Huit, rue de Budapest
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Huit, rue de Budapest
Huit, rue de Budapest
Jamais ne fut aimé
Qui le corps avait lourd
Et le visage infâme,
Passant aux lits des femmes
Qui vendent leurs douceurs.
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir,
On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf un trottoir infini
Que la nuit de décembre achevait de ronger.
À force de marcher, son nom s’était usé,
Voyelles effacées, syllabes délavées,
Sous la pluie piétinant à nu le dru pavé.
Aucun ne se souvient s’il fut même un enfant
Dont le prénom fut dit.
Il mourut tout en vrac en pissant dans son froc,
Un lundi vers minuit, sous un porche maussade,
Huit, rue de Budapest. Au matin, dès six heures,
Il fallut bien cinq hommes pour déposer son corps
Dans la benne à ordures.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
je trouve à ce poème quelques défauts d'écriture, mais son sujet est de mon point de vue un des meilleurs qui soient, le traitement de ce sujet est excellent ici, sauf ces quelques maladresses
Henri D- Nombre de messages : 63
Age : 70
Localisation : Bastia
Date d'inscription : 15/05/2010
Re: Huit, rue de Budapest
Merci de préciser ce que vous estimez constituer des défauts d'écriture ou maladresses...
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Budapest. C'est pas cette rue infâme derrière Saint-Lazarre des fois ?
Je n'y ai jamais fichu les pieds, en raison du porche immonde qui signalait son entrée, comme une balise. A t'elle changé ? On dirait que dans ton poème non, puisque finalement, elle en est le personnage principal, glauqerie attenante, tenace.
Heureux de te lire.
Je n'y ai jamais fichu les pieds, en raison du porche immonde qui signalait son entrée, comme une balise. A t'elle changé ? On dirait que dans ton poème non, puisque finalement, elle en est le personnage principal, glauqerie attenante, tenace.
Heureux de te lire.
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
J'aurais écrit par exemple:
Il ne fut pas aimé
Ayant le corps trop lourd
Et le visage infâme
Jamais aux lits des femmes
Ne goûta leurs douceurs
Il ne fut pas aimé
Ayant le corps trop lourd
Et le visage infâme
Jamais aux lits des femmes
Ne goûta leurs douceurs
Henri D- Nombre de messages : 63
Age : 70
Localisation : Bastia
Date d'inscription : 15/05/2010
Huit, rue de Budapest
sujet fort bien composé, le thème accroche, si peut à redire contre que je ne chercherai pas, la proposition de Henri D tient aussi la route si je puis me permettre.
PHIL- Nombre de messages : 131
Age : 72
Localisation : là où me porte mon vélo, à donf !!!
Date d'inscription : 09/05/2010
Re: Huit, rue de Budapest
J'ai plusieurs objections, très parisiennes sur ce passage :
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir
Le soir n'a pas vraiment de prise sur les rues "montantes"
elle le sont justement parce que sombres, serrées, inaccessibles à la clarté.
La référence au soir me trouble, pour cette raison, car plus qu'indice temporel, il représente une atmosphère complète que je ne me représente pas.
On le croisait souvent
Pas vraiment, parce que qui est "on" dans cette affaire ? Personne ne se vante ou ne colporte les histoires de cette rue.
Autour de sa chair
rien à objecter
Brisant d’un pas de bœuf un trottoir infini
Infini non, c'est somme toute, une rue pas si longue que cela et parfaitement quadrillée dans l'espace. Infini me parrait d'un romantisme inexact.
Que la nuit de décembre achevait de ronger.
Il me semble, après avoir joué avec toutes les combinaisons et toute la licence possible, que cette "nuit" tombe quand même rapidement, quelques lignes seulement après le soir. Je me débrouille en concluant que la nuit achève le soir , qui s'écorchait peu avant. Sauf que le vers est en relation avec le trottoir, si j'ai bien compris cette strophe.
Voilà exactement ce qui me chagrinait.
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir,
On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf un trottoir infini
Que la nuit de décembre achevait de ronger.
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir
Le soir n'a pas vraiment de prise sur les rues "montantes"
elle le sont justement parce que sombres, serrées, inaccessibles à la clarté.
La référence au soir me trouble, pour cette raison, car plus qu'indice temporel, il représente une atmosphère complète que je ne me représente pas.
