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J'ai fait mon chemin...

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Message  une.écrivaine Jeu 3 Juin 2010 - 17:49

Donnez-moi votre avis. C'est comme prologue d'un livre que je suis en train d'écrire.

........

Il pleut. Comment cela ce fait-il? Nous sommes le 3 janvier et il tombe dehors de petites goûtes de pluie depuis le petit matin. C’est inhabituel, pourtant, des averses de pluie, en plein hiver. C’est mauvais signe, peut-être?
Pourtant, depuis quelque temps, tout me semble aller pour le mieux. C’est pour cette raison que j’ai prit la résolution d’écrire ma vie, ma douleur. J’ai décidé, dernièrement, de mettre en mots ma sagesse et mes épreuves. Ma solitude, aussi. De tout vous raconter. C’est aujourd’hui que ça se fait. J’en ai marre d’attendre, de remettre cette tâche toujours à plus tard. J’ai assez attendu. Mais attendu quoi, au juste? L’attente est bien la pire chose qui puisse exister sur terre. Elle blesse, elle fait se morfondre des tas de gens bien souvent pour des miettes. Quand l’attente a été inventée, l’inquiétude fût inventée également. Puisque l’un ne vient pas sans l’autre.
Êtes-vous du même avis que moi?
Si j’écris, aujourd’hui, c’est pour me soulager d’un poids. Une énorme masse qui s’affaisse et s’acharne sur moi depuis vingt ans déjà. Je devrais être guérie, depuis le temps, me direz-vous. Cependant, ce n’est nullement le cas. J’ai toujours cette désagréable massue sur mes épaules de vieille femme. Des épaules meurtries, endolories. Malgré ma souffrance, la douleur ne cesse de persister.
Vous ignorez tout de mon histoire. Vous n’avez pas le droit de juger sans savoir. C’est vilain de donner son opinion sur quelque chose que l’on ne connaît pas.
Je ne sais pas si mes enfants apprécieront le geste que je suis en train de poser. D’étaler ainsi leurs soucis, leurs secrets, aux vus et aux sus de tous. Je sais qu’après l’édition de cet ouvrage, ils se feront beaucoup aborder dans la rue, partout.
Pardonnez-moi, mes enfants. Ce livre est pour le mieux. Et non pour le mal. Le mal, vous le connaissez déjà. Le mieux, le beau, vous l’avez rarement vu. Vous avez inhabituellement côtoyé la chance et la joie, j’en suis bien consciente.
Mireille, je sais que c’est toi qui a le plus souffert. Et où es-tu, à présent? Tu n’es même plus là. Souffrir rime-t-il toujours avec mourir? J’en doute. Seulement, pour toi, ce fut ainsi. Mais ne t’es-tu jamais rendu compte, Mireille, que lorsque toi, tu souffrais, moi, je souffrais aussi. Avec toi, au même rythme, à tes côtés. Malgré tout ce que tu as pu en penser, je n’ai jamais arrêté de t’épauler. Il y a vingt ans, tu as décidé de nous laisser vivre sans toi. Tu as fait un mauvais choix, ma grande. Entre tous mes enfants, c’était toi la plus compliquée. Celle qui se cherchait constamment. Maintenant, cherches-tu toujours qui tu es?
Tes frères et tes sœurs ont énormément souffert par ta faute, Mireille. Sais-tu que je t’en ai toujours voulut d’avoir commis cet acte impardonnable? Jamais au grand jamais je ne saurai te pardonner. Pourtant, je ne peux cesser de t’aimer, de penser à toi, lorsque tu étais petite, puis que tu as vieillit. Tu étais ma fille, mon aînée. N’étais-tu pas bien dans ta peau? Était-ce moi, le problème? Néanmoins, je n’ai pas souvenir d’avoir commis une erreur qui aurait pu t’affecter.
Peut-être est-ce le départ de ton père qui t’a fait mal. Je sais que tu adorais ton cher papa, Mireille. Mais je n’ai pas pu faire autrement. Accepterais-tu, toi, d’avoir un homme comme lui à tes côtés pour le reste de ta vie? Je ne crois pas non. Sache, ma chère fille, que c’était pour votre bien que je l’ai laissé partir. Et comprend aussi que ton père se sentait comme emprisonné avec moi. Il voulait être libre. Libre de faire ce qu’il veut. C’est pour cette cause que j’ai décidé de finir mes jours toute seule.
Seule, je le suis. Il n’y a que Christophe qui soit toujours près de moi. Lui qui a décidé de prendre soin de sa pauvre mère. Même s’il m’a placé dans cette horrible prison de vieux où j’habite, je lui suis très reconnaissante de tout. Il continue à venir me voir, lui, au moins. Malgré tout ce que je lui ai fait subir, il est encore là pour moi.
Merci, Christophe. Merci mille fois pour tout ce que tu fais pour moi. Merci de te sacrifier si souvent pour moi.
Les autres… Les quatre autres sont partis. Ils vivent leurs vies sans moi qui les encombre. Ils ont tous hâte que je parte. Je le sens. Je ne suis qu’un accessoire dans leurs vies. Un objet insolite qui ne sert plus à rien mais qui est là quand même.
La pluie qui tombe aujourd’hui atténue quelque peu mes souffrances. J’ai envie de sombrer. De partir moi aussi. Pour de bon. Pour de vrai. Je pourrais en profiter puisque Christophe a retardé sa visite de quelques heures… Mireille, comment as-tu fais pour t’enlever la vie sans souffrir? J’ai envie de savoir…
Non! Mais aux grands Dieux du ciel! Que suis-je en train de faire?! Il n’est pas question que j’agisse en lâche comme toi, ma grande fille écervelée. J’ai juste envie de dormir. De le faire pour l’éternité.





