FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Les gens du commerce ont repris le travail. Penchés au dessus qui d'un thé Lipton qui autour d'un soda éteint de sel : comment faire le blé ? Le cœur et les doigts en déroute, comment faire le blé ? Les autres : eux, y arrivent bien, non ? Comment est-ce possible que nous ne faisons pas autant de blé que eux ?
- Euh... De par mon expérience, je peux vous garantir que.
- Oui : Mais !
- De mon coté il me semble.
- Oui, il faudrait.
- Parce que, en définitive, compte-tenu.
- Absolument.
- Quelle belle réunion, en fin de compte !
- Oui, merci.
Le temps passe, langoureux. Le blé ne pousse jamais assez.
C'est la faute à Lipton. Tout ira mieux demain.
- Euh... De par mon expérience, je peux vous garantir que.
- Oui : Mais !
- De mon coté il me semble.
- Oui, il faudrait.
- Parce que, en définitive, compte-tenu.
- Absolument.
- Quelle belle réunion, en fin de compte !
- Oui, merci.
Le temps passe, langoureux. Le blé ne pousse jamais assez.
C'est la faute à Lipton. Tout ira mieux demain.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sur une remarque de Panda, dans les décors de Roger Brut et les costumes de Dady Mac une courte pièce : Prends-moi dans le placard.Musique Lully avant le pied pourri.
Demain l'aède à bout de nerfs, de force et de froc enduira son assiette,
du plat de sa queue fière sans tête.
Prouesse prends ton rut et l'envoie valser à la viole
Appelle de tes creux la brute en toi qui s'étiole
Marchez sur les étagères poussiéreuses, fouillez, creusez lampez l'écuelle
Elles vous béniront , les heureuses, d'avoir été en violoncelle.
Demain l'aède à bout de nerfs, de force et de froc enduira son assiette,
du plat de sa queue fière sans tête.
Prouesse prends ton rut et l'envoie valser à la viole
Appelle de tes creux la brute en toi qui s'étiole
Marchez sur les étagères poussiéreuses, fouillez, creusez lampez l'écuelle
Elles vous béniront , les heureuses, d'avoir été en violoncelle.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Demain l'aède à bout de nerfs, de force et de froc enduira son assiette,
du plat de sa queue fière sans tête.
Prouesse prends ton rut et l'envoie valser à la viole
Appelle de tes creux la brute en toi qui s'étiole
Marchez sur les étagères poussiéreuses, fouillez, creusez lampez l'écuelle
Elles vous béniront , les heureuses, d'avoir été en violoncelle.
Joli coup de torchon dans l'écuelle de l'aède !
Tu devrais proposer un exo en poésie sur le thème du viol de la porcelaine de sexe, ce serait bienvenu, je trouve.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oh, Arielle, le " viole de la porcelaine de sexe " comme exo en poésie ?
qui oserait relever le défi ?
qui oserait relever le défi ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le ou la " viol(e) ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Moi, et quelques autres, j'en suis sûre !Ba a écrit:Oh, Arielle, le " viole de la porcelaine de sexe " comme exo en poésie ?
qui oserait relever le défi ?
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'aime bien l'idée aussi. Après ou en même temps que l'exo "j'aime" de Mélusine, s'il prend forme ?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
En même temps, pourquoi pas ?
Plus on anime et moins on risque de s'ennuyer, non ?
Plus on anime et moins on risque de s'ennuyer, non ?
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Petit texte presque improvisé :
- Maman j'aimerais être écrivain
- Oh! mon petit amour, quelle bonne idée !
- Quand je serai grand.
- Bien sûr mon chéri, plus tard.
- Non grand !
- Plus tard alors...
- Non grand comme grand !
- Vieux tu veux dire mon ange ?
- Non
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire mon bébé.
- C'est bien pour ça !
- Maman j'aimerais être écrivain
- Oh! mon petit amour, quelle bonne idée !
- Quand je serai grand.
- Bien sûr mon chéri, plus tard.
- Non grand !
- Plus tard alors...
- Non grand comme grand !
- Vieux tu veux dire mon ange ?
- Non
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire mon bébé.
- C'est bien pour ça !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Erotisme musical
Le violon était un instrument obstinément sexuel. Tout, dans sa forme comme dans ses sonorités m'évoquait une émouvante sensualité, et me portait vers des désirs d'un érotisme charmant. Je l'avais étudié sous tous ses angles, sa pratique, sa théorie, les conseils de jeu et d'entretien des plus grands virtuoses et le détail des étapes de sa fabrication: il ne me manquait rien. Menant cette étude de l'objet qui m'obsédait, je me sentais le découvrir toujours un peu plus de son excitant mystère, et ne vivais guère plus que dans l'attente d'une toute nouvelle union, profondément viscérale.
J'avais appris entre autre que le bel instrument, une fois niché tout contre la clavicule de son propriétaire, devait vibrer à l'unisson avec son corps. De fait, de trop nombreuses couches de vêtements empêchaient bien évidemment toute vibration, et si en concert j'étais bien obligée de revêtir une petite robe noire et légère, de retour chez moi, je ne travaillais qu'entièrement nue. Alors seulement, je pouvais réellement ressentir les graves gronder au fond de mon estomac, les médium batifoler autour de ma poitrine, et les aigus me saisir à la gorge, comme l'on étrangle un amant sous l'effet du désir.
Jouant avec intensité, je marchais sans cesse tout autour de mes appartements, et m'arrêtait de temps à autre face au miroir pour pouvoir me contempler tout à loisir, car il était vrai que j'étais belle, nue. La jeunesse me conférait ces petits seins hauts et fermes aux contours délicats, cette ravissante poitrine qui se dressait sous l'effet du plaisir que lui fournissait les délicieuses harmoniques du violon, mon ventre palpitait sous ses intonations brûlantes, et moi même je ressentais parcourir tout mon corps une chaleur de plus en plus tenace. Je vibrais, vibrais sans cesse, et gardais mes paupières closes jusqu'au dernier accord, sol ré si bémol sol, avant de m'effondrer sur le sol, l'instrument blotti contre mon ventre, et de m'endormir d'un sommeil lourd, comme s'endorment les hommes après l'amour.
J'avais appris entre autre que le bel instrument, une fois niché tout contre la clavicule de son propriétaire, devait vibrer à l'unisson avec son corps. De fait, de trop nombreuses couches de vêtements empêchaient bien évidemment toute vibration, et si en concert j'étais bien obligée de revêtir une petite robe noire et légère, de retour chez moi, je ne travaillais qu'entièrement nue. Alors seulement, je pouvais réellement ressentir les graves gronder au fond de mon estomac, les médium batifoler autour de ma poitrine, et les aigus me saisir à la gorge, comme l'on étrangle un amant sous l'effet du désir.
Jouant avec intensité, je marchais sans cesse tout autour de mes appartements, et m'arrêtait de temps à autre face au miroir pour pouvoir me contempler tout à loisir, car il était vrai que j'étais belle, nue. La jeunesse me conférait ces petits seins hauts et fermes aux contours délicats, cette ravissante poitrine qui se dressait sous l'effet du plaisir que lui fournissait les délicieuses harmoniques du violon, mon ventre palpitait sous ses intonations brûlantes, et moi même je ressentais parcourir tout mon corps une chaleur de plus en plus tenace. Je vibrais, vibrais sans cesse, et gardais mes paupières closes jusqu'au dernier accord, sol ré si bémol sol, avant de m'effondrer sur le sol, l'instrument blotti contre mon ventre, et de m'endormir d'un sommeil lourd, comme s'endorment les hommes après l'amour.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Joli !
Mes remarques :
« je me sentais le découvrir toujours un peu plus de son excitant mystère » : dans la construction, « le » me paraît de trop
« J'avais appris entre autres »
« et moi-même je ressentais »
Mes remarques :
« je me sentais le découvrir toujours un peu plus de son excitant mystère » : dans la construction, « le » me paraît de trop
« J'avais appris entre autres »
« et moi-même je ressentais »
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Tout y est, forme et sons.
Pas trop convaincue toutefois par l'argument des vêtements gênants, un décolleté pour dégager cette partie du corps et laisser l'instrument se blottir au creux de la chaleur ainsi révélée ...
Pas trop convaincue toutefois par l'argument des vêtements gênants, un décolleté pour dégager cette partie du corps et laisser l'instrument se blottir au creux de la chaleur ainsi révélée ...
Invité- Invité
Le sein des saints.
Le sein des saints
Je grimpe en haut de son sein avec toute la volonté du monde, arrivé au sommet je m’agrippe à son téton endurcis et me glisse dans le trou d’où sort le lait. Je tombe, la chute n’en finit pas, je tombe sans fin et je coule dans cette mer trouble et limpide, jusqu’à toucher le fond. D’ici, je vois tout, je vois la femme donneuse de sang, la femme donneuse d’amour, la femme donneuse de vie. Ce sein, le tout profond de ce sein témoigne de la sainteté de cette femme qui se donne toute entière à la bouche avide de lait du jeune enfant. Il frémis de bonheur à l’idée de pouvoir poser ses petites lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chaire vivante. Elle est la fin et le début de toute la femme, une extrémité minuscule et qui pourtant donne énormément. Ce téton, parfois mou, parfois dur, est comme la femme qui se languit et la femme qui se révolte. D’ici je vois tout de la femme, des dizaines, des milliers, des millions de sentiments qui remonte ma chute jusque dans la bouche de l’enfant.
Je grimpe en haut de son sein avec toute la volonté du monde, arrivé au sommet je m’agrippe à son téton endurcis et me glisse dans le trou d’où sort le lait. Je tombe, la chute n’en finit pas, je tombe sans fin et je coule dans cette mer trouble et limpide, jusqu’à toucher le fond. D’ici, je vois tout, je vois la femme donneuse de sang, la femme donneuse d’amour, la femme donneuse de vie. Ce sein, le tout profond de ce sein témoigne de la sainteté de cette femme qui se donne toute entière à la bouche avide de lait du jeune enfant. Il frémis de bonheur à l’idée de pouvoir poser ses petites lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chaire vivante. Elle est la fin et le début de toute la femme, une extrémité minuscule et qui pourtant donne énormément. Ce téton, parfois mou, parfois dur, est comme la femme qui se languit et la femme qui se révolte. D’ici je vois tout de la femme, des dizaines, des milliers, des millions de sentiments qui remonte ma chute jusque dans la bouche de l’enfant.
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 35
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Pas mal, oui, un beau flash qui mériterait d'être intégré à un ensemble plus volumineux.
Mes remarques :
« je m’agrippe à son téton endurci (et non « endurcis ») »
« Il frémit de bonheur »
« cette tétine de chair (et non « chaire ») vivante »
« des millions de sentiments qui remontent ma chute »
Mes remarques :
« je m’agrippe à son téton endurci (et non « endurcis ») »
« Il frémit de bonheur »
« cette tétine de chair (et non « chaire ») vivante »
« des millions de sentiments qui remontent ma chute »
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ah non ! Si tu pouvais voir la femme autrement que par cette voie, franchement je préfèrerais...
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
tu joues avec les mots et c'est agréable, tout en métaphore et allegorie.
juste une chose, juste sur la forme : je trouve que visuellement, ton texte fait pavé, bloc.
Peut-être que quelques retours à la ligne rendrait la lecture plus agréable.
juste une chose, juste sur la forme : je trouve que visuellement, ton texte fait pavé, bloc.
Peut-être que quelques retours à la ligne rendrait la lecture plus agréable.
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 44
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Merci socque pour la correction, un jour peut-être je vais arrêter de balancer des petits textes insignifiants et me laisser dans une aventure de plus grande ampleur, mais pour l'instant, j'ai peur des fautes.
