Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)

Oui j'ai la réponse : les volumes publiés aujourd'hui ne sont pas les mêmes et ont beaucoup perdu en qualité littéraire.

Extrait sur le sujet:


Cependant, la collection telle que nous la connaissons avec couverture et illustrations en couleurs débute véritablement à la fin des années 1920, ).
Les premiers titres sont issus d'éditions étrangères antérieures et de rééditions : un grand succès de Laura Orvieto, Légendes du Monde grec et barbare qui avait déjà enthousiasmé les jeunes lecteurs et leurs parents en Italie bientôt suivi de Contes et Légendes de la naissance de Rome du même auteur, et toujours Légendes et Contes d'Alsace d'Émile Hinzelin. Des recueils de la même veine s'y sont ajoutés comme les Contes d'Armorique et les Contes persans de Jules Dorsay, les Contes et Légendes du Moyen-Âge français de Marcelle et Georges Huisman et le premier d'une longue suite d'ouvrages de Quinel et De Montgon écrits spécialement pour la collection, les Contes et Légendes de Paris et de Montmartre, etc.

La culture classique s'affirme dans la présentation des volumes.
Le dos arrondi est en cuir gravé puis, très vite, toilé avec dorures avant de se transformer dans les années 1960, après un court passage au cartonnage plastifié couleurs (de 1957 à 1960), en une imitation très réussie de colonne grecque, “vernissée” (plus prosaïquement toujours un cartonnage plastifié) blanche rayée d'or. Les premières de couverture demeurent illustrées durant toute la vie de la collection, d'abord en deux couleurs avant de passer au multichrome dans les années 1950.
Enfin, outre les gravures hors texte réalisées par des illustrateurs de talent, en deux couleurs puis en couleurs, le désir d'ancrer la collection dans la mouvance de la littérature classique est consolidé par la présence de lettrines6) illustrées et de culs-de-lampes7)à chaque chapitre.

Cette présentation littéraire et bibliophile perdurera les soixante ans de la collection, maintenant pour trois générations ses qualités de rayon intellectuel classique pour la jeunesse.

■1984 :
La collection est remplacée par une nouvelle série : Poche Nathan Contes et Légendes.
■Au début des années 90 :
Les titres de la collection sont édités par d'autres éditions, en Pocket par exemple.

■Un peu plus tard, Nathan relance une collection Contes et Légendes en modernisant les thèmes, les auteurs, et les illustrateurs, mais l'esprit en a été altéré. On note une nouvelle inclination pour la mode (Histoires de peur, Histoires de l'an 2000) et un net recul du langage qui passe de soutenu à un niveau plus familier et s'adresse visiblement à un public plus jeune.
Le visuel n'a plus rien à voir avec la collection classique qui fit les beaux jours des lecteurs pendant six décennies et devient plus flatteur pour les goûts des jeunes lecteurs nettement plus médiatisés que leurs ancêtres.

Bravo Rebecca, belle analyse de l'histoire et du succès de cette collection d'ouvrages pour la jeunesse ... plusieurs titres me sont revenus en mémoire, notamment les Contes et Légendes du Monde Grec et Barbare ... le mot "Barbare" me faisait peur, mais je ne savais pas que dans son acception première il désignait simplement tout ce qui n'était pas Grec ...

Bonne nuit,
Midnightrambler

bonjour.

Le métier de bibliothécaire est varié certes, mais on reste enfermé.
Et celui de conteur, quelqu'un connait ?

Dusha est conteuse, je crois.

Bonjour bonjour !

Bonjour, Lyra, bonjour tout le monde!
Passé une partie de la nuit avec un San Antonio qui remonte à Hérode, mais qui est resté de bien bonne compagnie!

Bonjour bonjour,
Je vais profiter de ce jour de congé pour aller voir une exposition de Carole Solvay. Des installations aériennes de plumes, j’ai l’impression que ça va me plaire. Au retour, je ferai peut-être un petit par le nouveau musée Hergé dont l’architecture me parait assez intéressante. Programme chargé donc, allez oups, je file m’habiller et je vous retrouve ce soir pour admire MC Yali dans ses œuvres.

Plotine a écrit:

bertrand-môgendre a écrit:bonjour.

Le métier de bibliothécaire est varié certes, mais on reste enfermé.
Et celui de conteur, quelqu'un connait ?

Dusha est conteuse, je crois.

Bonjour à tous !
Oui, je suis conteuse. Et... ?

abstract a écrit: le nouveau musée Hergé

C'était notre projet pour mai... mais les circonstances ont fait que nous serons ailleurs.
Tu es Belge, abstract ?

Oui belge, de Liège, donc liégeoise avant d'être belge. Pas spécialement fan d'Hergé mais les photos que j'ai vues du musée m'ont intriguée.

