Le chemin
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Le chemin
Le chemin
Des milliers de morceaux de rêve, pareils à des bulles oubliées, colorient sur le chemin tracé par des mains inconnues, un dessin voyageur envouté de surprises. Il y verse un rituel de songe, comme une avalanche de rires dont la lumière est tachée, une pluie féerique qui coule sans fin, depuis la naissance de la joie jusqu'au temps des fantômes, un mirage hurlant, jumeau de l'horizon, teinté de jouissance et de révolte. Son aura est semblable au souffle des semences qui fait naviguer les étoiles et ouvrir les larmes. Les gouttes de ses plaies grondent de louanges les poussières de désirs qu'une ombre mystérieuse éclaire de reflets, comme un miroir joueur peint de folles vertus qui excitent les sens. Son feu sauvage et doux berce les nuits et renforce les cœurs. Il catapulte l'aventure à en faire jalouser les mots, au recoin des virages et des visages. Ses ornements directeurs fleurissent de charme à mesure qu'on s'y perd. Un fluide magique auréolé de saveur glisse en son âme tels des murmures de passions. Il embrase les bornes de ses vices sauveurs. Son amour est éternel, il caresse l'univers ; le chemin.
Le chemin est un nuage voyageur qui invite à bondir, emprunter ses passages entraperçus, gorgés de secrets, défoncés de cadrage. Au bout du combat se dévoile toute la beauté du sommeil.
J'étais là, errant de mes deux yeux, à capturer les formes des nuances, la couleur du vent et le sens des rêves. Dans l'azur le voyage faisait sa danse. Le ciel habillait milliers de vagues qui renaissaient sans fatigue. À l'ombre dans l'horizon couchaient quelques logis, comme des déguisements placés de-ci de-là, pareils à des coquillages que la mer eut poussé. Là, j'entendais dans le silence le bourdonnement de l'air flatter dans mes oreilles pour se changer en miettes de lueur qui caresse les paupières. Cet instant seul donnait un sens à l'être. Je serais resté là s'il ne m'avait rappelé, pareil à lui-même, perpétuellement inlassable, insaisissable, le parfum du chemin.
À nouveau, je me suis mis à marcher, courir, fuser en tout sens. J'aurais soulevé la mer si j'en avais eu le courage. Alors, j'ai navigué tout le jour jusqu'à la beauté du sommeil.
Ô chemin, quand je pense à toi, je voie dans mes songes milliers d'êtres qui t'ont aimé avant moi.
Des milliers de morceaux de rêve, pareils à des bulles oubliées, colorient sur le chemin tracé par des mains inconnues, un dessin voyageur envouté de surprises. Il y verse un rituel de songe, comme une avalanche de rires dont la lumière est tachée, une pluie féerique qui coule sans fin, depuis la naissance de la joie jusqu'au temps des fantômes, un mirage hurlant, jumeau de l'horizon, teinté de jouissance et de révolte. Son aura est semblable au souffle des semences qui fait naviguer les étoiles et ouvrir les larmes. Les gouttes de ses plaies grondent de louanges les poussières de désirs qu'une ombre mystérieuse éclaire de reflets, comme un miroir joueur peint de folles vertus qui excitent les sens. Son feu sauvage et doux berce les nuits et renforce les cœurs. Il catapulte l'aventure à en faire jalouser les mots, au recoin des virages et des visages. Ses ornements directeurs fleurissent de charme à mesure qu'on s'y perd. Un fluide magique auréolé de saveur glisse en son âme tels des murmures de passions. Il embrase les bornes de ses vices sauveurs. Son amour est éternel, il caresse l'univers ; le chemin.
Le chemin est un nuage voyageur qui invite à bondir, emprunter ses passages entraperçus, gorgés de secrets, défoncés de cadrage. Au bout du combat se dévoile toute la beauté du sommeil.
J'étais là, errant de mes deux yeux, à capturer les formes des nuances, la couleur du vent et le sens des rêves. Dans l'azur le voyage faisait sa danse. Le ciel habillait milliers de vagues qui renaissaient sans fatigue. À l'ombre dans l'horizon couchaient quelques logis, comme des déguisements placés de-ci de-là, pareils à des coquillages que la mer eut poussé. Là, j'entendais dans le silence le bourdonnement de l'air flatter dans mes oreilles pour se changer en miettes de lueur qui caresse les paupières. Cet instant seul donnait un sens à l'être. Je serais resté là s'il ne m'avait rappelé, pareil à lui-même, perpétuellement inlassable, insaisissable, le parfum du chemin.
À nouveau, je me suis mis à marcher, courir, fuser en tout sens. J'aurais soulevé la mer si j'en avais eu le courage. Alors, j'ai navigué tout le jour jusqu'à la beauté du sommeil.
Ô chemin, quand je pense à toi, je voie dans mes songes milliers d'êtres qui t'ont aimé avant moi.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: Le chemin
Une belle force poétique pour moi, intensifiée par votre manière décalée, flamboyante de dire les choses. J'ai aimé.
Mes remarques :
« pareils à des coquillages que la mer eût poussé (conditionnel passé deuxième forme) »
« le bourdonnement de l'air flatter dans mes oreilles pour se changer en miettes de lueur » : le « dans » me gêne
« je vois dans mes songes »
Mes remarques :
« pareils à des coquillages que la mer eût poussé (conditionnel passé deuxième forme) »
« le bourdonnement de l'air flatter dans mes oreilles pour se changer en miettes de lueur » : le « dans » me gêne
« je vois dans mes songes »
Invité- Invité
Re: Le chemin
Pas mal de force dans cette évocation du chemin mais dommage que le narrateur ait (aie ?) tendance à vouloir prendre le dessus sur le sujet qu'il aborde. Il y a là déséquilibre, voire conflit latent et ce n'est pas forcément heureux pour le texte. Au placard le nombrilisme :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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