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La légende de Kicilou: 1- En guise d'hommage....

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Message  Aegis Mar 3 Jan 2006 - 10:40

Comme loupbleu, j'avais prévu un texte -mon premier sur le site- à l'occasion de l'anniversaire de Kicilou, pour lui rendre hommage. La qualité n'est pas forcément au rendez-vous, n'ayant pas eu le temps de bien le remanier, mais le coeur, lui, y est...
Ce n'est qu'un début et j'espère que cette partie n'est pas trop trop longue

Alors excellent anniversaire Kicilou!!!!!!!!!!!
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Message  Aegis Mar 3 Jan 2006 - 10:42

Les légendes parlent des êtres uniques. Elles se forgent comme des exemples pour l’édification des générations futures. Ceux que l'on est heureux et fier de connaître et dont il faut chanter la personnalité et les actes à travers le monde...


La Légende de Kicilou I



La lande bruissait d’un vent de présage. Les tornades passaient à vive allure, dans des cercles de lumière bleutée que l’horizon engloutissait. Sur les rivages à peine nés, l’océan essayait ses premiers grondements. Tel était le monde au commencement. Les dieux belliqueux et impulsifs se partageaient les éléments, comme des amants jaloux convoitent le nouveau-né, ce poupon rondelet, nu, ridé, frémissant et bleu qu’était la Terre. C’était le temps des grands effrois desquels surgissaient des mers, des catastrophes créatrices de nouvelles terres, des monstres s’entre-dévorant ou survivant (le montre du Loch Ness et le Mokélé Mbêmbé en sont les survivants les plus célèbres). Dans les confins, Bouddha souriait aux dieux de l’Olympe, Dieu faisait rêveusement des projets d’un avenir glorieux et Thor cuvait sa bière dans un fjord brumeux. L’être humain – heureusement pour lui – n’existait pas encore. D’autres êtres, en revanche, grouillait de par les immensités en quête de nourriture et de savoir. Les Ulofons – car ainsi se nommaient-ils- luttèrent pour leur survie contre les calamars à pattes, les nomades vénusiens en escale ainsi que l’hostilité du milieu : le froid glacial succédait aux températures solaires sans transition, le passage entre ces extrêmes compressant et dilatant Gaïa, la Terre-Mère, vouée par on ne sait quel malheur à un accouchement interminable. Les Ufolons, êtres faits de la dualité féminin/masculin à l’image du dieu Ometeotl, se perpétuèrent grâce, entre autres, à des mariages avec des extraterrestres venus de différentes planètes. Les millénaires passèrent ainsi et de nouvelles races virent le jour : les Ufolons mirent au monde les Elfes et les Nains qui, à leur tour, engendrèrent les êtres humains. Mais, surtout, la planète devint un asile pour les extraterrestres marginaux : jugés trop bêtes ou trop fous, trop cruels ou trop insipides, ils furent délaissés sur les continents encore peu habités. Plus récemment, la pratique se perpétuait chez les Pirates…Et aujourd’hui, ces marginaux ont pris l’apparence des êtres humains. Notre planète est peuplée avant tout de ces êtres rebuts des peuples de l’univers. Rares sont les êtres humains subsistant. Ils se reconnaissent par leur tendance au rêve, à l’originalité, à la création ou, pour la plupart, à leur chute dans la folie. Et bien souvent, ils proviennent d’un croisement de la race humaine avec d’autres peuples…

Justement, afin de finir sur cette cosmogonie brouillonne et un brin compliquée, il nous faut parler des fées, nées de la rencontre entre les Etoilines (esprits des étoiles) et les humains.

Kicilou est l’une d’elle. Des fées, elle a le don de dissimulation ; des humains l’apparence ; des humains et des fées la rareté.
Des millénaires la précèdent, que nous ne raconterons pas ici…

Revenons aux landes battues par les vents sur lesquelles des grains de sables plantés là germèrent, enflèrent, s’élevèrent pour donner les Pierre Levées qui cachent sous elle des trésors. Revenons au ressac bovin de l’océan, à ses mystères impénétrables, à ses créatures incroyables. Revenons à ces montagnes, dont l’une dissimule en ses flancs la tour de Babel jamais détruite.

