Projet d'écriture d'un texte long ?
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Projet d'écriture d'un texte long ?
Je ne sais pas pour vous mais moi je peine, pourtant c'est mon deuxième roman, pourtant je n'en suis pas à ma première ligne, pourtant ça fait des années que j'écris tout et n'importe quoi.
Je me disais que dans ce travail de forçat (même si mes romans à moi sont plutôt courts) on pourrait échanger nos découragements, nos avancées, nos moment productifs, nos journées totalement vides d'idée, nos angoisses, nos auto-satisfactions, enfin avancer ensemble quoi, se donner des coups de pieds au c. , se dire qu'on a le droit de dire qu'on est écrivain, se dire aussi qu'on a le droit de ne pas écrire pendant une semaine, se dire que chaque ligne est toujours ça de gagné.
Je travaille aussi à un recueil de textes très courts (une ou deux pages chacun), mais ça c'est le dessert, c'est le truc que j'écris quand c'est le moment, hop ça vient et c'est fini, ça me permet de faire une pause.
Alors, des candidats pour se serrer les coudes ?
Je me disais que dans ce travail de forçat (même si mes romans à moi sont plutôt courts) on pourrait échanger nos découragements, nos avancées, nos moment productifs, nos journées totalement vides d'idée, nos angoisses, nos auto-satisfactions, enfin avancer ensemble quoi, se donner des coups de pieds au c. , se dire qu'on a le droit de dire qu'on est écrivain, se dire aussi qu'on a le droit de ne pas écrire pendant une semaine, se dire que chaque ligne est toujours ça de gagné.
Je travaille aussi à un recueil de textes très courts (une ou deux pages chacun), mais ça c'est le dessert, c'est le truc que j'écris quand c'est le moment, hop ça vient et c'est fini, ça me permet de faire une pause.
Alors, des candidats pour se serrer les coudes ?
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Qui est en pleine écriture d'un texte long ?
Bonsoir pointalaligne,
Je crois que tous, ici, nous écrivons tout et n'importe quoi ... je dirais même que nous prenons plaisir à écrire tout et n'importe quoi. Pour ma part, je l'ai dit dans ma présentation je ne recule devant rien : dissertation de philo ou commentaire de textes historiques pour ma fille Margaux qui, en Terminale, est parfois un peu débordée ... mémoire de master 2 pour mon fils Greg qui termine ses études d'architecture et n'a, lui, malheureusement jamais été passionné par l'écriture ... rien de plus délectable qu'une lettre à un service après-vente ou à une compagnie d'assurances qui ne laisse aucune échappatoire au destinataire qui devra inexorablement se ranger à votre avis ...
Certains ont commencé à écrire très tôt tout en lisant beaucoup, d'autres ont énormémént lu et ont trouvé à un moment donné qu'ils pourraient peut-être écrire eux-mêmes ... comme lorsque nous nous efforçons d'admirer un tableau de Picasso tout en nous disant que nous aurions pu en faire autant ... lorsque nous avions huit ans ! Hum, hum ... à bien y réfléchir, pas si facile que ça ...
C'est un travail de forçat ... Iryane nous a concocté un petit questionnaire "Comment écrivez-vous ?" dans le forum Conversation/Atelier, une quinzaine d'entre-nous ont bien voulu y répondre, c'est assez instructif, du moins l'ai-je personnellement pensé ...
Je rame - bien souvent à contre-courant - et je me perds moi aussi dans les méandres de l'écriture d'un "texte long" ... vous m'avez soufflé cette expression, je me l'approprie volontiers car toute autre appellation serait bien présomptueuse ! Nous pourrions échanger nos découragements, nos avancées, nos moments productifs, nos journées totalement vides, nos angoisses, nos auto-satisfactions ... Nous pourrions avancer ensemble avec d'autres, nous pourrions nous botter mutuellement le c..., nous pourrions nous dire qu'une ligne de plus c'est toujours ça de gagné, nous pourrions nous dire que nous avons le droit de ne pas écrire pendant une semaine.
L'exposition sur un site très actif comme VE est en elle-même éventuellement une source d'insatisfaction, de frustration ou de découragement ... ou de satisfaction et de joie ... ou d'illusion !
La maîtrise parfaite de la langue est une obligation. Ne vous obligez pas à dire "Oh, un "s" qui manque ... ce n'est qu'une faute d'inattention ..." Savoir si vous donnez la préférence à un récit captivant constellé de fautes d'orthographe ou à une histoire banale parfaitement bien écrite est sans objet pour quiconque a lu Balzac, Chateaubriand et Proust ... C'est désormais un privilège de pouvoir écrire sans faire de fautes ... je compte sur vous pour en être digne, dès lors il me plaira que vous entriez ... sinon je ne pourrais jamais vous dire que vous êtes un écrivain !
Caresses et bise à l'oeil,
midnightrambler
Je crois que tous, ici, nous écrivons tout et n'importe quoi ... je dirais même que nous prenons plaisir à écrire tout et n'importe quoi. Pour ma part, je l'ai dit dans ma présentation je ne recule devant rien : dissertation de philo ou commentaire de textes historiques pour ma fille Margaux qui, en Terminale, est parfois un peu débordée ... mémoire de master 2 pour mon fils Greg qui termine ses études d'architecture et n'a, lui, malheureusement jamais été passionné par l'écriture ... rien de plus délectable qu'une lettre à un service après-vente ou à une compagnie d'assurances qui ne laisse aucune échappatoire au destinataire qui devra inexorablement se ranger à votre avis ...
Certains ont commencé à écrire très tôt tout en lisant beaucoup, d'autres ont énormémént lu et ont trouvé à un moment donné qu'ils pourraient peut-être écrire eux-mêmes ... comme lorsque nous nous efforçons d'admirer un tableau de Picasso tout en nous disant que nous aurions pu en faire autant ... lorsque nous avions huit ans ! Hum, hum ... à bien y réfléchir, pas si facile que ça ...
C'est un travail de forçat ... Iryane nous a concocté un petit questionnaire "Comment écrivez-vous ?" dans le forum Conversation/Atelier, une quinzaine d'entre-nous ont bien voulu y répondre, c'est assez instructif, du moins l'ai-je personnellement pensé ...
Je rame - bien souvent à contre-courant - et je me perds moi aussi dans les méandres de l'écriture d'un "texte long" ... vous m'avez soufflé cette expression, je me l'approprie volontiers car toute autre appellation serait bien présomptueuse ! Nous pourrions échanger nos découragements, nos avancées, nos moments productifs, nos journées totalement vides, nos angoisses, nos auto-satisfactions ... Nous pourrions avancer ensemble avec d'autres, nous pourrions nous botter mutuellement le c..., nous pourrions nous dire qu'une ligne de plus c'est toujours ça de gagné, nous pourrions nous dire que nous avons le droit de ne pas écrire pendant une semaine.
L'exposition sur un site très actif comme VE est en elle-même éventuellement une source d'insatisfaction, de frustration ou de découragement ... ou de satisfaction et de joie ... ou d'illusion !
La maîtrise parfaite de la langue est une obligation. Ne vous obligez pas à dire "Oh, un "s" qui manque ... ce n'est qu'une faute d'inattention ..." Savoir si vous donnez la préférence à un récit captivant constellé de fautes d'orthographe ou à une histoire banale parfaitement bien écrite est sans objet pour quiconque a lu Balzac, Chateaubriand et Proust ... C'est désormais un privilège de pouvoir écrire sans faire de fautes ... je compte sur vous pour en être digne, dès lors il me plaira que vous entriez ... sinon je ne pourrais jamais vous dire que vous êtes un écrivain !
Caresses et bise à l'oeil,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Plusieurs écrivants travaillent sur du format long. Faites le tour, et vous trouverez ! Quoiqu'il en soit, vous êtes bienvenue ; prendre le temps d'explorer, pour commencer, puis se lancer. Voilà !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Comme l'a dit midnight, chacun écrit comme il l'entend, et à mon avis, surtout comme il le ressent. Pour ma part, je n'avais jamais rien écrit jusqu'à il y a deux ans, et puis un soir j'ai fait un rêve, qui s'est répété le soir suivant, puis le suivant et ainsi de suite jusqu'à ce que ça m'obsède. Du coup, je me suis dit qu'il fallait que je l'écrive et ça à donné un roman de trois cent pages complètement illisible. En ce moment, je suis en période creuse, dans mes textes longs en tout cas...J'ai deux romans en court d'écriture, et je crois bien que ça fait presque un mois que je n'ai pas écris une ligne ni dans l'un ni dans l'autre...je suis un "écrivain"(même si je ne crois pas avoir le droit d'utiliser ce terme, je le fais quand même par manque de synonyme convenable) torturé, qui ne peut écrire que sous le coup de l'émotion. Pour moi, impossible de se forcer à écrire, sous peine de ne créer que des choses absolument immondes! Ecrire peut être un combat, une libération, une souffrance mais jamais un travail de forçat... Pour répondre à ton post, je trouverais intéressant et enrichissant d'avoir des avis sur la manière de construire un texte long, donc je participe à ton appel à témoins...
azmandias- Nombre de messages : 50
Age : 39
Localisation : sur la route qui descends vers l'ombre
Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
merci pour vos réponses !
En fait je ne cherche pas des témoignages... je cherche des gens avec qui partager la longue avancée vers le point final. Personnellement la solitude de l'écriture (pas de ma vie rassurez-vous) me fait souvent douter, je suis devant mon écran et tout d'un coup je baisse les bras, je me demande pourquoi je passe autant de temps à faire ça. Pourtant ça n'est pas une question de choix. C'est quelque chose qui me tient depuis que j'ai appris à écrire (au premier sens du terme), et je crois pouvoir dire (de par certaines expériences) que c'est quelque chose que je sais faire.
Depuis septembre 2009 je me suis mise à mi-temps en tant qu'enseignante pour trouver le temps d'écrire "sérieusement". Par cette décision j'affirme qu'écrire n'est plus un passe-temps mais un véritable travail.
J'ai été moi aussi dépendante du "moment pour écrire", j'ai cru moi aussi qu'écrire était une question d'inspiration, une sorte d'aura, une illumination fugace. Aujourd'hui je sais que tout (enfin presque) est une question d'entraînement, de régularité. Il ne faut pas se laisser berner par l'inspiration. Il vaut mieux écrire cinq lignes que rien du tout, même si ces cinq lignes sont "mauvaises". Car à force d'attendre le bon moment et de repousser le combat avec l'écran blanc, on s'éloigne de son écriture.
Je n'ai pas écrit pendant de longues années. Suite à l'arrivée de mes enfants, suite à une rencontre avec un grand éditeur qui m'a brûlé les ailes... et parce que je croyais qu'on ne pouvait pas écrire tout en ayant une vie de famille, parce que je croyais que l'écriture ne pouvait venir que d'un état de transe, d'une vie dissolue, d'un certain mal être.
Aujourd'hui je sais que tout cela est faux, qu'écrire est un travail "comme un autre" qui demande discipline et patience.
Je pensais trouver ici des gens qui comme moi se sont attelés à un travail de longue haleine et ressentent le besoin de partager cette grande randonnée.
Et ce "post" est là pour ça, pour réunir ceux qui sont confrontés à la difficulté du texte long (j'emploie cette expression car il peut s'agir d'un recueil de poésies, d'une pièce de théâtre... peu importe).
Mais je saurais me faire une raison si personne ne partage mon besoin de soutien !
En fait je ne cherche pas des témoignages... je cherche des gens avec qui partager la longue avancée vers le point final. Personnellement la solitude de l'écriture (pas de ma vie rassurez-vous) me fait souvent douter, je suis devant mon écran et tout d'un coup je baisse les bras, je me demande pourquoi je passe autant de temps à faire ça. Pourtant ça n'est pas une question de choix. C'est quelque chose qui me tient depuis que j'ai appris à écrire (au premier sens du terme), et je crois pouvoir dire (de par certaines expériences) que c'est quelque chose que je sais faire.
Depuis septembre 2009 je me suis mise à mi-temps en tant qu'enseignante pour trouver le temps d'écrire "sérieusement". Par cette décision j'affirme qu'écrire n'est plus un passe-temps mais un véritable travail.
