Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
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Sahkti
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Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Rassurez-vous, je ne vais pas envoyer l'intégrale -encore que ça le mériterait amplement - mais une des digressions sur le thème du vélo, j'ai effacé les textes au fur et à mesure, mais celui-là m'a bien plu.
Logique après les ch'tis.
Je ne me souviens plus des contraintes.
- Besoin ed' vélo -
L'canard est l’école deul' brayou. On compte deux chortes
ed' vents cyclistes : l'galaffe objectif et l'galaffe relatif.
L'galaffe est celui que fabrique l'quenoule deul' ch'Nord et
l'coron est l’œuvre deul' canard tout cheul. Chon chef-d’œuvre,
pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus l'balayeux fabrique
deul' brayou.
L'boubourse deul' ch'Nord est celui qui nous vient ed' face.
Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et
l'carabistoulle. L'brayou où vous prenez un tchiot biloute vent
deul' canard bien installé dans l'drache, rien ne vaut un arsoule
aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous
attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il
s’écarte pour vous céder l'cococolo et aller au picon bière à
votre tour.
Et voila l'travail; étonnant, non?
Logique après les ch'tis.
Je ne me souviens plus des contraintes.
- Besoin ed' vélo -
L'canard est l’école deul' brayou. On compte deux chortes
ed' vents cyclistes : l'galaffe objectif et l'galaffe relatif.
L'galaffe est celui que fabrique l'quenoule deul' ch'Nord et
l'coron est l’œuvre deul' canard tout cheul. Chon chef-d’œuvre,
pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus l'balayeux fabrique
deul' brayou.
L'boubourse deul' ch'Nord est celui qui nous vient ed' face.
Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et
l'carabistoulle. L'brayou où vous prenez un tchiot biloute vent
deul' canard bien installé dans l'drache, rien ne vaut un arsoule
aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous
attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il
s’écarte pour vous céder l'cococolo et aller au picon bière à
votre tour.
Et voila l'travail; étonnant, non?
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Lucien Suel? Pas le moins du monde; mais tu me fais penser que j'ai oublié de rendre sa paternité à l'auteur du petit bout en ch'ti, il s'agit d'Etienne Roba qui contribue très régulièrement ainsi que quelques autres sur le site de l'oulipo. Très brillamment pour certains.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
http://luciensuel.blogspot.com/
Déroule jusqu'à la biographie.
Déroule jusqu'à la biographie.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Easter(Island) a écrit:http://luciensuel.blogspot.com/
Déroule jusqu'à la biographie.
Super, merci Easter
silene82- Nombre de messages : 3553
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Salut tous et très bonne initiative Silène !
En effet (mais tu ne le savais peut-être pas encore), nous avons la tradition depuis trois ans de se joindre chaque anée au site "Zazie Mode d'Emploi" pour la réécriture d'un texte selon une contrainte de son choix, ou simplement à sa façon, en faire une traduction, etc.
Cette année, il s'agit d'un texte de Paul Fournel, extrait de besoin de vélo :
Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Toutes les réécritures sont bienvenues.
Attention : Tous les textes postés sur ce site seront transmis au site "Zazie mode d'emploi".
Vous pouvez poster vos contributions ici ou directement sur le site :
http://blackbanzai.free.fr/spip.php?rubrique41/
En effet (mais tu ne le savais peut-être pas encore), nous avons la tradition depuis trois ans de se joindre chaque anée au site "Zazie Mode d'Emploi" pour la réécriture d'un texte selon une contrainte de son choix, ou simplement à sa façon, en faire une traduction, etc.
Cette année, il s'agit d'un texte de Paul Fournel, extrait de besoin de vélo :
Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Toutes les réécritures sont bienvenues.
Attention : Tous les textes postés sur ce site seront transmis au site "Zazie mode d'emploi".
Vous pouvez poster vos contributions ici ou directement sur le site :
http://blackbanzai.free.fr/spip.php?rubrique41/
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Salut Loup, coïncidence inspirée alors, je reçois les circulaires oulipiennes, et cette variation d'Etienne Roda m'a bien plu et j'avais envie de la partager.