Je grimpe en haut de son sein avec toute la volonté du monde, arrivé au sommet je m’agrippe à son téton endurci et me glisse dans le trou d’où sort le lait. Je tombe, la chute n’en finit pas, je tombe sans fin et je coule dans cette mer trouble et limpide, jusqu’à toucher le fond. D’ici, je vois tout, je vois la femme donneuse de sang, la femme donneuse d’amour, la femme donneuse de vie. Ce sein, le tout profond de ce sein témoigne de la sainteté de cette femme qui se donne toute entière à la bouche avide de lait du jeune enfant. Il frémit de bonheur à l’idée de pouvoir poser ses petites lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chair vivante. Elle est la fin et le début de toute la femme, une extrémité minuscule et qui pourtant donne énormément. Ce téton, parfois mou, parfois dur, est comme la femme qui se languit et la femme qui se révolte. D’ici je vois tout de la femme, des dizaines, des milliers, des millions de sentiments qui remontent ma chute jusque dans la bouche de l’enfant.
Je grimpe en haut de son sein avec toute la volonté du monde, arrivé au sommet je m’agrippe à son téton endurci et me glisse dans le trou d’où sort le lait. Je tombe, la chute n’en finit pas, je tombe sans fin et je coule dans cette mer trouble et limpide, jusqu’à toucher le fond. D’ici, je vois tout, je vois la femme donneuse de sang, la femme donneuse d’amour, la femme donneuse de vie. Ce sein, le tout profond de ce sein témoigne de la sainteté de cette femme qui se donne toute entière à la bouche avide de lait du jeune enfant. Il frémit de bonheur à l’idée de pouvoir poser ses petites lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chair vivante. Elle est la fin et le début de toute la femme, une extrémité minuscule et qui pourtant donne énormément. Ce téton, parfois mou, parfois dur, est comme la femme qui se languit et la femme qui se révolte. D’ici je vois tout de la femme, des dizaines, des milliers, des millions de sentiments qui remontent ma chute jusque dans la bouche de l’enfant.
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 35
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Plotine ! Pas d'allusions comme ça ici, on sait jamais LA MODÉRATION nous surveille !
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 35
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
lamainmorte a écrit:Plotine ! Pas d'allusions comme ça ici, on sait jamais LA MODÉRATION nous surveille !
Mille excuses il n'y avait aucune allusion grivoise. Mais cette histoire de remonter par le sein... franchement, je trouve ça un peu ... comment dire... ça ne me branche pas, quoi.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
idem. Je n'en dis pas plus, je m'emporterais.Plotine a écrit:Ah non ! Si tu pouvais voir la femme autrement que par cette voie, franchement je préfèrerais...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Et puis ce titre, c'est de la provocation ? Rassure-moi.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Mon titre n'a aucune portée provocatrice (ça c'est de la provocation )
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 35
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Le sein des saints.
Le sein des saints
Je grimpe en haut du sein aimé, tout en haut jusqu’au sommet. Cette partie parfois molle, parfois dure est comme une femme, parfois languissante parfois révoltée. J’entre dans le trou, celui d’où sort le lait maternel, et commence une chute qui n’en finit pas, je tombe et quand je crois être arrivé, je chute encore plus loin, je coule dans cette mer blanche, opaque et limpide, et enfin ma descente au paradis prend fin. D’ici je vois tout de la femme, tout ce qu’elle a d’une sainte car elle donne toujours plus qu’elle n’a, elle est donneuse de sang, donneuse de lait et donneuse d’amour, mais elle est aussi un océan de sentiments qui grouillent dans son cœur et s’échappent dans son sein. Ces milliers de sentiments, millions de sentiments, remontent ma chute jusque dans la bouche dans l’enfant qui tend ses lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chair fraîche.
POURQUOI MON TEXTE PRÉCÉDENT A ÉTÉ EFFACÉ ??
