Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
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mentor
Polixène
Jean
Yellow_Submarine
Jérémie
lillith
Kilis
Sahkti
abstract
Lyra will
elea
Hellian
Halicante
conselia
18 participants
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Que du bon, je vous dis !
Lyra : prenant et tellement vrai ! J’ai cru revivre cet enfer domestique annuel et compassé… Chapeau ! Juste pour la forme : « je suis sortie fumer » et « ou bien de déposés là »
Hellian : magistral et malin. J’aime beaucoup la chute que je n’avais pas vu venir. Les contraintes bien digérées, et puis cette image politiquement incorrecte et jubilatoire « quelques mélopées geintes de couleur femme », j’adore ! JE suppose qu’une coquille s’est glissée dans « l'immobilité de mon corps en nombre peinte sur la douce paroi de la grotte » et qu’il fallait lire ombre et non nombre, ou bien je suis passé à côté de quelque chose.
Pili : s’en fout les contraintes ? J’aime le portrait brossé à petites touches de l’indécrottable malchanceuse, on la prendrait volontiers en pitié si elle ne nous faisait rire.
Polixène : tordant ! J’adore le jeu des mots, c’est enlevé et bien pesé, avec les contraintes et tout et tout…
Gobu : plagier n’est pas jouer, mais avec un tel talent, la grammaire n’a qu’à bien se tenir. Garde à vous, les participes du passé, la révolte est en marche et rien ne sera plus comme à vent !
Sahkti : prenant et jubilatoire ! On sent la haine, on en redemande, mais pourquoi ne pas rendre utile le tumulus en lui offrant un beau cadavre tout neuf ! J’aime particulièrement ça : « Elle commençait à s'énerver. Lui aussi. Sur le briquet. Histoire de ne pas lui casser la figure. A elle. »
Jean : J’ai vu Elie et j’ai ri. Pour l’annonce, je crois qu’il n’y aura pas de candidates, malheureusement, l’heure n’est pas à l’aveu du 80A.
Merci à Socque pour cet exercice, ce fut un réel plaisir de vous lire tous !
Hellian : magistral et malin. J’aime beaucoup la chute que je n’avais pas vu venir. Les contraintes bien digérées, et puis cette image politiquement incorrecte et jubilatoire « quelques mélopées geintes de couleur femme », j’adore ! JE suppose qu’une coquille s’est glissée dans « l'immobilité de mon corps en nombre peinte sur la douce paroi de la grotte » et qu’il fallait lire ombre et non nombre, ou bien je suis passé à côté de quelque chose.
Pili : s’en fout les contraintes ? J’aime le portrait brossé à petites touches de l’indécrottable malchanceuse, on la prendrait volontiers en pitié si elle ne nous faisait rire.
Polixène : tordant ! J’adore le jeu des mots, c’est enlevé et bien pesé, avec les contraintes et tout et tout…
Gobu : plagier n’est pas jouer, mais avec un tel talent, la grammaire n’a qu’à bien se tenir. Garde à vous, les participes du passé, la révolte est en marche et rien ne sera plus comme à vent !
Sahkti : prenant et jubilatoire ! On sent la haine, on en redemande, mais pourquoi ne pas rendre utile le tumulus en lui offrant un beau cadavre tout neuf ! J’aime particulièrement ça : « Elle commençait à s'énerver. Lui aussi. Sur le briquet. Histoire de ne pas lui casser la figure. A elle. »
Jean : J’ai vu Elie et j’ai ri. Pour l’annonce, je crois qu’il n’y aura pas de candidates, malheureusement, l’heure n’est pas à l’aveu du 80A.
Merci à Socque pour cet exercice, ce fut un réel plaisir de vous lire tous !
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
C'est gentil Coline :0))coline Dé a écrit:Et si tu préfères, je veux bien t'adopter pour Noël prochain...
Si y a une maison en pain d'épice et de la crème de spéculoos, y a même des chances que je reste pour l'hiver :0)
(mais bon, en vrai, Noël, c'est pas si terrible chez moi!! :0))
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Commentaires, Part One.
conselia : Surprenant. L’écriture est habile. Des phrases de contorsionniste, j’ai envie de dire, ce qui n’est pas pour me déplaire. Le sens final du texte reste quelque peu obscur pour moi, mais je n’ai jamais rien compris au jeu d échecs.
socque : Toujours ce cynisme à fleur de mots, j’aime. Le texte est cohérent quoi qu’un peu précipité. Par exemple, ce Julien déboucheur de vin, qui déboule au milieu de l’histoire, je n’ai pas saisi tout de suite qu’il s’agissait de l’ex de la narratrice. Bien apprécié la chute.
coline Dé : Ah la la ! Un vrai bonheur de texte ! Une conclusion superbe. J’applaudis.
Halicante : On ne peut pas dire que tu fasses dans le cliché chic en brossant le tableau de ce couple quelque peu archaïque : bobonne et pépère baisent sur la table de cuisine, mais j’ai passé un bon moment ;-)
conselia : Surprenant. L’écriture est habile. Des phrases de contorsionniste, j’ai envie de dire, ce qui n’est pas pour me déplaire. Le sens final du texte reste quelque peu obscur pour moi, mais je n’ai jamais rien compris au jeu d échecs.
socque : Toujours ce cynisme à fleur de mots, j’aime. Le texte est cohérent quoi qu’un peu précipité. Par exemple, ce Julien déboucheur de vin, qui déboule au milieu de l’histoire, je n’ai pas saisi tout de suite qu’il s’agissait de l’ex de la narratrice. Bien apprécié la chute.
coline Dé : Ah la la ! Un vrai bonheur de texte ! Une conclusion superbe. J’applaudis.
Halicante : On ne peut pas dire que tu fasses dans le cliché chic en brossant le tableau de ce couple quelque peu archaïque : bobonne et pépère baisent sur la table de cuisine, mais j’ai passé un bon moment ;-)
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Bonjour à tous
Personne sur le pont ?
Plusieurs relectures permettent de voir que des consignes bien choisies (ni trop larges, ni trop étouffantes) induisent une certaine cohérence des productions .Chacune avec sa personnalité . Et induisent également, les "défauts" des textes( Ce qui est notoire dans cet exo, ce sont les brusques changements de registre pour intégrer certains mots, artifice que l'on peut relever plus ou moins dans chaque texte, et plus dans le mien!!!)
Que Socque soit encore une fois saluée .
Consélia
Ton style est à l'écriture ce que l'huile essentielle est au végétal : vulnéraire ou fatal . Ici c'est régal.
Socque
Votre écriture , comme la moire, laisse apparaitre l'humour ou l'amer, c'est selon...et c'est si bon!
Coline Dé
Quelle fluidité, quel naturel, on ne soupçonne même pas les contraintes! De l'eau de source .
Halicante
Ton texte chante le plaisir de se jouer des registres : du grand jonglage pour le plaisir de l'instantané .
Boc21
ça se laisse lire comme un apéro maison : fruité mais âpre par moments . J'en redemande, hein!
Eléa
L'idée est vraiment rigolote, traitée pince-sans-rire, c'est succulent.
Jérémie
Incursion au petit poil dans l'univers décoiffant de vous, les mâles ...ton style se prête bien à l'humour;Pousse un peu plus le curseur dans la causticité, pour voir?
Lyra will
Ton écriture à volutes est parfaite pour ce registre . Vous vous réunissez aussi à Toussaint?
Hellian
Votre style voluptueux et fleuri est un pur bonheur, quels que soient les thèmes , registres et contraintes .Et quelle idée magnifique ! Respect .
Pili
Ce texte est dense et lisse comme un galet d'obsidienne .Avec plein de couleurs dedans ...parfait quoi .
Gobu
Astucieux , le pastiche, et plus vrai que nature . Maintenant , le style Dard, moi c'est pas ma tasse de maté; ici c'était bien vu!
Sahkti
L'élégance de la simplicité .Super .
Jean
La force du vécu?
Désolée pour la longueur du post .
Personne sur le pont ?
Plusieurs relectures permettent de voir que des consignes bien choisies (ni trop larges, ni trop étouffantes) induisent une certaine cohérence des productions .Chacune avec sa personnalité . Et induisent également, les "défauts" des textes( Ce qui est notoire dans cet exo, ce sont les brusques changements de registre pour intégrer certains mots, artifice que l'on peut relever plus ou moins dans chaque texte, et plus dans le mien!!!)
Que Socque soit encore une fois saluée .
Consélia
Ton style est à l'écriture ce que l'huile essentielle est au végétal : vulnéraire ou fatal . Ici c'est régal.
Socque
Votre écriture , comme la moire, laisse apparaitre l'humour ou l'amer, c'est selon...et c'est si bon!
Coline Dé
Quelle fluidité, quel naturel, on ne soupçonne même pas les contraintes! De l'eau de source .
Halicante
Ton texte chante le plaisir de se jouer des registres : du grand jonglage pour le plaisir de l'instantané .
Boc21
ça se laisse lire comme un apéro maison : fruité mais âpre par moments . J'en redemande, hein!
Eléa
L'idée est vraiment rigolote, traitée pince-sans-rire, c'est succulent.
Jérémie
Incursion au petit poil dans l'univers décoiffant de vous, les mâles ...ton style se prête bien à l'humour;Pousse un peu plus le curseur dans la causticité, pour voir?
Lyra will
Ton écriture à volutes est parfaite pour ce registre . Vous vous réunissez aussi à Toussaint?
Hellian
Votre style voluptueux et fleuri est un pur bonheur, quels que soient les thèmes , registres et contraintes .Et quelle idée magnifique ! Respect .
Pili
Ce texte est dense et lisse comme un galet d'obsidienne .Avec plein de couleurs dedans ...parfait quoi .
Gobu
Astucieux , le pastiche, et plus vrai que nature . Maintenant , le style Dard, moi c'est pas ma tasse de maté; ici c'était bien vu!
Sahkti
L'élégance de la simplicité .Super .
Jean
La force du vécu?
Désolée pour la longueur du post .
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Pas perd ma journée, moi ; viens d'apprendre un nouveau mot :
vulnéraire [ vylneʀεʀ ]
vulnéraire adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel vulnéraires )
Definition :
1. médecine en pharmacie qui aide à la guérison des blessures (vieilli)
(les plantes vulnéraires)
Merci Polixène ! ;-)))
vulnéraire [ vylneʀεʀ ]
vulnéraire adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel vulnéraires )
Definition :
1. médecine en pharmacie qui aide à la guérison des blessures (vieilli)
(les plantes vulnéraires)
Merci Polixène ! ;-)))
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Merci pour ton texte, oui!
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Arrière saison
C’est un peu dubitatif que je quittai l’appartement de Louise. J’étais venu chez elle avec l’espoir de la convaincre encore une fois de prendre quelques jours de congé et de m’accompagner sur l’île de Malte où je devais faire une allocution lors d’un congrès de préhistoire. Là on aurait pu fêter son anniversaire dans l’un des innombrables restaurants italiens surplombant la baie de Sliema, lieu que j’avais jugé suffisamment romantique – sans toutefois être trop cliché – pour pouvoir lui offrir un simple anneau d’or symbole de l’amour que j’éprouvais pour elle. Bien que je lui ai dépeint avec toute la conviction dont j’étais capable la splendeur de l’art baroque, la douceur des rayons du soleil à l’arrière saison ainsi que l’indéfinissable nuance de bleu que pouvait prendre la mer au lieu-dit de la « Blue Grotto », rien n’y fit, il était hors de question qu’elle s’absente de son travail, même pour quatre petits jours. D’ailleurs, son anniversaire elle ne voulait pas y penser, ne désirait ni fête, ni le moindre cadeau. A moins que si, tiens, puisque j’en parlais, ça lui ferait réellement plaisir que je lui offre un petit arrosoir en métal argenté qu’elle avait repéré à la vitrine d’une boutique de design près de la Grand’Place. Il serait parfait pour arroser les trois orchidées blanches qui ornaient son bureau.
Maintenant qu’il était admis que toute la stratégie amoureuse que j’avais mise en place tombait à l’eau je n’avais plus qu’à me mettre en quête de ce fichu arrosoir et à tenter de trouver une nouvelle idée pour lui offrir le bijou qui m’avait quand même coûté plus de la moitié de ma bourse mensuelle de chercheur. L’amour n’a pas de prix certes, mais j’aurais quand même voulu jouir un peu de mon investissement. Je ne pouvais m’empêcher de ressasser la privation endurée – j’avais diminué de moitié ma consommation de cigarettes pour rassembler la somme – dans l’unique but d’acquérir cette bague dessinée par un jeune créateur néerlandais dont elle était mordue depuis l’été dernier. J’ai geint ainsi sur mon sort de longues minutes, assis dans la cage d’escalier de l’immeuble de Louise, le regard fixé sur les lézardes des murs qui ne m’annonçaient rien de bon pour l’avenir de notre couple.
Lorsque la minuterie réglant l’éclairage des communs se fut éteinte pour la troisième fois je pris enfin la décision d’arrêter de me comporter comme un vaincu et d’affronter, fier et conquérant, cette réalité qui trop souvent se jouait de moi. J’étais un homme capable de ramener un arrosoir pour l’offrir à la femme de sa vie sans tergiverser même si cette requête me semblait particulièrement incongrue. D’ailleurs, je me demandais à présent quelles pouvaient être les raisons profondes de son refus de partir à Malte. Il était tout à fait possible, et même probable, qu’elle juge mon activité professionnelle inférieure à la sienne. Je n’étais qu’un simple aspirant FNRS alors qu’elle gérait des projets internationaux pour une importante multinationale pharmaceutique. Alors qu’elle rêvait de recevoir le titre de femme manager de l’année décerné par un célèbre magazine, je préférais me plonger dans l’étude de la malacologie en tant que système de datation, activité peu rémunératrice mais qui me passionnait depuis plusieurs années. Peut-être aussi qu’elle ne voulait pas fêter son anniversaire par peur que je ne rencontre sa famille. Je n’étais qu’un Luc Pirotton alors qu’elle arborait un patronyme à particule. En dix-huit mois de liaison je n’avais d’ailleurs que vaguement croisé sa sœur aînée à la terrasse d’une brasserie à la mode. Peut-être encore que connaissant la faiblesse de mes finances elle avait eu peur que je n’engage des frais trop importants pour un petit voyage en amoureux et, dans ce cas, la situation était encore plus grave que je ne l’avais imaginé. Certes je n’étais pas riche mais quand même pas au point que l’on puisse me prendre en pitié.
À force de peut-être, j’étais arrivé sans m’en rendre compte face à la devanture de Be-Design où le dit arrosoir trônait parmi d’autres objets rutilants dont l’utilité réelle m’échappait. C’est quand, le nez collé à la vitrine, j’aperçus le prix inscrit sur l’étiquette que la réponse à toutes mes questions résonna comme une évidence. Louise de Selys Longchamps n’était pas une fille pour moi.
Contrainte : raconter une galère avec l'objet arrosoir, dans un texte de 3000 signes maximum espaces comprises.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Bon, je vous commente plus tard...
Je voudrais vraiment terminer mon exo Eté, pfff
Je voudrais vraiment terminer mon exo Eté, pfff
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
J'ai essayé de recréer les conditions du direct en écrivant dans le train. Pour les commentaires je vais essayer de les faire demain mais vu que je pars pour une petite semaine de vacances je ne suis pas certaine d'y arriver. Faudra peut-être attendre mon retour.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Commentaires Part two
boc : Quelle présence, ce meuble ! Un vrai personnage de roman. J’ai aimé la construction du texte qui suggère au début que le meuble est maléfique alors que la fin démontre le contraire.
Je n’ai malheureusement pas saisi les allusions historiques et n’ai donc pas découvert ce qui se cache dans le buffet.
elea : Bien aimé les idées : celle du coup de boule compulsif au moment de l’orgasme et celle de la parade imaginée par la narratrice : se coiffer d’un casque de pompier. L’histoire pourrait être mieux rendue ; je sais la chose est difficile dans le cadre d’un exo live et les contraintes sont à double tranchants, elles peuvent tout aussi bien être un frein qu’un tremplin.
Jérémie : complètement tordue cette histoire, ça frise et défrise le nonsense et pourtant ça se tient.
Lyra will : J’ai eu du plaisir à lire ton conte de Noël, Lyra. Il est bien construit et plein de recoins comme j’aime. Il mériterait que tu prennes le temps de le peaufiner.
Suite des commentaires: dimanche j'espère (j'ai une vie tré... pidante)
boc : Quelle présence, ce meuble ! