Exo en direct du 4 novembre 2009 : Quartier lointain

on commence ou quoi ?

Loupbleu : un texte plus amer que doux, à l'écriture un peu trop blanche à mon goût ; et si tu tiens à "Ça" (il y en a un peu trop à mon avis), je trouve que tu pourrais faire l'effort de récupérer le bon caractère, c'est dommage...

Remarques :
« Je pourrais (futur évoqué dans un récit au passé  conditionnel) toujours prétendre la méprise »
« on les sortait (et non « sortaient ») pas souvent dans la cour, les cages »
« Ça sonnait la fin du jeu »
« Ça ne m’avait pas fait grand-chose »
« Ça se trouve »

Rebecca: je suis mitigé. Malgré le caractère profond de certains passages, j'ai trouvé qu'il y avait dans votre texte une accumulation de clichés sur l'enfance (surtout dans la partie poétique) qui parfois lui donnait un côté un peu niais.

Easter(Island) : je ne suis pas très fan de la succession de pensées qui se terminent par "...", cela donne un côté un peu agaçant à la lecture, je trouve. Par contre, j'ai beaucoup aimé la fin, très émouvante.

Pili: joli! J'ai bien aimé. C'est amusant, malgré toutes les différences qui séparent nos deux textes, j'ai senti qu'on avait eu la même perception de l'exercice (une personne âgée, un souvenir d'enfance vu de l'extérieur dont le contenu importe peu, finalement).

Loupbleu: j'ai beaucoup aimé votre écriture, sobre et très efficace. Je n'ai pas trop compris la chute, par contre, pourquoi une sirène?

M'en vais terminer mes lectures puis encoder ces textes au catalogue

J'ai tout lu par petits bouts. Je ne commente pas dans le détail, j'ai trouvé l'ensemble de très bonne qualité. Avec une mention spéciale au caractère sensible des textes de Sahkti et de Rebecca.

REBECCA
Maminou est la maman de Kate et la belle-mère de John si j'ai bien compris. Je trouve un peu froid de sa part "Kate et ton fils" plutôt qu'appeler le môme par son prénom.

Le début de l'histoire est intéressant mais ensuite, quand tu entames la description des souvenirs d'enfance, c'est un peu long, parfois forcé, surtout vers la fin. Dommage car le potentiel de départ me paraît vraiment bon.

SAINT GEORGES
Etrange ambiance, plutôt prenante, avec un rythme qui me paraît efficace et maîtrisé. Il y a un art de la distance dans ses lignes que je trouve particulièrement réussi.


EASTER
La fin me paraît plus aboutie parce que plus posée. Je comprends que la frénésie du début corresponde à l'attente impatiente mais son effet semble renforcé, un peu trop, par l'usage des trois points. Je préfère personnellement la douce-amertume cruelle de la fin.

Loupbleu, je repensais à ton texte, et je me disais que ce qui m'a gênée dedans, c'est de ne pas savoir pourquoi le narrateur revenait dans le coin de sa vieille école. Il a une raison (un rendez-vous manqué), mais quid de ce rendez-vous, affaires, amour, héritage ? Je trouve que tu en dis trop ou pas assez.

Mentor : Joli récit à l’écriture limpide. Déjà le titre me parle et c’est peu dire. Je suis entrée dans tes souvenirs, me les suis appropriés, ils sont si proches. Moi, la maîtresse m’avait fait monté sur l’estrade et m’avait coupé les ongles devant tout le monde me privant ainsi de mon arme secrète. Et on s’en fiche des contraintes quand l’émotion vous étreint.

Sahkti : Beaucoup aimé ce récit sobre, empreint de nostalgie. Bien rendus les émois de l’enfance que l’étrangeté du monde attire et effraie à la fois. La moustache de l’oncle, la nudité des corps et cette peur universelle d’être oublié par sa mère.

socque : Ah oui ! Très fort, les contrastes. Et le choix de cet angle de vue sur le côté gris des choses. Une réflexion intéressante autour du processus de mémoire, comment s’impriment en nous les souvenirs, comment s’opère le tri des images que l’on retient.

abstract : J’ai apprécié le ton vif, le coup d’œil acéré qui pointe le détail juste, évocateur des seventies. Une réussite, oui.

