Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
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Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Le coup de foudre est la chose la plus étrange du monde. Tout le monde ne le connaît pas. Pourquoi certains et pas d'autres ?
Quant à ce qu'en pense Schopenhauer - que je classerais davantage dans le tiroir des "coureurs de jupons" - Ainsi doit-on s'imaginer le « coup de foudre » comme le calcul de milliards de possibilités de naissances à venir et la reconnaissance instantanée du meilleur choix possible pour la race humaine c'est d'une rare bêtise car sinon comment expliquer qu'un coup de foudre ravage une femme ménopausée et ce, pour la première fois de sa vie ?
Avoir un coup de foudre à 62 ans et ce pour la première fois, voilà un coup du sort particulièrement cruel.
Et je lis la suite : Une fois l'illusion évanouie, reste le face-à-face lugubre d'une mégère et d'un chapon. De délicates sentences viennent illustrer l'indissolubilité du problème posé par l'amour à un troupeau humain voué à osciller sans fin de la souffrance à l'ennui.
Bien sûr, crétin ! Un coup de foudre ne doit en aucun cas se terminer au lit sinon ça n'en est pas un.
Avoir un coup de foudre, c'est rencontrer Dieu. Qui aurait l'idée de coucher avec Dieu ?
Quant à ce qu'en pense Schopenhauer - que je classerais davantage dans le tiroir des "coureurs de jupons" - Ainsi doit-on s'imaginer le « coup de foudre » comme le calcul de milliards de possibilités de naissances à venir et la reconnaissance instantanée du meilleur choix possible pour la race humaine c'est d'une rare bêtise car sinon comment expliquer qu'un coup de foudre ravage une femme ménopausée et ce, pour la première fois de sa vie ?
Avoir un coup de foudre à 62 ans et ce pour la première fois, voilà un coup du sort particulièrement cruel.
Et je lis la suite : Une fois l'illusion évanouie, reste le face-à-face lugubre d'une mégère et d'un chapon. De délicates sentences viennent illustrer l'indissolubilité du problème posé par l'amour à un troupeau humain voué à osciller sans fin de la souffrance à l'ennui.
Bien sûr, crétin ! Un coup de foudre ne doit en aucun cas se terminer au lit sinon ça n'en est pas un.
Avoir un coup de foudre, c'est rencontrer Dieu. Qui aurait l'idée de coucher avec Dieu ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
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Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Même pas... quelle frustration quand on y pense !Ba a écrit:Marie !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
A ben alors là, je suis désolée de contrarier Sahkti, mais j'ai la preuve que Marie était OK pour un rendez-vous dans le " buisson ardent " sauf qu'un autre s'y est précipité plus vite ( forcément plus entrainé ) et lui a piqué la place.
Personne n'est dupe aujourd'hui, du coup médiatique des " tables de la Loi " métaphore de " mets toi là que je te donne les dix commandements ".
J'en veux pour preuve la tête du coureur de fond quand il redescend de la colline en chantant...
Et celle de Marie dans sa crèche.
Tout est lié.
Et confirme que les " voies du...sont..." enfin pas pour tout le monde.
Personne n'est dupe aujourd'hui, du coup médiatique des " tables de la Loi " métaphore de " mets toi là que je te donne les dix commandements ".
J'en veux pour preuve la tête du coureur de fond quand il redescend de la colline en chantant...
Et celle de Marie dans sa crèche.
Tout est lié.
Et confirme que les " voies du...sont..." enfin pas pour tout le monde.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
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Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Justement.. Dieu, c'est pas Marie qu'il regardait... ouvert d'esprit, l'artiste, qu'il était :-)Ba a écrit:A ben alors là, je suis désolée de contrarier Sahkti, mais j'ai la preuve que Marie était OK pour un rendez-vous dans le " buisson ardent " sauf qu'un autre s'y est précipité plus vite ( forcément plus entrainé ) et lui a piqué la place.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
L'histoire de Marie est maintenant à peu près connue. Orpheline elle avait été recueillie par Joseph et il est vraisemblable qu'un des fils de celui-ci, profitant d'une absence de son père, lui a fait un enfant (sans la déflorer ?) il paraît que c'est possible. Joseph, veuf, l'a donc épousée pour qu'elle ne soit pas déshonorée et a eu d'autres enfants avec elle, d'où les allusions fréquentes de Jésus à "ses frères".
