mêmes.
Et moi perso, ça ne m'a pas arraché plus que ça de lire "assis dans mon lit" parce que ça se dit ailleurs qu'au Québec (ben oui, faut vivre, sortir, écouter les autres aussi de temps en temps) et ce qui peut sembler être une faute aux yeux de certains ne l'est pas forcément et ça ne rend pas non plus le texte super mauvais. Marre des procès d'intention et des leçons de choses à deux sous!
D'ailleurs moi, Sahkti, qui n'écris pas (ô honte à moi) mais qui lis beaucoup et pas que des merdes (donc je pourrais juger ceux qui écrivent, CQFD...), je l'avoue, sans honte aucune, ça m'arrive de dire "dans mon lit" au lieu de "sur mon lit". Et le bon Dieu ne m'a pas encore punie pour ça
Sahkti n'a pas tort, non?
Nous ne connaissons pas encore bien le site, mais il nous semble néanmoins clair que Mentor (visiblement quelqu'un de très rigoureux, et il a raison) produit généralement un inventaire des fautes de français, maladresses et formulations discutables (ou juste à discuter) assez complet et systématique pour dispenser les autres d'avoir à s'appesantir trop longtemps sur ces aspects.
Certes, pour qui écrit le laisser-aller est un danger constant. Mais, encore une fois, tant qu'il y a quelqu'un comme Mentor pour veiller au grain on ne risque pas grand chose, alors "dans le lit" ou "sur le lit", la question mérite d'être posée... sans plus.
La critique de Krystelle relevant la lourdeur du passage où il est question de "poétiser (sa) vie" sera sans doute plus utile à l'auteur.
(Aussi, en signe de protestation contre les pinaillages excessifs, nous avons décidé de poster aujourd'hui même deux textes constitué EXCLUSIVEMENT de FAUTES DE FRANCAIS.)
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