J'ai été moi aussi dépendante du "moment pour écrire", j'ai cru moi aussi qu'écrire était une question d'inspiration, une sorte d'aura, une illumination fugace. Aujourd'hui je sais que tout (enfin presque) est une question d'entraînement, de régularité. Il ne faut pas se laisser berner par l'inspiration. Il vaut mieux écrire cinq lignes que rien du tout, même si ces cinq lignes sont "mauvaises". Car à force d'attendre le bon moment et de repousser le combat avec l'écran blanc, on s'éloigne de son écriture.
Je n'ai pas écrit pendant de longues années. Suite à l'arrivée de mes enfants, suite à une rencontre avec un grand éditeur qui m'a brûlé les ailes... et parce que je croyais qu'on ne pouvait pas écrire tout en ayant une vie de famille, parce que je croyais que l'écriture ne pouvait venir que d'un état de transe, d'une vie dissolue, d'un certain mal être.
Aujourd'hui je sais que tout cela est faux, qu'écrire est un travail "comme un autre" qui demande discipline et patience.
Je pensais trouver ici des gens qui comme moi se sont attelés à un travail de longue haleine et ressentent le besoin de partager cette grande randonnée.
Et ce "post" est là pour ça, pour réunir ceux qui sont confrontés à la difficulté du texte long (j'emploie cette expression car il peut s'agir d'un recueil de poésies, d'une pièce de théâtre... peu importe).
Mais je saurais me faire une raison si personne ne partage mon besoin de soutien !
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
je SAURAI...pardon... n'y a-t-il aucun moyen d'éditer ses messages sur ce forum ??...
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Effectivement, si avoir libéré votre temps pour écrire vous amène à un surplus de celui-ci (votre production n'est pas suffisante pour occuper l'espace que vous lui avez attribué), vous êtes touchée par un stress aussi intense que celui généré par le manque de temps pour écrire. Je vous souhaite bon courage et le retour d'une période faste et productive.
Invité- Invité
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
qui a parlé de surplus ?
Je me demande ce qui me vaut des réponses aussi... peu accueillantes.
Si le sujet provoque certes des réactions, il n'y a aucune raison de voir de l'hostilité dans les propos ci-dessus.
La Modération
Je me demande ce qui me vaut des réponses aussi... peu accueillantes.
Si le sujet provoque certes des réactions, il n'y a aucune raison de voir de l'hostilité dans les propos ci-dessus.
La Modération
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Comme l'a dit Lucy, tu verras qu'il y a sur le site plusieurs "écrivants au long cours". Eux-aussi viennent ici exprimer leur désarroi, leurs doutes et besoins d'encouragements, leurs questionnements quant à l'ampleur monstrueuse de la tâche qui s'est attachée à eux (souvent, plutôt que l'inverse). Ces échanges se font le plus souvent de manière informelle sur le fil "Réponses aux commentaires prose" puisqu'ils postent des extraits de leur travail en cours et viennent ensuite répondre là aux remarques tout en évoquant leurs difficultés... comme leur besoin parfois de coups de pied au c... ! Sachant que les attentes et besoins d'échanges de ceux-ci (comme les tiens sans doute) ne sont ni constants ni toujours les mêmes, je te conseille d'en user de même en postant des extraits puis en échangeant avec d'autres membres et, parmi eux, avec ceux qui sont confrontés aux même difficultés.
(En passant, j'ai trouvé aussi amusant de voir que j'ai les mêmes manies que Midnightrambler : je touche à tout avec plaisir : de la lettre administrative au mémoire de licence et master de mes proches en passant par les lettres de motivation de mon entourage ! On est vraiment des accros de l'écrit !)
Je suis sûre qu'en en parlant sur le fil dont je t'ai parlé, tu auras les retours que tu souhaites ! Et Bienvenue à toi !
(En passant, j'ai trouvé aussi amusant de voir que j'ai les mêmes manies que Midnightrambler : je touche à tout avec plaisir : de la lettre administrative au mémoire de licence et master de mes proches en passant par les lettres de motivation de mon entourage ! On est vraiment des accros de l'écrit !)
Je suis sûre qu'en en parlant sur le fil dont je t'ai parlé, tu auras les retours que tu souhaites ! Et Bienvenue à toi !
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
merci pour ton message, Lucy.
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Qui est en pleine écriture d'un texte long ?
Bonjour pointalaligne,
Sur la route d'un texte long, j'ai jeté Delphiine, le narrateur, le commissaire Margré, Luisa, l'agent Crevon et bien d'autres personnages les rejoindront sous peu !
Merci de me donner l'occasion de le dire ...
Je vais à l'essentiel car vos messages sont très riches et je n'aurai pas le temps (!) d'y répondre à l'instant, d'une façon complète en une seule fois.
Je crois, bien que je sois tout nouveau moi-aussi sur ce forum où je me sens très bien, que cet atelier pourrait devenir le coin du cocooning pour ceux qui affrontent la solitude de l'écriture au long cours ... Il y en a plusieurs ici, je vous laisse les découvrir.
Il nous faudra, sans que nous nous désintéressions du reste, cet espace d'intimité, ouvert à tous bien sûr, mais dans lequel nous aurons la liberté d'exposer nos difficultés, nos contraintes, nos découragements, nos attentes et nos espoirs ... sans incommoder quiconque ! On me voit par exemple très peu à l'étage de la poésie car c'est un genre pour lequel j'ai assez peu d'appétence !
Il est vrai qu'un texte de cinquante lignes tiré d'un ensemble beaucoup plus vaste peut souvent être terriblement ennuyeux ! A tel point que la plupart des posts sur ce forum sont des textes de vingt ou trente lignes, parfois bourrés de fautes d'orthographe lorsqu'ils émanent des plus jeunes d'entre nous notamment, qui doivent avoir une introduction, un corps et une chute ... et sont destinés à captiver, à faire rire ou pleurer en moins de deux minutes trente ...
A très bientôt si vous n'avez pas déjà fui, ce dont je ne suis pas du tout sûr !
Caresses et bise à l'oeil,
midnightrambler
P. S. : J'espère que vous m'avez enoyé deux ou trois mots sur votre 9 mai ... (voir l'atelier de présentation)
Sur la route d'un texte long, j'ai jeté Delphiine, le narrateur, le commissaire Margré, Luisa, l'agent Crevon et bien d'autres personnages les rejoindront sous peu !
Merci de me donner l'occasion de le dire ...
Je vais à l'essentiel car vos messages sont très riches et je n'aurai pas le temps (!) d'y répondre à l'instant, d'une façon complète en une seule fois.
Je crois, bien que je sois tout nouveau moi-aussi sur ce forum où je me sens très bien, que cet atelier pourrait devenir le coin du cocooning pour ceux qui affrontent la solitude de l'écriture au long cours ... Il y en a plusieurs ici, je vous laisse les découvrir.
Il nous faudra, sans que nous nous désintéressions du reste, cet espace d'intimité, ouvert à tous bien sûr, mais dans lequel nous aurons la liberté d'exposer nos difficultés, nos contraintes, nos découragements, nos attentes et nos espoirs ... sans incommoder quiconque ! On me voit par exemple très peu à l'étage de la poésie car c'est un genre pour lequel j'ai assez peu d'appétence !
Il est vrai qu'un texte de cinquante lignes tiré d'un ensemble beaucoup plus vaste peut souvent être terriblement ennuyeux ! A tel point que la plupart des posts sur ce forum sont des textes de vingt ou trente lignes, parfois bourrés de fautes d'orthographe lorsqu'ils émanent des plus jeunes d'entre nous notamment, qui doivent avoir une introduction, un corps et une chute ... et sont destinés à captiver, à faire rire ou pleurer en moins de deux minutes trente ...
A très bientôt si vous n'avez pas déjà fui, ce dont je ne suis pas du tout sûr !
Caresses et bise à l'oeil,
midnightrambler
P. S. : J'espère que vous m'avez enoyé deux ou trois mots sur votre 9 mai ... (voir l'atelier de présentation)
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Les autres ont tenté aussi, peut-être maladroitement, de te répondre...pointalaligne a écrit:merci pour ton message, Lucy.
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Tout à fait exactement.Lucy a écrit:Plusieurs écrivants travaillent sur du format long. Faites le tour, et vous trouverez ! Quoiqu'il en soit, vous êtes bienvenue ; prendre le temps d'explorer, pour commencer, puis se lancer. Voilà !
Au fait Lucy, t'en es où de l'exo roman ?
Perso j'suis en période "pause".
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
merci pour VOS réponses, donc !
Je suis allée me baladée dans la section "prose" et y ai vu en effet certaines personnes se lancer dans un texte long mais l'idée de ce post était, plus que de faire lire l'avancement du texte (ce qui n'empêche je suppose !) de parler de ce qui se passe quand on se lance dans un tel projet, de faire part de ses doutes (ce qui ne signifie pas se plaindre !), de s'auto-satisfaire un jour et de se trouver navrant le lendemain. J'ai des tas de questions sur ma façon d'écrire ce roman, pas forcément concernant le texte en lui-même mais plus sur ma "méthode" (qui n'en est pas une), sur mon rythme (très lent)... et je pense que ça m'aiderait beaucoup de partager tout ça avec d'autres personnes qui écrivent (et que ça aiderait donc aussi ces personnes là). Ça m'aiderait de lire que je ne suis pas seule à m'enfermer dans cette aventure, que je ne suis pas seule à croire à ce projet étrange qui prend tant de temps et que personne ne demande ni n'attend.
Je me rends compte en tapant tout cela que cette idée fait très "alcooliques anonymes" !!! Mais c'est ça, exactement, une réunion des écrivains anonymes dépendants.
Je commence ?
Pour les présentations de type "qui suis-je" j'ai suivi les indications et l'ai donc fait dans le post adéquat.
Pour le projet en question, il s'agit d'un roman, qui sera certainement assez court (car je ne suis pas bavarde), comme l'était le premier que j'ai écrit.
Le style est celui d'auteurs (je parle de style, pas de talent..) comme J.Echenoz, JP.Toussaint (que j'ai connu d'ailleurs il y a dix ans quand j'étais dans l'écriture de mon premier roman), C. Cusset. J'aime l'écriture sobre, directe, les phrases courtes et j'ai peu de goût pour les grands développements descriptifs. Ce roman est écrit à la 1ère personne, et au présent, ce qui donne un côté très "compte-rendu scientifique". Ce qui rend aussi d'autant plus difficile la longueur.
Pour ce qui est de l'avancement, j'en suis à 24 pages.
J'écris très lentement, chaque phrase est pesée, son rythme mesuré, j'essaye d'être la plus précise possible dans le choix des mots. Je peux passer de très longues minutes sur une phrase qui n'a a priori pas d'importance dans le déroulement de l'histoire. Parfois donc j'écris une ou deux pages dans la journée (rarement plus), parfois quelques lignes.
Parfois c'est le trou blanc.
Je passe en général deux ou trois heures consécutives à écrire dans la journée. Je m'aère l'esprit en écrivant aussi des textes pour enfants (là tout d'un coup ça va beaucoup plus vite, tout me vient plus facilement).
Dernière chose, je ne travaille pas sur un scénario pré-établi, je suis mon personnage qui me raconte une histoire, et je me laisse surprendre par ses choix.
Sur ce je vous laisse, la fin d'après-midi est mon moment privilégié pour écrire... j'attends avec impatience vos réactions, vos impressions, vos journaux intimes de la fiction !
Je suis allée me baladée dans la section "prose" et y ai vu en effet certaines personnes se lancer dans un texte long mais l'idée de ce post était, plus que de faire lire l'avancement du texte (ce qui n'empêche je suppose !) de parler de ce qui se passe quand on se lance dans un tel projet, de faire part de ses doutes (ce qui ne signifie pas se plaindre !), de s'auto-satisfaire un jour et de se trouver navrant le lendemain. J'ai des tas de questions sur ma façon d'écrire ce roman, pas forcément concernant le texte en lui-même mais plus sur ma "méthode" (qui n'en est pas une), sur mon rythme (très lent)... et je pense que ça m'aiderait beaucoup de partager tout ça avec d'autres personnes qui écrivent (et que ça aiderait donc aussi ces personnes là). Ça m'aiderait de lire que je ne suis pas seule à m'enfermer dans cette aventure, que je ne suis pas seule à croire à ce projet étrange qui prend tant de temps et que personne ne demande ni n'attend.
Je me rends compte en tapant tout cela que cette idée fait très "alcooliques anonymes" !!! Mais c'est ça, exactement, une réunion des écrivains anonymes dépendants.
