Mademoiselle huit pattes

Mademoiselle huit pattes.


C’est la fin de l’été.
L’air frais a amené
Mademoiselle huit pattes
Juste en dessous de la natte
De la salle de bain.
Je l’aperçois un matin,
Bousculée à ma sortie
De la douche encore endormie.
Dérangée, elle sort.
Mouillée, elle mord
Les boucles du tapis.
Je pousse un cri.
Mon cœur s’emballe.
Je bondis comme une balle
Dans la baignoire.
Peut-on croire
Ainsi me voir
Nue, trempée, apeurée,
Prête à hurler
Devant une petite créature
Qu’elle me torture ?
Elle est énorme,
Bien au-dessus de la norme
Elle sait grimper sur le mur.
Oh non, dans un murmure
Retourne d’où tu viens,
Par ici dehors est le chemin.
Pas de panique,
Juste de la tactique.
J’ouvre doucement la porte
J’essaye, peux m’importe.
Je retiens ma respiration.
Un peu de manipulation,
La porte enfin ouverte,
Je sors une jambe offerte
Vers l’extérieur,
Qu’elle erreur !
Du mur, elle glisse,
D’un geste j’esquisse
Ses pattes velues.
Elle s’accroche sur mon pied nu,
Sur le gros doigt de pied,
Comme une grosse poupée.
Je hurle au secours,
Mais personne au alentour
Ne peut me délivrer.
Elle va me tuer !
Je respire, je respire,
Je transpire, je transpire.
Elle ouvre doucement ses pattes.
Elle me chatouille, l’ingrate.
Elle se tortille
Comme une chenille
Entre mes doigts de pieds
Elle me tricote un cache pieds.
Enfin, elle s’en va,
Je n’y crois pas.
Je sors vite paniquée,
Alors, elle avance pour piquer
Je lui ferme la porte au nez
Je crois que l’ai écrasée.
Je souffle profondément
Juste un moment
Car la grosse demoiselle
Sous la porte se glisse toute miel
Vers l’extérieur.
Quelle horreur !
Je l’écrase, apeurée
Avec mon pied.
Araignée du matin,
Chagrin.
Araignée du soir,
Espoir.

Un gentil poème qui ne réussira pas à me faire voir les araignées d'un œil plus amène. La rime est parfois bien forcée ( un exemple : "Je retiens ma respiration.
Un peu de manipulation,") ou bien facile. En outre, je ne vois pas la nécessité des vers si courts, sauf à traduire une certaine frénésie peut-être. C'est très long, on a l'impression que cela n'a pas été beaucoup travaillé, ni fond ni forme (il y a pas mal de fautes d'orthographe) mais posté tel que jeté sur papier ou écran. Plus court, plus rythmé, plus travaillé, cela pourrait donner quelque chose d'intéressant, une comptine par exemple.

empêtrée dans la toile............;dommage

mais étant archnophobe que vaut mon avis

RICHARD2 a écrit:Quelle horreur !
Je l’écrase, apeurée
Avec mon pied.

Dommage qu'il y ait ça !
sinon ça se déroulait de manière assez sympathique

pas mal de fautes d'ortho

Je rassure Mentor, l'araignée n'est pas morte, elle est toujours dans la salle de bain. Je l'ai nommée "Juliette". Elle se cache lorsqu'elle ressent des vibrations au sol. En fait, c'est quand je ne la vois pas que je m'inquiéte !
Easter, j'aime bien les comptines et les mots qui chantent, je vais y travailler davantage, il y a longtemps que je n'ai pas écrit.
L'orthographe est ma "bête noire"

RICHARD2 a écrit:Je rassure Mentor, l'araignée n'est pas morte, elle est toujours dans la salle de bain. Je l'ai nommée "Juliette". Elle se cache lorsqu'elle ressent des vibrations au sol. En fait, c'est quand je ne la vois pas que je m'inquiéte !

tu m'es tout à coup devenu hyper-sympathique ! sans blague

bof, finalement y en a pas tant, des fautes d'ortho :-))))

Merci :)))
En fait, quel que soit l'animal le plus laid ou monstrueux, on s'attache. Il suffit de l'observer. C'est assez surprenant et l'on se surprend soi-même !
Et, même on finit par lui trouver des qualités. Mes plantes sont impeccables (plus un moucheron !)

RICHARD2 a écrit:Mes plantes sont impeccables (plus un moucheron !)

moucheron, pfff... la mienne mangeait des souris ;-)
prends-en soin

Trop drôle !!! L'araignée devait être plus grosse que la mienne !!!
ah, j'ai une jolie chatte qui chasse les souris. Mais, j'aime bien les souris.
Allez, à bientôt !

quelqu'un qui aime les araignées, les souris, les plantes et les chats (mais pas les moucherons) ne peut pas être complètement mauvais ;-)

Hahaha! Elle grimpe au mur, te regarde, ça c'est sûr, prête à bondir, prête à sauter sur toi et oui, vite courir, parce que la voilà, prête à jaillir pour se lancer, telle une diablesse, sur l'être apeuré prêt à décamper.

Lyrette, tu te reocnnais, là ? :-))

C'est super bien traduit en tout cas, joliment restitué !