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Belfast parano, Chapitre 3

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Message  lillith Lun 2 Nov 2009 - 12:33

Chapitre 3.

Ange, que la Méditerranée rendait habituellement plutôt serein, sentait un véritable courant électrique lui parcourir les membres. Le calme plat et vain de cette antique étendue d’hydrogène, mêlée d’oxygène et de sodium, lui pesait sérieusement sur les nerfs, comme à peut-près tout en ce moment. Sale période pour les volatiles de son espèce… Il quitta le bastingage pour faire quelques pas sur le pont du Pascal Paoli.

Salope de grognasse de merde… Putain… Comment t’as osé ? Comment tu as seulement songé à faire ça ? Est-ce que je vais fouiller dans tes fringues moi ?

Il sortait avec elle depuis trois mois. Jeanne, une petite bourgeoise qui se la jouait artiste, certes, mais plutôt mignonne… gentille… et un beau cul, ce qui ne gâchait rien… Mais bien trop curieuse, et jalouse… Cette fois-ci, quand il lui avait dit qu’il devait rentrer plus tôt que prévu sur le continent, elle n’avait rien dit. Ça l’avait étonné, habituellement, elle lui tapait des crises monumentales, comme la gosse de riches qu’elle était. Ce matin là, elle s’était montrée particulièrement câline et un rien pot de colle puis avait finit par lui dire qu’elle rêvait d’un petit déjeuner au lit. Quand il était revenu avec les croissants, elle l’avait visé avec SON PROPRE FLINGUE, son Glock, hurlant comme une hystérique « C’est quoi ça ? Mais bordel, tu es qui ? » et blablabla… et blablabla…

Pourtant, il ne lui avait pas menti, il était bien étudiant en droit ; il devait même entamer sa thèse en septembre prochain. Il disposait juste de moyens de financement peu orthodoxes… Est-ce vraiment un drame ? Etaient-ils moins moral que ceux des enfants de marchands d’armes ou de patrons de multinationales faisant fabriquer leurs cochonneries dans les usines à esclaves asiatiques ?

Elle avait aussi visiblement épluché son portable qui était maintenant posé devant elle, sur les draps froissés, malmenés par leurs ébats nocturnes. Le cran de sureté du Glock était mis… elle pourra toujours appuyer sur la gâchette…

Un sourire mauvais sur le visage, il se jeta sur elle et lui prit l’arme des mains. Il avait failli la frapper mais avait retenu son geste au dernier moment. Une marque reste une preuve... Puis-bon,… Il n’aimait pas frapper les nanas… Il l’avait insulté, puis menacée de lui « travailler sa belle petite gueule à l’acide » si elle parlait de ça à qui que ce soit. Il était parti en claquant la porte.

Il avait passé une semaine à redouter de voir la poulaille débarquer chez son oncle, mais rien ne se produisit. Les choses semblaient s’être tassées… jusqu’à ce soir, jusqu’à ces deux types qui avaient débuté leur filature quand il était sorti de chez lui, qui l’avait continuée jusqu’au port, puis qui étaient montés sur le bateau avec lui… Le problème, c’est que les choses s’étaient tellement tendues avec les projets d’Henriette qu’il ne pouvait même pas savoir exactement si c’étaient des portes-flingues de Santini, des schmitt ou encore autre choses…

Bah,… Faut faire avec… les risques du métier… J’aurai le temps de les semer en amarrant à Marseille. Ghjullian bosse au fret, il me fera sortir discretos, et Pascal me virera des listings de passager…

Avec une pointe de regret, il jeta son mobile tout neuf à l’eau, pour ne pas être traçable, puis descendit dans les cales retrouver son cousin.

Le bateau arriva à Marseille à l’heure prévue. Ange n’en sorti que deux heures plus tard, avec l’équipage du fret, vêtu d’une tenue de mécano, d’une casquette de caillera et d’un petit diamant à l’oreille. Ses suiveurs stationnaient dans une voiture le long de la quatre voix qui longeait le port autonome. Ils n’y virent que du feu. Ils cherchaient un mec de taille moyenne, brun, habillé BCBG, qui se déplaçait de manière assez raide ; un prolo tendance rappeur Skyrock, aux gestes et à la démarche déliés, passa devant leur véhicule en se payant intérieurement leur tête.