On le croisait souvent
Pas vraiment, parce que qui est "on" dans cette affaire ? Personne ne se vante ou ne colporte les histoires de cette rue.
Autour de sa chair
rien à objecter
Brisant d’un pas de bœuf un trottoir infini
Infini non, c'est somme toute, une rue pas si longue que cela et parfaitement quadrillée dans l'espace. Infini me parrait d'un romantisme inexact.
Que la nuit de décembre achevait de ronger.
Il me semble, après avoir joué avec toutes les combinaisons et toute la licence possible, que cette "nuit" tombe quand même rapidement, quelques lignes seulement après le soir. Je me débrouille en concluant que la nuit achève le soir , qui s'écorchait peu avant. Sauf que le vers est en relation avec le trottoir, si j'ai bien compris cette strophe.
Voilà exactement ce qui me chagrinait.
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
Henri D a écrit:J'aurais écrit par exemple:
Il ne fut pas aimé
Ayant le corps trop lourd
Et le visage infâme
Jamais aux lits des femmes
Ne goûta leurs douceurs
C'est pas du tout ce que le texte exprime. "Ne pas avoir été aimé" n'est pas en correlation avec le lit des dames. Vous faites preuve d'une légèreté de lecture affligeante, mes amis.
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
Henri D a écrit:J'aurais écrit par exemple:
Il ne fut pas aimé
Ayant le corps trop lourd
Et le visage infâme
Jamais aux lits des femmes
Ne goûta leurs douceurs
Voilà, voilà...
Certes, si j'avais voulu ecrire, de manière insipide, le contraire de ce que j'ai voulu dire, j'aurais très exactement écrit cela.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Ami Panda, je te sais habituellement bon lecteur, aussi ai-je quelque scrupule à te répondre...
Dans de telles rues, l'écorchure du soir n'est pas que celle du ciel , quant aux trottoirs, s'ils deviennent infinis, ce peut être pour d'autres raisons que leur longueur.
Dans de telles rues, l'écorchure du soir n'est pas que celle du ciel , quant aux trottoirs, s'ils deviennent infinis, ce peut être pour d'autres raisons que leur longueur.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Ce début :
"Jamais ne fut aimé
Qui le corps avait lourd
Et le visage infâme," est à tomber ! J'ai adoré ce qui dans le texte avait trait au physique disgracieux du pauvre homme,
"On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf",
"Il mourut tout en vrac en pissant dans son froc".
"Il fallut bien cinq hommes pour déposer son corps
Dans la benne à ordures." me plaît moins : trop caricatural, d'autant que le gars aurait droit à l'ambulance, quoi, on n'est pas des, justement, bœufs.
Le rythme est bon, maîtrisé, toutefois je regrette qu'ici tout tourne autour de l'alexandrin, entier ou découpé : cela donne à l'ensemble une noblesse qui, pour moi, ne s'accorde guère avec le sordide du sujet.
Quoi donc ? Eh bien, Hellian, je suis ravie de te retrouver dans les parages !
"Jamais ne fut aimé
Qui le corps avait lourd
Et le visage infâme," est à tomber ! J'ai adoré ce qui dans le texte avait trait au physique disgracieux du pauvre homme,
"On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf",
"Il mourut tout en vrac en pissant dans son froc".
"Il fallut bien cinq hommes pour déposer son corps
Dans la benne à ordures." me plaît moins : trop caricatural, d'autant que le gars aurait droit à l'ambulance, quoi, on n'est pas des, justement, bœufs.
Le rythme est bon, maîtrisé, toutefois je regrette qu'ici tout tourne autour de l'alexandrin, entier ou découpé : cela donne à l'ensemble une noblesse qui, pour moi, ne s'accorde guère avec le sordide du sujet.
Quoi donc ? Eh bien, Hellian, je suis ravie de te retrouver dans les parages !
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
Un portrait magnifique dans lequel le décor participe si fort du personnage qu'ils semblent s'imbriquer l'un dans l'autre, se fondre dans la même grisaille, la même pathétique laideur.
J'aime beaucoup l'utilisation de la forme passive à deux reprises :
Jamais ne fut aimé
Qui ...
Dont le prénom fut dit.
qui dépersonnalise encore un peu plus le pauvre homme, objet subissant plutôt qu'acteur.