Et venons à cette clairière parsemée de bouleaux chétifs, baignée d’une lune réconfortante. Les sorcières venaient d’y battre le sabbat. A cette heure y gît un gnome dont l’épaule gauche est déformée par une vilaine bosse. De sa bouche sortent des gémissements aussi rauque qu’un pain de mauvaise facture. Son visage était régulier, ses mâchoires saillaient sous la lumière de la lune qui soulignait toute la puissance contenue dans ses traits. A côté de lui, plantée fermement sur ses pieds, une femme lissait ses cheveux d’or. Resplendissante et fière, elle regardait avec un mépris teinté d’une légère compassion le gnome qui la servait. Elle rageait et rageait encore contre ces sorcières qui avait fait ripaille, dansé sur leurs branches de Saule Rieur, hurlé à s’en déchirer la voix en invoquant le dieu-musicen Trahche. Ce boucan de tous les diables ne plaisait guère aux Pierres Levées : en l’occasion, lorsque le premier coup de minuit sonnait, elles ne pouvaient s’en aller boire à la source fraîche, afin de ne pas dévoiler les trésors enterrés sous elles.

La jeune femme s’en trouvait donc dépitée. Son épée la démangeait, et elle se retenait pour ne pas la lancer contre ces blocs impassibles. Elle était pourtant froide, impassible en toute occasion. Vêtue pour l’occasion d’un blanc rehaussant la pâleur pure de son visage et le blond éclatant de ses cheveux. Le genre de fille gainée habituellement de cuir, dans un costume court et moulant, le fusil mitrailleur au point, le doigt sur la détente, l’autre poing serré, le regard redoutable braqué sur son ennemi et le sourire mutin et séduisant…. Personne ne lui résistait.
Vous l’aurez deviné. Cette femme belle et sauvage, à l’intelligence redoutable était….

Etait ?

Hattilla la Guerrière. Celle qui mit à genoux Alowyn le Terrible. Impavide et rusée comme la lame d’un kriss. La fille d’un Démon qui, comme chacun sait sont des hommes qui naissent des femmes malheureuses. Il faut dire que les démons, de ce fait, ne se distinguent guère physiquement des humains. A savoir que nous aboutissons à la logique suivante : les hommes rendent malheureuses des femmes qui créent des démons qui rendent malheureuses des femmes etc. Telle est la loi régissant notre monde : Démons, Extraterrestres Délinquants hantent nos cités, produisent du travail et du capital, nagent dans la médiocrité poisseuse et rongent l’air frais.
Et ça n’en finit plus…


Poursuivons….

Quid de Kicilou, me direz-vous ?
Ne regardez plus Hattilla, laissez votre regard quitter la sphère lumineuse marquant la clairière. Renoncez à l’épicentre et regardez les bords du cercle. Oui, là, à l’écart. Assise en tailleur, à l’endroit où la rosée commence déjà à s’accrocher aux herbes… un livre grand ouvert repose sur ses genoux. Habillée de teintes sombres, nulle lumière ne l’entoure. Seule une luciole ailée, voletant au dessus des pages lui octroie la luminosité suffisante à sa lecture. Elle sait qu’à quelques pas Hattilla fulmine. Mais rien ne la dérange. L’obscurité repose tendrement sur ses épaules et enveloppe sa longue natte brune….

La voilà.

La seule, l’unique, la précieuse. Celle dont la légende s’écrit en lettres de jade.