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une.écrivaine

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Message  Invité Jeu 3 Juin 2010 - 17:59

bonjour

je trouve que c'est un peu brouillon et touffu pour un prologue, mais ça se lit pas mal, avec des impressions de choses lourdes,
ça part un peu comme un journal intime, et puis ça bifurque sur un personnage, et du coup, ça devient de l'écriture
à voir la suite

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Message  Invité Jeu 3 Juin 2010 - 18:15

C'est pas mal oui, sinon, dans le détail :

Un vocabulaire d'une pauvreté publicitaire, tristement appuyé sur la lancinante répétition de la labiale sonore et de la liquide ; ces balbutiements contreviennent au principe du premier vers matriciel, qu'on pourrait résumer ainsi : "Les dieux, gracieusement, nous donnent pour rien tel premier vers ; mais c’est à nous de façonner le second, qui doit consoner avec l’autre, et n’être pas indigne de son aîné surnaturel" (Paul Valéry). Cet alexandrin qui résonne comme un cri commercial annonce une exigence qualitative relativement peu prometteuse ; pourquoi n'avoir pas pris la peine de poétiser ?
Le jeu sur les fricatives et les liquides, qui s'avère ici infiniment plus significatif qu'au premier vers, suggère efficacement l'étroit squelette ombrageant ; les "dunes blanches", à l'inverse, sont dépourvues du moindre intérêt. La blancheur dispute maladroitement au bleu la représentation de la pureté, essentiellement déficiente, évoquant le gel parnassien de la forme, sa consistance à la fois négative et provisoire, qui rendrait fugitives toutes ces beautés d'hôpital. A ce stade, au surplus, le lecteur ignore encore la dévalorisation d'un savoir délétère oblitérant le concept esthétique, et demeure dans l'optique platonicienne d'une contemplation totale, idéelle, par l'illumination ; la clarification de cette position poétique survient évidemment trop tard - vers 5 - pour rendre intelligible l'emploi des couleurs à contrepied, que fait regretter la complète platitude de la rime, qui, assisté du déterminant possessif, des deux points grossièrement démonstratifs et du mépris de la césure, afflige d'un handicap structurel un vers qui prétend poser la forme.
L'impersonnel personnalise ici, paradoxalement, suivant sa valeur gnomique ; l'égaré du désert mériterait infiniment mieux que cette récupération. Il s'acharne apparemment à habiter le monde suivant un "style de présence" (Maldiney), un "mode de subjectivation" (Foucault) particulier, résolument incommunicable : le texte se propose d'inventer sa propre opération de survie par une "fureur plastique" (Oury) et chromatique, aussitôt soldée à la multitude. La démence constitutive de cette expérimentation schizophrénique s'exclut des catégories normatives et ne peut faire l'objet d'un tel partage. Le vers apparaît dès lors comme un grotesque édifice à destination du public et pourri par lui, la puissance dégagée par la labiale et la dentale n'a plus qu'un goût de programme communiste. La désillusion se trahit dans la forme, outre la nullité du premier hémistiche, par une virgule nonchalante, parodie du maniérisme anglais qui pousse à bouder le and lorsqu'on n'accumule que deux termes ; il devient manifeste que le décompte des syllabes a primé sur la pertinence des mots.
Le vers parachève l'invocation de l'artifice, unique issue du fou - de l'asocial en général, s'il faut appliquer les travaux psychiatriques de Jean-Paul Oury au poète - qui participe d'un processus d'aliénation volontaire, d'hallucination choisie ; l'utilité serait d'avancer encore dans le désert de la solitude, une fois abreuvé, car la fraîcheur coule et se matérialise ici. Cette chimère élaborée par une amplification délirante, véritable mode de survie - si l'on adapte Maldiney à la fiction de l'oasis - personnel, achève de périmer l'utopie du premier hémistiche au vers 3, lequel n'a su résister à l'infection idéologique. Le participe présent à la rime ôte tout moyen d'imprimer ces vers dans l'esprit du lecteur ; les rimes d'un poème, à plus forte raison d'un sonnet, revêtent une signification profonde et structurelle. Les quatrains homophones auraient peut-être pu, par un schéma plus classique ABBA BAAB, faire l'économie d'un retour intempestif de cette rime abyssale en début de deuxième strophe. Le déroulement du poème semble singulièrement désordonné, des idées sont "casées", parfois reprises, parfois perverties, si bien qu'intervertir certains vers ne pose a posteriori aucun problème spécifique. Les vers 1 et 14 ainsi que la volta, qui doivent faire l'objet d'un travail particulier, paraissent traités sans attention.
Le vers pose un éclairage rétroactif sur "les dunes blanches" : la vivisection opère une mise à plat, expose les viscères et ne permet plus l'amour du masque ainsi que le pratique l'aliéné volontaire : "Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, / Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité ? / Qu'importent ta bêtise ou ton indifférence ? / Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté" (L'Amour du mensonge, Baudelaire) ; mais voici que cette précision tardive plonge dans la mièvrerie, la "fleur" trop "bleue" que le lecteur subodore en rapprochant mécaniquement les premiers vers des deux quatrains. La tentation du mirage devient un vague dépit scientifique, une échappatoire à l'impuissance en face des lumières des savants, le romantisme de l'apprentie coiffeuse, façon sauve-moi, le monde est méchant. Le vocabulaire à suivre, surdéterminé par des niaiseries aussi numériques que le nombre de syllabes ou de rimes disponibles, sonnera le retour idéologique en fondant l'élocution dans sa pensée sociale. Maltraiter la césure, ici, se justifie péniblement.
