FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Si l'hirondelle fait le printemps
L'araignée file sur le temps...:-)))))))))
L'araignée file sur le temps...:-)))))))))
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oui mais le printemps c'était hier
Et en automne elle s'empoussière
C'est en prévision de l'hiver
Que perdue elle se dirige vers
L'asile fiévreux de ton esprit
Le grenier sombre de ta folie
Et dans les brumes de la nuit
Je te le dis et ça m'ennuie :
T'es siphonné du carafon
T'as une araignée au plafond
Et en automne elle s'empoussière
C'est en prévision de l'hiver
Que perdue elle se dirige vers
L'asile fiévreux de ton esprit
Le grenier sombre de ta folie
Et dans les brumes de la nuit
Je te le dis et ça m'ennuie :
T'es siphonné du carafon
T'as une araignée au plafond
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
T'es siphonné du carafon
T'as une araignée au plafond
Merci, toi aussi !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
La nuit n'est pas la même chanson, les tchoouuu tchouuu se font plus rares : on n'aura interdit la nuit presque que le soleil en aurait été content.
La locomotive a perdu son sourire pour une moustache sombre qui frise à la vue d'un pouilleux endormi dans sa pisse. le convois est au pas. Des néons multicolores bordent son chemin, beaucoup sont roses, quelques-uns clignotant. Le long des voies la nuit se lovent des louves lavasses, des laves pas encore éteintes, des couleuvres aux couleur du siècle : la poussière s'est soudainement levée des chantier. Et les lampes carbide des ouvriers, et les langues carnages des oubliés, et les lampes des lampions, et les lampes des lampistes et les lampes des lamproies qui font se faire frire avant de nager dans les cheveux d'anges trempés. Des camions croisent, cruise, un tonnerre. la locomotive tire de son mieux mais ne peut pas lutter : la nuit ne l'aime pas. Dans un hurlement de fonte elle s'incline de peu à gauche pour tourner. Tourner autour de la ville. Tourner autour du pot jusqu'à la grande gare de Dong da. Le long des voies la nuit s'allongent des seringues, mais aussi des bonnes femmes enturbannées jusqu'au nez : elle collectent les millions de cannettes de coquin-cola balancées par le hublot des wagons. la nuit bat son plein : morte vivante, un groupe de benies-ouies-ouies oeuvrent au repositionnement des ballasts, y'a beaucoup d'Hommes autour : contremaîtres, maquereaux, taxi drivers dormant à tombeau ouvert.
Des marchandes de soja pourri véhiculent sur leurs vélos pourris ce qu'elles ont à vendre pour la nuit. le long de la voie une vingtaine de jeunes filles se sont postées pour aguicher le challand de brouillard. Un flic jaune merdasse surveille le tout mais jusqu'à minuit seulement, la plupart n'ont pas 20 ans et il faut les protéger de la police. les lampes au sodium jaunissent la ville, un peu orangée, on ne compte pas trop les ampères par ici , ça marche :ok, ça marche pas, pas ok, ça marche un peu : ça marche. Les trains n'apportent que très peu de voyageurs la nuit : la ville n'aime pas sa nuit et l'utilise pour les tâches de fond de tiroir : dix tonnes entières de houille noire se déversent dans des bennes qui n'attendaient que ça pour se rendre utiles. Derrière la gare s'étend de gris paysages, des maisons aux bétons teintés : de mousse, on lit sur les dent cassées plus que sur le journal les misères du lieu. La locomotive éteint ses moteurs alors, allume ses veilleuses et décroche ses wagons. Elle se fait toute petite jusqu'au prochain soleil, dans un coin. Un mec la remarque et lui parle doucement avant de partir en voyage tout seul en palpophène 12.
La loco loco larmoie sont huile sur le pingouin, elle maudit les assassins de nuit : les pharmaciens, ça fera demain, encore, un client de moins à emmener se faire promener du coté où il était né. Un jour n'aura plus de michelines faute de passager vivant, le monde aura crevé les pneus de ses trains lui-même.