Je commence ?
Pour les présentations de type "qui suis-je" j'ai suivi les indications et l'ai donc fait dans le post adéquat.
Pour le projet en question, il s'agit d'un roman, qui sera certainement assez court (car je ne suis pas bavarde), comme l'était le premier que j'ai écrit.
Le style est celui d'auteurs (je parle de style, pas de talent..) comme J.Echenoz, JP.Toussaint (que j'ai connu d'ailleurs il y a dix ans quand j'étais dans l'écriture de mon premier roman), C. Cusset. J'aime l'écriture sobre, directe, les phrases courtes et j'ai peu de goût pour les grands développements descriptifs. Ce roman est écrit à la 1ère personne, et au présent, ce qui donne un côté très "compte-rendu scientifique". Ce qui rend aussi d'autant plus difficile la longueur.
Pour ce qui est de l'avancement, j'en suis à 24 pages.
J'écris très lentement, chaque phrase est pesée, son rythme mesuré, j'essaye d'être la plus précise possible dans le choix des mots. Je peux passer de très longues minutes sur une phrase qui n'a a priori pas d'importance dans le déroulement de l'histoire. Parfois donc j'écris une ou deux pages dans la journée (rarement plus), parfois quelques lignes.
Parfois c'est le trou blanc.
Je passe en général deux ou trois heures consécutives à écrire dans la journée. Je m'aère l'esprit en écrivant aussi des textes pour enfants (là tout d'un coup ça va beaucoup plus vite, tout me vient plus facilement).
Dernière chose, je ne travaille pas sur un scénario pré-établi, je suis mon personnage qui me raconte une histoire, et je me laisse surprendre par ses choix.
Sur ce je vous laisse, la fin d'après-midi est mon moment privilégié pour écrire... j'attends avec impatience vos réactions, vos impressions, vos journaux intimes de la fiction !
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
hello Pointalaligne,
Sympathique cette idée de journal de bord d'écriture.
Comme toi, j'ai l'impression de n'être pas trés bavarde.
Mais c'est plus que je me lasse au bout d'un moment, quand ca n'avance pas assez vite à mon gout.
j'ai peu de plage d'ecriture, le temps me manque.
j'écris dans le bus, dans les salles d'attente, au bureau, tres peu chez moi, parceque mon attention est vite déviée (conjoint, internet, télé ...).
alors j'ai 2 grosses nouvelles en cours (parcequ'appeler cela roman serait présomptueux, je n'ai aucune idée de la longueur finale de mes textes, si tant est que je les termine ...),
et 4 petites sur le feu.
+ 2 exo a rendre sur ce forum ( ca fait devoir d'école là ^^)
je ne met pas autant d'application que toi dans la rédaction, pas tant de minutie et c'est un tort,
j'ai pu le constater en travaillant un de mes textes avec Ubik.
je n'ai pas peur de la page blanche, il suffit que je me mette devant (l'ecran, la feuille) et ca part tout seul.
J'ai peur de ma lassitude, mais pas de l'absence d'inspiration.
c'est sur, il faut du courage et de l'envie, et prendre un congés tel que tu l'as fait pour t'adonner à ta passion, ca j'admire, parcequ'au final, c'est un risque ...
Sympathique cette idée de journal de bord d'écriture.
Comme toi, j'ai l'impression de n'être pas trés bavarde.
Mais c'est plus que je me lasse au bout d'un moment, quand ca n'avance pas assez vite à mon gout.
j'ai peu de plage d'ecriture, le temps me manque.
j'écris dans le bus, dans les salles d'attente, au bureau, tres peu chez moi, parceque mon attention est vite déviée (conjoint, internet, télé ...).
alors j'ai 2 grosses nouvelles en cours (parcequ'appeler cela roman serait présomptueux, je n'ai aucune idée de la longueur finale de mes textes, si tant est que je les termine ...),
et 4 petites sur le feu.
+ 2 exo a rendre sur ce forum ( ca fait devoir d'école là ^^)
je ne met pas autant d'application que toi dans la rédaction, pas tant de minutie et c'est un tort,
j'ai pu le constater en travaillant un de mes textes avec Ubik.
je n'ai pas peur de la page blanche, il suffit que je me mette devant (l'ecran, la feuille) et ca part tout seul.
J'ai peur de ma lassitude, mais pas de l'absence d'inspiration.
c'est sur, il faut du courage et de l'envie, et prendre un congés tel que tu l'as fait pour t'adonner à ta passion, ca j'admire, parcequ'au final, c'est un risque ...
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 44
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
" J'ai des tas de questions sur ma façon d'écrire ce roman, pas forcément concernant le texte en lui-même mais plus sur ma "méthode" (qui n'en est pas une) "
Tu soulèves un point. Je n’ai pas l’impression qu’il soit question de méthode lorsqu’on écrit, sinon je n’écrirais pas. Je veux dire par là qu’à mon sens, il n’existe pas une ou des bonnes façons de faire. Par habitude, je me défie des règles. Alors l’écriture, c’est un peu comme un idéal de liberté pour lequel aucun code n’entre en ligne de compte. C’est tellement déprimant de s’entendre dire comment et que faire. Personne ne peut répondre à ces questions pour toi. Puis, plutôt que méthode, peut-être pourrait-on évoquer des habitudes, voire des manies. Oups ! ^^
" ce projet étrange qui prend tant de temps et que personne ne demande ni n'attend. "
C’est juste, ça. C’est ce qui en fait le travail idéal, à mon sens. On ne te demande rien, c’est toi qui propose, qui amène ton manuscrit sur la table de qui tu choisis. Libre à l’autre de prendre ou de refuser. C’est quelque chose d’intérieur, aussi, mais qui se doit d’être tourné vers le monde, au moins un peu, pour pouvoir trouver un écho. Personne ne peut te pousser ou te motiver, c’est en toi. Les « lecteurs » peuvent te rassurer ou te casser, pourtant ils n’ont pas ce pouvoir de te sortir de ton trip, de ton besoin d’écrire. C’est une drogue. Non ? ^)^
" Le style est celui d'auteurs (je parle de style, pas de talent..) comme J.Echenoz, JP.Toussaint (que j'ai connu d'ailleurs il y a dix ans quand j'étais dans l'écriture de mon premier roman), C. Cusset. "
Là, ça m’embête. Quand j’ouvre le bouquin de Pointalaligne ( puisque c’est sous ce pseudonyme que je te connais ), je m’attends à du Pointalaligne, pas à du Echenoz, du Toussaint ou du Cusset. Si je veux entrer dans leur univers, la bibliothèque devrait pouvoir me satisfaire. Le style, faut que ce soit le tien. T’as des références ? Super. Peut-être que, en te lisant, et si mes références sont les mêmes, je m’en rendrai compte. Sinon, je vais dire : bullshits! C’est quoi l’intérêt de lire un texte écrit par Paul qui écrit comme Jacques ? Zéro ! Alors, pour les influences : okay ! Pour le style, c’est le tien qui prime.
" j'en suis à 24 pages "
Et en caractères ? Tu verras comme ça te changera la vie, de compter en caractères… ^^
J’aimerais bien pouvoir y passer deux/trois heures : le rêve. Il est loin ce temps-là… L’idéal, de mon côté, si je ne peux pas écrire tous les jours, c’est de pouvoir m’y mettre sans compter. Débrancher le téléphone, ne pas répondre quand on frappe à la porte, me lâcher lousse et perdre la notion du temps,… Jamais prédéterminé, ça se passe comme ça. C’est, juste, le bon moment. Ou pas !
" Dernière chose, je ne travaille pas sur un scénario pré-établi, je suis mon personnage qui me raconte une histoire, et je me laisse surprendre par ses choix. "
Oui, c’est une des choses que je fais, mais les grandes lignes se dessinent par avance. Je fais pas de plan, j’en ai jamais fait, − même au lycée pour les disserts, ce qui me valait des H.S. sur la plupart de mes copies −, je pense à ce que je veux restituer, à des personnages ( même s’ils ne sont que des ébauches de persos ), fais des recherches ( pour le côté historique, technique, etc… ), trace le premier jet dans ma tête ( daydream…) et let’s go!
" vos journaux intimes de la fiction "
Pas pour moi, désolée, j’ai jamais été journal. Discuter, c’est autre chose, mais le catalogage d’idées.... Laisse-toi le temps de faire le tour de la place et tu trouveras tout un tas d’échanges à faire avec des véliens de tous horizons !
En tout cas, bon courage pour l’avancement de ton projet et n’hésite pas à nous faire partager tes mots !
Chako, oui, je poursuis le roman. Le rythme est moins soutenu, mais il est. C’est le principal. Profite de ta pause et donne-nous des nouvelles du tien !
On attend... ^^
Tu soulèves un point. Je n’ai pas l’impression qu’il soit question de méthode lorsqu’on écrit, sinon je n’écrirais pas. Je veux dire par là qu’à mon sens, il n’existe pas une ou des bonnes façons de faire. Par habitude, je me défie des règles. Alors l’écriture, c’est un peu comme un idéal de liberté pour lequel aucun code n’entre en ligne de compte. C’est tellement déprimant de s’entendre dire comment et que faire. Personne ne peut répondre à ces questions pour toi. Puis, plutôt que méthode, peut-être pourrait-on évoquer des habitudes, voire des manies. Oups ! ^^
" ce projet étrange qui prend tant de temps et que personne ne demande ni n'attend. "
C’est juste, ça. C’est ce qui en fait le travail idéal, à mon sens. On ne te demande rien, c’est toi qui propose, qui amène ton manuscrit sur la table de qui tu choisis. Libre à l’autre de prendre ou de refuser. C’est quelque chose d’intérieur, aussi, mais qui se doit d’être tourné vers le monde, au moins un peu, pour pouvoir trouver un écho. Personne ne peut te pousser ou te motiver, c’est en toi. Les « lecteurs » peuvent te rassurer ou te casser, pourtant ils n’ont pas ce pouvoir de te sortir de ton trip, de ton besoin d’écrire. C’est une drogue. Non ? ^)^
" Le style est celui d'auteurs (je parle de style, pas de talent..) comme J.Echenoz, JP.Toussaint (que j'ai connu d'ailleurs il y a dix ans quand j'étais dans l'écriture de mon premier roman), C. Cusset. "
Là, ça m’embête. Quand j’ouvre le bouquin de Pointalaligne ( puisque c’est sous ce pseudonyme que je te connais ), je m’attends à du Pointalaligne, pas à du Echenoz, du Toussaint ou du Cusset. Si je veux entrer dans leur univers, la bibliothèque devrait pouvoir me satisfaire. Le style, faut que ce soit le tien. T’as des références ? Super. Peut-être que, en te lisant, et si mes références sont les mêmes, je m’en rendrai compte. Sinon, je vais dire : bullshits! C’est quoi l’intérêt de lire un texte écrit par Paul qui écrit comme Jacques ? Zéro ! Alors, pour les influences : okay ! Pour le style, c’est le tien qui prime.
" j'en suis à 24 pages "
Et en caractères ? Tu verras comme ça te changera la vie, de compter en caractères… ^^
J’aimerais bien pouvoir y passer deux/trois heures : le rêve. Il est loin ce temps-là… L’idéal, de mon côté, si je ne peux pas écrire tous les jours, c’est de pouvoir m’y mettre sans compter. Débrancher le téléphone, ne pas répondre quand on frappe à la porte, me lâcher lousse et perdre la notion du temps,… Jamais prédéterminé, ça se passe comme ça. C’est, juste, le bon moment. Ou pas !
" Dernière chose, je ne travaille pas sur un scénario pré-établi, je suis mon personnage qui me raconte une histoire, et je me laisse surprendre par ses choix. "
Oui, c’est une des choses que je fais, mais les grandes lignes se dessinent par avance. Je fais pas de plan, j’en ai jamais fait, − même au lycée pour les disserts, ce qui me valait des H.S. sur la plupart de mes copies −, je pense à ce que je veux restituer, à des personnages ( même s’ils ne sont que des ébauches de persos ), fais des recherches ( pour le côté historique, technique, etc… ), trace le premier jet dans ma tête ( daydream…) et let’s go!
