Exo roman en direct - Chapitre 3 pour le 10 janvier 2010

Coline, tu peux me poster la suite dans les deux jours qui viennent ?

coline Dé a écrit:Si quelqu'un avec aptitudes spéciales père Noël pouvait m'envoyer de la motivation pour continuer mon histoire de bourgeoise qui me parait bien fade - ou ré écrire le début afin qu'il donne envie de continuer, je prends avec reconnaissanc. Sinon, j'ai bien peur que Marianne ( Dieu qu'elle était jolie!) aille rejoindre Delpech aux oubliettes...

Ah ben écoute, je n'ai pas de diplôme de Père Noël mais je viens de relire mon commentaire sur ton texte, il est un peu sévère mais il n'empêche que je serai super frustrée de ne pas lire la suite, et rien que pour m'éviter une privation que je vivrais particulièrement mal en cette période de fêtes je te prie de bien vouloir continuer ton histoire :-)

ahahah tu me fais rire coline!
En même temps je te comprends, je comprends cette fatigue de nos propres histoires , de nos propres personnages.
D'un côté, je comprends ce besoin de baliser, de savoir où l'on va, ce qu'on va raconter mais de l'autre je comprends aussi ce besoin qui peut surgir de sortir du chemin déjà tout tracé, tout écrit, parce que l'ennui nous guette bien avant le lecteur...(dans le meilleur des cas bien sur)
Bref quand on aime faire l'école buissonnière, nomader et vadrouiller comment peut on avoir la rigueur nécessaire pour s'en tenir à son storyboard ????
C'est tout le problème de l'écriture au long cours...
Soit tu pars à l'aventure, soit tu déroules l'itinéraire orchestré....
Il faut n'avoir ni l'ennui ni l'anxiété trop faciles.

Euh... Coline... C't'une blague ? On n'est pas lassé, nous, et on attend !!! ^^

pas le temps de finir tout de suite...
je posterai samedi après fête, cuite, montage de jouets, gueule de bois...


en attendant, il serait bon que vous donniez des contraintes nouvelles pour ceux qui ont déjà posté.

Qss contraintes :

un journal de la vieille
une odeur de chou
le premier personnage par ordre d'apparition dans le texte se foule la cheville
un portable qui tombe dans les toilettes
un mal de crâne
un arc-en-ciel
une gare désaffectée
un caniche abricot

J'ai imprimé les suites, les ai lues mais faut que je trouve le temps de poster mes impressions.

grieg a écrit:en attendant, il serait bon que vous donniez des contraintes nouvelles pour ceux qui ont déjà posté.

Entamer ce nouveau chapitre par une référence poétique
Évoquer un personnage au nom imprononçable
Un bruit revient comme un leitmotiv et donne le rythme du chapitre
Un lapsus

contraintes pour le chapitre 3
4 à choisir seulement, c'est noël.

un journal de la vieille
une odeur de chou
le premier personnage par ordre d'apparition dans le texte se foule la cheville
un portable qui tombe dans les toilettes
un mal de crâne
un arc-en-ciel
une gare désaffectée
un caniche abricot
Entamer ce nouveau chapitre par une référence poétique
Évoquer un personnage au nom imprononçable
Un bruit revient comme un leitmotiv et donne le rythme du chapitre
Un lapsus

easter, quand tu auras lu la suite, je veux bien quelques conseils et contraintes personnalisées, si tu peux, si tu veux

Merci Grieg. Will do, après. Voir mon post après ta suite (c'est clair ?! :-))

Easter(Island) a écrit:Merci Grieg. Will do, après. Voir mon post après ta suite (c'est clair ?! :-))

clair !
bise easter
bon week end

Grieg, j'ai lu mais pas encore pu commenter ton chapitre.
En attendant, j'ai réfléchi à quelques nouvelles contraintes, si tu veux :
-mention d'un journal populaire
-un évènement sportif
-une prise de position morale
-un mouvement perpétuel quelconque que le narrateur, qui aspire au repos, aimerait stopper
-un parfum avec un nom de deux fleurs combinées.

ouf!!!
merci easter
je ne savais plus quoi faire de ma peau, alors je me suis mis à commenter

en voilà une bonne chose !

Pour quand le troisième ?

Des contraintes... *Pense*...*Pfiou !*

* Un personnage a une soif terrible et ne trouve rien à boire.
* Une boîte de chocolat(s) tombe depuis la fenêtre d'un appartement et manque assommer quelqu'un qui passe dans la rue.
* Quelqu'un joue un air sur un piano droit désaccordé que des déménageurs ont déposé sur un trottoir, devant un immeuble.
* Le protagoniste croise sur son chemin : un chat noir, une échelle... et une peau de banane.

C'est tiré par les cheveux, mais je peux pas mieux faire.

Merci abstract, rebecca, easter, lucy.

C’est là que votre rôle est important, primordial (pour moi, j’entends et pour l’exo)
Jusqu’au commentaire d’easter, je n'avais l'intention que de tricher en transformant quelque peu le texte. Je réalisais que quelque chose clochait, mais j’avais l’intime conviction que ce chapitre était bon, qu’il suffisait de maquiller un peu. Aveuglement présomptueux.
Je réalise qu'il va falloir faire autre chose, de complètement différent.
Je jette donc le chapitre 2, et change de direction

pour le 8 janvier

contraintes chapitre 3
4 à choisir seulement, c'est une nouvelle année.


un journal de la vieille
une odeur de chou
le premier personnage par ordre d'apparition dans le texte se foule la cheville
un portable qui tombe dans les toilettes
un mal de crâne
un arc-en-ciel
une gare désaffectée
un caniche abricot
Entamer ce nouveau chapitre par une référence poétique
Évoquer un personnage au nom imprononçable
Un bruit revient comme un leitmotiv et donne le rythme du chapitre
Un lapsus
Un personnage a une soif terrible et ne trouve rien à boire.
Une boîte de chocolat(s) tombe depuis la fenêtre d'un appartement et manque assommer quelqu'un qui passe dans la rue.
Quelqu'un joue un air sur un piano droit désaccordé que des déménageurs ont déposé sur un trottoir, devant un immeuble.
Le protagoniste croise sur son chemin : un chat noir, une échelle... et une peau de banane.

Pour ceux que l’exo intéresse encore
Je pense que la formule a fait son temps, qu’il faut changer

Plutôt que des contraintes collectives, je me demande si chaque lecteur ne devrait pas donner des orientations personnalisées, pour chaque texte.
Genre :

Lucy :
- J’aurais besoin que tu donnes un peu plus d’ampleur à la mère, sans tout dévoiler, en quelques paragraphes, que tu nous décrives sa personnalité
- J’aimerais bien que les vêtements de rechange, prêtés à ton héroïne, soient ridiculement trop grands
- Etc…

Ceci n’est qu’un exemple

Discutons de cela l’année prochaine

grieg a écrit:Merci abstract, rebecca, easter, lucy.

C’est là que votre rôle est important, primordial (pour moi, j’entends et pour l’exo)
Jusqu’au commentaire d’easter, je n'avais l'intention que de tricher en transformant quelque peu le texte. Je réalisais que quelque chose clochait, mais j’avais l’intime conviction que ce chapitre était bon, qu’il suffisait de maquiller un peu. Aveuglement présomptueux.
Je réalise qu'il va falloir faire autre chose, de complètement différent.
Je jette donc le chapitre 2, et change de direction

Ouh là la, et moi qui - la nuit portant conseil- venais mettre en lumière les bons points du chapitre....
Je ne retiendrais alors que ceci, une de ces formules dont tu as le secret :
- Moi aussi, je t'aime, mon coeur, je t'aime trop pour t'aimer autrement et... Appelle-moi Papy !

Non non non, ce n'est pas une réplique à l'eau de rose. Il y a tout une histoire, un passé et un futur dans ces quelques mots.

Excellente idée ! Les contraintes " en général" sont plus souvent intégrées de façon un peu plaquée que réellement génératrices de directions nouvelles pour la suite, parce que trop éloignées du canevas qu'on a en tête...
je ne parle pas pour moi, je ne crois pas que je vais continuer, coincée que je suis avec ma bourge qui s'ennuie...
Je vous donne quand même la trame, si une contrainte inspirante vous venait, qui me permette de retrouver le feu sacré...

Marianne, issue d'une famille d'ouvriers, qui a fait de brillantes études et s'est trouvée partagée entre deux tendances : des inclinations gauchistes , voire anarchisantes et l'envie d'échapper à son milieu étriqué, a glissé dans la bourgeoisie confortable après son mariage avec Bernard. Mariage d'amour. Mais à cinquante ans, sans enfants, avec un mari qui n'est plus intéressé que par le pouvoir, Marianne s'ennuie luxueusement, jusqu'au jour où débarque dans sa vie Matthias, seize ans.
La soeur de Bernard, qui part " refaire sa vie" avec un Sud-Africain , leur confie l'ado sous prétexte de ne pas perturber ses études.
C'est un garçon sensible mais assez inhibé.
Marianne se prend d'intérêt pour lui : en faisant son éducation, elle renoue avec l'image de la jeune intellectuelle brillante qu'elle était, et elle le pousse à des prises de positions libertaires.
Matthias s'affilie à un groupuscule, mi-autonomistes bretons mi-écolos illuminés, qui mettent une bombe dans un Mac Do récemment construit
Le Mac Do est censé être vide, mais ce matin-là, la petite serveuse était en avance...
L'histoire du Mac Do est un fait divers réel qui s'est passé à dix kilomètres de chez moi et qui m'a pas mal marquée.