Bonjour!!!
L'architecture du musée Hergé est très décriée à LLN, moi je le trouve plutôt beau
Quant à moi je suis namuroise en Bretagne ;-)

abstract a écrit:Oui belge, de Liège, donc liégeoise avant d'être belge. Pas spécialement fan d'Hergé mais les photos que j'ai vues du musée m'ont intriguée.

Quant à moi je suis namuroise en Bretagne ;-)

Je suis mi-Louviéroise - mi-Montoise (je suis née là et j'ai grandi ici) égarée en pays de Rimbaud...

Bah, le "citer" de Yellow n'a pas fonctionné... :-/

Bonjour les Belges et les Anciens Belges !

Vrai qu'il y a un sacré paquet de Belges sur le site and I too :-)

Oups, and me too, veux-je dire

Pili a écrit:Oups, and me too, veux-je dire

Toi aussi Pili ? D'où venu ?

dusha a écrit:

Pili a écrit:Oups, and me too, veux-je dire

Toi aussi Pili ? D'où venu ?

Oui dusha, je suis liégeoise.

Pili a écrit:Bonjour les Belges et les Anciens Belges !

Vrai qu'il y a un sacré paquet de Belges sur le site and I too :-)

de belges et de bretons !! :0))

et des zantis Zantillais, y en a pas pléthore ! :-(

Je ferai l'avocat du diable Kash Prex

A propos de l'école de Summerhill :
Citation de son directeur : " Je préférerai voir sortir de nos écoles d'heureux balayeurs de rue que des savants névrosés "

Oui mais cette conception quelque peu duelle et restrictive de tous les possibles me semble révéler une conception un peu étriquée et une ambition vraiment limitée.
On pourrait tout aussi bien dire " je préfère voir sortir de nos écoles des savants heureux que des balayeurs névrosés" ...
et puis je me dis zut qui a dit que la névrose empêchait le bonheur ?
que l'absence de névrose le garantissait ?
Méthode Coué : on peut -être trés heureux avec ses névroses je me répète ça tous les jours :-)))
Bon je laisse tomber ok ...le bonheur... le but ultime dans la vie est il la recherche du bonheur à tout prix etc.... toutes ces questions ça prend une vie et même plus pour en faire le tour...

Balayeurs heureux oui c'est tout à fait concevable sinon...surtout quand on sort de Summerhill ce qui implique qu'on a des parents qui peuvent payer (tarif en 2000) 6550 livres par an soit 10 500 euros... Bel effort financier , l'école recevant les élèves de 8 à 16 ans...
que les heureux futurs balayeurs en question ne pourront pas faire pour leurs rejetons....sauf s'ils héritent de leurs parents fortunés... ce qui est probable.

Lyra will a écrit:

Pili a écrit:Bonjour les Belges et les Anciens Belges !

Vrai qu'il y a un sacré paquet de Belges sur le site and I too :-)

de belges et de bretons !! :0))

Oui Lyra, les bretons ne sont pas en reste.

Rebecca a écrit:le bonheur... le but ultime dans la vie est il la recherche du bonheur à tout prix etc.... toutes ces questions ça prend une vie et même plus pour en faire le tour...

on ne prend conscience du bonheur qu'une fois perdu

c'était mon gai aphorisme du jour
;-)

BONJOUR VE !

Que le bonheur vous touche !

vous pouvez mettre une majuscule à Belges et aussi à Bretons, faut pas être si modestes ! :-)))

Rebecca a écrit:Je ferai l'avocat du diable Kash Prex

A propos de l'école de Summerhill :
Citation de son directeur : " Je préférerai voir sortir de nos écoles d'heureux balayeurs de rue que des savants névrosés "

Oui mais cette conception quelque peu duelle et restrictive de tous les possibles me semble révéler une conception un peu étriquée et une ambition vraiment limitée.
On pourrait tout aussi bien dire " je préfère voir sortir de nos écoles des savants heureux que des balayeurs névrosés" ...
et puis je me dis zut qui a dit que la névrose empêchait le bonheur ?
que l'absence de névrose le garantissait ?
Méthode Coué : on peut -être trés heureux avec ses névroses je me répète ça tous les jours :-)))
Bon je laisse tomber ok ...le bonheur... le but ultime dans la vie est il la recherche du bonheur à tout prix etc.... toutes ces questions ça prend une vie et même plus pour en faire le tour...

Balayeurs heureux oui c'est tout à fait concevable sinon...surtout quand on sort de Summerhill ce qui implique qu'on a des parents qui peuvent payer (tarif en 2000) 6550 livres par an soit 10 500 euros... Bel effort financier , l'école recevant les élèves de 8 à 16 ans...
que les heureux futurs balayeurs en question ne pourront pas faire pour leurs rejetons....sauf s'ils héritent de leurs parents fortunés... ce qui est probable.

