FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts

Tu animes des ateliers d'écriture pour petits Bertrand ?
C'est chouette !

oui les histoires des petits son terrible, la dernière... fait réfléchir !





Il y a des lézardes
Dans mon crâne qui divague
A lame de rasoir
Et le temps suspendu
Pendu comme un fil
Se perd et me retrouve
Au tournant qui me brusque
Cahots de la vitesse
Le frein est dans ma main
Mais le temps file coupant
Défait mes souvenirs.

Les filles armées
-Sans cible -
Jusqu’aux yeux,
Lancent parfois
La balle au bon
Ou disparaissent
Furtivement
Prenant
-Ou bien laissant -
Derrière elles
La poudre des gambettes

lulli, oui, la tienne est dramatique.

Tu animes des ateliers d'écriture pour petits Bertrand ?

Oui Easter, en partie car durant le séjour au gîte, les enfants peuvent également s'initier à l'aquarelle avec le peintre Hyvert, à la musique avec le musicien http://jeanlucpeilhon.fr/ ou aux différentes formes d'art plastique avec notre spécialiste locale Baudry http://www.nathaliebaudry.com/.
En ce moment de 13 heures à 15 heures, ils apprennent la technique du temps calme : Inaction. Décompression.

Une dernière historiette amicale de la série, parce que j'ai ri.



Star Light est une jument de selle. C'est une femelle de treize ans, à la robe café au lait mélangée.
Sa crinière recouvre son cou fin et solide. Star light est dressée pour le saut d'obstacles. Elle vit moitié dans le champ moitié dans le box.
Carole est une adolescente de seize ans. Jolie fille, blonde avec de grands cheveux fins rassemblés en queue de cheval. Carole est la seule à entrainer sa jument trois fois par semaine, tous les jours pendant les vacances scolaires.
Un jour, Carole ne vint pas, car elle était invitée chez ses copines jumelles Stéphanie et Lisa pour leur anniversaire. La maman de Carole lui avait interdit de se rendre à la résidence des jumelles avec Star Light. La fille passe par-dessus l'interdit. Elle sort sa jument du box l'enfourche à cru et part au petit galop jusque devant la maison de Stéphanie et Lisa. Star Light attend Carole sur le parking bien sagement. La cavalière glisse un euro dans la fente du parcmètre. Les filles rigolent, écoutent la musique. C'est la fête.
Carole oublie l'heure. Le policier dresse une contravention pour stationnement non autorisé et veut coller l'amende sur la croupe du cheval. Carole saute par la fenêtre sur le dos de sa jument puis la lance au grand galop à travers les rues de la ville. Elle avait bien fait de ne pas installer de plaque d'immatriculation. Flasher à cinquante-sept kilomètres-heure dans la zone piétonnière, elles sont obligées de stopper leur fuite devant le barrage de police avec hélicoptère et tout.
Vous devez porter une ceinture.
Carole demande une ceinture à ses copains et repart tranquille.
Clip clop mon histoire est terminée.

(Sur une idée de Sandra 9 ans et demi)

Elle est très rigolote en effet celle-ci! L'idée de la contravention équine est formidable!
Et de quel oeil les gosses de nos jours voient-ils les policiers...

Ce que j'aime aussi c'est la chute sans états d'âme : clip clop mon histoire est finie, salut !
Quelle fraîcheur !!!

simpa oui. vive les mômes.

Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.

poèmes en colères.

Star Light relaté par B-Mô :

ça aurait été marrant que la gamine se fasse pourchasser par des gendarmes à cheval

pandaworks a écrit:Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.

poèmes en colères.

...
Sublime !
La suite des Poèmes en colères est attendue avec impatience.

Panda cuisine le n'aime

Et il aime le rit...
Soufflé ? ok je sors...

bertrand-môgendre a écrit:Panda cuisine le n'aime

boc21fr a écrit:Et il aime le rit...
Soufflé ? ok je sors...

:-)))))))))

Minable (septie )

Il gagnait de l’argent, beaucoup d’argent.
Il pouvait tout acheter, tout t’acheter, tout tacheter.
Surtout vos gosses… pourris !
Le joue où t’es partie, il te l’a fait payer cher,
Mais, merci pour la leçon :
Tu t’es enrichie, il s’est ruiné.

Travers de porc (bis)

Pour ce faire voir, il l’a insultée,
Elle l’a vu, pas cru, l’hurluberlu !
Elle ne pouvait plus l’ignorer,
Avec humour, elle lui a répondu :
« Si les hommes avaient le talent et la souplesse qu’ont les chiens,
Ils n’attendraient pas de nous que l’ont soient chiennes. »

Quand les rues, pénibles sous les violons du soir, martèlent ma démarche de trop nombreuses années, c’est la ride maligne qui s’écorche dans un coin de la nuit. L’espérance est hurlée à tout pore de la peau ; l’espérance d’une lame, terne et grise comme les vieux jours, qui surviendrait au détour d’un nuage, pour transpercer le thorax et son cri d’abandon. Le mal est défendu et poursuit comme un chien l’étoile défraîchie du bonheur de l’homme ; palpite doucement et au fil de l’errance la petite déroute de l’esprit qui ne veut pas la joie (il la trouve surannée, et tellement malveillante !). La groseille est bercée par le vent tiède : elle tangue doucement comme une proie perdue sur laquelle la mémoire a depuis longtemps abaissé les paupières.
Il y a un déluge respirant l’âpreté : c’est la pluie de ta paume sur ma peine timide.

J'ai beaucoup aimé.

lu-k a écrit: Il y a un déluge respirant l’âpreté : c’est la pluie de ta paume sur ma peine timide.