L'histoire ne dit pas pourquoi elle n'a pas plutôt épousé celui qui l'avait déflorée mais peut-être était-il lui-même marié.
Je ne vous garantis pas que l'hypothèse soit vraie, je n'y étais pas, mais elle est vraisemblable.
L'histoire ne dit pas pourquoi elle n'a pas plutôt épousé celui qui l'avait déflorée mais peut-être était-il lui-même marié.
Je ne vous garantis pas que l'hypothèse soit vraie, je n'y étais pas, mais elle est vraisemblable.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Drôle comme il court des bruits (et pas que ...) dans le dos de cette pauvre Marie. Moi, j'avais entendu dire que c'est un emplumé du nom de Gabriel qui était incriminé dans l'histoire !
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
On a déjà du mal à trouver des sources historiques sur Jésus, alors dire que l'histoire de Marie peut être connue me semble pour le moins exagéré.Plotine a écrit:L'histoire de Marie est maintenant à peu près connue.
wald- Nombre de messages : 84
Age : 46
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Mes sources sont avérées : Gaby est un avatar de Dieu ! L'histoire du coup de plume sur " tu es l'élue " est un buzz.
En fait, Dieu après un sondage d'opinion auprès des Suisses, a décidé de se déguiser à l'instar de son pote Jupiter, en Gaby l'ange annonciateur de bonnes nouvelles.
L'affaire fut emballée vite fait bien fait.
Comme la DASS a refusé l'enfant, on l'a embarqué en âne migratoire.
En fait, Dieu après un sondage d'opinion auprès des Suisses, a décidé de se déguiser à l'instar de son pote Jupiter, en Gaby l'ange annonciateur de bonnes nouvelles.
L'affaire fut emballée vite fait bien fait.
Comme la DASS a refusé l'enfant, on l'a embarqué en âne migratoire.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Ba, de source sûre :
Comme la DASS a refusé l'enfant, on l'a embarqué en âne migratoire
...qui fut accueilli à la SPA de "Bêtes-les-aime". par un boeuf provençal (recette sans thon)
Comme la DASS a refusé l'enfant, on l'a embarqué en âne migratoire
...qui fut accueilli à la SPA de "Bêtes-les-aime". par un boeuf provençal (recette sans thon)
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
J'aime exagérer.wald a écrit:On a déjà du mal à trouver des sources historiques sur Jésus, alors dire que l'histoire de Marie peut être connue me semble pour le moins exagéré.Plotine a écrit:L'histoire de Marie est maintenant à peu près connue.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Arielle ce n'est pas bien du tout de se moquer des thons, je crains que, vexés ils ne décident de te mettre en boite...
Plotine il est toujours bon d'exagérer les faits bibliques, la preuve, ça marche depuis 2000 ans !
Plotine il est toujours bon d'exagérer les faits bibliques, la preuve, ça marche depuis 2000 ans !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
[quote="Ba"]Arielle ce n'est pas bien du tout de se moquer des thons, je crains que, vexés ils ne décident de te mettre en boite...
Et pour conclure, reprenons en choeur :
"Dans une boîte en carton
sommeillent les petits santons ..."
Et pour conclure, reprenons en choeur :
"Dans une boîte en carton
sommeillent les petits santons ..."
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
c'est bientôt de saison ! :-)Arielle a écrit:Et pour conclure, reprenons en choeur :
"Dans une boîte en carton
sommeillent les petits santons ..."
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
A ce propos,les " petits santons " ne sommeillent que d'un oeil, je me suis laissé dire que certains parmi eux, les plus dégourdis,avaient l'intention de faire grève de crèche cette année.
Il semblerait que les salaires n'aient pas suivi les prestations.
Etes-vous au courant de cette nouvelles anomalie de système crypto-libéral ?
Il semblerait que les salaires n'aient pas suivi les prestations.