Je ne sais pas s'il y a eu des études de faites sur le devenir de ces enfants. Il y a quelque chose d'assez pathétique là-dedans.
Parfois le fait d'avoir des parents aisés conduit à de drôles de résultats.

Bien sur je ne voulais pas dire que l'argent fait le bonheur...

mais quand une population d'élèves ( ceux de Summerhill) sort d'un milieu aussi marqué socialement, il est un peu présomptueux de pouvoir baser une étude sur ce qui dans le bonheur de ces élèves ressort de leur pures conditions de scolarité ou des privilèges associés à leur condition (privilèges en matière de développement intellectuel et affectif , d'ouverture d'esprit, financement possible de toutes sortes de désirs et projets ) je dirai la même chose pour ce qui concerne l'accomplissement professionnel - la rupture avec la scolarité traditionnelle qui effectivement ne met pas le désir de l'enfant au centre de ses apprentissages donnerait elle de bons résultats avec l'ensemble des élèves que l'école ordinaire se fait fort d'accueillir?

Par rapport au maitre d'école dont tu dis que le fait qu'il prétende savoir "le pousse à s'installer dans une complaisance narcissique à l'idée de dominer sa trentaine d'élèves " ...

Les maitres d'école que je connais disent: je sais des choses que vous ne savez pas encore et je veux partager; c'est la mission que la communauté m'a donnée : vous donner les outils qui feront de vous des êtres libres et pas des robots décérébrés . D'où que vous veniez et qui que vous soyez, j'essaierai de transmettre ce qui transforme les esclaves ( de leurs affects, de leur égo, de la société marchande, de la tentation des parents en certains lieux de rentabiliser leur investissement en la transformant en main d'oeuvre) en citoyens autonomes.

Rebecca a écrit:Bien sur je ne voulais pas dire que l'argent fait le bonheur...

mais quand une population d'élèves ( ceux de Summerhill) sort d'un milieu aussi marqué socialement, il est un peu présomptueux de pouvoir baser une étude sur ce qui dans le bonheur de ces élèves ressort de leur pures conditions de scolarité ou des privilèges associés à leur condition (privilèges en matière de développement intellectuel et affectif , d'ouverture d'esprit, financement possible de toutes sortes de désirs et projets ) je dirai la même chose pour ce qui concerne l'accomplissement professionnel - la rupture avec la scolarité traditionnelle qui effectivement ne met pas le désir de l'enfant au centre de ses apprentissages donnerait elle de bons résultats avec l'ensemble des élèves que l'école ordinaire se fait fort d'accueillir?

Non bien sûr. D'ailleurs la demande des parents est plutôt maintenant à plus d'encadrement puisque les écoles privées ont la cote.

" Les règles doivent se fonder sur le collectif et non provenir d'une autorité transcendants. C'est une question de démocratie"

Parfois oui, parfois non, Kash.
Quand mon prof d'escalade m'enseigne et m'impose les règles de sécurité en usage, ce n'est pas un facho. A mon humble avis. Je le soupçonne de vouloir sauver ma peau, celle de mes confrères débutants, et de refuser que je me tue avant même que d'avoir commencé à apprendre le baba qui me permettra par la suite de prendre mon autonomie.

Plotine a écrit: D'ailleurs la demande des parents est plutôt maintenant à plus d'encadrement puisque les écoles privées ont la cote.

ça, ça reste à prouver
je connais un tas d'école privé qui encadrent rien du tout, et vice versa

d'écoles privées

Oui ce qui est révélateur c'est qu'au fur et à mesure qu'ils "décadrent" eux mêmes, ils en demandent de plus en plus à l'école.
La société de consommation.

tu parles de l'enseignant qui domine
cela me rappelle mon instit' qui disait

"je ne suis pas là pour vous lécher les bottes, c'est plutôt vous qui devriez lécher les miennes"

il était très énervé :0)

T'inquiète Kash je ferai aussi l'avocat du ....bon dieu ?!!! Hum...

Beaucoup de critiques à faire aussi sur l'école traditionnelle . Même si Summerhill n'est pas ma tasse de thé en tant que modèle universel.

Mais bon j'y reviendrai . Veux pas infliger un pensum à VE ( trop tard c'est fait ?) en ce jeudi ascentionnel ( euh j'ai un sérieux doute sur l'orthographe là) et je l'espère pour vous sensationnel

Oui là est l'essentiel du problème, il y a une culture du mépris insupportable chez certains et là ye souis d'accord avec Prex.

Rebecca a écrit:L'égalité des chances, si, l'égalité de résultats non.
Tout enfant bénéficie du même cursus d'apprentissage scolaire.