La locomotive a perdu son sourire pour une moustache sombre qui frise à la vue d'un pouilleux endormi dans sa pisse. le convois est au pas. Des néons multicolores bordent son chemin, beaucoup sont roses, quelques-uns clignotant. Le long des voies la nuit se lovent des louves lavasses, des laves pas encore éteintes, des couleuvres aux couleur du siècle : la poussière s'est soudainement levée des chantier. Et les lampes carbide des ouvriers, et les langues carnages des oubliés, et les lampes des lampions, et les lampes des lampistes et les lampes des lamproies qui font se faire frire avant de nager dans les cheveux d'anges trempés. Des camions croisent, cruise, un tonnerre. la locomotive tire de son mieux mais ne peut pas lutter : la nuit ne l'aime pas. Dans un hurlement de fonte elle s'incline de peu à gauche pour tourner. Tourner autour de la ville. Tourner autour du pot jusqu'à la grande gare de Dong da. Le long des voies la nuit s'allongent des seringues, mais aussi des bonnes femmes enturbannées jusqu'au nez : elle collectent les millions de cannettes de coquin-cola balancées par le hublot des wagons. la nuit bat son plein : morte vivante, un groupe de benies-ouies-ouies oeuvrent au repositionnement des ballasts, y'a beaucoup d'Hommes autour : contremaîtres, maquereaux, taxi drivers dormant à tombeau ouvert.
Des marchandes de soja pourri véhiculent sur leurs vélos pourris ce qu'elles ont à vendre pour la nuit. le long de la voie une vingtaine de jeunes filles se sont postées pour aguicher le challand de brouillard. Un flic jaune merdasse surveille le tout mais jusqu'à minuit seulement, la plupart n'ont pas 20 ans et il faut les protéger de la police. les lampes au sodium jaunissent la ville, un peu orangée, on ne compte pas trop les ampères par ici , ça marche :ok, ça marche pas, pas ok, ça marche un peu : ça marche. Les trains n'apportent que très peu de voyageurs la nuit : la ville n'aime pas sa nuit et l'utilise pour les tâches de fond de tiroir : dix tonnes entières de houille noire se déversent dans des bennes qui n'attendaient que ça pour se rendre utiles. Derrière la gare s'étend de gris paysages, des maisons aux bétons teintés : de mousse, on lit sur les dent cassées plus que sur le journal les misères du lieu. La locomotive éteint ses moteurs alors, allume ses veilleuses et décroche ses wagons. Elle se fait toute petite jusqu'au prochain soleil, dans un coin. Un mec la remarque et lui parle doucement avant de partir en voyage tout seul en palpophène 12.
La loco loco larmoie sont huile sur le pingouin, elle maudit les assassins de nuit : les pharmaciens, ça fera demain, encore, un client de moins à emmener se faire promener du coté où il était né. Un jour n'aura plus de michelines faute de passager vivant, le monde aura crevé les pneus de ses trains lui-même.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ba a écrit:Si l'hirondelle fait le printemps
L'araignée file sur le temps...:-)))))))))
:-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Panda, j'aime toujours autant et j'isole ceci qui vaut bien des parlottes bienfaitrices :
Pourquoi ne pas rapatrier le reste et mettre le tout en prose sur un fil plus visible ?
on lit sur les dent cassées plus que sur le journal les misères du lieu.
Pourquoi ne pas rapatrier le reste et mettre le tout en prose sur un fil plus visible ?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Parceque que cela me dissippe des fictions que je veux écrire : je peux vous repeindre la réalité et les rapports que j'entretiens avec elle pendant 50 ans à la suite que cela ne fera pas un bouquin fini. je cherche quelque chose, et quand j'en ai marre de chercher ce quelque chose, je me détend en écrivant un cran en dessous de la fiction.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
enfin si ça te fait plaisir je vais recoller pour toi, mais c'est à corriger, c'est écrit tres vite sans correcteur, ça fait du boulot insoupçonné.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
aïe ! Contraire à la ligne éditoriale ça, gaffe ! :-))))pandaworks a écrit:c'est à corriger, c'est écrit tres vite sans correcteur, ça fait du boulot insoupçonné.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
EASTER
J'aime bien quand tu me piques le com que je voulais faire....
Pour Panda la lecture sur les dents cassées
J'vais me censurer plus souvent pour voir si tu livres bien ma pensée !
Car c'est pas la première fois que je me dis tiens je signale ça puis je le fais pas et tu passes par là et tu le dis souvent mieux que moi
J'aime bien quand tu me piques le com que je voulais faire....
Pour Panda la lecture sur les dents cassées
J'vais me censurer plus souvent pour voir si tu livres bien ma pensée !