Ange devait à Henriette cette facilité à passer inaperçue. Elle-même avait souvent utilisé des déguisements, tout au long de sa « carrière ». Elle lui avait aussi payé quelques mois de cours de théâtre, pour apprendre à modifier sa gestuelle, sa démarche et même sa voix. S’il n’arrivait pas à camoufler son accent trainant, il se montrait, par contre, très habile pour vieillir son timbre, pour le rajeunir et même pour le féminiser ; ce qui amusait beaucoup son amie. Son visage affreusement banal était aussi un grand atout, rien ne le distinguait d’un autre homme, brun de taille moyenne, aux yeux sombres et à la peau mate.

Il marcha, avec les marins de la SCN, jusqu’à la station de métro de la Joliette où il les salua avant de s’engouffrer dans la bouche avide du sous-sol marseillais. Arrivé à la gare Saint-Charles, il se rendit immédiatement dans les toilettes payantes du quai A pour changer de tenue. Il portait désormais un Levis fatigué et un T-shirt humoristique noir proclamant, à l’aide du célèbre logo d’une marque de cigarette, qu’il était « Malbarré ». Il se rendit ensuite chez Herdz d’une démarche qu’il voulu la plus nonchalante possible. Il s’était bien amusé avec les deux guignols, mais maintenant, il devait se bouger sérieusement pour rentrer à Rousset et prévenir Henriette des galères à venir. Peut-être même que ça convaincrait cet âne de James de leur rendre ce petit service dont ils avaient tant besoin…

La femme de l’agence de location, une blonde décolorée, un peu vulgaire, qui ne le regarda pas une fois, accepta ces faux papiers au nom de Simon Colonna sans ciller. Elle prit l’empreinte de la carte bancaire de Monsieur Colonna, lui fit signer un papier et lui confia les clefs d’une petite 206 grise. Il aurait préféré louer quelque chose d’un peu plus puissant et agréable à conduire mais bon… Selon cette identité il était supposé être enseignant en lycée professionnel, or le secret d’un bon camouflage est d’avoir un personnage le plus complet et banal possible.

Il prit la route en pensant à ce qu’il l’attendait à Rousset. Visiblement, James et Henriette s’étaient sérieusement engueulés. Celle-ci s’était montrée très évasive au téléphone, mais il avait compris que : un, l’irlandais refusait catégoriquement de marcher avec eux cette fois-ci ; deux, Henriette l’avait vraiment très mal pris. En vieillissant, cette dernière devenait de plus en plus autoritaire et ne supportait plus qu’on lui refuse quoi que se soit… et James supportait de moins en moins qu’on lui impose quoi que soit… et la situation avait du s’envenimer.

Il croyait deviner la cause du refus de son « frangin » celtique. Il connaissait un peu son histoire, Henriette lui en avait parlé… Et depuis qu’il s’était casé avec Johanne, il paraissait fermement décidé à se mettre à la retraite… Compréhensible… mais ça ne l’arrangeait pas, les bons hackers ne se cueillant pas sur les arbres.

Il aimait beaucoup la jeune femme lui aussi, mais avait très vite compris qu’il n’avait aucune chance ; ils ne vivaient tout simplement pas dans la même dimension. Johanne était obsédée par la politique, une idée abstraite et idéaliste de la « révolution », elle écoutait des musiques ultraviolentes, dévorait des bouquins comme une denrée vitale… Alors que lui… la seule musique qu’il entendait, d’une oreille distraite, était celle de la radio ou des night-clubs, il avait lu, pour le plaisir, dix livres en tout dans sa vie, dont deux lorsqu’il était en prison, il se foutait royalement de qui faisait les lois -lui trouvait toujours un moyen de les enfreindre- et n’avait jamais mis les pieds dans un musée… Il s’était donc mis à la considérer comme une petite sœur turbulente fréquentant la fac d’en dessous…