Ce n'est pas si simple...
L'enfant n'arrive pas à l'École sans aucun passé cognitif et langagier. Or l'École pénalise une certaine catégorie de ces passés en ne mettant en valeur que le langage littéraire/écrit, la "bonne expression" et l'étude du langage comme un objet en lui-même alors qu'il n'est considéré que comme un moyen de communication dans les milieux populaires. C'est difficile de condenser tout ça, mais en gros, les enfants ne partent pas du même point et l'École fait de ses différences des inégalités. Elle ne valorise pas des qualités comme la spontanéité par exemple...
Donc égalité des chances, sûrement pas !
Si je ne suis pas clair je prendrai le temps de développer un peu plus...

Oulala Rebecca je viens de lire tous tes messages d'un coup... Et honnêtement, sans du tout vouloir t'offenser, je suis dépité. Je sais que ce n'est pas constructif ; mais je prendrai le temps de répondre point par point, que ce soit en mail privé ou ici. Seulement pas aujourd'hui, j'ai dormi 3 heures et suis épuisé. La discussion s'annonce intéressante...

Oui, Kash-Prex, je suis d’accord avec toi. Quand on rentre à l’école, il faut très vite en saisir les codes internes et celui qui ne s’y adapte pas est vite perdu dans la foule, si les adultes n’ont pas le temps matériel de l’aider à les acquérir.
Pour ce qui est de la spontanéité, j’ai un doute. Ou alors, je vois mal de ce dont tu parles. Il me semble que bien trop de choses invitent à une réponse spontanée au détriment de la réflexion ou de la simple observation. Et je crois que le travail de nombreux enseignants consiste à lutter contre ce vaste et stérile « Question pour un champion » universel.
Je crois aussi que l’école, sous prétexte de préparer à la vie active –vaste mensonge- voudrait que tous aient les mêmes rythmes d’apprentissages.

Aire__Azul a écrit:Oui, Kash-Prex, je suis d’accord avec toi. Quand on rentre à l’école, il faut très vite en saisir les codes internes et celui qui ne s’y adapte pas est vite perdu dans la foule, si les adultes n’ont pas le temps matériel de l’aider à les acquérir.

Pas tous ! Bernstein montre très bien que pour les élèves de milieux élevés n'ont aucune adaptation à opérer, l'École étant dans la continuité de leur cadre familial. Les enfants de milieux populaires, à l'inverse, ont tout à apprendre d'un mode d'expression qu'ils ne connaissent pas.

Aire__Azul a écrit:Je crois aussi que l’école, sous prétexte de préparer à la vie active –vaste mensonge- voudrait que tous aient les mêmes rythmes d’apprentissages.

D'accord à 200% ! Et ce n'est qu'une facette du conformisme scolaire...

Kash Prex a écrit:

Rebecca a écrit:L'égalité des chances, si, l'égalité de résultats non.
Tout enfant bénéficie du même cursus d'apprentissage scolaire.

Ce n'est pas si simple...
L'enfant n'arrive pas à l'École sans aucun passé cognitif et langagier. Or l'École pénalise une certaine catégorie de ces passés en ne mettant en valeur que le langage littéraire/écrit, la "bonne expression" et l'étude du langage comme un objet en lui-même alors qu'il n'est considéré que comme un moyen de communication dans les milieux populaires. C'est difficile de condenser tout ça, mais en gros, les enfants ne partent pas du même point et l'École fait de ses différences des inégalités. Elle ne valorise pas des qualités comme la spontanéité par exemple...
Donc égalité des chances, sûrement pas !
Si je ne suis pas clair je prendrai le temps de développer un peu plus...

Je trouve ça très clair, moi. Mais ayant une sœur qui fait prof en secondaires inférieures (12 à 16 ans ~) dans une école dite "à manque de moyens" de Liège, elle m'avoue parfois que ce langage "populaire" et aussi l"éducation" de la plupart de ses élèves (le fait qu'ils se permettent de lui répondre/se battre/s'en foutre à tout bout de champ) lui donnent très souvent envie d'en tuer quelques-uns et de ne se concentrer que sur les élèves "bien élevés" et qui sont souvent ceux qui arrivent à quelques résultats (sans pour autant qu'elle les avantage à priori).

Même si... me semble personnellement que ces inégalités que font des différences les écoles sont dans la pratique presque insurmontables. Mais il est vrai aussi que sans doute le système d'éducation actuel a tendance à ne rien faire pour arranger la chose... Quoique je pense que s'il y a réforme à faire, sans doute ça devrait venir de plus en-dessous encore. A douze ans, c'est triste à dire mais si les élèves ne font pas preuve de bonne volonté et n'ont pas un minimum "d'éducation" pour comprendre qu'ils doivent eux aussi y mettre du leur (en participant, en étant spontané, comme tu dis...) c'est presque trop tard pour eux... Mais c'est très difficile quand à peine arrivés dans l'école ils ont déjà l'impression d'en être exclus. C'est un peu un cercle vicieux, tout ça...


Ceci dit... Bonjour à tous !