Etes-vous au courant de cette nouvelles anomalie de système crypto-libéral ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
les foules sont ignorantes de quoi ? du modèle nietzschéen ? Ou bien ignorantes tout court et le modèle de Friedrich devrait les aider ?Chako Noir a écrit:la mission est d’ouvrir les yeux aux foules ignorantes sur le modèle nietzschéen d’un Zarathoustra, il propose et impose la théorie d’une œuvre qui ne serait pas une mise en abyme, un investissement complet de l’écrivain, mais au contraire une projection, une extériorisation à partir d’un fragment de soi ou d’une création ex nihil : un masque, le moyen de se protéger.
Et la suite de la phrase laisserait à penser que Zarathoustra n'est pas une mise en abîme ou bien ? Ni un investissement complet de l'auteur ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Ne t'emballe pas, il n'y a aucun rapport entre Zarathoustra et le sujet, c'est juste qu'on aime bien se lancer des petits défauts perso, le mien c'est de caser Zarathoustra dans presque chacune de mes dissert' as possible. L'œuvre qui ne serait pas une mise en abyme, c'est la reprise du sujet, sans rapport aucun avec Nietzsche. Non, c'est la façon qu'a Italo Calvino de formuler sa phrase qui m'a fait penser à un prédicateur enseignant la vérité aux foules ignorantes, et j'aurais bien vu un "ainsi parlait Zarathoustra" à la fin de sa phrase, donc je me suis jeté sur l'occaz, c'est tout.
Bref, si j'avais su que ta réaction serait si violente... ><
Bref, si j'avais su que ta réaction serait si violente... ><
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
violente ? ha ben non, t'as rien vu là...
:-)
:-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
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Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Le plus marrant dans cette histoire mon Chako, c'est que cette citation de Calvino se prète A MORT à un traitement inspiré par le mythe du surhomme Nietzschéen et Zarathoustra...
Mais...pas tout à fait comme tu l'as introduit...
"Caser Zarathoustra" dans chacune de tes diserts comme un défi...
rha je ne comprends pas l'indulgence de Sahkti :o)))
Mais...pas tout à fait comme tu l'as introduit...
"Caser Zarathoustra" dans chacune de tes diserts comme un défi...
rha je ne comprends pas l'indulgence de Sahkti :o)))
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
sahkti fan de NIETZSCHE ?
J'ai essayé de lire un jour quand j'étais jeune....pour faire plaisir à mon amoureux de l'époque...donc motivation surpuissante....pas pu dépasser quelques pages....
Faudrait que je réessaie ...peut-être 30 années durant lesquels les fleuves ont coulé sous les ponts...m'ont ils rendue moins imperméable...
J'ai essayé de lire un jour quand j'étais jeune....pour faire plaisir à mon amoureux de l'époque...donc motivation surpuissante....pas pu dépasser quelques pages....
Faudrait que je réessaie ...peut-être 30 années durant lesquels les fleuves ont coulé sous les ponts...m'ont ils rendue moins imperméable...
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
connaisseuseRebecca a écrit:sahkti fan de NIETZSCHE ?
et pas seulement de Friedrich
enseignante de philo, me semble, à ses heures
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
voilà, Mentor a tout bien dit et résumé :-)mentor a écrit:connaisseuseRebecca a écrit:sahkti fan de NIETZSCHE ?
et pas seulement de Friedrich
enseignante de philo, me semble, à ses heures
Plus que fan Rebecca... quatre ans de ma vie à lui consacrés, ça crée un lien particulier :-))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
En effet...Soutenance de thèse je suppose.
Bon, dés que possible je tente de lire une de ses oeuvres.
Bon, dés que possible je tente de lire une de ses oeuvres.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Franchement vous êtes trop sur la " montagne " et n'avez pas répondu à ma question !
Pour la peine :
" Je crois que les artistes ignorent souvent où est le meilleur de leur talent parce qu'ils sont trop vaniteux, et, visant des sujets qui leur semblent plus fiers, dédaignent les modestes plantes, si neuves, si étranges, si belles, qui croissent en perfection dans leur sol. Ils jugent superficiellement de leur propre jardin, le meilleur de leur propre vigne;leur amour ne va pas de pair avec leur jugement ".
[b][i]Le gai savoir.
Nietzsche, venu promener sa " folie " à Nice.
Souvent nous nous croisons sur la prom's avec Guy et Henri.
