APPEL A TEXTES : 1500 - La planète Bleue

Et la chaise et le lapin ? Ils sont où ?

Plotine a écrit:(1500 signes pile. Mais je n'ai pas trouvé les consignes…)
Et la chaise et le lapin ? Ils sont où ?

Je le refait avec une chaise et un lapin. Mais où sont les consignes ?

Elles sont en tête de mon texte (je ne sais pas pourquoi...).

Plotine a écrit:Elles sont en tête de mon texte (je ne sais pas pourquoi...).

Il est où ton texte ?

j'ai trouvé : la modif réglementaire :
Les étoiles se sont lentement mises à glisser et l'espace céleste était comme une gerbe d'étincelles.

La Planète Bleue.
Quand la terre a explosé, j'étais en vacances sur la Lune.
On faisait un lapin grillé au feu de bois dans l'atmosphère reconstituée du dôme de quartz. On avait une vue magnifique sur notre planète bleue. Lucie jouait de la guitare sur une chaise et les astres scintillaient dans le noir profond du ciel. Je dis ça pour ceux qui ne sont jamais allé là haut.
Il y avait des petits groupes qui discutaient de politique et des couples qui flirtaient au bord de la piscine. C'est Jason (on le surnomme comme ça car il est très blond) qui le premier s'est rendu compte que quelque chose d'anormal était en train de se passer.
Il a crié : "vous avez vu ? La terre devient rouge". Lucie s'est tout de suite inquiété pour son fils. Elle a téléphoné. Elle a mis le haut parleur pour que nous puissions tous entendre. Il disait : "je sais que tu m'avais dit qu'il ne faut pas appuyer sur le bouton rouge de la chaudière. Mais je me suis trompé et il s'est mis à faire de plus en plus chaud"
Lucie à lâché son téléphone et elle s'est mise à hurler "il faut rentrer tout de suite".
Mais c'était trop tard. La terre s'est éteinte dans un silence fracassant.
Les étoiles se sont lentement mises à glisser et l'espace céleste était comme une gerbe d'étincelles. Nous avons été retrouvés errant dans la voie lactée beaucoup plus tard par une patrouille. Ils ont amarré la lune, et nous avec, à une distance convenable du soleil.
Nous avons fais un enfant avec Lucie. J'en rêvais depuis si longtemps !
Et hop!

C'est du Narbah craché ! Pas trop impressionnée par le choix du "mot dont mot dont on n'est jamais sûr s'il est masculin ou féminin", "espace" n'étant qu'un exemple... :-)

Je dis ça pour ceux qui ne sont jamais allés là-haut. (tiret)
Lucie s'est tout de suite inquiétée pour son fils.

Bon, je dois avouer que je me suis un peu amusée à voir la manière dont tu intégrais les contraintes, en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, comme quoi la difficulté de l'exercice doit être ailleurs.
Pour le reste j'espère que tu ne m'en voudras pas si je te dis que j'ai pas franchement tremblé pour ma planète!

Comme Roz-Gingembre : un peu de mal à "m'y croire"...

ouaip !
ni désagréable, ni transcendant
le style est efficace

Je parodierais bien Plotine sur ce coup-là :
Faire un enfant à Lucie sur une chaise ... Mais où vont-ils chercher tout ça ?
- In the sky, of course !

Oui... Pas mal imaginé, mais... j'aurais préféré un peu plus de tension.

C’est correct, le texte tient la route, mais on reste bien dans le champ dans un exercice. Je ne sens pas ici de contenu, ni de volonté de faire passer un sentiment, une sensation ou une vision du monde à ton lecteur. Les contraintes sont là, appliquées, mais ça reste un exercice trop scolaire pour me transporter.

J'aime bien ce genre de texte, sans prise de tête. (c'est un compliment, pour moi)
Un joli clin d'oeil.
Qui me rappelle quelques vieux livres de SF de ma bibliothèques. Ce qui n'a rien de méchant, si je les garde, c'est que je les aime.

A vous lire encore !

ffffffff pas de "s" à bibliothèque ! j'n'en ai qu'une !

Pas emballée par ce texte un peu trop hermétique pour moi. Désolée.

1500 pile, joli, et pas si facile !

