Le sonnet de la mer (l'amer ?) salée

Le sonnet de la mer salée

Son regard augural envoûte l'horizon...
Royaume enseveli, Rose Bouche Dorée,
Pandora Groovesnore ou terre inexplorée...
Mais que... qui cherche-t-il ? Raspoutine en prison ?

Sa vie est aventure, amour et trahison...
Buenos Aires, Venise l'adorée,
Zanzibar et Shanghai, Rapa Nui déflorée...
L'errance à ses tourments serait la guérison ?

L'azur, par Phoibus empourpré d'onirisme,
Exalte ce héros fleuri d'ésotérisme,
Et souffle à son destin l'ultime embrasement ;

Tandis que moi... poète adventice... hypothèse...
Adieu Noble Pirate. Audacieusement,
Vers l'algide océan, s'enfuit Corto Maltese...

T'as mis plus de 10 minutes pour gribouiller ça? Ou tu testes pour voir si les Véliens sont consensuels, voire flagorneurs? A mon sens, il y a là-dedans à peu près autant de poésie que sur les carambar. Mais cela n'engage que moi.

Rien à voir avec votre commentaire mais pourriez-vous me vouvoyer s'il vous plaît, il ne me semble pas vous connaître ; merci d'avance.

Peter Pan a écrit:Le sonnet de la mer salée
Vers l'algide océan, s'enfuit Corto Maltese...

Toutes mes excuses pour cet incongru tutoiement, qui m'aura échappé, dans un élan comminatoire.
Somme toute, et à la relecture, mon opinion évolue: sans doute, peu friand des aventures du vénitien laconique, et perdu dans la litanie des lieux évoqués, en ai-je eu un rejet. Mais il possible que l'amateur s'en régale, comme d'une évocation.
Il m'avait semblé, mais je pourrais me tromper, que le ténébreux italien se débrouillait toujours pour être dans des climats équatoriaux ou tropicaux? Vous l'envoyez au Groenland, est-ce pour constater de visu la fonte des glaciers?

Comme tu as raison : foin de ces tutoiements vulgaires, mon cher.
La poésie doit se tenir à l’écart de telles familiarités.
Socque a ouvert la marche, et toi tu suis, peuchère !
Bientôt je n’aurai plus personne à commenter.

Qu'importe ce sonnet, il en vaut bien d'autres ! Mais tu ne me reverras plus sur tes pages. Adieu.

Ben dis donc, quelle mouche les pique ?? :-)
La tsétsé des embruns??

Trop lyrique et trop tarabiscoté à mon goût, désolée. Pourtant, il y a l'appel du large et des grands horizons, des images qui me sont chères comme Corto ou Rapa Nui mais l'hétéroclisme ici déployé me paraît trop décousu pour réellement esquisser une fresque voyageuse. Comme si le ton frénétique de l'ensemble collait de trop près à l'envie d'autres cieux...

Merci à ceux qui ont lu et commenté mon sonnet.

trop tarabiscoté

Bonsoir Sahkti,

trop tarabiscoté, trop tarabiscoté... est-ce que j'ai une gueule de trop tarabiscoté ! ;-)

sans doute, peu friand des aventures du vénitien laconique

Bonsoir silene82,

Britannique cher silène, Britannique né à La Valette...

et perdu dans la litanie des lieux évoqués, en ai-je eu un rejet. Mais il possible que l'amateur s'en régale, comme d'une évocation.

J'espère... tous les lieux évoqués ont été visités par le célèbre marin et je tenais à en évoquer un par continent.

On ne devrait pas expliquer un "poème" mais pour celui-ci je fais une exception pour ceux qui ne connaissent pas Corto (pas dans le but qu'ils aiment plus ou moins)

Le titre est un clin d'oeil aux toutes premières aventures de Corto Maltese s'intitulant : "La ballade de la mer salée" (Una ballata del mare salato).

C'est en regardant longuement un tableau de Corto se trouvant dans mon salon que l'idée de ce sonnet me vint.
Sur celui-ci, Corto a les mains posées sur la balustrade d'une terrasse en bois et regarde devant lui l'air pensif. En arrière plan, le ciel est teinté d'écarlate.