Rebecca : L’idée introductive est bien trouvée même si l’écriture demanderait, selon moi, à être resserrée. Sinon, j’ai été émue par le long poème aux accents de revendications, les « je veux » agrippés à la liste des choses perdues.

Mentor : bien mené, touchant et sans pathos. Tu fais juste ce qu'il faut.

Sahkti : j'aime bien la précision et le niveau de détail des souvenirs, ça donne une atmosphère nostalgique et une ambiance très cohérente.

Socque : J'aime le glissement continu que tu opères entre les souvenirs et le filtre du présent. Comme si sans cesse on se rapprochait puis on s'éloignait. Cela crée une tension qui correspond bien au fond du texte.

Abstract : Très différent dans l'approche, ça fleurte avec le surréalisme. Léger amusant et vraiment agréable. Peut-être tu pourrais imaginer une petite rupture de style au milieu du texte ?

C'est trop tard ?

Jamais trop tard, bertrand ! D'ailleurs Zou avait l'intention de poster en différé et peut-être grieg

Rebecca : L'introduction n'est pas à mon goût très bien menée, mais la suite, le poème est vraiment épatant ! Pour la variété des souvenirs personnels qui sont collectifs et surtout l'énergie du texte.

Saint-Georges : Je ne suis pas fan du genre, notamment parce qu'il me manque trop de référentiel pour bien m'y voir. Après relecture, je m'aperçois que c'est plein d'imagination et finement vu. Le mode narratif, s'il correspond bien au genre SF n'est pas ma tasse de thé. Quelques réserves persos mais mes félicitations.

Easter : Pour le coup, ton texte n'est pas bateau (désolé, pas pu m'empêcher). Je suis réservé sur les points de suspensions (Sollers écrit parfois comme ça :-) ; mais j'aurais bien refait un tour.

Pili : C'est comme ça tes textes, on y entre avec une envie d'épice et on resterait deux heures à écouter tes histoires.

Raconter mon enfance c'est avant tout faire une pose. Car de cette vie turbulente que fut ma jeunesse, le souvenir premier provient de l'absence de mon père. Cet homme endossait le costume courant d'air qu'un tailleur invisible lui façonnait sur mesures.

Un des rares jours où il était présent il m'appela, moi toute seule.
Venez ma fille. Promenons-nous longuement, à profiter de l'automne et des rares giroles entre les feuilles de châtaignier éparses sur le sol.
C'est une journée spéciale, ma fille.
Son front se posa contre l'écorce d'un bouleau. Il humait la mousse du sous-bois. Sa main crabe gonflée de la petite mienne apprivoisait mes craintes.
Et tout ce silence.
Et tout cet inconnu qu'il me fit découvrir cet après-midi-là.
Ce fut un moment où son âme s'éleva guidée par son propre souffle.
Avançons encore un peu, là où le soleil perce la forêt.
Ma peur s'éloigna. L'insouciance prit le dessus. Tandis que nous marchions les doigts serrés, je le regardais à travers ses silences lustrés par mes cils.

Il ne m'a rien dit de plus. J'avais sept ans.

La fille de l'air l'emporta à nouveau pour longtemps, pour toujours.

Mon père a disparu comme ça. On n'a plus jamais eu aucune nouvelle de lui.

J'ai trouvé le texte un peu court pour qu'on puisse vraiment s'y installer, mais plein d'un charme désuet, nostalgique. Toutefois, le bout de phrase : "je le regardais à travers ses silences lustrés par mes cils" m'a fait grincer des dents, je l'ai trouvé très maniéré, sans grand sens en plus.

Deux remarques :
« avant tout faire une pause »
« des rares girolles »

Saint Georges : Etonnante scène d’anticipation décrivant une observation clinique. Quelques touches t’ont suffi à proposer un contexte, une ambiance. Tu laisses beaucoup de place au lecteur et j’aime ça.