Ah… cette bonne vieille guéguerre fac de droit, fac de lettre…. A plusieurs reprise, il avait, pour lui faire plaisir, espionné les guignols de l’UNI, le syndicat d’extrême-droite qui avait son terreau parmi les futurs juges et avocats. Il avait même sympathisé avec le grand chef jusqu’à obtenir son adresse afin que les gauchistes qu’elle fréquentait aillent le démonter… Il ne comprenait pas vraiment l’intérêt de ce militantisme estudiantin stérile,… mais bon… il rendait service à la famille…

Et oui mon petit Ange… C’est comme ça… il faut s’assumer dans la vie… Toi, tu n’es bon qu’à rendre service… à suivre, à faire gentillement ce qu’on te dit de faire…

Et ça ne le dérangeait même pas… Surtout vis-à-vis d’Henriette… Ange n’avait jamais été du genre à se poser des questions, il prenait les choses comme elles étaient, sans trop calculer, sans oser refuser... Quand il était sorti des Beaumettes, tricard en corse, son oncle n’avait pas voulu le laisser dans la nature ; il avait donc appelé Henriette, qui était une amie de jeunesse, pour lui demander de l’héberger.

Ange était alors, très jeune, tout juste dix-neuf ans, et était tout perdu, interdit de territoire dans le seul endroit où il se sentait chez lui, son île natale. Il avait trouvé avec Henriette la sensation d’avoir une maman. Elle le traitait comme un enfant, mais ça ne le dérangeait pas, au contraire. Son oncle, qui l’avait élevé après le décès de ces parents, l’avait toujours traité comme un adulte, ne lui fixant ni règles, ni limites et le laissant entièrement libre de ces choix. Avec Henriette, il se sentait reposé. Il n’angoissait plus, il se laissait conduire… Elle lui avait demandé de reprendre ces études ? Qu’à cela ne tiennent, ça ne pouvait pas lui faire de mal… il avait préparé, et réussit avec brio, une capacité en droit, puis il avait intégré l’université. Elle avait besoin de lui pour de « menus services » ? Qu’à cela ne tiennent, il avait besoin de sa dose d’adrénaline. Cambrioler une villa, faucher des documents dans un bureau, mettre le feu à un autre,… Il n’avait jamais rien refusé. Elle lui avait raconté sa jeunesse, il l’avait immédiatement suivie dans sa vengeance… Elle lui avait présenté son « vieux protégé », James, il en avait fait un frangin, en dépit du caractère absolument imbuvable de l’irlandais, de son tempérament froid et du fait qu’il ne semblât pas trop l’aimer… Elle lui avait présenté sa nièce, il en avait fait une petite sœur, faut de pouvoir en faire sa copine.

Il avait centré sa vie sur Henriette, son existence entière tournait désormais autour de ces cheveux gris et de sa petite silhouette encore splendide nonobstant ces soixante-sept ans. Il savait bien que les gens jasaient sur son compte, qu’on le prenait pour un gigolo, mais il s’en foutait royalement. Il se rattrapait d’une enfance absente… perdu dans ces pensées, il failli manquer l’intersection pour rentrer dans Rousset. Il vérifia à nouveau que personne ne le suivait, ni ne le précédait. Il réduisit sa vitesse, traversa le village, puis s’engagea dans le long chemin mal empierré qui menait chez Henriette.

L’air déserta ces poumons quand il vit que la porte d’entrée était fermée à clefs, Il sortit ces clefs et entrouvrit la porte. Il n’y avait absolument aucun bruit dans la maison.

Elle aurait du être ici… Pas normal…

Un sale pressentiment… il sortit son Glock de la sacoche qu’il portait en bandoulière, ôta le cran de sécurité et appela :
« Henriette »
Pas de réponse. Il réalisa à cet instant que la grosse BM flambant neuve de ce frimeur de Jim n’était pas là. Il poussa le bâtant avec le pied. L’odeur de poudre l’assailli.