Compagnons de jeunesse et d'âge prêt à tomber.
Et mes santons alors ?
Pour la peine :
" Je crois que les artistes ignorent souvent où est le meilleur de leur talent parce qu'ils sont trop vaniteux, et, visant des sujets qui leur semblent plus fiers, dédaignent les modestes plantes, si neuves, si étranges, si belles, qui croissent en perfection dans leur sol. Ils jugent superficiellement de leur propre jardin, le meilleur de leur propre vigne;leur amour ne va pas de pair avec leur jugement ".
[b][i]Le gai savoir.
Nietzsche, venu promener sa " folie " à Nice.
Souvent nous nous croisons sur la prom's avec Guy et Henri.
Compagnons de jeunesse et d'âge prêt à tomber.
Et mes santons alors ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
sont à CopenhagueBa a écrit:Et mes santons alors ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Merci " bonne fée ". Me voilà rassurée.
Santon à Copenhague
Sent plus rien à la Hague.
proverbe d'irradié
Santon à Copenhague
Sent plus rien à la Hague.
proverbe d'irradié
Ba- Nombre de messages : 4855
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Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
j'aime ça !Ba a écrit:Sent plus rien à la Hague.
proverbe d'irradié
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Sahkti attentive
Une fête dans les Alpes ? Raconte-nous.bertrand-môgendre a écrit:
Le douze approche.
ouaip, c'est le jour de l'Escalade ! celui où on a le droit de pêcheter les savoyards, qu'ils soient hauts ou bas :-)
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Zut, c'est philo ici.
Désolé.
Désolé.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
bah, c'est un peu de la philo, c'est tout l'art des relations humaines :-)bertrand-môgendre a écrit:Zut, c'est philo ici.
Désolé.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Pensées sur l'amour
Que reste-t-il de l'amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l'individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L'amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l'époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s'exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l'autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l'autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu'on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d'un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l'amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d'un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l'enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l'adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l'amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l'adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l'ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l'ère de l'industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d'un coté, et par la recherche du profit de l'autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l'être humain, l'autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l'autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L'utilitarisme règne en maitre : » tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire ». commence ainsi le chemin de consommation de l'autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l'amour et l'attachement. On est dans l'arène de l'éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n'y plus,quand l'objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d'autre objet, d'autres sujets qui apportent d'autres dimensions. Et c'est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d'autres, car ceux qu'on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s'installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu'a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit « on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d'un seul être, mais tôt ou tard l'habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d'en empêcher l'existence ».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: « quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c'est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d'acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant »
et cette quête se répète indéfinement jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l'age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu'il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l'humanité n'ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d'obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l'ego s'ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c'est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu'on arrive mieux qu'eux à se satisfaire.
Mais heureusement, le monde n'est pas si noir que ça, s'il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d'esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu'éros ne dure pas. Éros s'use au fur et à mesure qu'il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand « philia » (amour d'amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s'approfondir, de s'épanouir. Au début, on n'aime que ses propres désirs, qu'on assouvis à travers l'autre, c'est l'amour qui prend, l'amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d'autre formes peuvent exister. On apprend à voir l'autre comme il est, de l'aimer pour lui même, de l'amour qui prend à l'amour qui donne, de l'égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d'éros à philia. L'humanité par là assume une ascension; qui sort de l'étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l'autre qui nous comble aussi, puisqu'il est celui qu'on aime et qu'on veut protéger, même de soi..l'amour est un chemin à faire, si la volonté d'être plus qu'un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l'eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l'hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l'amour autrement qu'en terme de satisfaction et d'intérêt. Il faut que l'amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu'il fait renaitre la générosité,l'amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l'indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l'amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d'un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d'espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d'espace, de liberté, d'air, et d'autant plus qu'il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l'espace disponible.....c'est une idée que Spinoza n'aurait jamais eue, qu'Aristote n'aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d'amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l'affirmation commune d'une existence réciproquement augmentée, l'amour de soi redoublé par l'amour de l'autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d'exister moins, de s'affirmer moins, de s'étendre moins, mais l'auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l'amour qui n'augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l'amour qui ne redouble pas l'amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l'amour qui conforte pas l'ego mais qui en libère »
c'est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.
merci d'avance pour vos commentaires, et mes excuses s'il y a des fautes d'orthographe ou de grammaire. j'apprend toujours cette langue que j'aime tant.