Une conversion minute au christianisme qui mobilise des référentiels inutiles, afin de faire le jeu de quelque effet pseudo-métaphorique injustifiable ; le poème ne peut se targuer d'aucune progression, tout au plus éclaire-t-il petit à petit une pensée préconçue. Le lecteur stagne à l'écart du protocole créatif.
Réédition de la vision fugitive, incrémentée d'une lueur christique, insignifiante reprise de ces vers inévitables, "Un éclair... puis la nuit ! Fugitive beauté / Dont le regard m'a fait soudainement renaître" (A une passante, Baudelaire) ; le malheureux verbe calancher, qui pour tout crime n'a commis que celui de s'achever par les phonèmes adéquats, ruine évidemment la perspective poétique. Comment la passion pourrait-elle être aussi
Ce vers est une apothéose tragique. La césure est inexistante, le participe présent, inintéressant à la rime, relève d'une sinistre intrusion langagière dont l'unique mérite est d'être tétrasyllabique, et la merveilleuse originalité du message, servie par autant de grâce et de subtilité poétique, rappelle la prodigieuse éloquence des spécialistes hyperactifs de la platitude en gourmette.
Reprise sans ajout de la liquéfaction du vers 4. L'utilisation des dentales crée des a
La présentation physique de la beauté ébauche une intéressante réflexion, non développée, sur le glissement du discours subjectif non relativiste, au demeurant kantien, vers un discours objectiviste, matérialiste ; la beauté des corps est-elle autre chose qu'une ignoble affaire de proportions ? Ne saurait-on calculer, à l'instar des sculpteurs grecs antiques qui définissaient, suivant les âges, l'harmonie physique par une tête égale au sixième, au septième ou au huitième de la stature totale, un juste équilibre qui constituerait la formule scientifique imperméable de la beauté ? Cependant, qui n'a jamais déploré, suivant de ces films destinés au vulgaire, que les héroïnes fussent uniformément belles au plan physique ? Cette impardonnable facilité, qui permet au metteur en scène d'émouvoir davantage en travaillant moins la trame et sans effleurer les ressorts du sublime, lequel ne sait se passer d'une incomplétude transcendée, démontre à l'évidence que la réduction du beau à l'harmonieux et vice-versa perturbe deux testicules.
Dramatique expression populacière qui, méprisant toujours la césure indispensable qui fait du dodécasyllabe un alexandrin, mobilise maladroitement, derechef, le mirage et la liquéfaction : le chimérique échafaudage du fou s'effondre finalement, le voilà qui pleure pitoyablement, posant la question suprême - et suprêmement ennuyeuse à force de faire l'objet de stupides conflits générationnels - qui préoccupe le poète pragmatique et dont se moque éperdument le stoïcien moyen : fallait-il rêver ?
Ce pâle ersatz moralisant du Sultan Mourad, "Un seul instant d'amour rouvre l'Eden fermé" (La Légende des siècles, Hugo), semble dessiner une réponse positive : la genèse revêtirait une valeur exceptionnelle, en raison d'un fondement insoupçonnable inhérent à sa nature, ce fondement qui donne à la lycéenne idiote le droit de plaquer ses études pour le premier venu, parce que ça fait poétique. Nouvelle directive kantienne appliquée au monde moderne : agis de sorte que si tu te voyais à la télévision, tu te trouverais cool et tu ne zapperais pas. Ce vers paraît se rouler sans compromis dans les mièvreries sentimentales qui constituent le vague idéal de pureté dans le prêt-à-penser du "troupeau parqué par le Destin" (Baudelaire).
Le premier hémistiche entérine et marque résolument la césure, comme pour rompre avec la tradition de rébellion formelle établie dans ce texte.
Le second hémistiche du vers 13 rappelle à la fois la fleur, construction chimérique établie par hygiène et finalement vaincue par la découverte d'un réel désertique, et l'homme errant, qui retourne à sa solitude mortifère après la destruction de son mode d'existence. Le vers 14 décide, en supprimant résolument l'intéressante ambivalence - sur la pertinence des ambivalences, se rapporter à Mallarmé, Sur l'Evolution littéraire, suite aux débats de 1891 avec les Parnassiens - qui précédait : le baiser - c'est-à-dire toute une pharmaceutique terrestre et céleste à la fois - est donné par la fleur sur la peau - qui en conservera le souvenir, comme le poète conserve dans sa chair l'idée de ses expérimentations passées.Déplorant qu'aucun vers ne soit poétiquement intéressant, le lecteur considère l'ensemble comme un "texte à message", explicatif plutôt que suggestif, quoique ne satisfaisant pas aux exigences didactiques élémentaires que sont l'ordre et la rigueur. Il y trouve alors l'apologie de la tentative, justifiée jusque dans son échec : le rêve immatériel avorte aux bornes scientifiques du cosmos - du grec }kósmos, le "monde ordonné" - cependant sa forme dégradée nourrit encore l'idée du beau, vague subsistance indéfiniment glosée par des siècles d'espérance. La recherche parnassienne de la stérilité s'encombre d'une poétique approximative, composée de rimes qui feraient préférer la prose et de récupérations dommageables, du sentimentalisme à la providence. La structure du prologue, indéniablement bafouée, semble inadaptée au mode de développement discursif.