Il ne m'était même pas venu à l'esprit que l'exo était ouvert: il faut dire que l 'abondance et la qualité de ce que je reçois me font penser que c'est un peu vain, sauf à écrire un chef d'œuvre.
Il ne m'était même pas venu à l'esprit que l'exo était ouvert: il faut dire que l 'abondance et la qualité de ce que je reçois me font penser que c'est un peu vain, sauf à écrire un chef d'œuvre.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Au contraire, il ne faut pas hésiter à participer, c'est l'esprit ! Nombre d'entre nous l'ont déjà fait, toutes les contributions sont vraiment bienvenues.
Et puis pour les véliens, le vélo c'est un sujet de choix.
Et puis pour les véliens, le vélo c'est un sujet de choix.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
version vietnamienne envoyée sur zazie de mon coté.
Je négocie les collaborations suivantes : tagalog (phillipines),japonais.
Petite-oie s'occupera du maozédonguien, et pourquoi pas , en pictogrammes Na xi. Chaque chose en son temps.
Je négocie les collaborations suivantes : tagalog (phillipines),japonais.
Petite-oie s'occupera du maozédonguien, et pourquoi pas , en pictogrammes Na xi. Chaque chose en son temps.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Ha oui, en effet, ça revient chaque année ça... why not !
Mais là, j'ai déjà deux exos en cours, non trois... donc on verra bien.
Mais là, j'ai déjà deux exos en cours, non trois... donc on verra bien.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Pas trop rassuré j'avais posté ceci sur le site de l'oulipo
Le veto est l'école du non.
On dénombre une dialectique de vetos nonesques: le veto blocatif et le veto emmerdatif. Le premier répond de manière mécanique à une proposition donnée et le second est l'élaboration du veteur tel qu'en lui-même. On pourrait considérer cela comme l'expression la plus haute de son identité, car plus le veteur use de son droit, plus il obstrue et bloque.
Le veto ordinaire répond à une inacceptable proposition de front. Il n'est pas grand remède contre son action, sinon la ruse et la corruption. Quand vous tombe sur la margoulette un veto sur une proposition, mieux valent quelques appuis solides. Vous faites discrètement circuler quelques pots-de-vin en faisant le gros dos, jusqu'à l'épuiser; Ou mieux, vous compromettez qui il faut pour détourner l'attention et faire passer votre texte.
Par acquit de conscience, j'ai demandé à GEF, autorité oulipienne s'il en est, si ça passait ou si c'était à chier; il m'a fort aimablement répondu ceci:
"Ce type de détournement est parfaitement en phase avec ce qu'a
fait l'OuLiPo ophyciel avec l'« Autoportrait du descendeur »
du même Fournel, et en ce qui concerne mon humble personne,
j'adore. Vous avez donc au moins un supporter sur la liste :-).
Au plaisir de vous/te relire ; amitiés oulipophiles, Gef"_
Le veto est l'école du non.
On dénombre une dialectique de vetos nonesques: le veto blocatif et le veto emmerdatif. Le premier répond de manière mécanique à une proposition donnée et le second est l'élaboration du veteur tel qu'en lui-même. On pourrait considérer cela comme l'expression la plus haute de son identité, car plus le veteur use de son droit, plus il obstrue et bloque.
Le veto ordinaire répond à une inacceptable proposition de front. Il n'est pas grand remède contre son action, sinon la ruse et la corruption. Quand vous tombe sur la margoulette un veto sur une proposition, mieux valent quelques appuis solides. Vous faites discrètement circuler quelques pots-de-vin en faisant le gros dos, jusqu'à l'épuiser; Ou mieux, vous compromettez qui il faut pour détourner l'attention et faire passer votre texte.
Par acquit de conscience, j'ai demandé à GEF, autorité oulipienne s'il en est, si ça passait ou si c'était à chier; il m'a fort aimablement répondu ceci:
"Ce type de détournement est parfaitement en phase avec ce qu'a
fait l'OuLiPo ophyciel avec l'« Autoportrait du descendeur »
du même Fournel, et en ce qui concerne mon humble personne,
j'adore. Vous avez donc au moins un supporter sur la liste :-).
Au plaisir de vous/te relire ; amitiés oulipophiles, Gef"_
silene82- Nombre de messages : 3553
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Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
GeF est un mec très sympa et il a raison : c'est piloulipien (on peut pas davantage) et moi je trouve ça excellent :-)
Silène (et pas que toi), pourquoi tu viendrais pas au jeudi de l'oulipo, BnF le 15 Octobre à 19 h pour rencontrer tout ces gens sympathiques (y compris mon humble personne ?).
Si jamais toi ou d'autres sont intéressés, qu'ils me contactent à l'adresse ci-contre pour qu'on s'y retrouve !
Silène (et pas que toi), pourquoi tu viendrais pas au jeudi de l'oulipo, BnF le 15 Octobre à 19 h pour rencontrer tout ces gens sympathiques (y compris mon humble personne ?).
Si jamais toi ou d'autres sont intéressés, qu'ils me contactent à l'adresse ci-contre pour qu'on s'y retrouve !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Loupbleu a écrit:GeF est un mec très sympa et il a raison : c'est piloulipien (on peut pas davantage) et moi je trouve ça excellent :-)
Silène (et pas que toi), pourquoi tu viendrais pas au jeudi de l'oulipo, BnF le 15 Octobre à 19 h pour rencontrer tout ces gens sympathiques (y compris mon humble personne ?).
Si jamais toi ou d'autres sont intéressés, qu'ils me contactent à l'adresse ci-contre pour qu'on s'y retrouve !
J'avais entendu parler d'An American in Paris, mais un paysan, issu du plus profond de la ruralité...
A voir; j'avais vu le rendez-vous, mais cela me semblait une planète inaccessible. Je vais y songer...
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Contrainte en Louison Bobet :
Bonnet-bol bouillant.
Bon : bonté bourrée bordeaux et boubouttée .
Beau bobo bofjectif et bouée bourlative.
Bof : et bourrasque ! bouscule et bottillons et botanique.
Bouh ! Boèrs, Bouglionne boutades et boules : bourrus.
Bouts et bonbons et boutons.
Bob bouillonne bouffe, boulevard-bottin, boulversé. Bords et bouttés, bourde : boréale.
Bouche bousillée, bouge bouteille et bordure :
Bobet boucle !
BOURNEL, Bob et Bolo, Bol, 2001.
Bonnet-bol bouillant.
Bon : bonté bourrée bordeaux et boubouttée .
Beau bobo bofjectif et bouée bourlative.
Bof : et bourrasque ! bouscule et bottillons et botanique.
Bouh ! Boèrs, Bouglionne boutades et boules : bourrus.
Bouts et bonbons et boutons.
Bob bouillonne bouffe, boulevard-bottin, boulversé. Bords et bouttés, bourde : boréale.
Bouche bousillée, bouge bouteille et bordure :
Bobet boucle !
BOURNEL, Bob et Bolo, Bol, 2001.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
L'éole de l'amour dans ton col en V.
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
et tes larmes relatives n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dire que je m'en vais à vélo
Objectivement, tu t'souviens des jours anciens et je pédale
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné le chrono
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
oui je t'aimais, oui, mais- .
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
tes sandows longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" ,
je suis venu te dire que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et j'mouline,
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné la cloche
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
car tu m'en as trop fait, sans aucune épaule.
Serge Fournsbourg , 2001
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
et tes larmes relatives n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dire que je m'en vais à vélo
Objectivement, tu t'souviens des jours anciens et je pédale
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné le chrono
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
oui je t'aimais, oui, mais- .
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
tes sandows longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" ,
je suis venu te dire que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et j'mouline,
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné la cloche
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
car tu m'en as trop fait, sans aucune épaule.
Serge Fournsbourg , 2001
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
tes sandows longs n'y pourront rien changer
no comment :-)
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
pandaworks a écrit:L'éole de l'amour dans ton col en V.
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
et tes larmes relatives n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dire que je m'en vais à vélo
Objectivement, tu t'souviens des jours anciens et je pédale
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné le chrono
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
oui je t'aimais, oui, mais- .
Je suis venu te dire que je m'en vais en vélo
tes sandows longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" ,
je suis venu te dire que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et j'mouline,
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné la cloche
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais en vélo
car tu m'en as trop fait, sans aucune épaule.
Serge Fournsbourg , 2001
Bien joué pour les deux, panda! Et les sandows longs, miam...quelle trouvaille!
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Contrainte en Bambi.
La vélocité est l’école du Faon.
Le faon du monde est celui qui nous vient de face sur l'autoroute. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que la borne s.o.s et la solidité du pare-choc. Le jour où vous prenez un grand faon du nord bien installé sur le bitume, rien ne vaut un camping-car aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière le volant et vous attendez que ça passe. Blang ! Plus précisément et à tort, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le passage. le Relais & Château du coin vous achète sa carcasse et un trappeur son pelage. Si vous voulez l'éviter alors vos enfants pleurent à votre enterrement. C'est la faon du monde.
FÉLIX FOURNEL, Besoin de Faon, Seuil, 2001.
La vélocité est l’école du Faon.
On compte deux sortes de faon: le faon devant objectif et des cyclamens et le faon relativement triste derrière des chrysanthèmes. Le premier est celui que fabrique la biche blonde et le second est l’œuvre du cerf tout seul. Son chef, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le faon fabrique des hormones de fuite.
Le faon du monde est celui qui nous vient de face sur l'autoroute. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que la borne s.o.s et la solidité du pare-choc. Le jour où vous prenez un grand faon du nord bien installé sur le bitume, rien ne vaut un camping-car aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière le volant et vous attendez que ça passe. Blang ! Plus précisément et à tort, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le passage. le Relais & Château du coin vous achète sa carcasse et un trappeur son pelage. Si vous voulez l'éviter alors vos enfants pleurent à votre enterrement. C'est la faon du monde.
FÉLIX FOURNEL, Besoin de Faon, Seuil, 2001.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
FÉLIX FOURNEL, Besoin de Faon, chevreuil, 2001.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
pandaworks a écrit:FÉLIX FOURNEL, Besoin de Faon, chevreuil, 2001.
Quelle inspiration, dis donc...
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
j'adore cette année ! loup tu ne transmet pas, je m'amuse pour l'instant.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Contrainte en Jacques Martin :
Le félon est à l’école des fans.
Les enfants du monde sont ceux qui nous viennent de Neuilly-sur-Seine. Contre eux, je ne connais pas d’autre remède que la grosse-tête. Le jour où vous prenez un grand enfant du bord bien installé dans les médias , rien ne vaut un camarade aux larges épaules qui déjeune avec Alain Duhamel. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça pistonne. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder l'antenne et aller au micro à votre tour.
Léon FOURTRONE, Les vérolés du besoin, Neuil, 2001.
Le félon est à l’école des fans.
On compte deux sortes d'enfants cycliquement pourris : l'enfant devant l'objectif et les enfant de Cécilia. Les seconds sont ceux que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre de sous vos applaudissements tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide à fayoter, plus l'enfant fait son petit rapporteur. Sa mère fait les nouilles mais c'est pas bon du tout.
Les enfants du monde sont ceux qui nous viennent de Neuilly-sur-Seine. Contre eux, je ne connais pas d’autre remède que la grosse-tête. Le jour où vous prenez un grand enfant du bord bien installé dans les médias , rien ne vaut un camarade aux larges épaules qui déjeune avec Alain Duhamel. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça pistonne. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder l'antenne et aller au micro à votre tour.