Easter : Très agréable récit. Un tableau brossé en clair-obscur, dirais-je avec des pointes de cynisme qui me plaisent bien.

Loupbleu : Un homme à la rencontre des lieux de son enfance, un goût de trop peu dans la bouche, alors vite, tirer un dernier goal dans la lucarne.
J’ai beaucoup aimé ceci :« D’où me vient l’idée que toute mon enfance s’est déroulée en automne ? »
Sinon, dans ton intro, le flou autour du rendez-vous manqué a également heurté ma lecture.

Bertrand-môgendre : Bel essai de condensé d’émotion mais qui ne m’a pas totalement convaincue.

Pili a écrit:Loupbleu : Un homme à la rencontre des lieux de son enfance, un goût de trop peu dans la bouche, alors vite, tirer un dernier goal dans la lucarne.
J’ai beaucoup aimé ceci :« D’où me vient l’idée que toute mon enfance s’est déroulée en automne ? »
Sinon, dans ton intro, le flou autour du rendez-vous manqué a également heurté ma lecture.

Loup, j'ai oublié de dire que ça fait du bien de te lire. Tu te fais rare. Trop.

Tout d’abord, merci à Peter-Pan pour l’idée de l’exo, les souvenirs d’enfance c’est un thème très riche. Du coup, le résultat est là, les textes sont vraiment d’un excellent niveau surtout si on tient compte du fait que l’exercice était en direct.

Saint Georges : tu nous emmènes dans un univers futuriste inquiétant, mais intéressant. J’ai beaucoup aimé ton expérience sur les émotions humaines. Je pense que tu avais choisi la couleur bleue, en tout cas c’est celle que je ressens en te lisant, c’est assez subtil et ça donne un ton froid qui transparaît dans tout ton texte. Je ne suis pas certaine d’avoir envie de vivre ce futur qui semble si proche. Beau travail.

bertrand-môgendre : texte très poétique, mais peut-être au ton trop maniéré. Je n’ai pas vu la contrainte sur la couleur. C’est beau, mais j’ai l’impression de rester un peu en dehors de la scène.

Sahkti, ton histoire me rappelle l’anecdote que me racontait ma grand-mère sur les cours de piano qu’elle était obligée de subir pour que sa mère puisse retrouver son amant. Elle ça l’avait dégoutée de la musique, visiblement toi tu y a plutôt pris goût aux musées. C’était très agréable de te lire.

Rebecca : j’ai eu aussi un peu de mal avec les liens de parenté, je crois que ça vient surtout des rapports entre beau-fils et belle-mère qui ne sont pas habituels. J’ai apprécié le poème sur les souvenirs d’enfance qui doivent être communs à beaucoup de monde, même si c’est un peu cliché, c’est toujours agréable de replonger dedans.

PILI
Du nuoc nam pour son crabe ! Je n’ai pas osé lui demander si le crabe en question était à son menu ou bien si par hasard, il s’agissait d’un animal de compagnie. J'adore !
En quelques lignes, tu as posé une ambiance, tout est là, y compris l'envie que ça dure un peu plus. Extra pour moi !

LOUPBLEU
La phrase de fin est bien amenée ! J'aime l'évolution du récit, ce destin qui s'esquisse peu à peu, avec aisance, emmenant le lecteur sur le chemin de la découverte. C'est prenant et bien écrit.

BM
faire une pose, une pause de temps ? :-)
Dommage que ce soit si court parce que cette atmosphère que tu dépeins est séduisante et prometteuse !

J'espère n'avoir oublié personne. Si c'est le cas, faites signe.

Je me sens toute petite... je ne sais pas comment vous faites ça !

Tu devrais essayer Plotine, je suis sûre que tu y arriverais sans soucis.

Bonsoir mentor,

jolie histoire bien racontée ; j'aime bien quand tu écris dans ce style où tu mets un peu de toi, ça ne fonctionne certes pas à tous les coups, mais c'est souvent touchant en tout cas...