Le royaume enseveli fait référence à la cité perdue de Mu (http://www.oeildusphinx.com/lemump_08.html) que recherche Corto Maltese.

Bouche Dorée et Pandora son des héroïnes des aventures du pirate.
En ce qui concerne "terre inexplorée" j'avoue avoir été embêté car à la base je voulais faire référence aux mines du roi Salomon en écrivant "mine inexplorée" mais on dit plutôt "les mines du roi Salomon".

Le premier tercet fait référence à ce fameux ciel écarlate et aux enseignements ésotériques conférés à Corto durant sa jeunesse.

Et le deuxième tercet ne me plaît pas tel qu'il est (ça me fait penser à une chanson ! "tel qui est il me plaît, tralala, troulilou... c'est mon homme...)
je le modifierais certainement plus tard.

Et puis il y a cette phrase de Pratt : "J’aimerais que Corto continue d’exister quand je serai mort."

Pour résumer j'ai essayé de rendre un petit hommage sous forme de sonnet classique au ténébreux Corto. Je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi mais vous remercie tout de même de la sincérité de vos commentaires, c'est toujours mieux que de faux compliments complaisants ;-)

Je suis sincèrement désolé et assure ne pas avoir fait exprès, j'ouvre tellement de pages en même temps sur mon écran que je pensais avoir répondu dans la catégorie "Réponses aux commentaires".

Tu pourras effacer cette remarque si tu le souhaites cher Guy mais je tenais à préciser, je n'avais pas l'intention de faire volontairement remonter mon texte vers le haut, je te le jure, croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer (en même temps je crois que j'y suis déjà !). Blague à part c'est vraiment vrai, encore désolé pour l'erreur commise, je ferais plus attention à l'avenir, merci d'avance de ta compréhension (enfin j'espère ;-))

c'est ce qui s'appelle friser la correctionnelle
:-)))

J'ai eu du mal à suivre, le tout me paraît trop alambiqué, mais cela ne veut pas dire que c'est un mauvais poème

Encore une histoire d'eau !

Le sonnet est un genre difficile : il faut le répéter. De même que : "La critique est aisée mais l'art est difficile".
Votre "Sonnet de la mer" est très intéressant. Vous cherchez à vous démarquer de ce qui a déjà été fait dans ce genre de poésie dont un des maîtres fut Hérédia. Vous vous montrez notamment avec humour ironique envers vous-même.
Rimer "hermétisme" et "onirisme", je m'en abstiendrais. Mais il n'y a pas là une faute; c'est affaire de goût.
Cordialement.
Avez-vous remarqué que les poètes qui écrivent en vers mesurés et rimés sont peu nombreux ici...En connaissez-vous la raison ?

Pardon : "ésotérisme" et "onirisme".

Madeline a écrit:Avez-vous remarqué que les poètes qui écrivent en vers mesurés et rimés sont peu nombreux ici...En connaissez-vous la raison ?

Déduisant que votre question est posée à la cantonade, et peut donc susciter une réponse de plusieurs, je dirais pour ma part que l'étroit corset du vers est une contrainte qui doit vraisemblablement rebuter. Lors que la contrainte pourrait être aiguillon, et stimuler.
Par ailleurs, je distingue pour ma part entre la versification, qui exige le respect de règles, et la poésie, souffle divin qui recrée le monde, et qui, par là même, ne se soucie aucunement de règles quelles qu'elles soient. Pour ne pas connaître la rime, et ne porter que sur le rythme interne, la métrique et la place des mots, la poésie latine en est-elle moins inspirée? Virgile n'est-il pas un poète de tout premier plan? Si donc le poète arrive, par une inspiration sublime, à insuffler un peu du souffle divin dans la construction organisée de son texte, on est devant , en quelque sorte, un prodige, car la contrainte imposée concourt à la beauté de l'édifice. Mais des vers libres, et de la simple prose, peuvent être pure poésie.

Silène 82,
Je partage ton point de vue. J'en dis plus long sur "Réponses aux commentaires - Poésie"...puisque c'est la règle.