Léon FOURTRONE, Les vérolés du besoin, Neuil, 2001.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
ça va finir par faire un joli collier.C'est la faon du monde.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Mariestériade :
Le vent du zinc en vélib'
Lance Armstrong chantait Star Spangled Banner avec Naish, c’était Noël. La neige était aussi lourde qu'un vélib'.Le vent chaud du climatiseur d'angle me baignait objectivement le dos de son souffle chaud. Sur le zinc y'avait du laiton cuivré, sinon un alliage, une alliance métal quoi. Un café aussi.
« Relatifs », je pensais, « relatifs » je me répétais : « nos rapports sont relatifs » qu'est ce qu'elle avait bien voulu dire par là ? Dehors, un type avait épuisé sa carte, il allait rentrer à pince, mais bon Belleville, elle descend non ? J'ai regardé le garçon avec son costume de pie qui chante :
— Au fait, t'as pas une large épaule qui traine des fois ? j’ai demandé.
— luxée , mon gars, luxée, il a répondu.
— Bien ce que je me doutais, j'ai dit.
« Bien ce que je me doutais », j’ai répété.
La fille est rentrée, cheveux emmêlés comme avec du givre. Sous son pull on voyait qu'on avait envie de lui retirer son pull et de changer son fusil d'épaule.
...— T'es belle comme l'hiver avec le vent dans le dos après une chute de vélo, j 'ai dit, c'est en relation avec tes tifs.
C'est ça :« relatifs » j'ai repensé.
STEPH FOURNESTIE, Vélo de zinc, Seul, 2001
Le vent du zinc en vélib'
Lance Armstrong chantait Star Spangled Banner avec Naish, c’était Noël. La neige était aussi lourde qu'un vélib'.Le vent chaud du climatiseur d'angle me baignait objectivement le dos de son souffle chaud. Sur le zinc y'avait du laiton cuivré, sinon un alliage, une alliance métal quoi. Un café aussi.
« Relatifs », je pensais, « relatifs » je me répétais : « nos rapports sont relatifs » qu'est ce qu'elle avait bien voulu dire par là ? Dehors, un type avait épuisé sa carte, il allait rentrer à pince, mais bon Belleville, elle descend non ? J'ai regardé le garçon avec son costume de pie qui chante :
— Au fait, t'as pas une large épaule qui traine des fois ? j’ai demandé.
— luxée , mon gars, luxée, il a répondu.
— Bien ce que je me doutais, j'ai dit.
« Bien ce que je me doutais », j’ai répété.
La fille est rentrée, cheveux emmêlés comme avec du givre. Sous son pull on voyait qu'on avait envie de lui retirer son pull et de changer son fusil d'épaule.
...— T'es belle comme l'hiver avec le vent dans le dos après une chute de vélo, j 'ai dit, c'est en relation avec tes tifs.
C'est ça :« relatifs » j'ai repensé.
STEPH FOURNESTIE, Vélo de zinc, Seul, 2001
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
le texte au dessus c'est pour le Yali, en souvenir des innocents qu'avaient envie de pisser gratuit. Pas supposé être mis quelque part.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Excellent panda, vraiment !
Les sandows longs.
La façon Yali est aussi très bonne :-)))
Les sandows longs.
La façon Yali est aussi très bonne :-)))
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Allez, ma petite contribution :
Le management d’entreprise est l’école de la fumisterie.
On compte deux sortes de fumisterie managériale : la fumisterie objective et la fumisterie relative. La première est celle que fabrique la mécanique du monde et la seconde est l’œuvre du manager tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est efficace, plus le manager fabrique de fumisterie.
La fumisterie mondiale est celle qui nous vient des pays à bas coût de main d’œuvre. Contre elle, je ne connais d’autre remède que la baisse des salaires et les licenciements de masse. Le jour où vous sentez une grande fumisterie dans votre multinationale bien installée dans le conseil d’administration, rien ne vaut un parachute doré. Vous vous faites licencier et derrière vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez de pouvoir vendre vos stock-options pour aller vivre dans un paradis fiscal à votre tour.
Collectif UIMM, Besoin de millions, MEDEF-Editions, 2001
Le management d’entreprise est l’école de la fumisterie.