" vos journaux intimes de la fiction "
Pas pour moi, désolée, j’ai jamais été journal. Discuter, c’est autre chose, mais le catalogage d’idées.... Laisse-toi le temps de faire le tour de la place et tu trouveras tout un tas d’échanges à faire avec des véliens de tous horizons !
En tout cas, bon courage pour l’avancement de ton projet et n’hésite pas à nous faire partager tes mots !
Chako, oui, je poursuis le roman. Le rythme est moins soutenu, mais il est. C’est le principal. Profite de ta pause et donne-nous des nouvelles du tien !
On attend... ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Bonsoir Pointalaligne,
"Jérôme L. ne se borne pas à m'expliquer pourquoi mon livre est mauvais, mais aussi comment il est mauvais, mais aussi pourquoi et comment j'ai procédé ainsi, pourquoi et comment je me suis trompé, pourquoi et comment j'ai eu tort de me tromper ..." (sic)
Il y a beaucoup de virgules, Jérôme qui n'était plus Jérôme L. déconseillait l'abus de virgules, Jean résistait parfois, mais cette fois-çi, Jérôme n'était plus là pour le faire remarquer à Jean ...
Vous avez, Pointalaligne, déjà lu ces lignes en gras, elles sont dures mais la suite que vous avez peut-être connue l'est plus encore ...
On lit cette phrase dans un sens mais l'on peut la remonter de la fin vers le début pour mieux l'expliquer :
- j'ai eu tort de me tromper ... eh bien oui, comme le perdant à toujours tort ... mais tout est relatif, LEVY et MUSSO font un tabac alors qu'ECHENOZ n'a connu le succès qu'après sa rencontre avec Jérôme qui aimait se mettre lui-même en danger. Ne vous y trompez pas, vous écrivez pour vous ... C'est une drogue. Non ? dit Lucy ... C'est une drogue, bordel ! dirais-je pour paraphraser Socque ! Vous serez préférée ... ou pas, ce n'est pas vous qui choisirez ... N'essayez pas de brider votre imagination ou de lisser votre style pour plaire à Pierre, Paul ou Jacques ... mais au train où vont les choses on peut se demander s'il ne vaudrait pas mieux dans bien des cas faire un film qu'écrire un livre si l'on veut vraiment rencontrer un public !
Il se fait tard ... à suivre donc,
Caresses et bise à l'oeil,
Midnightrambler
"Jérôme L. ne se borne pas à m'expliquer pourquoi mon livre est mauvais, mais aussi comment il est mauvais, mais aussi pourquoi et comment j'ai procédé ainsi, pourquoi et comment je me suis trompé, pourquoi et comment j'ai eu tort de me tromper ..." (sic)
Il y a beaucoup de virgules, Jérôme qui n'était plus Jérôme L. déconseillait l'abus de virgules, Jean résistait parfois, mais cette fois-çi, Jérôme n'était plus là pour le faire remarquer à Jean ...
Vous avez, Pointalaligne, déjà lu ces lignes en gras, elles sont dures mais la suite que vous avez peut-être connue l'est plus encore ...
On lit cette phrase dans un sens mais l'on peut la remonter de la fin vers le début pour mieux l'expliquer :
- j'ai eu tort de me tromper ... eh bien oui, comme le perdant à toujours tort ... mais tout est relatif, LEVY et MUSSO font un tabac alors qu'ECHENOZ n'a connu le succès qu'après sa rencontre avec Jérôme qui aimait se mettre lui-même en danger. Ne vous y trompez pas, vous écrivez pour vous ... C'est une drogue. Non ? dit Lucy ... C'est une drogue, bordel ! dirais-je pour paraphraser Socque ! Vous serez préférée ... ou pas, ce n'est pas vous qui choisirez ... N'essayez pas de brider votre imagination ou de lisser votre style pour plaire à Pierre, Paul ou Jacques ... mais au train où vont les choses on peut se demander s'il ne vaudrait pas mieux dans bien des cas faire un film qu'écrire un livre si l'on veut vraiment rencontrer un public !
Il se fait tard ... à suivre donc,
Caresses et bise à l'oeil,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Ce site est avant tout un lieu de partage .
Partage de textes évidemment dans un premier temps, puis dans un second temps éventuel si affinités et complicités, même dans la polémique, partage de commentaires, et si vraiment ça accroche fort ou si ça décroche grave, partages de commentaires de commentaires...
Certes il ya une section "je me présente", mais en réalité, les présentations ici sont ininterrompues et ne commencent réellement que lorsqu'on sait de quel bois est faite la plume de l'autre...
Comme dans la vie, sauf passion torride et instantanée, on apprend à faire connaissance petit à petit , on repère les gens à qui on a envie de dire des choses, on repère ceux dont les commentaires nous enrichissent, nous motivent, et alors des sortes de compagnonnages s'instaurent au fil des jours qui passent et des textes qui défilent.
Donc, en ce qui me concerne, je ne couche pas le premier soir.
Ma vie textuelle n'est pas un secret mais j'aime la partager avec ceux dont le sens du tact et le sens tactile me touche .
Mes journaux intimes de fiction, il faudrait au moins se donner la peine de me séduire pour en avoir un aperçu.
Donc se donner à voir. Se mettre à nu. Je veux du texte.
Les prémisses, trés important , non (au fait j'aime beaucoup les caresses motivées, les points d'interrogation, les affirmations péremptoires, les sourires en filigrane, les phrases qui s'entrechoquent, les drames urbains , les envolées magiques, les chutes brutales et plein d'autres choses encore)
A bientôt de te lire.
Et plus si affinités.
Partage de textes évidemment dans un premier temps, puis dans un second temps éventuel si affinités et complicités, même dans la polémique, partage de commentaires, et si vraiment ça accroche fort ou si ça décroche grave, partages de commentaires de commentaires...
Certes il ya une section "je me présente", mais en réalité, les présentations ici sont ininterrompues et ne commencent réellement que lorsqu'on sait de quel bois est faite la plume de l'autre...
Comme dans la vie, sauf passion torride et instantanée, on apprend à faire connaissance petit à petit , on repère les gens à qui on a envie de dire des choses, on repère ceux dont les commentaires nous enrichissent, nous motivent, et alors des sortes de compagnonnages s'instaurent au fil des jours qui passent et des textes qui défilent.
Donc, en ce qui me concerne, je ne couche pas le premier soir.
Ma vie textuelle n'est pas un secret mais j'aime la partager avec ceux dont le sens du tact et le sens tactile me touche .
Mes journaux intimes de fiction, il faudrait au moins se donner la peine de me séduire pour en avoir un aperçu.
Donc se donner à voir. Se mettre à nu. Je veux du texte.
Les prémisses, trés important , non (au fait j'aime beaucoup les caresses motivées, les points d'interrogation, les affirmations péremptoires, les sourires en filigrane, les phrases qui s'entrechoquent, les drames urbains , les envolées magiques, les chutes brutales et plein d'autres choses encore)
A bientôt de te lire.
Et plus si affinités.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Quand je dis que mon style est celui de... je me suis certainement mal exprimée. Il ne s'agit pas pour moi de copier qui que ce soit. J'ai des affinités avec certains écrivains. Certaines choses que je lis me donnent l'envie d'écrire, me donnent la force de dépasser mes doutes (oui je suis quelqu'un qui doute beaucoup vous l'aurez compris) pour me lancer dans des projets d'écriture. Le style de phrase que j'emploie est plus à rapprocher de Toussaint que de Julien Gracq, voilà, c'est tout, il ne s'agit pas de vouloir ressembler à.
Et dire ça n'était pas dire "jamais vous ne lirez ce que j'écris". Seulement j'ai besoin moi aussi de temps pour ça ! Je ne connais que trop les revers de la médaille des forums de discussion, que je fréquente depuis dix ans.
Je me souviens de ce forum sur la photo qui est un autre de mes intérêts (mais un passe-temps cette fois). J'ai constaté à quel point les discussions devenaient vite un champ de bataille stérile, un lynchage par ceux qui sont là depuis plus longtemps, qui s'estiment pouvoir compter sur l'esprit de groupe pour lâcher des critiques sans y mettre les formes. Très vite on pouvait lire des "formidables" et des "comme d'habitude ce que tu fais est merveilleux" concernant le travail des habitués du coin, alors que les nouveaux subissaient une sorte de bizutage souvent injustifié.
J'ai constaté combien de temps je finissais par perdre à me remettre des ces critiques, à justifier mes choix, juste parce que les gens oublient derrière leurs écrans qu'ils s'adressent à des humains et pas à des machines. Je finissais par prendre en compte davantage ce qui m'était dit sur les forums que ce que pouvait me dire mon entourage (dont mon mari, photographe !). Puis je devenais moi aussi une habituée, et je faisais subir le même sort aux nouveaux venus, sous couvert de "bienvenue" et de "tu vas voir ici c'est chaleureux et ouvert".
Bref mon intention n'est pas de vous violer, ni de me cacher pour regarder, et encore moins de jouer au paon (ce que je ne sais de toute façon pas faire). Mais je ne vais pas non plus me justifier pendant des heures pour vous proposer cette discussion.
Comprenez combien il est blessant d'ouvrir une porte en disant "je cherche des gens qui comme moi se confrontent aux difficultés d'un tel projet, pour se soutenir" et d'entendre en retour "qui es tu ? que veux tu ? pourquoi emploies-tu le mot difficultés ? Qui te dit que nous sommes des gens ?". Enfin c'est l'impression que ça donne, peut-être n'aviez-vous pas cette intention.
Je ne refuse pas la discussion et la critique, et je n'ai jamais dit que je ne m'intéresserai pas aux autres fils de ces forums, mais vous ne m'en laissez pas même le temps que vous me demandez déjà mes papiers.
Si je comprends bien il n'y a pas de place ici pour une discussion autour de l'acte d'écrire ? Ou bien ai-je eu l'outrecuidance de lancer cette discussion alors que je n'étais encore personne pour vous ? Ne croyez-vous pas que l'on peut, sur un forum, ouvrir une discussion en venant de nulle part, et créer un lien en partant de cela ?
Ne voyez pas d'animosité dans ce que j'écris, je cherche juste à comprendre ces réactions (Lucy et Ilyane, merci pour vos messages qui me font dire que je n'écris pas dans une langue étrangère).
Et dire ça n'était pas dire "jamais vous ne lirez ce que j'écris". Seulement j'ai besoin moi aussi de temps pour ça ! Je ne connais que trop les revers de la médaille des forums de discussion, que je fréquente depuis dix ans.
Je me souviens de ce forum sur la photo qui est un autre de mes intérêts (mais un passe-temps cette fois). J'ai constaté à quel point les discussions devenaient vite un champ de bataille stérile, un lynchage par ceux qui sont là depuis plus longtemps, qui s'estiment pouvoir compter sur l'esprit de groupe pour lâcher des critiques sans y mettre les formes. Très vite on pouvait lire des "formidables" et des "comme d'habitude ce que tu fais est merveilleux" concernant le travail des habitués du coin, alors que les nouveaux subissaient une sorte de bizutage souvent injustifié.
J'ai constaté combien de temps je finissais par perdre à me remettre des ces critiques, à justifier mes choix, juste parce que les gens oublient derrière leurs écrans qu'ils s'adressent à des humains et pas à des machines. Je finissais par prendre en compte davantage ce qui m'était dit sur les forums que ce que pouvait me dire mon entourage (dont mon mari, photographe !). Puis je devenais moi aussi une habituée, et je faisais subir le même sort aux nouveaux venus, sous couvert de "bienvenue" et de "tu vas voir ici c'est chaleureux et ouvert".
Bref mon intention n'est pas de vous violer, ni de me cacher pour regarder, et encore moins de jouer au paon (ce que je ne sais de toute façon pas faire). Mais je ne vais pas non plus me justifier pendant des heures pour vous proposer cette discussion.
Comprenez combien il est blessant d'ouvrir une porte en disant "je cherche des gens qui comme moi se confrontent aux difficultés d'un tel projet, pour se soutenir" et d'entendre en retour "qui es tu ? que veux tu ? pourquoi emploies-tu le mot difficultés ? Qui te dit que nous sommes des gens ?". Enfin c'est l'impression que ça donne, peut-être n'aviez-vous pas cette intention.
Je ne refuse pas la discussion et la critique, et je n'ai jamais dit que je ne m'intéresserai pas aux autres fils de ces forums, mais vous ne m'en laissez pas même le temps que vous me demandez déjà mes papiers.