Bordel de merde

Il se précipita dans le couloir, l’arme au poing, prêt à tirer. Puis il avança prudemment, adaptant le même pas que James et Johanne deux heures plus tôt… Et il fit la même lugubre découverte… Ses jambes le lâchèrent, il s’écroula en sanglot contre l’encadrement de la porte…

C’est pas possible, c’est pas possible…C’est un cauchemar, je vais me réveiller… Santini, salopard de merde… je vais te chopper et te faire bouffer des couilles avant de…
Attend voir… Si c’est Santini qui a fait ça, c’est qu’il a eut vent de ce qu’on avait déjà trouvé… Des preuves qu’on avait déjà en main… donc il aurait du fouiller la maison…


Il était toujours écroulé contre l’encadrement de la porte. Il se releva. Tout semblait en place…

Pas normal tout ça… Oh, non… pas normal du tout…

Ses yeux se posèrent douloureusement sur le corps de son amie. Au travers de ces larmes, qui coulaient sans qu’il s’en rende compte, il s’aperçu, lui aussi, qu’elle avait été torturée. Et salement.

Putain de merde… ça c’est déjà plus du Santini…

Le four encastré n’était pas à sa place. En s’aidant d’un torchon pour ne pas laisser d’empreinte, le tira fébrilement hors de son emplacement. Le vieux cartable en cuir était toujours coincé derrière. Il l’ouvrit… Tout était là. Les deux livres de compte et les reçus. Et c’était bien les même. Pas de doute, les mêmes taches de café au même endroit…

Pourquoi est-ce qu’ils n’ont pas fouillé la maison ?

En quelques foulées, il grimpa à l’étage, ouvrit les deux hautes armoires provençales de la chambre d’Henriette. Sous les draps blancs embaumant la lavande, il trouva : deux Beretta, leurs silencieux et leurs boites de cartouches, un canon scié et un fusil à pompe –avec leurs munitions respectives. Tout était à sa place. Dans la pièce d’à coté, sa chambre à lui, idem. Rien n’avait bougé d’un millimètre.

Il descendit à la cave, volant presque au dessus des marches. Il jeta à terre les casiers à vin, brisant une dizaine de bouteilles de vieux crus. Le petit coffre blindé à serrure numérique de dernière génération était toujours à sa place. Il l’ouvrit en composant sa combinaison personnelle, puis en y apposant son index. Le fric et les faux papiers avait disparus, les livres de compte des activités d’Henriette étaient toujours là. Pour la seconde fois, il sentit ces jambes se dérober sous lui, une idée venait de se former involontairement dans ces neurones.

Et si c’était… Non, il ne l’aurait pas torturée… non,… ce n’est pas son style… si,…il aurait pu… Qu’est-ce que tu connais de lui après tout ? Il a quand même fait parti de l’un des groupes paramilitaires les plus dangereux d’Europe de l’Ouest…

Et Henriette aurait pu lui faire péter un câble… Obstinée comme elle l’est…

Comme elle l’était…

Il se passa la main sur le visage.

Merde ! Johanne !

Il remonta les escaliers de la cave quatre à quatre. Il reviendrait plus tard faire le tri dans ce que la police ne devait surtout pas trouver. Il remonta au pas de course à l’étage prendre un Beretta et le canon scié, il sorti de la maison, ferma la porte d’entrée à clef et se jeta dans la minuscule voiture d’occasion.