On compte deux sortes de fumisterie managériale : la fumisterie objective et la fumisterie relative. La première est celle que fabrique la mécanique du monde et la seconde est l’œuvre du manager tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est efficace, plus le manager fabrique de fumisterie.
La fumisterie mondiale est celle qui nous vient des pays à bas coût de main d’œuvre. Contre elle, je ne connais d’autre remède que la baisse des salaires et les licenciements de masse. Le jour où vous sentez une grande fumisterie dans votre multinationale bien installée dans le conseil d’administration, rien ne vaut un parachute doré. Vous vous faites licencier et derrière vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez de pouvoir vendre vos stock-options pour aller vivre dans un paradis fiscal à votre tour.
Collectif UIMM, Besoin de millions, MEDEF-Editions, 2001
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Le lover est à l'école de l'amour
On conte deux sortes d'amour: l'amour objectif I love you et l'amour relatif je m'aime.Le premier est celui qui fabrique la came qui nique le monde.Le second est l'oeuvre du lover tout seul .Son chef d'oeuvre, pourrait-on dire, car plus il est seul, plus le lover fabrique du Narcisse.
L'amour du monde est celui qui nous vient des fesses. Contre lui je ne connais pas d'autre remède que l'amitié et la solide aridité vaginale.Le jour où vous prenez un grand amoureux ch'ti pour lui tailler une pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules.Vous posez votre petit derrière sur elles et vous attendez d'être en face.Plus précisément, vous attendez que vos lèvres s'écartent pour lui céder le palais et...aller..."cha ché bon"
retour.
Rebecca rhooooo Besoin de love, La Rousse 1969
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Le lover est à l'école de l'amour
On conte deux sortes d'amour: l'amour objectif I love you et l'amour relatif je m'aime.Le premier est celui qui fabrique la came qui nique le monde.Le second est l'oeuvre du lover tout seul .Son chef d'oeuvre, pourrait-on dire, car plus il est seul, plus le lover fabrique du Narcisse.
L'amour du monde est celui qui nous vient des fesses. Contre lui je ne connais pas d'autre remède que l'amitié et la solide aridité vaginale.Le jour où vous prenez un grand amoureux ch'ti pour lui tailler une pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules.Vous posez votre petit derrière sur elles et vous attendez d'être en face.Plus précisément, vous attendez que vos lèvres s'écartent pour lui céder le palais et...aller..."cha ché bon"
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Rebecca rhooooo Besoin de love, La Rousse 1969
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Eh bé, polissonne en plus...tu es délicieuse, Rebecca
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Bon boulot, drôle et efficaceLoupbleu a écrit:Allez, ma petite contribution :
Le management d’entreprise est l’école de la fumisterie.
On compte deux sortes de fumisterie managériale : la fumisterie objective et la fumisterie relative. La première est celle que fabrique la mécanique du monde et la seconde est l’œuvre du manager tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est efficace, plus le manager fabrique de fumisterie.
La fumisterie mondiale est celle qui nous vient des pays à bas coût de main d’œuvre. Contre elle, je ne connais d’autre remède que la baisse des salaires et les licenciements de masse. Le jour où vous sentez une grande fumisterie dans votre multinationale bien installée dans le conseil d’administration, rien ne vaut un parachute doré. Vous vous faites licencier et derrière vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez de pouvoir vendre vos stock-options pour aller vivre dans un paradis fiscal à votre tour.
Collectif UIMM, Besoin de millions, MEDEF-Editions, 2001
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Bien joué, ça a de la gueule, pas à dire.pandaworks a écrit: Mariestériade :
Le vent du zinc en vélib'
Lance Armstrong chantait Star Spangled Banner avec Naish, c’était Noël. La neige était aussi lourde qu'un vélib'.Le vent chaud du climatiseur d'angle me baignait objectivement le dos de son souffle chaud. Sur le zinc y'avait du laiton cuivré, sinon un alliage, une alliance métal quoi. Un café aussi.— Au fait, t'as pas une large épaule qui traine des fois ? j’ai demandé.