Je trouve, comme socque, que le trait de la fin pousse trop vers la caricature une histoire qui, jusque-là, était criante de vérité. C'est un peu dommage.
Quel bonheur de te lire à nouveau Hellian ! Les vacances vont-elles nous permettre de te retrouver un peu ?
J'aime beaucoup l'utilisation de la forme passive à deux reprises :
Jamais ne fut aimé
Qui ...
Dont le prénom fut dit.
qui dépersonnalise encore un peu plus le pauvre homme, objet subissant plutôt qu'acteur.
Je trouve, comme socque, que le trait de la fin pousse trop vers la caricature une histoire qui, jusque-là, était criante de vérité. C'est un peu dommage.
Quel bonheur de te lire à nouveau Hellian ! Les vacances vont-elles nous permettre de te retrouver un peu ?
Re: Huit, rue de Budapest
Socque, Arielle,
Vous avez, comme souvent, raison : la fin de ce texte ne convient pas. Je me l'étais dit à la relecture, puis, par paresse, au motif de forcer le trait, j'ai céder à la facilité, ce qu'il ne faut jamais faire...
Encore une fois, merci de votre exigence.
Pardon de ce silence ! quelques deuil et soucis de santé m'ont fait rentrer dans ma coquille.Je reprends juste un peu mes marques et si vous en êtes toujours d'accord, on reparle du projet (?)
Grosses bises à vous tous !
Vous avez, comme souvent, raison : la fin de ce texte ne convient pas. Je me l'étais dit à la relecture, puis, par paresse, au motif de forcer le trait, j'ai céder à la facilité, ce qu'il ne faut jamais faire...
Encore une fois, merci de votre exigence.
Pardon de ce silence ! quelques deuil et soucis de santé m'ont fait rentrer dans ma coquille.Je reprends juste un peu mes marques et si vous en êtes toujours d'accord, on reparle du projet (?)
Grosses bises à vous tous !
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Je ne rajouterai rien à ce qui a été dit sur ce poème. Ce serait redite.
Mais ça fait plaisir de te voir revenir ici. Tu manques en poésie.
Mais ça fait plaisir de te voir revenir ici. Tu manques en poésie.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Oui, tu manques en poésie !
J'ai aimé ce poème d'excellente facture moi aussi.
Et je n'ai pas le même discernement que les collègues au-dessus, alors je vais... tarir d'éloges, pour changer.
J'ai aimé ce poème d'excellente facture moi aussi.
Et je n'ai pas le même discernement que les collègues au-dessus, alors je vais... tarir d'éloges, pour changer.
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
D'accord, Hellian.Hellian a écrit:[b]Je reprends juste un peu mes marques et si vous en êtes toujours d'accord, on reparle du projet (?)
Ravie de ce retour remarqué. Ravie de retrouver ta façon si particulière d'exprimer l'ordinaire. Un bien beau poème classique.
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
On pense trés fort à toi Hélian , nous t'embrassons ...
Pour ce qui est de ton texte , il est plus en vrac que d'habitude , il n'est pas ritournelle et laisse place à l'émotion du ressenti ...
j'ai traité un peu le sujet , moi aussi , enfin ... j'ai vecu un moment qui m'a poussé à traité ce sujet , pour l'excorciser, sans doute ...
Je l’imagine,
enfant blond aux doux regards,
chauds, d’en bas pour ses parents,
riant de ses bêtises, insouciant .
puis ému , tendre , aimant ,
une main dans la sienne,
deux lueurs dedans,
« embrassez vous maintenant ».
puis mal au dos,
perdus ceux qu’il aime
fait froid aujourd’hui
fait froid tous les jours
ce matin dans un gyrophare
son visage écrasait le bitume
un filet de bave échappé …
…semblait vouloir nous dire …
...
01/03/07
Re: Huit, rue de Budapest
Ah, revoilà ta poésie, son souffle classique et son ampleur ... chic !
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Huit, rue de Budapest
je ne marche pas au style lors d'une lecture, mais aux impressions; et là j'ai été impressionné par cette épaisse lithographie
merci Héllian
merci Héllian
Re: Huit, rue de Budapest
(Je suis vraiment touché de votre gentillesse)
Sensible aux remarques judicieuses formulées autour de ce poème, je l'ai remanié et vous en propose une autre version que je crois plus aboutie :
Huit, rue de Budapest
Jamais ne fut aimé
Qui le corps avait lourd
Et le visage infâme,
Passant aux lits des femmes
Qui vendent leurs douceurs.