Je vais commenter à mon rythme, mais en tant que mauvais MC, je tiens tout de même à remercier tous ceux qui ont fait l'effort de participer à cet exo, j'attends toujours le texte de grieg ;-)

Merci également à Pili, socque et mentor d'avoir peaufiné cet exo, c'est très gentil de votre part à tous...

Bonsoir Sahkti,

j'ai bien aimé, j'ai trouvé l'histoire sympathique, mais je me suis demandé pourquoi "l'oncle" demandait si le narrateur était gentil avec ses parents, j'ai peut-être mal compris, mais pour moi, le père est déjà parti depuis un moment et "l'oncle" doit bien le savoir...

Cet homme ne me parlait pas beaucoup, me demandait si je travaillais bien à l'école et si j'étais gentil avec mes parents

.

Bonsoir socque,

j'ai beaucoup aimé votre texte, j'ai apprécié le clin d'œil "Quartier Latin".

sous le meilleur soleil qu’aient à proposer ces latitudes centristes et fades, les couleurs à jamais m’apparaissent délavées de gris.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'aime énormément ce passage...

Bonsoir abstract,

j'ai également apprécié votre texte teinté d'un humour allant petit à petit dans une certaine amertume...

Et puis j'ai bien aimé le clin d'œil à Paul Éluard, fallait y penser...

Tout le monde s'en fout sûrement, mais je fais une petite pause, je reviendrai lire et commenter ce soir ou demain...

Tous, vous m'avez bien fait voyager ! Vibrer, rêver, frémir!

Ah mentor à l'école en petite fille déchainée!
Une histoire amusante, bien écrite, bien menée.
Bon pas de père disparaissant , juste un "docteur Trabac" apparaissant puis disparaissant sans pathos de la vie d'un enfant qui s'est entre temps forgé un destin ! Un lapsus révélateur cet oubli de contrainte?
Tu es éducateur en vrai?

Sakhti en enfant un peu solitaire, découvrant les beautés et secrets du corps féminin, du monde pictural, subissant en parallèle l'effacement progressif de la figure paternelle .
Un sentiment de mystère insondable qui apparait en filigrane. Le tout délicatement déroulé.

Socque , la couleur grise comme un filtre, le filtre d'une horreur achevée
décrite simplement et implacablement. Comme un voile sur l'irruption de la violence . Du contraste, cette lumière impalpable, des mots impeccablement posés.
Juste une phrase qui m'a parue un peu plombée:
"Quand on la prenait, je pouvais détailler sur la gauche la cour de l’école, sablonneuse quand je m’y éveillais à la géographie de l’île, avec un arbre à triple tronc au milieu, mais bitumée elle aussi et dépourvue de toute végétation quand je l’ai revue plusieurs années après, alors que mes classes se déroulaient dans les bâtiments préfabriqués du collège".

Abstract , oui la violence ringarde de la couleur orange des années 70, généralement déclinée je m'en souviens sur des objets largement plastifiés, un orange faussement joyeux, pour vous ici la couleur du malheur, de la vulgarité, la couleur d'un destin peu enviable.
J'ai bien aimé cette mise en situation, en époque et la noire rébellion des cheveux. Bien écrit, bien décrit. On sent une sensibilité particulière au monde des arts visuels.

Saint georges , des images chocs, une atmosphère délétère de fin de monde, ce mélange d'objets surannés, phonographe, rocking, chair, photographie papier et d'évènements futuristes et bizarres, ces yeux bleus qu'on voit pour la première fois, des déserts à crabes, des orages magnétiques, l'expérience ....un texte qui désarçonne, qui intrigue...une interprétation originale des contraintes...

Easter, moi j'aime bien les points de suspension et tout ce qu'ils contiennent en suspens bien sur.Tu as la même interprétation du crabe que moi... ton texte est émouvant, ces projets qu'on fait et qui n'aboutissent pas réellement, la vie qui nous prend toujours de court, la vie qui doit se poursuivre quoiqu'il en soit et quoiqu'il nous en coûte!
La présence du père à travers cette péniche et ce longtemps après qu'il ait disparu.Bien vu.