Car c'est pas la première fois que je me dis tiens je signale ça puis je le fais pas et tu passes par là et tu le dis souvent mieux que moi
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sure
Excuse moi le temps de réagir....je pense en français quand je ne comprends pas something
Il ne me vient pas à l'idée en plus qu'on ne parle pas qu'en trés bon français ici
oui sosies en pensées peut-être
Excuse moi le temps de réagir....je pense en français quand je ne comprends pas something
Il ne me vient pas à l'idée en plus qu'on ne parle pas qu'en trés bon français ici
oui sosies en pensées peut-être
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Araignée au plafond
Chauffe mon lu...mignon -:)
Chauffe mon lu...mignon -:)
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
T'es en forme Ba :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ba a écrit:Araignée au plafond
Chauffe mon lu...mignon -:)
:-)))
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Série noire chez Orange. vol1
— Plus personne ne bouge ! C'est mon suicide !
— Putain, Jeannot, tu déconnes ou quoi ?
— J'ai dit : pas un geste !
— De toute manière on ne faisait rien, qu'est ce que tu veux qu'on arrête ?
— Je déconne pas : je vais me faire exploser la tronche avec un Iphone 3.0 !
— Jeannot...tu fais chier : ce soir c'est le pot de départ de Jean- Mi.
— Bon...ok...ça lui ferais plaisir un mobile-mp3 à Jean-Mi vous croyez ?
.
.
— Plus personne ne bouge ! C'est mon suicide !
— Putain, Jeannot, tu déconnes ou quoi ?
— J'ai dit : pas un geste !
— De toute manière on ne faisait rien, qu'est ce que tu veux qu'on arrête ?
— Je déconne pas : je vais me faire exploser la tronche avec un Iphone 3.0 !
— Jeannot...tu fais chier : ce soir c'est le pot de départ de Jean- Mi.
— Bon...ok...ça lui ferais plaisir un mobile-mp3 à Jean-Mi vous croyez ?
.
.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bien vu Panda...
Orange et sa vague de suicides mobiles...
mais kilékon ç'ui là ! ;o)
Orange et sa vague de suicides mobiles...
mais kilékon ç'ui là ! ;o)
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
létrokon :-)
j'suis explosée de rire
pas la faute à l'iphone
ni même au smart phone !
j'suis explosée de rire
pas la faute à l'iphone
ni même au smart phone !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
attendez un peu les volumes de 2 à 5.
Mais là je fais autre chose, imposée par ma chef de Bureau, je n'ai que très peu envie de gouter un coup de béquille dans l'oeil.
:-)))))))
Mais là je fais autre chose, imposée par ma chef de Bureau, je n'ai que très peu envie de gouter un coup de béquille dans l'oeil.
:-)))))))
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bah si jamais... tu changes de boulot, facile ! :-)pandaworks a écrit:imposée par ma chef de Bureau, je n'ai que très peu envie de gouter un coup de béquille dans l'oeil.
:-)))))))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
imposée à coups de béquilles presque pas droits ? ;-)pandaworks a écrit:attendez un peu les volumes de 2 à 5.
Mais là je fais autre chose, imposée par ma chef de Bureau, je n'ai que très peu envie de gouter un coup de béquille dans l'oeil.
:-)))))))
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bon, pour le coup je garde " le par taire est bleu comme chez orange "
Ba- Nombre de messages : 4855
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Date d'inscription : 08/02/2009
Tu me mènes en bateau ?
Voyage féérique , irréel, paysages givrés, étendues blanches et glacées. Arbres pétrifiés pour l’éternité.
Et le train roulait et le train roulait et la campagne toute gelée se déroulait , de telle sorte que nous crûmes que le voyage n’en finirait jamais et que jamais nous n’atteindrions la ville , la ville fiction , la ville fantasme, la ville inventée de toutes pièces par quelque esprit délabré, la ville juste prétexte de ce voyage , encore lointaine, hautaine....
Et le train roulait roulait et plus il allait vite plus le temps freinait sa course jusqu’au moment où il s’arrêta de couler et nous vécûmes un bref instant comme suspendus dans le néant, il n’y avait plus d’avant , même plus de maintenant , plus que ce moment envahi de présent et de mystère , plus que cet espace se démultipliant, plus que ce vent.
Soudain, tout redevint comme avant. Le silence s’enfuyant assourdissant .Les images revenant expressement .Et les sensations complètement.
Avais-je rêvé ? Mon voisin, revenu du néant , lisait son journal .L’enfant en face s’endormait doucement le visage contre la vitre. Paysages givrés , étendues blanches et glacées , arbres pétrifiés pour l’éternité.