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir,
On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf d'indifférents trottoirs
Que la nuit de décembre achevait de ruiner.
À force de marcher, son nom s’était usé,
Voyelles effacées, syllabes délavées,
Sous la pluie trépignant à cru sur le pavé.
Aucun ne se souvient s’il fut même un enfant
Dont le prénom fut dit.
Il mourut tout en vrac en pissant dans son froc,
À minuit, sous un porche, un lundi de gerçures,
Huit, rue de Budapest.
Le matin, au chant rauque des poubelles,
Il fallut bien cinq hommes pour transporter son corps,
Sensible aux remarques judicieuses formulées autour de ce poème, je l'ai remanié et vous en propose une autre version que je crois plus aboutie :
Huit, rue de Budapest
Jamais ne fut aimé
Qui le corps avait lourd
Et le visage infâme,
Passant aux lits des femmes
Qui vendent leurs douceurs.
En rue de Budapest, quand s’écorchait le soir,
On le croisait souvent,
Autour de lui sa chair,
Brisant d’un pas de bœuf d'indifférents trottoirs
Que la nuit de décembre achevait de ruiner.
À force de marcher, son nom s’était usé,
Voyelles effacées, syllabes délavées,
Sous la pluie trépignant à cru sur le pavé.
Aucun ne se souvient s’il fut même un enfant
Dont le prénom fut dit.
Il mourut tout en vrac en pissant dans son froc,
À minuit, sous un porche, un lundi de gerçures,
Huit, rue de Budapest.
Le matin, au chant rauque des poubelles,
Il fallut bien cinq hommes pour transporter son corps,
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Huit, rue de Budapest
Une résignation à la limite du labeur, solitaire, dense jusque dans la mort.
C'est en vous lisant, qu'on s'aperçoit combien vous manquiez, voila... c'est d'une platitude rarement atteinte dans le monde du commentaire.
C'est en vous lisant, qu'on s'aperçoit combien vous manquiez, voila... c'est d'une platitude rarement atteinte dans le monde du commentaire.
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Huit, rue de Budapest
Comptes-tu en faire une lecture orale, comme tu l'as d'ores et déjà fait avec certains de tes poèmes précédents ?
Je n'osais le demander, mais j'avoue que cela me plairait beaucoup !
Je n'osais le demander, mais j'avoue que cela me plairait beaucoup !
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
Fond et forme se répondent bien dans ce poème, même si par moments, j'ai le sentiment que tu forces un peu le trait pour dépeindre à tout prix un tableau précis, une image que tu as dans la tête et que tu as tendance à vouloir trop décrire, plutôt que suggérer.
Ceci mis à part, j'aime la régularité dans le rythme et dans les vers; je trouve qu'elle apporte quelque chose de solennel et d'assez sombre à cette triste destinée. Ça a belle allure.
Ceci mis à part, j'aime la régularité dans le rythme et dans les vers; je trouve qu'elle apporte quelque chose de solennel et d'assez sombre à cette triste destinée. Ça a belle allure.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Huit, rue de Budapest
¨Plaisir de te retrouve, Hellian !
Je préfère cette version à la première, (avec un vrai coup de coeur pour cette pluie qui " trépigne" !) et j'adore ce personnage encombré d'un corps trop lourd et d'une âme qui doit l'être aussi...
Je préfère cette version à la première, (avec un vrai coup de coeur pour cette pluie qui " trépigne" !) et j'adore ce personnage encombré d'un corps trop lourd et d'une âme qui doit l'être aussi...
Invité- Invité
Re: Huit, rue de Budapest
C'est à lire de pareilles images, fortes et concises, que je renonce, une fois encore, à écrire de la poésie comme à en commenter. A cette exception près, Hellian, car votre poème me touche en plus de me plaire.
Re: Huit, rue de Budapest
Rien à rajouter, je me contenterais donc de répéter que c'est effectivement un bien beau poème (la deuxième version fonctionne mieux selon moi)
isa- Nombre de messages : 559
Age : 33
Localisation : Elbonerg
Date d'inscription : 08/04/2009
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