Pili, Trés jolie mise en situation d'un souvenir d'enfance totalement elliptique et par personne interposée! Des couleurs et des saveurs, et des émotions, le tout subtilement suggéré.

Loup bleu, "je suis tellement vieux que j'ai des souvenirs en noir et blanc"
j'aime bien cette phrase et aussi "D'où me vient que toute mon enfance s'est déroulée en automne? "
Un présent qui semble bien concret, un passé elliptique,mystérieux, une disparition non expliquée, juste constatée, un regard un peu"médecin légiste sur "cette histoire et tout le fatras qui s'en était suivi"qui me laisse un peu sur ma faim mais c'est bien aussi les histoires qui ne révèlent pas leurs secrets.

Bernard-mogendre, j'adore "le costume courant d'air qu'un tailleur invisible lui façonnait sur mesures". Une échappée poétique, évocatrice, je me suis un peu envolée avec ce père à la fois si présent dans ce court extrait et déjà en train de s'échapper.

Peter Pan a écrit:Tout le monde s'en fout sûrement, mais je fais une petite pause, je reviendrai lire et commenter ce soir ou demain...

non on s'en fout pas, enfin pas moi... pour le reste, c'est toi qui vois ;-)

LoupBleu : Il ya des phrases et des images magnifiques dans ton texte, mais j’ai l’impression qu’il aurait pu être resserrés, l’ensemble m’a donné un sentiment de confusion. N’empêche que

Il y a des endroits qu’il ne convient de visiter que sur du temps volé.

J’enrage de ne pas l’avoir écrite.


Pili : belle scène, tu vas peut-être hurler, mais je lui trouve un petit côté à la Amélie Poulain à ta nana un peu barge (faudra proposer le rôle à Audrey Tautou), et

les Khmers d’Amérique centrale

me rappellent étrangement quelqu’un.

Easter : J’ai apprécié cette histoire douce amère, qui n’oublie pas une pointe d’humour. On ne rit pas, mais on sourit quand même à la phrase

La dernière fois où il est venu ici le père c'était dans une urne... en cendres...

C’est très visuel, on verrait bien ça dans une comédie de mœurs dont les Anglais ont le secret.

Rebecca a écrit:Ah mentor à l'école en petite fille déchainée!
Une histoire amusante, bien écrite, bien menée.
Bon pas de père disparaissant , juste un "docteur Trabac" apparaissant puis disparaissant sans pathos de la vie d'un enfant qui s'est entre temps forgé un destin ! Un lapsus révélateur cet oubli de contrainte?
Tu es éducateur en vrai?

c'est du 100% et c'est bien pour ça que j'ai zappé la contrainte de fin, emporté par mes souvenirs ;-)
juste le Trabac, j'ai renversé le nom
et puis oui, éduc spé, j'avais posté "éducateur" et heureusement j'ai pu vite m'auto-éditer et passer à "éducatrice" :-)))

mentor : QUARTIER DU MANGUIER
Exercice facile pour toi, tu viens de quitter l'enfance. Le texte est d'un classicisme à toute épreuve. Si je te dis pauvre en couleurs, c'est de l'éclat dont il est question.
Je doute que les petites filles abusassent des fulgure-au-poing.
Pour les compliments je t'envoie : rapidité, efficacité.

Sahkti : Ainsi passe le temps. Tout cela semble crédible. Un doute cependant à propos des grilles sur lesquelles sont accrochés les tableaux. Ou alors toi aussi tu es très jeune. Ah oui ! C'est cela ! Suis-je bête. Le texte provient d'une plume habile qui aurait pu connaître quelques petits accrocs, histoire de rendre ce garçon un peu moins sage. Bien joué.

P.-S. Concernant ta réponse, la longueur du texte est proportionnelle au temps consacré. Moins d'une demi-heure. J'avais de l'eau à réchauffer, moi, puisque le soleil se cachait, lui.

socque :pour que je revoie le bout de rue Proposition : pour que je revoie ce bout de rue ou pour que je revoie le bout de la rue. L'accident est une raison valable pour introduire cette conclusion imposée. Le texte me semble jeté sur le papier par la main pressée d'une personne vive et impatiente.