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Message  Sahkti Jeu 3 Juin 2010 - 18:29

une.écrivaine a écrit:Qu'en pensez-vous?
Que ça serait sympathique pour nous (et le site) que tu fasses relire ton texte avant de poster et que tu le passes au correcteur en ligne, genre bonpatron.com, parce qu'il y a tout de même de grosses fautes genre goûtes ou j'ai prit... voulut... vieillit et j'en passe.

Sinon, ben... un texte qui débute par Il pleut. Comment cela ce fait-il?, je ne sais pas si c'est une bonne accroche mais pourquoi pas. Sauf qu'en lisant la suite, je me suis un peu ennuyée, désolée. C'est un univers dans lequel j'ai beaucoup de mal à entrer, il n'est pas drôle, serait même pathétique et ces personnages ne donnent pas envie qu'on s'y attache (je parle bien sûr pour moi, ici).
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Message  Invité Jeu 3 Juin 2010 - 19:33

Ecoute, je n'ai pas tout lu parce que je n'ai pas eu le temps. Mais -tu as provoqué un véritable déluge chez Pandawork : c'est bon signe. Pas pour lui ; pour toi. Tu ne laisses pas indifférent. Tu as raison de te demander pourquoi il pleut. Je me suis toujours posé ce genre de question. Malheureusement, je n'ai jamais trouvé la réponse. Pour l'orthographe, tu verras plus tard. Il y a plus urgent. Écrire d'abord.
Je lirai demain.
Amitié.