Du trajet, il ne garda qu’un souvenir vague de panneaux indicateurs défilants et de l’aiguille du compteur dépassant très largement le légalement admis… ce n’était pas dans ces habitudes, la vitesse est un risque idiot, mais…

…Johanne,… merde… Si James a vraiment cramé une durite, il a pu s’en prendre à elle aussi…

Il posa littéralement la petite voiture sur le cours des minimes et se précipita au pas de courses jusqu’à la rue Bédarrides, dans le centre-ville. Il escalada les quatre étages menant au minuscule studio de Johanne. Porte d’entrée forcée. Il poussa le battant prudemment. Odeur métallique, mêlée de souffre… Une énorme tâche de sang sur le lit… et des poils gris… il s’avance dans la pièce. Charles, l’apathique chartreux de Johanne, … Il s’approcha du corps du félin. On avait tiré deux balles qui avaient littéralement réduit l’animal en bouillie. Le logement n’avait, sinon, subit aucun dommage…

Il est tant d’aller mettre certaines choses au clair...



La semaine prochaine, je vous poste une totale, avec les deux premiers chapitres revus et réduits, et ce chapitre 3 revu à l'aune des remarques et critiques constructives que vous saurez me faire... MERCI d'avance! Toutes les 3 ou quatres semaine, je posterai ainsi les derniers chapitres revus tous ensemble (sauf si la modération s'y oppose! :-p

< Personne ne s'y oposera. Faudra juste que ce soit clair, surtout pour que Sahkti, qui gère le catalogue VE, s'y retrouve et qu'il n'y ait pas de doublettes. >
.
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Message  lillith Lun 2 Nov 2009 - 12:47

Désolée, j'ai encore eu d'énormes bugs avec mes copier-coller, mes italiques sont resté lamentablement droits... J'ai envoyé un appel à l'aide en direction de Mentor...
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Message  Invité Lun 2 Nov 2009 - 13:00

L'histoire m'intéresse, elle est bien menée, mais vraiment je pense que vous devriez faire un effort sur l'orthographe, mieux distinguer les possessifs des démonstratifs et prendre garde aux formes verbales... Je ne sens aucune volonté de votre part de publier des textes moins perclus de fautes à présent qu'au début, et ça, je ne vous le cache pas, ça m'énerve.

Remarques de langue, donc :
“comme à peu près (et non peut-près”) tout en ce moment”
“avait fini (et non “finit”) par lui dire”
“Etaient-ils moins moraux que ceux”
“Le cran de sûreté du Glock était mis”
“Puis, bon (plutôt que “Puis-bon”)
“Il l’avait insultée
“qui avaient débuté leur filature quand il était sorti de chez lui, qui l’avaient continuée”
“ou encore autre chose (et non “choses”)
“Ange n’en sortit que deux heures plus tard”
“le long de la quatre-voies
“cette facilité à passer inaperçu (et non “inaperçue”, puisque là c’est Ange qui passe inaperçu)
“son accent traînant”
“chez Hertz” (s’il s’agit de la véritable agence de location)
“une démarche qu’il voulut la plus nonchalante possible”
“accepta ses faux papiers au nom de Simon Colonna”
“en pensant à ce quI l’attendait à Rousset”
“la situation avait dû s’envenimer”
“A plusieurs reprises
“Eh oui mon petit Ange”
“à faire gentiment (et non “gentillement”) ce qu’on te dit”
“Quand il était sorti des Baumettes (et non “Baumettes”), tricard en Corse”
“Ange était alors, (pourquoi une virgule ici ?) très jeune”
“Elle lui avait demandé de reprendre ses études ? Qu’à cela ne tienne (et non “tiennent”)
“il avait préparé, et réussi (et non “réussit”) avec brio”
“Qu’à cela ne tienne (et non “tiennent”)
“une petite sœur, faute de pouvoir en faire sa copine”
“autour de ses cheveux gris et de sa petite silhouette encore splendide nonobstant ses soixante-sept ans”
“perdu dans ses pensées, il faillit manquer l’intersection”
“L’air déserta ses poumons quand il vit que la porte d’entrée était fermée à clef (et non “à clefs”), Il sortit ses clefs”
“Elle aurait dû être ici”
“Il poussa le battant”
“L’odeur de poudre l’assaillit
“adoptant le même pas”
“il s’écroula en sanglots
“je vais te choper (et non “chopper”) et te faire bouffer tes couilles”
“Attends voir”
“c’est qu’il a eu (et non “eut”) vent”
“donc il aurait dû fouiller la maison”
“Au travers de ses larmes, qui coulaient sans qu’il s’en rende compte, il s’aperçut
“En s’aidant d’un torchon pour ne pas laisser d’empreinte, (il ?) le tira fébrilement”
“Et c’était bien les mêmes
“leurs boîtes de cartouches”
“une idée venait de se former involontairement dans ses neurones”
“Il a quand même fait partie
“il sortit de la maison”
“un souvenir vague de panneaux indicateurs défilant (et non “défilants”, à mon avis, je pense qu’ici il faut considérer qu’il s’agit d’un participe présent , donc invariable, et non d’un adjectif)
“ce n’était pas dans ses habitudes”
“Une énorme tache (et non “tâche”, une tache est une souillure et une tâche un boulot à faire) de sang sur le lit”
“il s’avança dans la pièce”
“Le logement n’avait, sinon, subi (et non “subit”) aucun dommage”
“Il est temps

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Message  mini joe Lun 2 Nov 2009 - 15:29

c'est un tres beau chapitre de votre roman Belfast Parano, j'ai vraiment adoré et ca c'est un vrai compliment. je retrouve vraiment mon style d'ecriture parfois avec quand meme un peu plus de petites fautes mais rien de tres grave vous allez voir vous allez progresser tres vite avec nos conseils. En tous cas bonne chance pour la suite de votre carriere et bonne chance à Pascal Paoli !!

Cordialement,
MiME JOE (comme marceau mais avec Joe a la place de marceau)
PS: Madame Lilith on se connait d'un autre forum j'espere vous vous souvenez de moi car on etait vraiment complice la-bas. Merci et a bientot.
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Message  lillith Lun 2 Nov 2009 - 16:48

Je répond sur mon texte, mes excuses aux autres auteurs, mais je ne peux laisser les affirmations de Mini machin sans réponse.
Très heureuse que mon chapitre t'ai plus, mais visiblement tu as des problème de mémoire, ou bien tu ne connais pas la définition de complice... je n'avais juste pas hurlé avec la meute...

Quand à tes "textes" les plaisanterie les plus courtes sont les meilleures, alors arrête le gag s'il te plait.
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Message  mini joe Mer 4 Nov 2009 - 12:47

Bonjour madame Lilith, vous dites que j'ecris comme douglas adams sur l'autre forum alors je pense que vous aime bien mes textes quand meme. Mais je m'appelle pas MINI MACHIN je m'appelle MINI JOE.

cordialement,
MINI JOE l'ami de lilith.
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Message  silene82 Mer 4 Nov 2009 - 14:10

J'aime bien la manière dont l'histoire se met en place, moins le style, mais ça, ça peut se reprendre. Dès que la livraison corrigée dont vous parlez arrive, je vais relire à la suite: je n'aime pas les textes hachés en petit bouts.
Pour l'inénarrable mimi joe-mathy, ce que lillith disait de Douglas Adams, c'est qu'il avait du talent, lui. Faut-il expliciter?
Ah, au fait, pourquoi mini joe roule à plein?
Parce que trolleybus.
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Message  Rebecca Dim 8 Nov 2009 - 13:48

Ça se lit facilement, et on s'y croit. Donc évidemment on est frustré quand ça s'arrête car on veut savoir la suite. Ça tient la route.
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Message  Sahkti Ven 20 Nov 2009 - 13:23

Un chapitre qui me paraît bien ficelé, avec une tension perceptible, des éléments qui s'emboîtent progressivement pour former un ensemble plus consistant. Les ingrédients sont réunis pour donner une bonne histoire, lillith !

Je vais aller lire la version corrigée des trois premiers chapitres.
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Message  lillith Ven 20 Nov 2009 - 14:20

Merci Sahkti! Encore plus venant de toi ce commentaire me touche énormément! J'ai hâte d'avoir la critique de la partie 1!
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