Ce qui m'intéresse dans cette histoire, c'est l'éternelle ambiguïté de nos orientations, de nos "choix" : on se trompe presque toujours sur les raisons qui nous ont poussé à faire telle ou telle chose. Il est probable que si on les apercevait avant, on agirait tout autrement.

Je dis n'importe quoi mais crois-tu que tu pourrais inclure dans ton récit des renvois à des "vrais" personnages - je parle d'autonomistes bretons- des années 70 par exemple, à leurs actions, voire à la culture indépendantiste bretonne ? Ou est-ce trop exigeant, pas intéressant ?

Vais me faire écharper si je fais ça ! C'est un sujet sensible dans mon entourage !!!

coline Dé a écrit:Vais me faire écharper si je fais ça ! C'est un sujet sensible dans mon entourage !!!

avec ce thème, déjà, tu risques les ennuis :-)
impossible de le traiter sans mettre les pieds dans le plat
alors... Dona Quichotte en armorique ?

Bof, non ! Suis devenue une bourge cynique !

Est-ce que tu ne pourrais pas avoir une partie du roman avec une narration extérieure (comme tu l'as fait jusqu'à présent) où s'interlacaleraient des passages avec une narration directement de l'un des personnages, une narration vue de l'intérieur en quelque sorte, un narrateur semi omniscient. Il y a des termes pour ça, je ne les ai pas en tête et suis pas vraiment équipée pour chercher ces jours. Cela pourrait peut-être te poser un défi propre à encourager ta créativité et réveiller ton intérêt pour le roman ....

j'aimerais bien que tu nous le présente dans le prochain chapitre, le neveu, juste pour voir ce qu'il vaut

Merci de vos suggestions ;
Tu as raison, Easter, changer de mode narratif me ferait du bien.
Vais tâcher de cogiter ça.
Mais je crois que ma sympathie pour Peter me perdra : je suis malade pour lui tenir compagnie !
Savoir si la fièvre favorise l'écriture ...???

C'est une conspiration ou bien :-)

D'abord grieg qui m'accuse de lui avoir refilé mes miasmes Farrow et ensuite toi qui souhaites à tout prix me tenir compagnie...

Le prochain qu'est malade sur le site n'aura qu'à m'accuser, je suis plus à ça près :-)

Soigne-toi bien coline, même si c'est pas la bonne section, je te donne la recette de mon grog maison !

Tu fais chauffer un peu d'eau, du rhum, un demi citron et du miel dans une casserole... une fois que cela bout tu verses cette préparation dans une théière et tu rajoutes deux sachets de thé... tu laisses infuser et tu bois pendant que c'est bien chaud et puis tu vas te coucher... demain tu n'auras plus rien :-)

Coline, courage !!!

Grieg, suis d'accord avec le message que Pili a laissé sur ton texte. C'est peut-être dommage de tout balancer. On lit au compte-gouttes, on n'a pas la vision d'ensemble, et c'est donc difficile de juger comme il se doit. Si tu es bien parti sur une idée et que tu écris, c'est peut-être dommage ( je me répète ) de recommencer.

L'idée des contraintes plus ciblées est très bonne. Faut savoir si je vais les respecter, maintenant... ^^

Est-ce qu'on change la date dans le titre de l'article ?

Grieg, si je respecte ta décision de vouloir jeter le deuxième chapitre, puisqu'au bout du compte il s'agit de ton travail, je la trouve néanmoins plutôt radicale ; et puis je m'en veux d'en être un peu à l'origine. Y aurait pas moyen de récrire ? Reprendre, adapter, composer... ou tu n'es pas le genre à faire dans la demi-mesure ?

c'est un jeu... un jeu !
tu n'es responsable de rien
et puis, je vais continuer, on verra pour les retouches radicales ou non, quand ça sera fini

et s'il te plaît, j'ai besoin de tes commentaires, de ceux des autres, au naturel, sans pincettes

Je ne ressens pas le besoin d'avoir des contraintes personnelles, le sac à contraintes me convient très bien, mais il faudrait le réalimenter de temps à autre.

je vais en mettre quelques-unes qui proviennent de Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye.