Je grimpe en haut du sein aimé, tout en haut jusqu’au sommet. Cette partie parfois molle, parfois dure est comme une femme, parfois languissante parfois révoltée. J’entre dans le trou, celui d’où sort le lait maternel, et commence une chute qui n’en finit pas, je tombe et quand je crois être arrivé, je chute encore plus loin, je coule dans cette mer blanche, opaque et limpide, et enfin ma descente au paradis prend fin. D’ici je vois tout de la femme, tout ce qu’elle a d’une sainte car elle donne toujours plus qu’elle n’a, elle est donneuse de sang, donneuse de lait et donneuse d’amour, mais elle est aussi un océan de sentiments qui grouillent dans son cœur et s’échappent dans son sein. Ces milliers de sentiments, millions de sentiments, remontent ma chute jusque dans la bouche dans l’enfant qui tend ses lèvres et ses dents naissantes sur cette tétine de chair fraîche.
POURQUOI MON TEXTE PRÉCÉDENT A ÉTÉ EFFACÉ ??
lamainmorte- Nombre de messages : 72
Age : 35
Localisation : au paradis, et mes pêchés sont à Venir.
Date d'inscription : 08/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
On dirait une vieille pub Oasis, ou Cacaolac... ou encore Banga, mais je préfère le boire ! ("Dans Banga y a des fruits, dans Banga y a de l'eau [...]")
Try again.
Try again.
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Il n'a pas été effacé, il est dans la section textes courts sur Billevesées.
C'est ça !
La modération
C'est ça !
La modération
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dans ce bus bondé, je capte des visages, hagards,
Du clinquant, du bâtard, du toc et du choc, intime et blafard.
Là-bas, c'est moi, dans le reflet de la vitre.
Miroir triste et pâle.
Neutre et implacable. Jolie et sans fard.
Tout serait à refaire, effacer, et recommencer.
Du clinquant, du bâtard, du toc et du choc, intime et blafard.
Là-bas, c'est moi, dans le reflet de la vitre.
Miroir triste et pâle.
Neutre et implacable. Jolie et sans fard.
Tout serait à refaire, effacer, et recommencer.
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 44
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Pour l'amour de..." crachez ce sein que vous ne sauriez boire !"
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Si ça ne s'appelle pas " tentative de réintégration du sein maternel" !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ma fille, quand elle était petite, penchait la tête quand elle rencontrait un mot en italiques. Elle ne le fait plus.
Égide- Nombre de messages : 211
Age : 78
Date d'inscription : 22/10/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Joli " l'enfant qui penche en italiques ".
Se suspend aux points sans réponse
S'accroche à la queue repliée d'une interrogation muette
Pointe l'exclamation au seuil de ses lèvres arrondies.
Sans doute le pays magique où les balises en mer des mots tintent sans virguler.
Se suspend aux points sans réponse
S'accroche à la queue repliée d'une interrogation muette
Pointe l'exclamation au seuil de ses lèvres arrondies.
Sans doute le pays magique où les balises en mer des mots tintent sans virguler.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
L'arrivée du Nouvel-An m'a fait apparaitre Hoang Maï plus propre ce soir. Quelque vieille pute, encastrée au sombre d'une allée, veillait comme le font les distributeurs de billets, avec moins de brio cependant. Moins de clignotant. J'ai noté, la nuit plus calme, un peu moins de rats. Quittent-ils aussi, graduellement, la ville, pour rejoindre une province qui nous serait inconnue ? Mes amis meurent vivants, cela doit être ça qui me coupe l'envie de m'arrêter dans un café-pipe pour lourder un peu de chagrin, qui doit s'être condensé, à coups surs, jusque dans mes couilles . J'ai trouvé la poussière fade, le sol raclé, pas le même bordel que d'habitude, quelqu'un aurait balayé : des immondices manquent oubien me manquent. J'en ai passablement assez des champs de lotus fanés, à quand ces fleurs roses ou blanches ? Et puis d'abord, où sont les champs ? Les orangers des fêtes me fatiguent, surtout que souffle le vent du sud, ça ne va pas ensemble. J'ai tenté cet après midi la grande aventure de l'amour au prix de treize minutes de zigzags dans les embouteillages hors-normes. L'humidité de la moquette fraîchement lavée a interrompu nos ébats dans cet appartement puant encore l'huile et la poussière : l'érotisme ne survit pas bien à la crasse. Nous aurions du attendre la fin des rénovations. Je suis donc reparti dans le sens inverse avec les doigts de la main droite foutreux et ceux de la main gauche au doux parfum d'un sein. Je me suis relogé dans mon bureau sans vraiment avoir envie d'y faire quelque chose, j'ai inspecté, de-ci, de-là, mes gens, en dispensant quelques sourires débiles et faux. Je n'ai plus envie. C'est probablement la fin d'un cycle. On ne récupère pas chez les autres ce qui manque en soi. On ne sert pas l'autre tant, qu'on en disparait. Il faut penser à soi. J'ai hâte de revoir ces champs de mûriers que nous visitions. Marre de travailler comme une machine et de baiser comme un lapin : ça ne va pas ensemble. C'est ce que je me disais depuis un bout de temps. Primum non nocere.