Le vent de folie avait soufflé , tout était déjà oublié. Le temps recommençait à s’écouler , la vie reprenait ses droits …
D’ailleurs, peu après nous arrivions à Paris.
Dédié à Panda vu ke je suis nulle en komentage
Et le train roulait et le train roulait et la campagne toute gelée se déroulait , de telle sorte que nous crûmes que le voyage n’en finirait jamais et que jamais nous n’atteindrions la ville , la ville fiction , la ville fantasme, la ville inventée de toutes pièces par quelque esprit délabré, la ville juste prétexte de ce voyage , encore lointaine, hautaine....
Et le train roulait roulait et plus il allait vite plus le temps freinait sa course jusqu’au moment où il s’arrêta de couler et nous vécûmes un bref instant comme suspendus dans le néant, il n’y avait plus d’avant , même plus de maintenant , plus que ce moment envahi de présent et de mystère , plus que cet espace se démultipliant, plus que ce vent.
Soudain, tout redevint comme avant. Le silence s’enfuyant assourdissant .Les images revenant expressement .Et les sensations complètement.
Avais-je rêvé ? Mon voisin, revenu du néant , lisait son journal .L’enfant en face s’endormait doucement le visage contre la vitre. Paysages givrés , étendues blanches et glacées , arbres pétrifiés pour l’éternité.
Le vent de folie avait soufflé , tout était déjà oublié. Le temps recommençait à s’écouler , la vie reprenait ses droits …
D’ailleurs, peu après nous arrivions à Paris.
Dédié à Panda vu ke je suis nulle en komentage
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Surprise ! J'étais partie dans les paysages de Docteur Jivago !D’ailleurs, peu après nous arrivions à Paris.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oui
C'est un souvenir que j'ai d'un voyage en hiver quand je rejoignais paris à l'époque où j'y vivais!
J'avais été frappée justement par ces paysages plutôt inhabituels !
C'est un souvenir que j'ai d'un voyage en hiver quand je rejoignais paris à l'époque où j'y vivais!
J'avais été frappée justement par ces paysages plutôt inhabituels !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le seul " voyage en hiver " que je connaisse c'est celui de Schubert. -:)
je sais, c'est l'heure de coucher mamie, elle y va pas encore voilà.
je sais, c'est l'heure de coucher mamie, elle y va pas encore voilà.
Ba- Nombre de messages : 4855
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Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'ai rien compris , je suis paf, je lirai demain :-)Rebecca a écrit:Oui
C'est un souvenir que j'ai d'un voyage en hiver quand je rejoignais paris à l'époque où j'y vivais!
J'avais été frappée justement par ces paysages plutôt inhabituels !
J'ai ri à Crûmes et Vécûmes, surtout du premier avec lequel ou peut jouer sans fin en polysémie et du deuxième pour sa ressemblance avec Vaacum.
Dans mes rires accrus se trouvaient des kleenex aspirés au passé simple.
Elle avait passé l'aspirateur de sur son chat pour éteindre un rhume.
Joddie , Joddie Vaacum on l'appelait
pas toujours clean, pas toujours gaie,
Joddie Vaacum, inspirée, expirée.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Vous voulez unez histoire d'aspirateur ?
Je vous dédie mon pire cauchemar ....
que je faisais toutes les nuits à une certaine époque quand j'étais petite....l'aspirateur se réveillait la nuit dans ma maison et venait m'aspirer dans mon lit...
je me réveillais en transes en hurlant et quand j'étais rassurée de voir que ce n'était qu'un rêve et que je pouvais me rendormir
je l'entendais à nouveau monter l'escalier en rampant dans la nuit et s'introduire dans ma chambre j'entendais le moteur se remettre encore en marche tout seul pour m'aspirer et je me réveillais à nouveau en transes et en hurlant ....
l'aspirateur m'aspirait goulument et indéfiniment toute la nuit et toutes les nuits ....et le jour ...
le cauchemar recommençait quand ma mère me demandait : dis rebecca tu ne veux pas passer l'aspirateur dans le salon s'il te plait ?
