Les cavaliers du vent

Les cavaliers du vent

Ce n'est qu'une banale marine:
Une plage déserte, le ciel et l'eau.
Soudain, le paysage s'anime.

L'écume jaillit au galop des chevaux.
Des perles de lumière éclatent sous leurs sabots
Et le chant de la vague se perd dans les abîmes.

Vision fantasmagorique.
Chevauchée fantastique.
Les crinières s'envolent
Comme des herbes folles.

Les fiers cavaliers , soudés à leur monture,
De notre vue, s'éloignent à vive allure.
Et, la vague , encore frémissante de leur passage,
Vient doucement mourir, à nos pieds , sur la plage.

Un beau texte, je trouve, très visuel.

Mes remarques :
« Ce n'est qu'une banale marine: » : typographie, une espace avant les deux points
« Les fiers cavaliers , soudés à leur monture » : typographie, pas d’espace avant la virgule
« De notre vue, s'éloignent à vive allure » : je trouve peu naturelle l’inversion
« Et, (pourquoi une virgule ici ?) la vague , (typographie, pas d’espace avant la virgule) encore frémissante de leur passage,
Vient doucement mourir, à nos pieds , (typographie, pas d’espace avant la virgule) »

Ou comment d'une toile, les personnages s'animent, certains restent d'autres prennent le large. J'ai aimé.
J'ai vu les remarques de socque, je les appuie.

Les cavaliers du vent

Ce n'est qu'une banale marine :
Une plage déserte, le ciel et l'eau.
Soudain, le paysage s'anime.

L'écume jaillit au galop des chevaux.
Des perles de lumière éclatent sous leurs sabots
Et le chant de la vague se perd dans les abîmes.

Vision fantasmagorique.
Chevauchée fantastique.
Les crinières s'envolent
Comme des herbes folles.

Les fiers cavaliers, soudés à leur monture,
De notre vue, s'éloignent à vive allure.
Et la vague, encore frémissante de leur passage,
Vient doucement mourir, à nos pieds, sur la plage.

Merci pour les observations.
"De notre vue, s'éloignent à vive allure."

J'ai cherché la rime , dans l'inversion, pour la musique des mots.

je me suis plu à imaginer, quelle superbe tableau

PHIL a écrit:je me suis plu à imaginer, quelle superbe tableau

Henri D: je suis devant cette poesie comme devant un instant choisi dans un rêve délicieux, qui en serait comme la quintessence; mieux que ça, je suis sous le charme ensuite comme quand on sort d'une salle de cinema où l'on vient de découvrir par exemple"un homme une femme" de Claude Lelouch...sauf que là (plaisir...)c'est de la poésie

Merci de suivre, avec plaisir, mes cavaliers au galop!
Je les ai encore dans les yeux.

J'aime beaucoup cette image forte des chevaux galopant en bord de mer, elle réveille en moi de vieux souvenirs très chers ... mais je trouve qu'elle est un peu alourdie par trop d'explications qui mettent le lecteur à l'écart, l'empêche de faire corps avec sa vision.
Des expressions telles que :

le paysage s'anime.
Vision fantasmagorique
De notre vue

me semblent superflues. Mais c'est un avis personnel et qui n'engage que moi bien évidemment
Bienvenue sur Vos Ecrits !

Ca m'a fait penser au poème de Rafael aberti "A galopar", mais vos cavaliers deviennent gardiens des songes.

éclaircie a écrit:Ou comment d'une toile, les personnages s'animent, certains restent d'autres prennent le large. J'ai aimé.
J'ai vu les remarques de socque, je les appuie.

éclaircie, ces chevaux ne sont pas sortis d'une toile mais "caracolaient"sur une plage d'Aquitaine."

Jérémie a écrit:
"Ca m'a fait penser au poème de Rafael aberti "A galopar", mais vos cavaliers deviennent gardiens des songes."

"Gardiens des songes" Belle expression.
Je suis allée à la rencontre de ce poète espagnol que je ne connaissais pas.
Merci Jérémie

Une image de carte postale à l'approche des vacances.

C'est bien tourné, c'est seulement descriptif...un peu dommage.

Sur un thème qui, a priori, m'indiffère une belle description vivante.

Soliflore a écrit :

Une image de carte postale à l'approche des vacances.

C'est bien tourné, c'est seulement descriptif...un peu dommage.

Bonjour,
Je ne comprends pas ce commentaire si négatif.Il me semble que le texte est une chevauchée qui n'a rien à voir avec une carte postale!
J'aime beaucoup les chevaux et j'apprécie leur galop et ce n'est pas un texte que je viens d'écrire "à l'approche des vacances"!
Pour moi, ce n'était pas qu'une description mais aussi des sensations, du plaisir!

Mais à chacun son ressenti!

A part l'une ou l'autre réserve sur les rimes parfois faciles, j'aime ce texte pour ce qu'il évoque mais aussi pour l'impression de mouvement (et de bruit) qu'il génère. C'est visuel, perceptible... réussi en quelque sorte.

Une belle vision ces cavaliers qui passent furtivement sur une plage comme dans un rêve...