J'aime bien la SF déjantée, je ne perd pas espoir de lire quelque chose de plus de 1500 signes. Une recommandation ?

j'aime bien la SF mais pas comme ça
faut pas pousser
:-))

la terre qui explose à cause d'une chaudiere mal réglée ... bien trouvé !

par contre, je trouve la derniere phrase étrange, sans lien avec le reste,
comme un cheveux sur la soupe.

Pas pour moi, ce texte-ci, narbah.

Suis pas fan de SF, adonc…

Une belle idée mais le format ne l'aide pas à vraiment exploser et donner naissance à quelque chose de puissant. Une taille pas facile à manier en réalité et ici, l'exercice montre ses limites, car tu ne peux trop en dire sinon tu dépasses et tu es malgré tout obligé d'expliquer certains éléments, mais ne dispose pas réellement de la place pour le faire. Dès lors, un sentiment d'inabouti, même si le style est agréable à lire.

hop !

Quand l’après midi est suffisamment chaude, je m’assois sur ma vielle chaise, trônant sur l’une de ces petite estrade qui introduisent les portes d’entrées des maisons de ce coin de pays, mon pays.
Avec un verre ou non, un disque bien choisi, joué très silencieusement, je me fais immobile et rassurant comme le ferait un vieux chêne aguerri. Et alors je regarde les animaux.
De ce point de vue qui s’ouvre sur la plaine et les premiers contreforts des collines râpeuses à l’Est, j’ai appris à déchiffrer les trajectoires complexes des grands rapaces, j’observe attentivement les manœuvres d’approche du renard et de la belette et je m’amuse des lapins qui courent et bondissent et viennent taper dans le petit tas de carottes que j’ai placé là pour eux.

Pour eux-diable- pour eux. Je crois qu’ils se sont refilés le tuyau : une bonne table et pas chère !
De quelques uns ce fut bientôt plusieurs dizaines, affamés, parfois même agressifs.
Ai-je mis trop longtemps à réagir ? En tous cas les mesures coercitives ont bel et bien échoué : dissuasion par maints gesticulations, puis chien, puis pièges et enfin - seigneur dieux – exhibition de l’un des leurs tué au fusil, rien n’a fonctionné. Ces bestioles ont bien changé et je m’avoue vaincu.
Je baisse les yeux et je contemple avec horreur quatre gros lapins aux yeux rouges et globuleux. Ils rongent les pieds de ma chaise, méthodiquement et à tour de rôle, depuis une bonne heure déjà. Je ne plierai pas, je me le suis promis. Tel un capitaine je sombrerai avec mon navire dans les eaux sombres de cette nature ingrate

voilà, un peu en retard mais j'ai cru comprendre qu'on pouvait dépasser un peu...
Y'a pas foule pour cet appel à texte dis donc

vieux fab a écrit:voilà, un peu en retard mais j'ai cru comprendre qu'on pouvait dépasser un peu...
Y'a pas foule pour cet appel à texte dis donc

je suis mdr... Vous n'avez pas compris le fonctionnement de l'exo 1500

Un texte de 1500 caractères (+/- 10)
contrainte : lapin - chaise - et un mot dont on ne sait trop si masculin, féminin

et chacun crée son propre fil pour poster son texte.

Il y a eu jusqu'ici 47 textes, on en attend encore un... et avec celui-ci ça devrait faire 49 (s'il a bien 1500 caractères)

voilà

mais la modération va arranger tout ça

BELLE ENTREE SUR VE

Je suis trop fan de SF pour pleinement apprécier ce texte ci.
A savoir qu'il est déjanté et ne permet pas une approche autre que par l'absurde...
Perso lorsque l'on me parle d'une chaudière qui pourrait cramer la terre, je pense forcément à une technologie effectivement dangereuse, popularisée car économe et non polluante, concevable dans un monde réellement humaniste, cultivé et responsable (pourquoi pas des chaudières individuelles par le principe de fusion nucléaire ? Se chauffer un hivers entier avec une feuille de papier... mais avec le risque d'enflammer l'atmosphère terrestre en cas de rupture de confinement du corps de chauffe).
Mais lorsque l'on m'écrit que la terre devient rouge, je ne vois pas comment un coup de fil pourrait permettre à quelqu'un de dire qu'il a fait la gaffe puisqu'il devrait se trouver vaporisé sur place...
Là j'ai un esprit trop terre à terre pour apprécier la poésie absurde et drôle que je décèle dans ce texte...

A bientôt sur VE...