Si je comprends bien il n'y a pas de place ici pour une discussion autour de l'acte d'écrire ? Ou bien ai-je eu l'outrecuidance de lancer cette discussion alors que je n'étais encore personne pour vous ? Ne croyez-vous pas que l'on peut, sur un forum, ouvrir une discussion en venant de nulle part, et créer un lien en partant de cela ?
Ne voyez pas d'animosité dans ce que j'écris, je cherche juste à comprendre ces réactions (Lucy et Ilyane, merci pour vos messages qui me font dire que je n'écris pas dans une langue étrangère).
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
bonjour à vous, Pointalaligne. J'essaie de répondre à nouveau à votre sujet, mais cette fois selon la manière que attendiez (en j'éspère^^)
Mon projet à moi est un roman, mais je ne saurais pas dire s'il sera long ou non, surtout parcequ'il y a matière à argumenter à ce propos. Un long roman c'est quoi? 500 pages ça fait long, mais j'i vu des romans qui en faisaient 1000, alors...tout est relatif, comme disait le savant...
Personellement, j'écris de longues phrases tarabiscotées, pleines de virgules et de parenthèses, tout le contraire de vous! Pourtant, je ne suis pas quelqu'un de bavard (dans la vie je veux dire), c'est même tout le contraire. Je suis complètement incapable d'aligner trois phrases cohérentes...
J'aime faire de longs descriptifs des environements que je décris, parce que j'aime pouvoir me faire un "visuel" de ce que je lis. Pour moi, lire un bouquin est comme regarder un film, sauf que c'est moi qui produit les images...
Pour l'instant j'ai écris une quarantaine de pages, ça fait environ 120000 signes...
Je mets très longtemps à écrire (plus d'un an pour mon premier roman), je n'ai pas de moyenne parce que je peux passer plusieurs semaines sans écrire, puis tout d'un coup passer plus de douze heures devant mon écran.
Quand au scénario, je me laisse porter par mon histoire plus qu'autre chose. Les choses s'enchaînent, et si ça ne s'enchaîne pas, il faut que j'attende de trouver la suite (ou plutôt qu'elle veuille bien se présenter à moi).
Voilà, je crois que c'est tout...ah non...
Si je ne me trompe pas Rebecca, c'est prémices...
bises, et à plus!
P.S. votre nouveau message est arrivé au moment où j'écrivais le mien...simplement je tenait à dire que moi, je n'avais pas bien compris ce que vous demandiez (d'ailleurs, heu...), mais qu'il n'était pas besoin de se braquer...comme vous l'avez fait remarquer c'est une discussion, et chacun à son avis. De plus je tiens à souligner qu'il n'y a pas de lynchage de nouveau, ici, j'en sais quelque chose j'en suis un (de nouveau). Pourtant j'ai eu des critiques, il faut simplement essayer de les comprendre ou les réfuter si vous êtes convaincu d'être dans votre bon droit (ce qui est tout à fait normal^^). Soyons ouvert, soyons de bonne humeur, on est là pour le plaisir et pas pour se prendre la tête! Enjoy!
Mon projet à moi est un roman, mais je ne saurais pas dire s'il sera long ou non, surtout parcequ'il y a matière à argumenter à ce propos. Un long roman c'est quoi? 500 pages ça fait long, mais j'i vu des romans qui en faisaient 1000, alors...tout est relatif, comme disait le savant...
Personellement, j'écris de longues phrases tarabiscotées, pleines de virgules et de parenthèses, tout le contraire de vous! Pourtant, je ne suis pas quelqu'un de bavard (dans la vie je veux dire), c'est même tout le contraire. Je suis complètement incapable d'aligner trois phrases cohérentes...
J'aime faire de longs descriptifs des environements que je décris, parce que j'aime pouvoir me faire un "visuel" de ce que je lis. Pour moi, lire un bouquin est comme regarder un film, sauf que c'est moi qui produit les images...
Pour l'instant j'ai écris une quarantaine de pages, ça fait environ 120000 signes...
Je mets très longtemps à écrire (plus d'un an pour mon premier roman), je n'ai pas de moyenne parce que je peux passer plusieurs semaines sans écrire, puis tout d'un coup passer plus de douze heures devant mon écran.
Quand au scénario, je me laisse porter par mon histoire plus qu'autre chose. Les choses s'enchaînent, et si ça ne s'enchaîne pas, il faut que j'attende de trouver la suite (ou plutôt qu'elle veuille bien se présenter à moi).
Voilà, je crois que c'est tout...ah non...
Si je ne me trompe pas Rebecca, c'est prémices...
bises, et à plus!
P.S. votre nouveau message est arrivé au moment où j'écrivais le mien...simplement je tenait à dire que moi, je n'avais pas bien compris ce que vous demandiez (d'ailleurs, heu...), mais qu'il n'était pas besoin de se braquer...comme vous l'avez fait remarquer c'est une discussion, et chacun à son avis. De plus je tiens à souligner qu'il n'y a pas de lynchage de nouveau, ici, j'en sais quelque chose j'en suis un (de nouveau). Pourtant j'ai eu des critiques, il faut simplement essayer de les comprendre ou les réfuter si vous êtes convaincu d'être dans votre bon droit (ce qui est tout à fait normal^^). Soyons ouvert, soyons de bonne humeur, on est là pour le plaisir et pas pour se prendre la tête! Enjoy!
azmandias- Nombre de messages : 50
Age : 39
Localisation : sur la route qui descends vers l'ombre
Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
parfaitement d'accord avec vous azmandias, concernant la bonne humeur et l'évitement de la prise de tête !
Et je n'attends pas de réponses particulière, ça serait le contraire même de la discussion !!... seulement j'ai eu l'impression que la proposition que je faisais en ouvrant ce fil avait été très mal comprise...
Personnellement j'estime que mes romans sont courts parce qu'ils font une centaine de pages A4... je n'ai pas en effet l'habitude de compter en signes donc pour l'instant j'aurais bien du mal à vous donner le chiffre.
Vous en êtes donc à votre deuxième roman ? Comment l'abordez-vous après le premier ? Comme quelque chose de radicalement nouveau ? Ou bien une sorte de suite ?
Qu'est-il advenu du premier roman ? Vous le gardez dans vos cartons ou vous l'avez envoyé à des éditeurs ?
Suite à une rencontre avec un éditeur et finalement son refus, j'ai fait imprimer mon premier roman puis je l'ai offert à mes proches... très mauvaise idée. Personne n'a voulu m'en parler, il s'est créé autour de cet objet une sorte de trou noir. J'ai compris depuis qu'il me faudrait séparer mes lecteurs de ma famille...
Finalement dix ans plus tard j'avais toujours en tête ce roman et les critiques (plutôt positives en fait) de cet éditeur et de quelques amis... je l'ai donc repris, découpé, élagué, réécrit... et maintenant que j'en ai fini avec lui je m'attaque depuis quelques mois à un nouveau texte (entre autre). Il me fallait ça pour passer à autre chose.
Avez-vous déjà trouvé un titre ?
Et je n'attends pas de réponses particulière, ça serait le contraire même de la discussion !!... seulement j'ai eu l'impression que la proposition que je faisais en ouvrant ce fil avait été très mal comprise...
Personnellement j'estime que mes romans sont courts parce qu'ils font une centaine de pages A4... je n'ai pas en effet l'habitude de compter en signes donc pour l'instant j'aurais bien du mal à vous donner le chiffre.
Vous en êtes donc à votre deuxième roman ? Comment l'abordez-vous après le premier ? Comme quelque chose de radicalement nouveau ? Ou bien une sorte de suite ?
Qu'est-il advenu du premier roman ? Vous le gardez dans vos cartons ou vous l'avez envoyé à des éditeurs ?
Suite à une rencontre avec un éditeur et finalement son refus, j'ai fait imprimer mon premier roman puis je l'ai offert à mes proches... très mauvaise idée. Personne n'a voulu m'en parler, il s'est créé autour de cet objet une sorte de trou noir. J'ai compris depuis qu'il me faudrait séparer mes lecteurs de ma famille...
Finalement dix ans plus tard j'avais toujours en tête ce roman et les critiques (plutôt positives en fait) de cet éditeur et de quelques amis... je l'ai donc repris, découpé, élagué, réécrit... et maintenant que j'en ai fini avec lui je m'attaque depuis quelques mois à un nouveau texte (entre autre). Il me fallait ça pour passer à autre chose.
Avez-vous déjà trouvé un titre ?
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
désolée pour les S qui s'envolent... j'oublie parfois de prévisualiser mes messages pour les relire.
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
prémices
tu as raison azmandias , merci.
pointalaligne,
Bien sur qu'il y a a ici la place pour une discussion autour de l'acte d'écrire... sans doute étais je mal lunée ce matin...d'où cette sorte de billet d'humeur...en tout cas tu m'as inspiré un petit poème " je veux du texte" et je t'en remercie....
Ici pas de bizutage me semble-t-il...Personne n'échappe aux critiques acérées ni aux éloges mérités que les écrits peuvent inspirer.
Il arrive qu'on soit plus exigeant ou plus indulgent avec un tel ou un autre parce qu'on a eu le temps d'explorer ses capacités ou de constater une progression...mais je crois qu'on essaie tous d'être sincères ...pour renvoyer à l'auteur un écho signifiant de ce que son texte nous a fait ressentir.
A bientôt
tu as raison azmandias , merci.
pointalaligne,
Bien sur qu'il y a a ici la place pour une discussion autour de l'acte d'écrire... sans doute étais je mal lunée ce matin...d'où cette sorte de billet d'humeur...en tout cas tu m'as inspiré un petit poème " je veux du texte" et je t'en remercie....
Ici pas de bizutage me semble-t-il...Personne n'échappe aux critiques acérées ni aux éloges mérités que les écrits peuvent inspirer.
Il arrive qu'on soit plus exigeant ou plus indulgent avec un tel ou un autre parce qu'on a eu le temps d'explorer ses capacités ou de constater une progression...mais je crois qu'on essaie tous d'être sincères ...pour renvoyer à l'auteur un écho signifiant de ce que son texte nous a fait ressentir.
A bientôt
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Tu ne peux pas me faire davantage plaisir qu'en m'apprenant que je suis ta source d'inspiration du jour !
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Morte de rire...
Tu sais ne prends pas trop au sérieux mes interventions , bien qu'elles soient sincères, l'esprit de sérieux a tendance chez moi à se faire souvent la malle, ce que je déplore du reste...
Excellente journée !
Tu sais ne prends pas trop au sérieux mes interventions , bien qu'elles soient sincères, l'esprit de sérieux a tendance chez moi à se faire souvent la malle, ce que je déplore du reste...
Excellente journée !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
ah mais je sais qu'ici j'ai mal démarré mais je suis très loin d'être quelqu'un de sérieux alors continue comme ça, personnellement j'adore.
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
A vrai dire, c'est mon troisième, mais il y en a deux en cours. Le premier était un roman d'héroic -fantsy (c'est d'ailleurs pour ça que je n'en ai pas parlé ici, suite à ma lecture des "genres" du forum), le second était donc sa suite...que j'ai laissé en suspens pour le moment.
Le troisième est un roman policier-fanatstique (j'ai pas choisi, ça s'est imposé à moi comme ça!) qui n'a absolument rien à voir...Ca s'appelle Calvin (j'ai d'ailleurs posté le début dans un topic qui s'appellait prélude je crois...) et ça avance plutôt bien en ce moment, même si je sens que je vais avoir un blocage dans pas longtemps (ça fait un bail que j'ai pas de "révélations"!).
Au fait, vous pouvez me tutoyer, je suis jeune, c'est normal...si je vouvoie les gens de ce forum, c'est parce que je me suis fait rappeler à l'ordre (à juste titre d'ailleurs^^) pour un manque de politesse, donc...
Le troisième est un roman policier-fanatstique (j'ai pas choisi, ça s'est imposé à moi comme ça!) qui n'a absolument rien à voir...Ca s'appelle Calvin (j'ai d'ailleurs posté le début dans un topic qui s'appellait prélude je crois...) et ça avance plutôt bien en ce moment, même si je sens que je vais avoir un blocage dans pas longtemps (ça fait un bail que j'ai pas de "révélations"!).