Je vous dédie mon pire cauchemar ....
que je faisais toutes les nuits à une certaine époque quand j'étais petite....l'aspirateur se réveillait la nuit dans ma maison et venait m'aspirer dans mon lit...
je me réveillais en transes en hurlant et quand j'étais rassurée de voir que ce n'était qu'un rêve et que je pouvais me rendormir
je l'entendais à nouveau monter l'escalier en rampant dans la nuit et s'introduire dans ma chambre j'entendais le moteur se remettre encore en marche tout seul pour m'aspirer et je me réveillais à nouveau en transes et en hurlant ....
l'aspirateur m'aspirait goulument et indéfiniment toute la nuit et toutes les nuits ....et le jour ...
le cauchemar recommençait quand ma mère me demandait : dis rebecca tu ne veux pas passer l'aspirateur dans le salon s'il te plait ?
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Dans mes rides accrues se retrouvaient des ex pas clean, inspirés ,au passé complexepandaworks a écrit:Dans mes rires accrus se trouvaient des kleenex aspirés au passé simple.
Elle avait passé l'aspirateur de sur son chat pour éteindre un rhume.
Joddie , Joddie Vaacum on l'appelait
pas toujours clean, pas toujours gaie,
Joddie Vaacum, inspirée, expirée.
Elle avait passé le conspirateur sur son crachat pour déteindre la brume
Jo dit , Jo dit "Vade-mecum" et l'épelait
pas toujours spleen pas toujours gay
Jo dit "Vademecum "sous l'ex Pirée saoul inspiré
Mekellékon !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ça rejoint le père spicace ou spychiatre incestueux ce vilain récurrent cauchemar...Rebecca a écrit:Vous voulez unez histoire d'aspirateur ?
Je vous dédie mon pire cauchemar ....
que je faisais toutes les nuits à une certaine époque quand j'étais petite....l'aspirateur se réveillait la nuit dans ma maison et venait m'aspirer dans mon lit...
je me réveillais en transes en hurlant et quand j'étais rassurée de voir que ce n'était qu'un rêve et que je pouvais me rendormir
je l'entendais à nouveau monter l'escalier en rampant dans la nuit et s'introduire dans ma chambre j'entendais le moteur se remettre encore en marche tout seul pour m'aspirer et je me réveillais à nouveau en transes et en hurlant ....
l'aspirateur m'aspirait goulument et indéfiniment toute la nuit et toutes les nuits ....et le jour ...
le cauchemar recommençait quand ma mère me demandait : dis rebecca tu ne veux pas passer l'aspirateur dans le salon s'il te plait ?
Avec le grand Clifford (et à la demande de Rebecca ;-))))...https://www.youtube.com/watch?v=DpFLPXO02I0&feature=related
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oh Peter tu es trop sweet!
J'suis pas sure que ce soit le bon fil pour mettre Sarah but
merci danke gracias muiti obrigada grazie thank you bevakacha
(Remarque hier je l'avais installée sur billevisées pas le bon fil non plus !!!)
J'adore trop le matin avec mon café sucré au Clifford , une tartine de Vaughan...
J'suis pas sure que ce soit le bon fil pour mettre Sarah but
merci danke gracias muiti obrigada grazie thank you bevakacha
(Remarque hier je l'avais installée sur billevisées pas le bon fil non plus !!!)
J'adore trop le matin avec mon café sucré au Clifford , une tartine de Vaughan...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
et rigolo :-)pandaworks a écrit:Vademecum satanas dildo :0)
enkorplukon
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le monument des lèvres closes.
Nous connaissons ta valeur, dit le croquemort.
Ce sang que tu répands par le rose de ta bouche, n'est jamais qu'un incendie éteint et des libellules virevoltent à la recherche d'une lumière inconnue au dessus du cimetière de tes envies inassouvies.
Son corps lourd contre le tien, voilà ce qui te tient éveillée, ce qui élargie ta blessure.
Sur la pente de ton désir, tu ensemences le jardin de tes réveils et le mur aux loups est le seul porteur de tes noirs secrets.
A l'ombre des statues, une mince ligne de lumière fait briller ton iris d'un éclat qui appelle à la splendeur de l'hiver et cette vieille maçonnerie de briques te fera bien vite oublier l'enfant dans la corbeille. Ton seul souhait est d'engranger cet organe puissant en ton sein. Son absence n'est que torture et les bruits de la Terre sont comme des promesses non tenues. Alors, ta main devient le miroir de toute cette soif. Les hurlements ravivent la lune, sa virilité éclabousse tes rêves et ton lit n'en est que plus vide !
Nous connaissons ta valeur, dit le croquemort.