Abstract : Agent orange. (certainement une allusion poétique), Proposition rigolote pour un lit :(certainement une alluvion poétique). L'histoire centrée sur la couleur orange se déguste quartier après quartier. Dommage que le père s'en aille si rapidement.

P.-S. La contrainte sur la couleur dans mon texte avait la forme d'un champignon. Jaune c'est vrai souvent, sa couleur m'apparait orange chez moi. Ou alors je me trompe... Je ramasse donc des hallucinogènes. Maman !

bertrand-môgendre a écrit:mentor : Exercice facile pour toi, tu viens de quitter l'enfance.

:-))))
merci B-Mô

Rebecca. Un instant j'ai cru reconnaitre Sylvie Ernaux dans les années. Mais non, mais non c'est bien du Rebecca la garçonne qu'aucun trouble fête sa dextérité légendaire. Si tu observes bien les étoiles, ta mère retrouvera, car le crabe est bien présent, là-haut.

Saint-Georges. J'aime bien le profil d'un escalier à l'envers.Que bel exercice tu nous sers ici. Tu t'es placé en observateur discret réanimant les souvenirs d'un personnage qu'on croyait trop vieux. Bravo. Même si tu n'as pas suivi la consigne du changement de sexe de l'enfant, ton texte est vraiment une réussite.

Easter :oh et puis, après tout je poste maintenant : Texte propre et bien tenu. Une évocation réussie. Trop sage à mon goût.

Pili. Manque d'épices. L'évocation est bien menée. Je n'ai pas retrouvé l'enfant. Tant pis.

Loupbleu Tu n'étais donc pas à jouer à l'élastique avec les autres filles ? Et la contrainte ? Pas bien ça.
Le texte est un peu fade à mon avis.

Merci Peter de nous avoir propulsés dans cet univers là, même si j'ai du mal à lire les manga. On connait toujours la fin de l'histoire au début du livre. C'est étrange. Tiens j'y pense à présent, personne n'a commencé par la phrase finale. C'est pas du jeu.
Félicitation à l'équipe remplaçante qui a embrayé suite à l'intrusion d'un capitaine crochet.

Peter Pan a écrit:mais je me suis demandé pourquoi "l'oncle" demandait si le narrateur était gentil avec ses parents, j'ai peut-être mal compris, mais pour moi, le père est déjà parti depuis un moment et "l'oncle" doit bien le savoir...

Cet homme ne me parlait pas beaucoup, me demandait si je travaillais bien à l'école et si j'étais gentil avec mes parents

.

Pas au début non, le père se "contente" de zapper les soirées en famille; c'est après qu'il part. Et puis cette question d'être gentil avec ses parents est un truc que j'ai tellement entendu, petite... ça me démangeait :-)

Merci pour l'info copine :-) je n'oublie pas de commenter les autres textes, mais je ne les ai pas encore lus !

Bonsoir ma petite rebecca,

je te tire mon chapeau bas ! j'ai beaucoup aimé on texte, tu parles si bien de ces petites choses futiles et pourtant très importantes dont regorge l'enfance...

Et puis même si je les aime, j'ai apprécié que tu laisses un peu tes jeux de mots de côté pour une fois...

J'ai trouvé que la fin de ton texte montait en puissance et était très émouvant. Je crois que tu m'as surpris avec ce texte rebecca, j'aime très bien beaucoup quand tu écris comme ça...

Bonsoir Saint Georges,

j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans votre texte, j'ai failli m'arrêter à plusieurs moment... j'ai finalement été jusqu'au bout ! il me manque sûrement des références littéraires ou je ne sais quoi d'autre, mais pour être sincère avec vous, je n'ai pas trop aimé votre texte (ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon hein !). J'ai quand même un peu honte car vous avez fait l'effort de participer à cet exo alors que moi je n'ai rien écrit et en plus je vous donne un avis défavorable !