Au fait, vous pouvez me tutoyer, je suis jeune, c'est normal...si je vouvoie les gens de ce forum, c'est parce que je me suis fait rappeler à l'ordre (à juste titre d'ailleurs^^) pour un manque de politesse, donc...
azmandias- Nombre de messages : 50
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Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
et bien... quand on parle de sérieux... en tous cas aucun problème pour le tutoiement de mon côté !
Trois romans à 24 ans... impressionnant... bravo !
Trois romans à 24 ans... impressionnant... bravo !
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
je te proposerais bien .alaligne de venir prendre un verre, et parler souffrance, vendredi, à paris, avec :
- un écrivain ( http://recherche.fnac.com/ia613970/Stephane-Marieste )
- un écrivant de treize romans de 12 pages
- un médecin en devenir (star vélienne du passé)
mais... on ne se connait pas assez
- un écrivain ( http://recherche.fnac.com/ia613970/Stephane-Marieste )
- un écrivant de treize romans de 12 pages
- un médecin en devenir (star vélienne du passé)
mais... on ne se connait pas assez
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
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Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
^^grieg a écrit:- un médecin en devenir (star vélienne du passé)
faites-vous mutuellement des bisous de ma part, tous !
(j'aime beaucoup l'écrivant de romans 12 pages aussi ^^)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Bonsoir Pointalaligne,
Il est vrai que les membres de la famille et les amis ne sont probablement pas le meilleur lectorat que l'on puisse imaginer. Il ne sont même pas un bon échantillon pour juger de l'opportunité de prendre contact avec un éditeur ... J'ai bien compris que vous aviez pris votre décision de publier auparavant, pourquoi, alors, "offrir" ce premier roman à vos proches ? Cet ouvrage avait-il dans une certaine mesure un caractère autobiographique ou familial qui aurait pu être la cause du silence de vos proches ?
Où en est-il maintenant ... L'avez-vous, dix ans après, proposé dans sa version remaniée à de nouveaux éditeurs ? En avez-vous l'intention ?
Pensez-vous en avoir réellement fini avec lui ... Ne serez-vous pas consciemment ou non tentée de le cannibaliser au profit de votre second roman, comme on peut le faire - excusez la comparaison un peu triviale - avec une voiture sur laquelle on prélève des pièces pour les remonter sur une autre ?
Caresses et bise à l'oeil,
Midnightrambler
Il est vrai que les membres de la famille et les amis ne sont probablement pas le meilleur lectorat que l'on puisse imaginer. Il ne sont même pas un bon échantillon pour juger de l'opportunité de prendre contact avec un éditeur ... J'ai bien compris que vous aviez pris votre décision de publier auparavant, pourquoi, alors, "offrir" ce premier roman à vos proches ? Cet ouvrage avait-il dans une certaine mesure un caractère autobiographique ou familial qui aurait pu être la cause du silence de vos proches ?
Où en est-il maintenant ... L'avez-vous, dix ans après, proposé dans sa version remaniée à de nouveaux éditeurs ? En avez-vous l'intention ?
Pensez-vous en avoir réellement fini avec lui ... Ne serez-vous pas consciemment ou non tentée de le cannibaliser au profit de votre second roman, comme on peut le faire - excusez la comparaison un peu triviale - avec une voiture sur laquelle on prélève des pièces pour les remonter sur une autre ?
Caresses et bise à l'oeil,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Bonjour à tous,
Grieg, merci beaucoup pour l'invitation qui eut été avec plaisir si effectivement nous nous étions (fûmes ?) connus davantage. Pourquoi ces romans ne font-ils que 12 pages ? Envie subite de passer à autre chose ? Manque d'idées ? Lassitude ? Superstition et peur de la 13ème page ?
Pour ce qui est de la "souffrance" par contre... n'exagérons rien !
Midnightrambler, je vais TOUT vous raconter.
J'avais 24 ans quand j'ai terminé mon premier roman et quand, présomptueuse et pleine d'orgueil (la jeunesse sans doute), j'ai décidé de ne l'envoyer qu'à deux grandes maisons d'édition. Malheureusement pour moi (enfin c'est comme ça que je le vois aujourd'hui), un de ces éditeurs m'a contactée. Il m'a d'abord envoyé une lettre qui disait qu'il ne publierait pas mon texte mais qu'il souhaitait vivement me rencontrer... j'étais en vacances, je n'ai pas eu la lettre tout de suite... et bien ce monsieur m'a appelée sur mon portable pour demander à me voir.
A mon retour nous nous sommes donc rencontrés. Il y avait autour de lui les livres de tous ces écrivains qu'il publiait et dont j'étais totalement admirative (il m'a même offert un de ces livres qui était sur le point de sortir). C'était un moment fabuleux... j'ai eu droit à beaucoup de compliments sur mon texte et aussi une critique parfaitement juste de sa structure et de ses défauts. Puis vint le moment fatal où il m'a demandé si j'avais d'autres projets, d'autres textes.
J'avais 24 ans, donc, j'avais mis plus d'un an à écrire ce roman et rien d'autre dans les poches à part quelques nouvelles dont je n'étais pas particulièrement contente. De plus je faisais très jeune à l'époque et il s'est retrouvé devant cette personne qu'il avait appelée "Madame" dans sa lettre et qui avait l'air d'avoir tout au plus 17 ans. Je suis finalement rentrée chez moi après une heure de discussion... et n'ai jamais eu de nouvelle de ce monsieur (qui m'avait dit qu'il ferait lire mon texte par quelqu'un d'autre avant de vraiment se décider). J'ai essayé de l'appeler, sans succès. J'ai finalement reçu mon manuscrit par la poste, sans aucune explication.
Cette rencontre m'a totalement démolie. Je sais que ça peut paraître bizarre, ça aurait sans doute dû me motiver. Mais j'avais en quelque sorte sans effort et sans attendre atteint un sommet, je me suis retrouvée devant quelqu'un que jamais je n'aurais espérer rencontrer. J'ai eu l'impression d'avoir gaspillé cette chance en me présentant devant lui trop tôt.
J'ai donc "sacrifié" mon roman en le faisant éditer sur Internet et en offrant une copie du livre à ma famille. Mais j'avoue qu'aujourd'hui je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai agi ainsi. Il faut dire que ce texte était assez particulier, plutôt noir, et sans doute dérangeant pour mes proches.
S'en est suivi de longues années sans écrire.
Puis j'ai fait la rencontre d'un homme avec qui je vis aujourd'hui et qui m'a beaucoup poussée à me remettre à écrire. Ce que je fais donc, depuis à peu près un an seulement.
Avant de commencer ce deuxième roman j'ai senti le besoin de mettre un terme au premier, qui dix ans après occupait toujours mes esprits comme un échec, comme quelque chose d'inachevé. Je l'ai donc repris, découpé, réécrit, reprenant les critiques qu'avait formulées l'éditeur (et que je partageais totalement).
Ensuite je lui ai envoyé le résultat. Dix ans après notre rendez-vous, exactement, à quelques jours près. Avec ce texte je lui ai dit que je n'attendais absolument rien, que j'avais juste eu besoin de clore cette histoire en refermant la page de ce premier roman. Et que pour cela j'avais eu besoin de lui envoyer, juste à lui. Comme une offrande.
Depuis ce roman m'a totalement quittée, je n'y pense plus, je le vois comme un premier texte qu'éventuellement je pourrai ressortir si on me demande d'en voir plus sur ce que j'écris.
Le deuxième roman est une sorte de résurrection pour moi. La seule chose qu'il a de commun avec le premier c'est le prénom de l'héroïne. Rien d'autre.
Je pense qu'une fois terminé je le soumettrai aux éditeurs. Mais je sais déjà que ce moment sera compliqué pour moi, que je vivrai sans doute mal les refus après avoir eu cette chance incroyable la première fois.
Grieg, merci beaucoup pour l'invitation qui eut été avec plaisir si effectivement nous nous étions (fûmes ?) connus davantage. Pourquoi ces romans ne font-ils que 12 pages ? Envie subite de passer à autre chose ? Manque d'idées ? Lassitude ? Superstition et peur de la 13ème page ?
Pour ce qui est de la "souffrance" par contre... n'exagérons rien !
Midnightrambler, je vais TOUT vous raconter.
J'avais 24 ans quand j'ai terminé mon premier roman et quand, présomptueuse et pleine d'orgueil (la jeunesse sans doute), j'ai décidé de ne l'envoyer qu'à deux grandes maisons d'édition. Malheureusement pour moi (enfin c'est comme ça que je le vois aujourd'hui), un de ces éditeurs m'a contactée. Il m'a d'abord envoyé une lettre qui disait qu'il ne publierait pas mon texte mais qu'il souhaitait vivement me rencontrer... j'étais en vacances, je n'ai pas eu la lettre tout de suite... et bien ce monsieur m'a appelée sur mon portable pour demander à me voir.
A mon retour nous nous sommes donc rencontrés. Il y avait autour de lui les livres de tous ces écrivains qu'il publiait et dont j'étais totalement admirative (il m'a même offert un de ces livres qui était sur le point de sortir). C'était un moment fabuleux... j'ai eu droit à beaucoup de compliments sur mon texte et aussi une critique parfaitement juste de sa structure et de ses défauts. Puis vint le moment fatal où il m'a demandé si j'avais d'autres projets, d'autres textes.
J'avais 24 ans, donc, j'avais mis plus d'un an à écrire ce roman et rien d'autre dans les poches à part quelques nouvelles dont je n'étais pas particulièrement contente. De plus je faisais très jeune à l'époque et il s'est retrouvé devant cette personne qu'il avait appelée "Madame" dans sa lettre et qui avait l'air d'avoir tout au plus 17 ans. Je suis finalement rentrée chez moi après une heure de discussion... et n'ai jamais eu de nouvelle de ce monsieur (qui m'avait dit qu'il ferait lire mon texte par quelqu'un d'autre avant de vraiment se décider). J'ai essayé de l'appeler, sans succès. J'ai finalement reçu mon manuscrit par la poste, sans aucune explication.
Cette rencontre m'a totalement démolie. Je sais que ça peut paraître bizarre, ça aurait sans doute dû me motiver. Mais j'avais en quelque sorte sans effort et sans attendre atteint un sommet, je me suis retrouvée devant quelqu'un que jamais je n'aurais espérer rencontrer. J'ai eu l'impression d'avoir gaspillé cette chance en me présentant devant lui trop tôt.
J'ai donc "sacrifié" mon roman en le faisant éditer sur Internet et en offrant une copie du livre à ma famille. Mais j'avoue qu'aujourd'hui je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai agi ainsi. Il faut dire que ce texte était assez particulier, plutôt noir, et sans doute dérangeant pour mes proches.
S'en est suivi de longues années sans écrire.
Puis j'ai fait la rencontre d'un homme avec qui je vis aujourd'hui et qui m'a beaucoup poussée à me remettre à écrire. Ce que je fais donc, depuis à peu près un an seulement.
Avant de commencer ce deuxième roman j'ai senti le besoin de mettre un terme au premier, qui dix ans après occupait toujours mes esprits comme un échec, comme quelque chose d'inachevé. Je l'ai donc repris, découpé, réécrit, reprenant les critiques qu'avait formulées l'éditeur (et que je partageais totalement).
Ensuite je lui ai envoyé le résultat. Dix ans après notre rendez-vous, exactement, à quelques jours près. Avec ce texte je lui ai dit que je n'attendais absolument rien, que j'avais juste eu besoin de clore cette histoire en refermant la page de ce premier roman. Et que pour cela j'avais eu besoin de lui envoyer, juste à lui. Comme une offrande.
Depuis ce roman m'a totalement quittée, je n'y pense plus, je le vois comme un premier texte qu'éventuellement je pourrai ressortir si on me demande d'en voir plus sur ce que j'écris.
Le deuxième roman est une sorte de résurrection pour moi. La seule chose qu'il a de commun avec le premier c'est le prénom de l'héroïne. Rien d'autre.
Je pense qu'une fois terminé je le soumettrai aux éditeurs. Mais je sais déjà que ce moment sera compliqué pour moi, que je vivrai sans doute mal les refus après avoir eu cette chance incroyable la première fois.
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Texte long ?
Chère Pointalaligne,
Merci de votre réponse dont j'apprécie beaucoup la sincérité et la précision et qui intéressera tous nos amis VE-liens qui lisent par-dessus mon épaule.