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Message  Invité Jeu 3 Juin 2010 - 23:07

Je trouve votre texte beaucoup trop chargé de pathos à mon goût, mais c'est mon goût, d'autres pourront sans doute vous donner un avis plus favorable ; je suis pour ma part allergique à tout ce qui est jérémiade dans un texte.

J'ai relevé quelques erreurs de langue que je vous signale ci-dessous pour que vous puissiez les repérer et les éviter à l'avenir.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Mes remarques :
« Comment cela se fait-il? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« il tombe dehors de petites gouttes de pluie »
« C’est mauvais signe, peut-être? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« j’ai pris la résolution d’écrire ma vie »
« attendu quoi, au juste? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« l’inquiétude fut (et non « fût » qui est la forme du subjonctif imparfait) inventée également »
« Êtes-vous du même avis que moi? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Malgré ma souffrance, la douleur ne cesse de persister. » : la phrase n’est pas logique à mon avis, à cause du « Malgré » qui indique une opposition ; là, vous écrivez : « J’ai mal, mais la douleur persiste. »
« D’étaler ainsi leurs soucis, leurs secrets, au vu et au su (et non « aux vus et aux sus ») de tous »
« Et où es-tu, à présent? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Souffrir rime-t-il toujours avec mourir? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« cherches-tu toujours qui tu es? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Sais-tu que je t’en ai toujours voulu (et non « voulut ») d’avoir commis cet acte impardonnable? (typographie : typographie, une espace avant le point d’interrogation) Jamais au grand jamais je ne saurai te pardonner » : ben oui, puisque l’acte était impardonnable… je trouve cette juxtaposition maladroite
« lorsque tu étais petite, puis que tu as vieilli (et non « vieillit ») »
« N’étais-tu pas bien dans ta peau? Était-ce moi, le problème? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
« un homme comme lui à tes côtés pour le reste de ta vie? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« comment as-tu fait pour t’enlever la vie sans souffrir? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Non! Mais aux grands Dieux du ciel! Que suis-je en train de faire?! » : typographie, une espace avant les points d’exclamation et d’interrogation

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Message  Rebecca Ven 4 Juin 2010 - 6:24

Je pense aussi que ce texte est trop brouillon et geignard.

Du reste, je ne sais ce qu'est ce texte . Une lettre que le personnage adresse à Christophe puis à Mireille puis à XYZ ?
Un extrait du livre dont elle parle au début qu'elle dit écrire ?
Un monologue intérieur ?
Ce serait bien de prendre une décision claire en tant qu'auteur je crois et de s'y tenir. Parce qu'à force de me poser des questions je suis sortie de ma lecture.

Ainsi on passe et ce n'est qu'un exemple de : "Etes vous du même avis que moi ?" qui s'adresse à plusieurs personnes ( le lectorat éventuel ? )à "Jamais je ne saurai te pardonner"qui s'adresse à Mireille.
Ce qui perturbe . Et à de nombreuses reprises.

Bref un texte à retravailler d'après moi afin qu'on sache qui parle à qui, et de quelle façon (en pensée lettre livre autre?)

Sinon la phrase : "L’attente est bien la pire chose qui puisse exister sur terre" ne va pas à mon avis avec l'âge du personnage sensé avoir vécu. Passé l'extrême jeunesse et encore à condition qu'elle soit bien naïve et innocente, personne ne croit une chose pareille. Ceci est une croyance d'ado quand on bout de vivre sa vie ou de bienheureux qui se la coulent douce sans imaginer ce que peuvent être "les pires choses qui puissent exister sur terre."

"Malgré ma souffrance, la douleur ne cesse de persister. "

J'adore cette phrase ! Totalement anachronique ! Et humoristique, comme j'aime...Suis pas sure que l'humour soit volontaire.
Plus marrant que "Malgré mon Doliprane, la douleur ne fait que persister"

Bon courage.
Rebecca
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