Il est question d'eczéma
Il y a un flamboyant
Un personnage a un nom de boisson
Le ciel est terne, couvert
Il y a des jumelles
Un champ de maïs
Un faux passeport
Une odeur de limon
une chambre transformée en bureau
des crêpes
Un trois-pièces dans une résidence neuve
un personnage a faim et soif
Une douleur vive

grieg a écrit:Pour ceux que l’exo intéresse encore
Je pense que la formule a fait son temps, qu’il faut changer

Plutôt que des contraintes collectives, je me demande si chaque lecteur ne devrait pas donner des orientations personnalisées, pour chaque texte.
Genre :

Lucy :
- J’aurais besoin que tu donnes un peu plus d’ampleur à la mère, sans tout dévoiler, en quelques paragraphes, que tu nous décrives sa personnalité
- J’aimerais bien que les vêtements de rechange, prêtés à ton héroïne, soient ridiculement trop grands
- Etc…

Oui, ça c'est très bon !

Pour remplir un peu le sac à contraintes commun :

Une coupure d’électricité malencontreuse

Où il s’agit d’un film que quelqu’un a vu récemment

Quelqu’un a de l’urticaire

Quelqu’un s’assied sur le capot d’une voiture

On entend un bruit de branches brisées

Quelqu’un débarque inopinément à 4h du mat

Où il est question d'un score au QI

Où il est question des babouins du Zoo d’Anvers ou de Lille

Une discussion ou réflexion autour d'une ou plusieurs devises de pays comme God save the Queen ( Angleterre), Splendeur sans crépuscule (Colombie britannique), Encore et au-delà (Espagne), etc.

Quelqu’un répète plus de 3 fois un même groupe de mots

Contraintes spéciales pour grieg :

Grégoire voit par hasard quelque chose d’étrange dans le sac de Lila ; ce qu’il a vu le turlupine.

Grégoire décide ou pense à arrêter de fumer ce qui implique selon lui ou selon quelqu’un d’autre qu’il doive momentanément arrêter le café et/ou l’alcool pour éviter l'association d'idée ;-)

Il y a une longue réflexion sur le plaisir et la culpabilité

Une autre réflexion sur l’héroïsme et l’on cite un exemple contemporain

merci Pili !

pour le 8 janvier

contraintes chapitre 3
4 à choisir seulement, c'est une nouvelle année.


un journal de la vieille
une odeur de chou
le premier personnage par ordre d'apparition dans le texte se foule la cheville
un portable qui tombe dans les toilettes
un mal de crâne
un arc-en-ciel
une gare désaffectée
un caniche abricot
Entamer ce nouveau chapitre par une référence poétique
Évoquer un personnage au nom imprononçable
Un bruit revient comme un leitmotiv et donne le rythme du chapitre
Un lapsus
Un personnage a une soif terrible et ne trouve rien à boire.
Une boîte de chocolat(s) tombe depuis la fenêtre d'un appartement et manque assommer quelqu'un qui passe dans la rue.
Quelqu'un joue un air sur un piano droit désaccordé que des déménageurs ont déposé sur un trottoir, devant un immeuble.
Le protagoniste croise sur son chemin : un chat noir, une échelle... et une peau de banane.
Il est question d'eczéma
Il y a un flamboyant
Un personnage a un nom de boisson
Le ciel est terne, couvert
Il y a des jumelles
Un champ de maïs
Un faux passeport
Une odeur de limon
une chambre transformée en bureau
des crêpes
Un trois-pièces dans une résidence neuve
un personnage a faim et soif
Une douleur vive
Une coupure d’électricité malencontreuse
Où il s’agit d’un film que quelqu’un a vu récemment
Quelqu’un a de l’urticaire
Quelqu’un s’assied sur le capot d’une voiture
On entend un bruit de branches brisées
Quelqu’un débarque inopinément à 4h du mat
Où il est question d'un score au QI
Où il est question des babouins du Zoo d’Anvers ou de Lille
Une discussion ou réflexion autour d'une ou plusieurs devises de pays comme God save the Queen ( Angleterre), Splendeur sans crépuscule (Colombie britannique), Encore et au-delà (Espagne), etc.
Quelqu’un répète plus de 3 fois un même groupe de mots

Chako Noir a écrit:merci Pili !

pareil