Au bout de quelques instants, elle se leva, reposa le livre délicatement et s’en vint voir Hattilla. Celle-ci, surprise de ne pas être seule dégaina. Prévenant son geste, Kicilou, malicieuse, lui conseilla : « Reviens samedi prochain. J’aviserai les sorcières d’un nouvel endroit pour se retrouver. Libérés de leur présence, les Pierres, comme à l’accoutumée, iront boire. » Et elle disparût, esquivant par la même occasion la rage de la blanche guerrière, qui sentit dans ces paroles l’haleine de l’ironie, haleine dont elle préférait garder le monopole.
Fermez les yeux, écoutez les Trolls vous divertir, et laissez une semaine, une longue semaine passer dans sa longue traîne de Mariée (vous êtes mariés au Temps, ô mortels..).
Le samedi suivant arriva avec ses bottes de sept lieux, à grandes enjambées. Hattila était là, attendant la mi-nuit. Aristoh aussi, fumant consciemment sa pipe en écailles de lézard. Une semaine d’attente avait aiguisé son impatience, surtout que tous les soirs, les Pierres sortaient de leurs trous entre le premier et le dernier coup de minuit. Malheureusement elle était marquée par un puissant interdit, ne pouvait se rendre dans ces lieux qu’une fois par semaine. Le samedi. Jour du sabbat. Le premier coup sonna sur ces entrefaits. Un rictus s’ébaucha sur les lèvres de la jeune femme. Un grondement, plus rocailleux que celui de l’océan, se fit entendre, enfla dans le silence, déchira les tympans des curieux attardés par là, et les Pierres, après avoir frémi comme dans un spasme, s’ébranlèrent. Pesamment, mais sans maladresse. Avec une noblesse qu’Hattilla ne leur soupçonnait point. Et, comme une plaie laisse entrevoir les bouillonnements du sang, dans les grandes ornières vacantes luirent une infinité de pièces d’or. Ni une, ni deux, la Démone se précipita. Deux, trois, quatre coups sonnèrent. Elle attrapa mille et mille pièces, et mille pièces encore, en remplissant des sacs sans fond. Huit, neuf et dix. Elle continua encore un peu. Onze. Elle sortit du trou où elle s’attardait. Elle glissa, perdit quelques pièces. Ces pièces furent la seconde qui manqua. : les Pierres revenaient. Une ombre s’étendit sur elle, se rapprocha vive comme l’éclair. Douzième coup : dimanche était là Hattilla lourdement chargée s’extirpa. Effrayée, une herbe entre les dents, elle grimaça : « je voudrais pas crever / avant d’avoir goûté / la saveur de la mort. » La Mort en l’occasion ne voulût pas encore d’elle. Son corps était hors du trou, mais une partie de sa chevelure se fit écraser par la Pierre. Affalée sur le sol, chaque tentative pour bouger prouvait l’impossibilité de dégager ses cheveux. Les minutes s’égrenèrent. Le gnome vint au secours de sa maîtresse (où était-il pendant tout ce temps ?), sans rien pouvoir faire pour l’aider. Pour la peine, il eût à subir une flopée de termes peu élogieux à son égard.

Soudain des pas léger se firent entendre. Le gnome ouvrit les oreilles. Les pas approchèrent. Le gnome et la prisonnière écarquillèrent les yeux. Une silhouette se détacha dans la lumière. Le gnome s’enfuit. Hattilla rugit. La belle Kicilou s’assit auprès d’elle. D’une sacoche en bandoulière, elle sortit une guitare et se mît à fredonner quelques mélodies apaisantes, dont le charme agît sur la hargneuse jeune femme. Bien qu’impatienté de prime abord, elle se calma et écouta. Le temps de quelques bruissements d’étoiles et Kicilou, reposant sa guitare, s’approchât de la chevelure blonde, s’empara de ciseaux argentés pour enfin délivrer Hattilla rêveuse. Lorsque celle-ci revint à des réflexions plus matérielles, qu’elle reprit conscience de la légèreté de sa chevelure et de la possibilité enfin de se mouvoir, elle était à nouveau seule. Sans avoir combattu, sans une seule blessure infligée, elle venait d’être défaite et conquise. Elle qui gouvernait sur tant de peuples, elle dont tous les êtres admiraient la puissance…

D’elle, Kicilou avait emporté quelques cheveux dorés qui lui firent penser à ceux d’une sienne sœur, toutefois beaucoup moins démoniaque et avide que la blanche garce.