purée...- Nombre de messages : 54
Age : 37
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je ne vais pas assez souvent dans ce fil, quand il le faut, pourtant.
Purée... qui ne poste pas souvent, mais que du bon. Faut croire que ça m'a donné envie de me connecter.
Purée... qui ne poste pas souvent, mais que du bon. Faut croire que ça m'a donné envie de me connecter.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
VU DANS UN FORUM DE POÉSIE
Manifeste pour rire
Voici la distorsion attablée
Devant la discontinuité,
Et des incertitudes volant
Au secours de présomptions.
Puis, l'incongruité courant
Derrière des abstractions,
Et des contorsions courbées
Devant des préciosités.
Manifeste pour rire
Voici la distorsion attablée
Devant la discontinuité,
Et des incertitudes volant
Au secours de présomptions.
Puis, l'incongruité courant
Derrière des abstractions,
Et des contorsions courbées
Devant des préciosités.
Égide- Nombre de messages : 211
Age : 78
Date d'inscription : 22/10/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dés levés les lointains s'empoignent
Pourquoi ? clame le voyageur exilé
Pourquoi ?
L'écho brouillé et mal rasé rote quelque réponse adéquate
Que n'entendra pas l'errant.
Tous les silences ramassés en boule s'épargnent de trouver un sens dérivé de nos dérives.
Pourquoi ? clame le voyageur exilé
Pourquoi ?
L'écho brouillé et mal rasé rote quelque réponse adéquate
Que n'entendra pas l'errant.
Tous les silences ramassés en boule s'épargnent de trouver un sens dérivé de nos dérives.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
M-arjolaine : je viens de relire votre violon, c'est une allégorie merveilleuse du désir, je l'ai lu avec délices ! Merci.
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 52
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Arrête de marcher sur mon ombre, tu la terrorises
Oh, tu blagues ?
Non, je suis très sérieux, depuis que nous nous fréquentons je me sens tout nu.
Alors, arrêtons.
J'allais te le proposer
Ils sortent.
C'est ce qui s'appelle prendre une veste avant de la retourner.
Oh, tu blagues ?
Non, je suis très sérieux, depuis que nous nous fréquentons je me sens tout nu.
Alors, arrêtons.
J'allais te le proposer
Ils sortent.
C'est ce qui s'appelle prendre une veste avant de la retourner.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Anneau mime ( au fil des aiguilles dans la meule de foin )
Je m'étais juré d'écrire enveloppé dans une houppelande, histoire de partir masqué au bal des plumes.
Bien m'en pris, je n'y croisais que des ombres obscures masquées par l'oxymore pétaradant.
Au final nous ne reconnûmes personne et l'inverse se produisit également.
Il n'est pas de soulagement plus intense que de se savoir inhumé au carré des inconnus célèbres pour lesquels brûle l'œil du hibou.
Je m'étais juré d'écrire enveloppé dans une houppelande, histoire de partir masqué au bal des plumes.
Bien m'en pris, je n'y croisais que des ombres obscures masquées par l'oxymore pétaradant.
Au final nous ne reconnûmes personne et l'inverse se produisit également.
Il n'est pas de soulagement plus intense que de se savoir inhumé au carré des inconnus célèbres pour lesquels brûle l'œil du hibou.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Va, je t'exhumerai sous l'ocelle rond de paons...
Invité- Invité
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