Plus encore que le reste.

lu-k a écrit:La groseille est bercée par le vent tiède : elle tangue doucement comme une proie perdue sur laquelle la mémoire a depuis longtemps abaissé les paupières

Très beau. Comme le reste du texte Luk !

Mure a écrit:« Si les hommes avaient le talent et la souplesse qu’ont les chiens,
Ils n’attendraient pas de nous que l’ont soient chiennes. »

m'enfin :-))

Vingt mille lieues sous la bèrge.


Comme d'habitude j'ai beaucoup trop attendu de branleurs aggards de queue de loutre.
Je leur ai donné une sorte d'estime; de légitimetée.
Décu bien décu,
en-deça même.

Comme d'habitude je n'ai pas attendu que les castors aient la queue plate comme une poutre.
Je leur ai pardonné cette intrusion sur ma rivière, leur libertetée.
Faire rien à faire,
de mes boulots mêmes.

Voilà comme j'ai:
Vilipendé à corps et à cris qui mieux-mieux,
envoyé uns et autre se faire palmer chez les Crêtois,
tout effacé et recommencé jusqu'à la prochaine foire:

agar du nord
agar du sud
gare à l'agar-agar
Bagarre !

libertétetée.

pandaworks a écrit:Comme d'habitude je n'ai pas attendu que les castors aient la queue plate comme une poutre.

Je te lis et je souris parce que dans la feuille de chou genevoise du jour, il y a
http://www.tdg.ch/geneve/actu/recherche-castor-excursion-suspense-2009-07-27
et je me dis "tiens, j'irais bien avec eux... à mon retour"

:-)

J'aime bien cette libertététée !

libertétêtée ?

libertétêtée où ?
Tataouine.

Sahkti a écrit:

pandaworks a écrit:Comme d'habitude je n'ai pas attendu que les castors aient la queue plate comme une poutre.

Je te lis et je souris parce que dans la feuille de chou genevoise du jour, il y a
http://www.tdg.ch/geneve/actu/recherche-castor-excursion-suspense-2009-07-27
et je me dis "tiens, j'irais bien avec eux... à mon retour"

:-)

Avec les castors-juniors ? Ils plairont au Marsu.:-)

Libertététée-toi !
Tu méménerves ! :-))))

Divers: libertété.

Les tétons de Tibère titubèrent de liberté à la manque.

Les têtards de salamandre n'ont pas de queues détachables comme ceux de quenouille.

quand tu es au loin j'ai la liberté pétée; celle de déployer autour de toi comme un arceau de faits et gestes similaire au mouvement des feuilles de thé roulées qui s'imprègnent d'une eau de source à peine brûlante.
quand tu es loin j'ai la liberté pétée, mon coeur bat en crabe même en guinguette. J'ai la pilerté j'ai la perpetrée j'ai la pitrêrtée.
J'ai la pitoyabilité affleurante; puis y'a toi qui me recouvres de mots que je n'irais jamais chercher seul. Alors ma jubilité se retrouve dans la jovialité des humeurs que tu me lances et le sourire pour demain s'affiche déjà.

Quand tu es près, si près que mon âme te touche, j'ai le tournis ; celui qui rend tout possible, qui mélange le faux avec le vrai, qui trompe le jour de son contraire, qui fait croire que.
Alors, l’euphorie s’empare de mon être confondu, de cette moitié de moi que je ne suis que parfois, dans un scintillement de cil qui s’étonne encore d’une larme.
Quand tu es près, si près que mon âme te touche, j’ai le tournis ; demain, c’est déjà aujourd’hui, je crois.

Travers de porc (ter)

Belle du soir, Belle de nuit,
Aucun de mes mots ne sera sale.
Vous êtes trop jeune pour moi.
Je vous le dis.
Dès lors, vous voilà avertie.
Puisque je ne cherche rien de vous,
Ne soyez pas timide et dites-moi tout,
Quant à la couleur de vos dessous...

malheureusement il n'est point de couleurs qui puissent toucher mes sens autant que la saveur que je devine de mémoire; cachée sous vos fines dentelles: avec votre accord je vous préfère nue. Ma langue n'est pas férue de râper du textile.

Mure a écrit:Puisque je ne cherche rien de vous

La phrase classique et clé ! :-)

parle trop le mec. a mon avis

pandaworks a écrit:parle trop le mec. a mon avis

il faudrait qu'il mette la main tout de suite, tu crois ?

Sahkti a écrit:

Mure a écrit:
Puisque je ne cherche rien de vous

La phrase classique et clé ! :-)

Sont rusés pas vrai ?! ^o^

Et puis là, je répondrai :

pandaworks a écrit:malheureusement il n'est point de couleurs qui puissent toucher mes sens autant que la saveur que je devine de mémoire; cachée sous vos fines dentelles: avec votre accord je vous préfère nue. Ma langue n'est pas férue de râper du textile.

Pourtant, votre organe s’en délecterait quand le fil serait imprégné d’une douceur comestible au parfum de fruit sauvage. La dent serait acérée et toute dévouée à déchirer ce coton fragile… bien trop pour protéger la pudeur d’une errante curieuse.

*****
Puis, après, faut se calmer un peu parce que bon...
Mure sifflote ! :-)))

Inspiré par les travaux des grands rhétoriqueurs

Papa pan pan pan était assez in in in in in in in in in in quant au film qu'il allait regarder ce soir : Allan Allan Allan Allan main et les mines du roi Salomon ?
Ghostbus bus bus ?
Movie movie movie movie movie movie ?
A A ?
Rêvées rêvées rêvées rêvées rêvées rêvées rêvées rêvées rêvées ?
Non, décidément, il était plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus plus.