La fée s’enfonça dans les limbes, avec sur le dos un sac de pièces d’or du trésor des Pierres Levées, ces Ancêtres du Monde. Elle marcha longtemps et se rendit soudain compte que le cliquètement des pièces disparaissait, remplacé par des « glous-glous » étranges. Puis elle sentit une humidité perçant la toile grossière de ce sac et imbibant sa tunique. Déposant alors son bagage, elle découvrit une eau grisâtre et épaisse à la place de la petite fortune. Bien que dépitée, quelle formidable intuition lui fit plonger la main dans ce liquide peu ragoûtant ? Et en ramenant le seul objet solide, qu’elle passa, triomphante, à son doigt : une bague sertie d’une étrange pierre…

Quels sortilèges émaneraient d’elle ? Dans quelles aventures emmènera-t-elle Kicilou ?
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Message  Kicilou Mar 3 Jan 2006 - 21:58

Et bien j'avais réussi à ne pas voir ton texte mon cher cousin ! Je suis douée quand même !! ;-) Alors je l'imprime et je le lis ce soir, le commentaire suit demain !
Et... MERCI d'avance ! ;-))
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Message  mentor Mer 4 Jan 2006 - 9:01

Ah vous êtes cousins?! ;-) Ben Kicilou, tu as un cousin à l'imagination fertile!
J'aime bien ce mélange des genres et cet humour qui transparaît malgré l'apparent sérieux du propos...
J'ai l'impression que cette légende pourrait (pourra?) remplir un bouquin. Kicilou, tu as de l'avenir.
Et merci Aegis pour ce texte assez passionnant.

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Message  Aegis Mer 4 Jan 2006 - 9:32

Merci mentor :)) Il me faut en effet préparer la suite, mais je ne crois pas que ça atteindra la taille du roman (remarque, pourquoi pas... lol)

Et Kicilou: le texte "à part", c'est ce que je t'expliquai hier ;-)
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Message  Kicilou Jeu 5 Jan 2006 - 9:19

Aegis, j'adore !!
Alors là ! Tu fais très fort ! Je reconnais ton style mais tu as un peu épuré tout de même par rapport à d'autre texte : j'aime beaucoup le résultat !
Je ne savais pas que tu donnais aussi dans la Fantaisy : tu t'y mets avec brio, mélangeant les légendes de tous bords avec un résultat qui tient vraiment la route. Moi aussi je trouve qu'il y a matière à un livre là ! Et ce n'est pas spécialement pour me voir en héroïne ! ;-)
Juste une question ? Kicilou (le personnage hein, je n'ai pas l'habitude de parler de moi à la troisième personne ! ;-) ) pique son sac d'or à la mégère ? Pas si désintéressée que ça alors ?! Ou bien (c'est ce que j'avais compris au début) c'est Hattilla qui part avec le sac et qui trouve la bague ? mais ta dernière phrase laisse entendre que cette bague va entraîner Kicilou dans d'autres aventures... Bref qui a la bague à la fin?

Maintenant la suite ?!!!

Et merci ! (je n'avais pas compris la nature de ta contribution, vu que je n'avais pas vu ton texte mardi)
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Message  Aegis Jeu 5 Jan 2006 - 9:53

Hattilla, une mégère?????? mdr Ben dis-donc quelle mégère alors!!!
Je reconnais que la fin est ambïgüe, mais c'est bien Kicilou (toi!) qui repart avec le sac. J'ai utilisé "fée" pour la qualifier et dans mon esprit, Hattilla n'est pas une fée.

Donc si Kicilou prend le sac c'est d'abord parce qu'elle ne peut pas le laisser là, risquant ainsi que Hattilla le reprenne en sortant de sa torpeur. Alors, plutôt que de le dissimuler, elle l'emporte: il peut servir à d'autres personnes qu'elle.

(es-tu désintéressée?? that is the question! lol)

Enfin, merci pour les compliments :$ Pr un texte hommage, il me semblait évident qu'il fallait que je fasse dans le conte/fantasy
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Message  Krystelle Jeu 5 Jan 2006 - 12:16

C'est un chouette cadeau d'anniversaire ça!
Aegis ton écriture est posée et agréable. Pour l'histoire, j'ai eu un peu de mal à accrocher mais c'est juste que je ne suis pas une fan du genre "fantasy - SF".
Et la suite alors?

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