L'amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l'époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s'exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l'autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l'autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu'on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d'un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l'amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d'un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l'enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l'adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l'amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l'adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l'ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l'ère de l'industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d'un coté, et par la recherche du profit de l'autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l'être humain, l'autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l'autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L'utilitarisme règne en maitre : » tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire ». commence ainsi le chemin de consommation de l'autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l'amour et l'attachement. On est dans l'arène de l'éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n'y plus,quand l'objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d'autre objet, d'autres sujets qui apportent d'autres dimensions. Et c'est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d'autres, car ceux qu'on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s'installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu'a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit « on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d'un seul être, mais tôt ou tard l'habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d'en empêcher l'existence ».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: « quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c'est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d'acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant »
et cette quête se répète indéfinement jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l'age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu'il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l'humanité n'ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d'obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l'ego s'ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c'est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu'on arrive mieux qu'eux à se satisfaire.
Mais heureusement, le monde n'est pas si noir que ça, s'il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d'esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu'éros ne dure pas. Éros s'use au fur et à mesure qu'il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand « philia » (amour d'amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s'approfondir, de s'épanouir. Au début, on n'aime que ses propres désirs, qu'on assouvis à travers l'autre, c'est l'amour qui prend, l'amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d'autre formes peuvent exister. On apprend à voir l'autre comme il est, de l'aimer pour lui même, de l'amour qui prend à l'amour qui donne, de l'égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d'éros à philia. L'humanité par là assume une ascension; qui sort de l'étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l'autre qui nous comble aussi, puisqu'il est celui qu'on aime et qu'on veut protéger, même de soi..l'amour est un chemin à faire, si la volonté d'être plus qu'un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l'eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l'hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l'amour autrement qu'en terme de satisfaction et d'intérêt. Il faut que l'amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu'il fait renaitre la générosité,l'amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l'indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l'amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d'un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d'espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d'espace, de liberté, d'air, et d'autant plus qu'il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l'espace disponible.....c'est une idée que Spinoza n'aurait jamais eue, qu'Aristote n'aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d'amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l'affirmation commune d'une existence réciproquement augmentée, l'amour de soi redoublé par l'amour de l'autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d'exister moins, de s'affirmer moins, de s'étendre moins, mais l'auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l'amour qui n'augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l'amour qui ne redouble pas l'amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l'amour qui conforte pas l'ego mais qui en libère »
c'est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.
merci d'avance pour vos commentaires, et mes excuses s'il y a des fautes d'orthographe ou de grammaire. j'apprend toujours cette langue que j'aime tant.
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Youssefi, Vos Ecrits est un site dédié à la fiction, pas à l'essai philosophique. Pour mémoire ces quelques lignes issues de la page d'accueil avec laquelle nous vous demandons de vous familiariser : "Par goût, par vocation, nous publions majoritairement en prose de la littérature de fiction ou d’auto-fiction. Nous ne publions pas a priori certains genres : heroic fantasy, érotisme, littérature sentimentale, essais, littérature de jeunesse… et proposons aux auteurs de se tourner vers des forums mieux adaptés."
Si vous souhaiter débattre sur un thème philosophique, il existe un fil dédié ici : Débats, billevesées et causette philosophiques
Merci de tenir compte de cette remarque par la suite.
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Merci de tenir compte de cette remarque par la suite.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Yfig lance
Finalement, je crois que je vais me ranger du côté des vieillards délabrés.
Zut ! Moi qui imaginais que Onfray était intègre, tu m'en bouches un coin. Comme tu as l'air de bien le connaître, je me demande si je ne vais pas réviser mon jugement vis à vis de ce personnage hors du commun. Un doute subsiste quand même. Ne te débarasses-tu pas de lui un peu brutalement ?... Quand les artistes et les philosophes rejoindront le peuple (je ne parle pas de ce bouffon de Onfray qui enseigne Kant à des vieillards délabrés et béats d’admiration crédule), ils seront stupéfaits de constater la richesse intellectuelle des petites gens et l’ironie crasse dont ils sont les sujets...
Finalement, je crois que je vais me ranger du côté des vieillards délabrés.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Ben.... le bouffon d'Onfray, suis assez d'accord avec ça hein... :-)
Même que cet éminent philosophe (de télé) a refusé la proposition de remplacer Zemmour chez Ruquier faute de temps. Râtelier quand tu nous tiens...
Même que cet éminent philosophe (de télé) a refusé la proposition de remplacer Zemmour chez Ruquier faute de temps. Râtelier quand tu nous tiens...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
J'avoue, je viens de me payer un grand sourire !
Merci
Merci
Yfig- Nombre de messages : 72
Age : 75
Date d'inscription : 06/06/2011
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Pour attribuer un titre de bouffon à un individu, c'est sûrement parce que tu le connais ou au moins tu connais son discours. De mon côté, je ne peux pas le comparer à qui que ce soit, vu que je ne n'ai pas la chance de posséder tes références.Sahkti a écrit:Ben.... le bouffon d'Onfray, suis assez d'accord avec ça hein... :-)
...
Ce que je sais c'est que j'ai l'impression de comprendre ce qu'il dit (c'est mon côté vieillard délabré).
Ce qui me plairait c'est d'entendre ce pourquoi tu l'étiquettes comme bouffon. (Est-ce le bon fil ?) Cela me permettrait de réviser mon jugement.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Mais il est aisé de comprendre ce qu'il dit, BM, vieillard ou pas vieillard. On lui colle l'étiquette 3e âge parce qu'il a vulgarisé la philo en commençant par ce public mais son discours est accessible à tous.
Pour le reste, me semble qu'en son temps, Boc avait ouvert un fil philo, non ?
Pour le reste, me semble qu'en son temps, Boc avait ouvert un fil philo, non ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
philo
Onfray, pour se faire une idée de sa philosophie, il suffit de le lire !
Il n'en n'a pas, il déglingue tous les philosophes sans exception en leur reprochant d'avoir une praxis opposée à leur discours.
C'est un bouffon parce qu'il pense pouvoir ridiculiser à bon compte de vrais philosophes trop morts pour se défendre.
Mais son discours à lui, est purement mercantile et vain.
Mais ..... lisez-le, écoutez-le ..... vous verrez rapidement à qui vous avez à faire : un faiseur de ploufs audiovisuels qui atteint les mémères assoiffées de reconnaissance intellectuelle qu'il leur accorde volontiers contre l'achat de ses livres qui ne sont que vents et diarrhées !
Pardon si je me trompe de philosophe, aujourd'hui, ils se ressemblent tous .... ils défèquent en disant que la merde c'est l'exemple à ne pas commettre !
En fait, BHL, Ferry, Onfray et les deux autres télévisuels dont j'ai oublié les noms ..... sont d'aussi bons philosophes que je suis bon diplomate.
Il n'en n'a pas, il déglingue tous les philosophes sans exception en leur reprochant d'avoir une praxis opposée à leur discours.
C'est un bouffon parce qu'il pense pouvoir ridiculiser à bon compte de vrais philosophes trop morts pour se défendre.
Mais son discours à lui, est purement mercantile et vain.
Mais ..... lisez-le, écoutez-le ..... vous verrez rapidement à qui vous avez à faire : un faiseur de ploufs audiovisuels qui atteint les mémères assoiffées de reconnaissance intellectuelle qu'il leur accorde volontiers contre l'achat de ses livres qui ne sont que vents et diarrhées !
Pardon si je me trompe de philosophe, aujourd'hui, ils se ressemblent tous .... ils défèquent en disant que la merde c'est l'exemple à ne pas commettre !
En fait, BHL, Ferry, Onfray et les deux autres télévisuels dont j'ai oublié les noms ..... sont d'aussi bons philosophes que je suis bon diplomate.
Yfig- Nombre de messages : 72
Age : 75
Date d'inscription : 06/06/2011
Re: Débats, Billevesées et Causette... philosophiques
Boc, il est où le fil philo que tu avais ouvert ? je ne le vois plus.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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