Bien sûr, je m'essaye à deviner - car je ne le vous demande surtout pas ! - quelles sont les deux maisons d'édition que vous avez contactées il y a dix ans. J'ai d'abord pensé aux Editions de Minuit - rien à voir avec mon pseudo de Midnight Rambler - en effet vous nous avez parlé de Jean Echenoz et de Jean-Philippe Toussaint. Jérôme Lindon aurait probablement pu vous recevoir il y a dix ans ... vous auriez été l'une de ses dernières découvertes car il est décédé en avril 2001. Mais s'il vous a peut-être reçue, ce n'est pas lui qui vous a causé la déception et la blessure que vous décrivez ... et, de toute façon, vous n'auriez pas pu lui adresser le texte de votre roman remanié dix ans après.
Je pense évidemment aussi à une autre maison d'édition prestigieuse dont les Editions de Minuit sont tout à fait dans la lignée génétiquement et historiquement, puisqu'elles, les Editions de Minuit, ont souvent publié des auteurs devenus majeurs (Bataille, Klossowski, Robbe-Grillet, ...) après avoir essuyé un refus de cette maison d'édition prestigieuse, a tel point que l'on a pu parler, à propos des Editions de Minuit, du pôle des refusés de XXXXX.
Ce fut une expérience douloureuse pour vous certes ... mais une expérience inoubliable aussi.
Les éditeurs savent détecter un potentiel à partir d'un manuscrit imparfait à remanier, mais le succès littéraire ayant perdu beaucoup de son ampleur - un Goncourt peut aujourd'hui ne pas dépasser cent mille exemplaires - ils craignent aussi le feu de paille d'un unique roman qui connaîtrait un certain succès sans avoir un impact déterminant sur les finances de leur maison d'édition ni sur celles de l'auteur et ne serait suivi de rien d'autre.
Sans avoir encore la production d'une Angot, d'une Gavalda ou d'une Nothomb - dans l'ordre alphabétique ! - vous voilà créditée de trois romans : votre roman de jeunesse, celui que vous écrivez actuellement et celui que vous écrirez un jour sur votre blessure d'écriture ...
Caresses et bise à l'oeil,
Midnightrambler
Merci de votre réponse dont j'apprécie beaucoup la sincérité et la précision et qui intéressera tous nos amis VE-liens qui lisent par-dessus mon épaule.
Bien sûr, je m'essaye à deviner - car je ne le vous demande surtout pas ! - quelles sont les deux maisons d'édition que vous avez contactées il y a dix ans. J'ai d'abord pensé aux Editions de Minuit - rien à voir avec mon pseudo de Midnight Rambler - en effet vous nous avez parlé de Jean Echenoz et de Jean-Philippe Toussaint. Jérôme Lindon aurait probablement pu vous recevoir il y a dix ans ... vous auriez été l'une de ses dernières découvertes car il est décédé en avril 2001. Mais s'il vous a peut-être reçue, ce n'est pas lui qui vous a causé la déception et la blessure que vous décrivez ... et, de toute façon, vous n'auriez pas pu lui adresser le texte de votre roman remanié dix ans après.
Je pense évidemment aussi à une autre maison d'édition prestigieuse dont les Editions de Minuit sont tout à fait dans la lignée génétiquement et historiquement, puisqu'elles, les Editions de Minuit, ont souvent publié des auteurs devenus majeurs (Bataille, Klossowski, Robbe-Grillet, ...) après avoir essuyé un refus de cette maison d'édition prestigieuse, a tel point que l'on a pu parler, à propos des Editions de Minuit, du pôle des refusés de XXXXX.
Ce fut une expérience douloureuse pour vous certes ... mais une expérience inoubliable aussi.
Les éditeurs savent détecter un potentiel à partir d'un manuscrit imparfait à remanier, mais le succès littéraire ayant perdu beaucoup de son ampleur - un Goncourt peut aujourd'hui ne pas dépasser cent mille exemplaires - ils craignent aussi le feu de paille d'un unique roman qui connaîtrait un certain succès sans avoir un impact déterminant sur les finances de leur maison d'édition ni sur celles de l'auteur et ne serait suivi de rien d'autre.
Sans avoir encore la production d'une Angot, d'une Gavalda ou d'une Nothomb - dans l'ordre alphabétique ! - vous voilà créditée de trois romans : votre roman de jeunesse, celui que vous écrivez actuellement et celui que vous écrirez un jour sur votre blessure d'écriture ...
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Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
Bonjour,
Effectivement, il ne s'agissait pas des Editions de Minuit (à qui j'avais également envoyé mon roman effectivement). Allez, un GROS indice... l'éditeur dont je parle a utilisé ses initiales pour en faire le nom de sa maison d'édition (bon à ce point je pourrais tout aussi bien écrire en toutes lettres de qui il s'agit !!).
Il s'agit en effet d'une expérience inoubliable... je serai tentée d'en faire le plus beau moment de ma vie (avec la naissance de mes enfants évidemment, on est mère ou on ne l'est pas !). Je regrette d'ailleurs d'en oublier progressivement les détails...
Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous écrivez, et j'en suis parfaitement consciente. Cet éditeur devait refuser mon texte, c'est évident. Je m'en veux plutôt à moi, d'avoir eu la prétention de me présenter devant lui avec pour tout bagage, ce premier texte seul.
Sinon, mon roman n'a pas avancé ces jours-ci car j'ai eu envie d'une "pause" et j'ai pour cela décidé de participer à un concours de nouvelles... dont la date limite est dans une semaine (et qui m'a particulièrement tapé dans l'oeil puisque le thème est celui de mon roman, à savoir l'enfermement)... alors je me concentre sur ce nouveau texte, que je publierai ici d'ici quelques jours... j'ai pensé que les concours de nouvelles me forceraient à écrire encore plus régulièrement et à ne pas rester coincée sur mon roman les jours "sans"... c'est une façon de me donner un objectif (qui est bien plus celui de produire, produire, produire, que de gagner un prix).
bonne journée à tous...
Effectivement, il ne s'agissait pas des Editions de Minuit (à qui j'avais également envoyé mon roman effectivement). Allez, un GROS indice... l'éditeur dont je parle a utilisé ses initiales pour en faire le nom de sa maison d'édition (bon à ce point je pourrais tout aussi bien écrire en toutes lettres de qui il s'agit !!).
Il s'agit en effet d'une expérience inoubliable... je serai tentée d'en faire le plus beau moment de ma vie (avec la naissance de mes enfants évidemment, on est mère ou on ne l'est pas !). Je regrette d'ailleurs d'en oublier progressivement les détails...
Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous écrivez, et j'en suis parfaitement consciente. Cet éditeur devait refuser mon texte, c'est évident. Je m'en veux plutôt à moi, d'avoir eu la prétention de me présenter devant lui avec pour tout bagage, ce premier texte seul.
Sinon, mon roman n'a pas avancé ces jours-ci car j'ai eu envie d'une "pause" et j'ai pour cela décidé de participer à un concours de nouvelles... dont la date limite est dans une semaine (et qui m'a particulièrement tapé dans l'oeil puisque le thème est celui de mon roman, à savoir l'enfermement)... alors je me concentre sur ce nouveau texte, que je publierai ici d'ici quelques jours... j'ai pensé que les concours de nouvelles me forceraient à écrire encore plus régulièrement et à ne pas rester coincée sur mon roman les jours "sans"... c'est une façon de me donner un objectif (qui est bien plus celui de produire, produire, produire, que de gagner un prix).
bonne journée à tous...
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Texte long ...
Chère Pointalaligne,
Les Editions de Minuit donc, ... et puis, j'avais pensé à Gallimard ... mais c'était XXX, une maison d'édition dont le nom sous la forme des initailes de son créateur est aussi, phonétiquement, le prénom de ce créateur ! On peut d'ailleurs dire aujourd'hui qu'elle fait partie de la galaxie Gallimard ... Emmanuel Carrère et Charles Juliet sont ses principales découvertes. Dans "Lambeaux", son ouvrage autobiographique, Charles Juliet a évoqué ses premières tentatives d'écriture ...
Ce parallèle entre la naissance d'un enfant et celle d'un livre est intéressant, seule une femme peut le faire dans la plénitude de ses sens et de ses sentiments. Après la naissance d'ailleurs le livre, comme l'enfant, n'appartient plus à celle - ni à celui, si c'est un homme - qui l'a fait naître.
Au fond vous avez parfaitement accepté ce refus, essayez de ne pas en perdre les détails car c'est la forme qu'il a prise qui vous a choquée.
Bon courage, nous lirons votre nouvelle avec plaisir ...
Caresses et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
Les Editions de Minuit donc, ... et puis, j'avais pensé à Gallimard ... mais c'était XXX, une maison d'édition dont le nom sous la forme des initailes de son créateur est aussi, phonétiquement, le prénom de ce créateur ! On peut d'ailleurs dire aujourd'hui qu'elle fait partie de la galaxie Gallimard ... Emmanuel Carrère et Charles Juliet sont ses principales découvertes. Dans "Lambeaux", son ouvrage autobiographique, Charles Juliet a évoqué ses premières tentatives d'écriture ...
Ce parallèle entre la naissance d'un enfant et celle d'un livre est intéressant, seule une femme peut le faire dans la plénitude de ses sens et de ses sentiments. Après la naissance d'ailleurs le livre, comme l'enfant, n'appartient plus à celle - ni à celui, si c'est un homme - qui l'a fait naître.
Au fond vous avez parfaitement accepté ce refus, essayez de ne pas en perdre les détails car c'est la forme qu'il a prise qui vous a choquée.
Bon courage, nous lirons votre nouvelle avec plaisir ...
Caresses et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
"le rôle de l’écrivain est de prêter à autrui les mots dont il a besoin pour avoir accès à lui-même". (C. Juliet)
pointalaligne- Nombre de messages : 19
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Date d'inscription : 01/03/2010
Texte long ? ...
Bonjour Pointalaligne,
"Le rôle de l'écrivain est de prêter à autrui les mots dont il a besoin pour avoir accès à lui-même " ... car bien des gens sont coupés d'eux-mêmes parce qu'ils n'ont pas les savoirs nécessaires pour analyser leur histoire, leur état et leur devenir ni les techniques pour les restituer. En préalable à ce rôle de passeur, Charles Juliet précise dans cet entretien de 2008 : "Ecrire, c'est donc d'abord écrire pour soi, en fonction d'un besoin personnel, mais c'est aussi, je crois, savoir suffisamment se détacher de soi pour tenir un propos universel qui puisse concerner autrui."
Et plus loin : "... écrire fait partie d'un travail que je poursuis incessamment en moi, un travail qui me met en paix." Pour lui, l'écriture serait donc l'un des véhicules possibles qui nous emmène vers l'ataraxie par le chemin en "... isme" de notre choix. Verba volent ...
... scripta manent ! :
"Tu sors de la forêt. (!) Les brouillards se sont dissipés ... Tu as la conviction que tu ne connaîtras plus l'ennui, ni le dégoût, ni la haine de soi, ni l'épuisement, ni la détresse. Certes, le doute est là, mais tu n'as plus à le redouter. Car il a perdu le pouvoir de te démolir (!). D'arrêter ta main à l'instant où te vient le désir de prendre la plume. La parturition a duré de longues, d'interminables années, mais tu as fini par naître et pu enfin donner ton adhésion à la vie." LAMBEAUX - Charles Juliet
Rien de ce qui nous arrive, rien de ce que nous vivons, rien de ce que nous ressentons n'est pas déjà arrivé à quelqu'un, n'a pas déjà été vécu ou ressenti par quelqu'un. Et par l'effet de la communication universelle en expansion permanente, contrairement au mythe de la connaissance universelle, nous en sommes conscients. Nous devons donc rechercher nos prédeceseurs et nous en inspirer pour notre quête personnelle.
Une nouvelle en guise de galop d'essai ... comme les fines montures du Prix de Diane sur l'interminable piste des Lions à Chantilly, bornée au levant par un soleil tout rond et à l'opposé par la pierre blanche du Château et des Grandes Ecuries ...
Bon courage !