Ce sang que tu répands par le rose de ta bouche, n'est jamais qu'un incendie éteint et des libellules virevoltent à la recherche d'une lumière inconnue au dessus du cimetière de tes envies inassouvies.
Son corps lourd contre le tien, voilà ce qui te tient éveillée, ce qui élargie ta blessure.
Sur la pente de ton désir, tu ensemences le jardin de tes réveils et le mur aux loups est le seul porteur de tes noirs secrets.
A l'ombre des statues, une mince ligne de lumière fait briller ton iris d'un éclat qui appelle à la splendeur de l'hiver et cette vieille maçonnerie de briques te fera bien vite oublier l'enfant dans la corbeille. Ton seul souhait est d'engranger cet organe puissant en ton sein. Son absence n'est que torture et les bruits de la Terre sont comme des promesses non tenues. Alors, ta main devient le miroir de toute cette soif. Les hurlements ravivent la lune, sa virilité éclabousse tes rêves et ton lit n'en est que plus vide !
Mure- Nombre de messages : 1478
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Localisation : Dans vos pensées burlesques.
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
" Sa virilité éclabousse "...Ouvrez vos parapluies les filles !
Ba- Nombre de messages : 4855
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Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
c'est finaud :-))Ba a écrit:" Sa virilité éclabousse "...Ouvrez vos parapluies les filles !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
A force de lancer la poule sur le mur
L'enfant récolta un oeuf dur
et le goba sec yes !
L'enfant récolta un oeuf dur
et le goba sec yes !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
LES BARBIES LES BARBUS ET MON JOURNAL
Je prends le journal et voilà que s’ouvre le bal , le bal des balles qui tuent et qui perpétuent la cadence et la décadence, la folie la folle ire le tranquille délire qu’on me donne à lire.
Je prends le journal et voilà que s’ouvre le bal , le bal des baleines le meurtre des baleines , elles gisent sur la page ventre à l’air , toute honte bue , achevées par d’anorexiques reines du jour aux bouches siliconées , aux chairs photoshopées ,aux os cocaïnés . Les cachalots se cachent mais les poupées c’est cash !
Et les barbus se scratchent et les pages se tournent et mon caddi e s’ remplit au magasin de la vie !
Eux, ils tombent les tours c’est leur train -train , elles , elles bombent le torse et l’arrière train. Quand les bombes explosent , les Barbies répandent des pétales de roses et les magazines où elles osent en appellent à la prose .Elles sont jolies les filles en Vogue pauvres Marie pas si Claires ,le corps gommé le cœur ciblé. La mine fardée , elles posent , bombes anatomiques , à côté des corps disloqués interloqués . Et leurs sourires que rien ne nécrose déposent sur les enfants assassinés , des baisers roses. Ils le valent bien et c est très bien
J e ferme le journal , au bal de la haine , une petite fille grosse court à en perdre haleine , Barbie la poursuit armée de cisailles à censurer la vie et Barbare rit de ce paradis où on peut les tuer avant de les crever.
On n’est pas près de changer de régime.
Je prends le journal et voilà que s’ouvre le bal , le bal des balles qui tuent et qui perpétuent la cadence et la décadence, la folie la folle ire le tranquille délire qu’on me donne à lire.
Je prends le journal et voilà que s’ouvre le bal , le bal des baleines le meurtre des baleines , elles gisent sur la page ventre à l’air , toute honte bue , achevées par d’anorexiques reines du jour aux bouches siliconées , aux chairs photoshopées ,aux os cocaïnés . Les cachalots se cachent mais les poupées c’est cash !
Et les barbus se scratchent et les pages se tournent et mon caddi e s’ remplit au magasin de la vie !
Eux, ils tombent les tours c’est leur train -train , elles , elles bombent le torse et l’arrière train. Quand les bombes explosent , les Barbies répandent des pétales de roses et les magazines où elles osent en appellent à la prose .Elles sont jolies les filles en Vogue pauvres Marie pas si Claires ,le corps gommé le cœur ciblé. La mine fardée , elles posent , bombes anatomiques , à côté des corps disloqués interloqués . Et leurs sourires que rien ne nécrose déposent sur les enfants assassinés , des baisers roses. Ils le valent bien et c est très bien
J e ferme le journal , au bal de la haine , une petite fille grosse court à en perdre haleine , Barbie la poursuit armée de cisailles à censurer la vie et Barbare rit de ce paradis où on peut les tuer avant de les crever.
On n’est pas près de changer de régime.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
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