« Relatifs », je pensais, « relatifs » je me répétais : « nos rapports sont relatifs » qu'est ce qu'elle avait bien voulu dire par là ? Dehors, un type avait épuisé sa carte, il allait rentrer à pince, mais bon Belleville, elle descend non ? J'ai regardé le garçon avec son costume de pie qui chante :
— luxée , mon gars, luxée, il a répondu.
— Bien ce que je me doutais, j'ai dit.
« Bien ce que je me doutais », j’ai répété....— T'es belle comme l'hiver avec le vent dans le dos après une chute de vélo, j 'ai dit, c'est en relation avec tes tifs.
La fille est rentrée, cheveux emmêlés comme avec du givre. Sous son pull on voyait qu'on avait envie de lui retirer son pull et de changer son fusil d'épaule.
C'est ça :« relatifs » j'ai repensé.
STEPH FOURNESTIE, Vélo de zinc, Seul, 2001
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Le p'tit vélo dans la tête est l'école de l'idéologie.
On compte deux sortes d'idéologie: l'idéologie objective et l'idée au logis relative.La première est celle que fabriquent les mecs claniques du monde et la seconde est l'oeuvre du cycliste tout seul.Son chef-d'oeuvre pourrait-on dire car plus il est véloce, plus le cycliste fabrique de l'idée fixe.
L'idéologie de l'immonde nous vient de partout.Contre elle je ne connais pas d'autre moyeu que la potence et la solide hilarité.Le jour où vous pompez une grande idéologie universelle et que vous allez au casse-pipe, rien ne vaut un camarade aux larges idées déjantées.Vous vous faites petite reine derrière lui lui collez un patin et vous attendez qu'il déraille.Plus précisément vous attendez qu'il s'encarte pour le laisser se dégonfler et pédaler dans la semoule au prochain tour.
Guy Don "Pas besoin de béquille latérale ni à gauche ni à droite"
Editions Robert A Fond
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
Le p'tit vélo dans la tête est l'école de l'idéologie.
On compte deux sortes d'idéologie: l'idéologie objective et l'idée au logis relative.La première est celle que fabriquent les mecs claniques du monde et la seconde est l'oeuvre du cycliste tout seul.Son chef-d'oeuvre pourrait-on dire car plus il est véloce, plus le cycliste fabrique de l'idée fixe.
L'idéologie de l'immonde nous vient de partout.Contre elle je ne connais pas d'autre moyeu que la potence et la solide hilarité.Le jour où vous pompez une grande idéologie universelle et que vous allez au casse-pipe, rien ne vaut un camarade aux larges idées déjantées.Vous vous faites petite reine derrière lui lui collez un patin et vous attendez qu'il déraille.Plus précisément vous attendez qu'il s'encarte pour le laisser se dégonfler et pédaler dans la semoule au prochain tour.
Guy Don "Pas besoin de béquille latérale ni à gauche ni à droite"
Editions Robert A Fond
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Voler à l’école, c’est dans le vent.
1) Avant, compter jusqu’à deux, dresser une sorte de check-list : les objets que tu kiffes d’enlever, ceux qui font que du vent dans tes tifs. Pour les premiers : pas besoin de lire le Monde, juste un peu de pratique à rouler des mécaniques. Pour les seconds : t’es pas une meuf et tout, t’en as rien à gicler. Si t’es le chef, comme qui dirait que t’as de la main-d’œuvre, c’est plus rapide mais souvent, gaffe, ça te coûte une brique.
2) Les vendre : à tout le monde, à çui qui vient en face, cons connasses et autres. Contre remise de la moitié , tu soldes la totalité.
3) Perds pas le Nord, installe ta ramasse sans piper. En cas que le vaurien est large d’épaules, tu le vouvoies et tu te fais tout petit en attendant que ça passe. Précisément s’il te demande ta carte, pas céder : prends le rail ou un bon char et au trot.
Noël FRUPUN, Besoin de voler, Minuit-UNE, 2009.