Caresses et Bise à l'Oeil,
Midnightrambler
"Le rôle de l'écrivain est de prêter à autrui les mots dont il a besoin pour avoir accès à lui-même " ... car bien des gens sont coupés d'eux-mêmes parce qu'ils n'ont pas les savoirs nécessaires pour analyser leur histoire, leur état et leur devenir ni les techniques pour les restituer. En préalable à ce rôle de passeur, Charles Juliet précise dans cet entretien de 2008 : "Ecrire, c'est donc d'abord écrire pour soi, en fonction d'un besoin personnel, mais c'est aussi, je crois, savoir suffisamment se détacher de soi pour tenir un propos universel qui puisse concerner autrui."
Et plus loin : "... écrire fait partie d'un travail que je poursuis incessamment en moi, un travail qui me met en paix." Pour lui, l'écriture serait donc l'un des véhicules possibles qui nous emmène vers l'ataraxie par le chemin en "... isme" de notre choix. Verba volent ...
... scripta manent ! :
"Tu sors de la forêt. (!) Les brouillards se sont dissipés ... Tu as la conviction que tu ne connaîtras plus l'ennui, ni le dégoût, ni la haine de soi, ni l'épuisement, ni la détresse. Certes, le doute est là, mais tu n'as plus à le redouter. Car il a perdu le pouvoir de te démolir (!). D'arrêter ta main à l'instant où te vient le désir de prendre la plume. La parturition a duré de longues, d'interminables années, mais tu as fini par naître et pu enfin donner ton adhésion à la vie." LAMBEAUX - Charles Juliet
Rien de ce qui nous arrive, rien de ce que nous vivons, rien de ce que nous ressentons n'est pas déjà arrivé à quelqu'un, n'a pas déjà été vécu ou ressenti par quelqu'un. Et par l'effet de la communication universelle en expansion permanente, contrairement au mythe de la connaissance universelle, nous en sommes conscients. Nous devons donc rechercher nos prédeceseurs et nous en inspirer pour notre quête personnelle.
Une nouvelle en guise de galop d'essai ... comme les fines montures du Prix de Diane sur l'interminable piste des Lions à Chantilly, bornée au levant par un soleil tout rond et à l'opposé par la pierre blanche du Château et des Grandes Ecuries ...
Bon courage !
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Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
midnightrambler a écrit:Bonjour Réginelle ...
Pour l'instant je veux simplement vous dire qu'il existe déjà un début de fil sur les "pourquoi ?" et les "à quoi bon ?" : Projet d'écriture d'un texte long ? dans Conversations/ Atelier ...
Trouvé ! merci Midnightrambler
Et grosse colère, parce que je me suis "fendue" d'un long message, et qu'au moment d'envoyer... PAF!!!! déconnectée du phorum... et j'ai tout perdu (snifff !!!)
et je ne sais pas pourquoi ça arrive, ce truc ! M'énerve !!!
Me reste plus qu'à recommencer, mais sous word et copier-coller après. Plus sûr !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
bienvenue ici !
Pour ma part j'ai un peu déserté... car j'ai d'autres activités en écriture... j'écris pour les enfants... et ça bouge pas mal de ce côté-là donc j'ai des idées plein la tête et des textes plein les doigts. Ce qui fait que je passe beaucoup de temps sur ces projets et que mon roman est en pause... et je culpabilise beaucoup !!
J'ai participé à un concours de nouvelles aussi. Mais j'ai interdiction de publier mon texte sur internet avant le résultat... alors... il faudra attendre.
bonne journée à tous, plume ou clavier en main !
Pour ma part j'ai un peu déserté... car j'ai d'autres activités en écriture... j'écris pour les enfants... et ça bouge pas mal de ce côté-là donc j'ai des idées plein la tête et des textes plein les doigts. Ce qui fait que je passe beaucoup de temps sur ces projets et que mon roman est en pause... et je culpabilise beaucoup !!
J'ai participé à un concours de nouvelles aussi. Mais j'ai interdiction de publier mon texte sur internet avant le résultat... alors... il faudra attendre.
bonne journée à tous, plume ou clavier en main !
pointalaligne- Nombre de messages : 19
Age : 49
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: Projet d'écriture d'un texte long ?
J'ai lu tout le fil, et je ne sais trop quoi en penser. Non pas que je trouve la démarche inutile, mais plutôt comment y répondre.
Parce qu'il y a autant d'approches de l'écriture que d'écrivants (Lucy, j'aime bien ce terme. Je crois qu'il me convient mieux qu'écrivain et il est plus original que « scribouilleur »)
Vous dites en être à votre deuxième roman, et que, malgré des années d'écriture, vous « peinez » dessus. Que cela en est « à pleurer ». Pourquoi ? Pourquoi tant de peine ? En quoi l'écriture en est-elle si difficile ?
Je crois que ce sont les questions à se poser. Tous les romans « commencés » ne sont pas destinés à être achevés. Il peut arriver qu'en cours d'écriture, on se détache du sujet qui ne paraît plus assez intéressant, qui « n'inspire » plus. Ou bien même ce dernier d'un coup nous dépasse, devient trop difficile, trop ardu. Il suffit de refermer le cahier (je n'ai pas dit de le jeter) et de passer à autre chose. Un jour, peut-être, il sera possible d'y revenir, qui sait ?
Il ne s'agit pas d'écrire un roman à tout prix parce qu'un jour telle ou telle idée a paru bonne.
Je ne conçois pas l'écriture « dans la souffrance ». Dans le travail, l'exigence de donner le meilleur de soi, oui. Mais pas la souffrance.
Echanger nos moments productifs ? J'en suis à treize romans, une douzaine de nouvelles, une pièce de théâtre, plus d'une centaine de poèmes, et des tas de textes sur le disque de mon PC. Et tout ça, ça ne veut rien dire, parque que « quantité » ne veut pas dire forcément « qualité » même si MOI, j'en suis très satisfaite.
Je ne sais pas si je m'explique bien. Mais vous dire que j'ai écrit aujourd'hui une trentaine de pages (non, non, c'est juste un exemple) alors que vous auriez eu toutes les peines du monde à « aligner » cinq malheureuses phrases, cela ne risquerait-il pas de vous enfoncer dans la pire des angoisses ? Et pour moi, de me dire : mince, s'il faut tout ce temps pour écrire cinq lignes parfaites, je dois faire que de la m...
L'écriture est une aventure solitaire, c'est comme ça et il faut faire avec. Vous dites que parfois cette solitude vous fait douter. Personnellement elle m'est indispensable. Je n'ai jamais moins écrit que durant toute cette période où j'ai « traîné » sur le net, en quête des avis des uns et des autres. Pour partager... et partager quoi, au bout du compte ? Un regard ? Alors qu'il y a autant de regards que de lecteurs ? Comment satisfaire à tous ? Comment plaire à tous ? J'ai failli en perdre le goût de l'écriture. En oublier pourquoi j'écris.
Vous parlez de comparer nos méthodes... Oui, cela peut être agréable, comme une réponse à une curiosité. Mais qui peut dire que telle méthode est meilleure que telle autre ? Untel va faire un plan aux chapitres bien définis, des fiches pour ses personnages bien précises. Tel autre à tout dans la tête, travaille au feeling. Celui-là ne peut écrire qu'avec un fond sonore dans les oreilles, mais celui-ci préfère le silence absolu. Il y a celui qui va triturer chaque mot, chaque phrase au fur et à mesure qu'il écrit et celui qui préfère laisser filer « l'inspiration » de peur d'en perdre l'essentiel.
Il n'y a pas vraiment de méthode. A moins de faire l'une de ces écoles à la mode aujourd'hui, celles où l'on apprend à « composer un best-sellers ». Pourquoi pas après tout ? Il y en a plein les étagères des libraires de ceux-là, preuve que ça marche bien, non ?
Le style... j'ai le mien. L'écriture change forcément en fonction du sujet du roman. On n'écrit pas un polar de la même façon qu'un roman rose. Le langage est différent. Mais au bout du compte, ce que j'écris me ressemble, et les mots me viennent « à ma façon ». Phrase courte, phrase longue, je m'en fiche du moment que cela sert l'histoire, en fait, ça vient « comme ça », parce que la narration semble l'exiger, comme une évidence, du moins pour moi. Tout pareil pour les adjectifs, plein ou peu suivant que je veuille ou pas « peindre » un décor.
Mais bon... il y aurait tellement à dire.
Et dans tout ceci, forcément rien qui réponde vraiment au sujet du fil
Amicalement
Parce qu'il y a autant d'approches de l'écriture que d'écrivants (Lucy, j'aime bien ce terme. Je crois qu'il me convient mieux qu'écrivain et il est plus original que « scribouilleur »)
Vous dites en être à votre deuxième roman, et que, malgré des années d'écriture, vous « peinez » dessus. Que cela en est « à pleurer ». Pourquoi ? Pourquoi tant de peine ? En quoi l'écriture en est-elle si difficile ?
Je crois que ce sont les questions à se poser. Tous les romans « commencés » ne sont pas destinés à être achevés. Il peut arriver qu'en cours d'écriture, on se détache du sujet qui ne paraît plus assez intéressant, qui « n'inspire » plus. Ou bien même ce dernier d'un coup nous dépasse, devient trop difficile, trop ardu. Il suffit de refermer le cahier (je n'ai pas dit de le jeter) et de passer à autre chose. Un jour, peut-être, il sera possible d'y revenir, qui sait ?
Il ne s'agit pas d'écrire un roman à tout prix parce qu'un jour telle ou telle idée a paru bonne.
Je ne conçois pas l'écriture « dans la souffrance ». Dans le travail, l'exigence de donner le meilleur de soi, oui. Mais pas la souffrance.
Echanger nos moments productifs ? J'en suis à treize romans, une douzaine de nouvelles, une pièce de théâtre, plus d'une centaine de poèmes, et des tas de textes sur le disque de mon PC. Et tout ça, ça ne veut rien dire, parque que « quantité » ne veut pas dire forcément « qualité » même si MOI, j'en suis très satisfaite.
Je ne sais pas si je m'explique bien. Mais vous dire que j'ai écrit aujourd'hui une trentaine de pages (non, non, c'est juste un exemple) alors que vous auriez eu toutes les peines du monde à « aligner » cinq malheureuses phrases, cela ne risquerait-il pas de vous enfoncer dans la pire des angoisses ? Et pour moi, de me dire : mince, s'il faut tout ce temps pour écrire cinq lignes parfaites, je dois faire que de la m...
L'écriture est une aventure solitaire, c'est comme ça et il faut faire avec. Vous dites que parfois cette solitude vous fait douter. Personnellement elle m'est indispensable. Je n'ai jamais moins écrit que durant toute cette période où j'ai « traîné » sur le net, en quête des avis des uns et des autres. Pour partager... et partager quoi, au bout du compte ? Un regard ? Alors qu'il y a autant de regards que de lecteurs ? Comment satisfaire à tous ? Comment plaire à tous ? J'ai failli en perdre le goût de l'écriture. En oublier pourquoi j'écris.
Vous parlez de comparer nos méthodes... Oui, cela peut être agréable, comme une réponse à une curiosité. Mais qui peut dire que telle méthode est meilleure que telle autre ? Untel va faire un plan aux chapitres bien définis, des fiches pour ses personnages bien précises. Tel autre à tout dans la tête, travaille au feeling. Celui-là ne peut écrire qu'avec un fond sonore dans les oreilles, mais celui-ci préfère le silence absolu. Il y a celui qui va triturer chaque mot, chaque phrase au fur et à mesure qu'il écrit et celui qui préfère laisser filer « l'inspiration » de peur d'en perdre l'essentiel.
Il n'y a pas vraiment de méthode. A moins de faire l'une de ces écoles à la mode aujourd'hui, celles où l'on apprend à « composer un best-sellers ». Pourquoi pas après tout ? Il y en a plein les étagères des libraires de ceux-là, preuve que ça marche bien, non ?
Le style... j'ai le mien. L'écriture change forcément en fonction du sujet du roman. On n'écrit pas un polar de la même façon qu'un roman rose. Le langage est différent. Mais au bout du compte, ce que j'écris me ressemble, et les mots me viennent « à ma façon ». Phrase courte, phrase longue, je m'en fiche du moment que cela sert l'histoire, en fait, ça vient « comme ça », parce que la narration semble l'exiger, comme une évidence, du moins pour moi. Tout pareil pour les adjectifs, plein ou peu suivant que je veuille ou pas « peindre » un décor.
Mais bon... il y aurait tellement à dire.
Et dans tout ceci, forcément rien qui réponde vraiment au sujet du fil
Amicalement
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
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Date d'inscription : 07/03/2008
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