1) Avant, compter jusqu’à deux, dresser une sorte de check-list : les objets que tu kiffes d’enlever, ceux qui font que du vent dans tes tifs. Pour les premiers : pas besoin de lire le Monde, juste un peu de pratique à rouler des mécaniques. Pour les seconds : t’es pas une meuf et tout, t’en as rien à gicler. Si t’es le chef, comme qui dirait que t’as de la main-d’œuvre, c’est plus rapide mais souvent, gaffe, ça te coûte une brique.
2) Les vendre : à tout le monde, à çui qui vient en face, cons connasses et autres. Contre remise de la moitié , tu soldes la totalité.
3) Perds pas le Nord, installe ta ramasse sans piper. En cas que le vaurien est large d’épaules, tu le vouvoies et tu te fais tout petit en attendant que ça passe. Précisément s’il te demande ta carte, pas céder : prends le rail ou un bon char et au trot.
Noël FRUPUN, Besoin de voler, Minuit-UNE, 2009.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Franchement, je sais que ce n'est pas très bien de mettre des liens YT partout sur ce site, mais pour une fois et puisque je viens de repenser à cela, je trouve que celui-ci a sa place légitime dans ce contexte... quand littérature et vélo se rencontrent...
https://www.youtube.com/watch?v=Ymtmkqizz2c
https://www.youtube.com/watch?v=Ymtmkqizz2c
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
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Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Merci peter, je ne sais pas comment tu fais pour avoir toujours autant d'à propos....
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Bon, j'ai décidé de faire un peu plus sérieux afin de ne pas me faire houspiller !!!!!
Besogneux de vénitiens
La velléité étrangle l'écœurement du vénitien.
On comptabilise deux sortes de vénitiens cycliques : le vénitien obèse et le vénitien relaps. Les prémices étranglent celui qu'exulte le mécanicien des mondanités et le séchoir étrangle l'œuf du cyclique toujours sessile. Son chef, pourrait-on diphtonguer, car pleinement il étrangle rapiat, pleinement le cyclique exulte du vénitien.
Le vénitien de la mondanité étrangle celui qui nous venge de la façade. Contre lui, je ne conjure pas d'autre remboursement que l'amirauté et le solfège. Le jour où vous prémunissez un grammatical vénitien du nopal bien inspiré dans le pionnier rien ne vaut un camaiëu aux lares épaulards. Vous vous fainéantez petiot derrière lui et vous attelez que ça parvienne. Plus précipitamment, vous attelez qu'il s'écartèle pour vous caviarder la relâche et alléguer au charançon à votre touque.
Paul FOURNEL, besogneux de vénitien, Setter 2000
Besogneux de vénitiens
La velléité étrangle l'écœurement du vénitien.
On comptabilise deux sortes de vénitiens cycliques : le vénitien obèse et le vénitien relaps. Les prémices étranglent celui qu'exulte le mécanicien des mondanités et le séchoir étrangle l'œuf du cyclique toujours sessile. Son chef, pourrait-on diphtonguer, car pleinement il étrangle rapiat, pleinement le cyclique exulte du vénitien.
Le vénitien de la mondanité étrangle celui qui nous venge de la façade. Contre lui, je ne conjure pas d'autre remboursement que l'amirauté et le solfège. Le jour où vous prémunissez un grammatical vénitien du nopal bien inspiré dans le pionnier rien ne vaut un camaiëu aux lares épaulards. Vous vous fainéantez petiot derrière lui et vous attelez que ça parvienne. Plus précipitamment, vous attelez qu'il s'écartèle pour vous caviarder la relâche et alléguer au charançon à votre touque.
Paul FOURNEL, besogneux de vénitien, Setter 2000
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
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Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
réécriture libre ou contrainte Peter ? L'épaulard me trouble les baleiniers de mon caleçon.
Invité- Invité
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
Contrainte pandaworks...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Autre ouliponnerie et appel à texte (ré-écriture)
J'y compte bien, c'est bien pour ça que je n'ai rien dit :-)
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
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Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
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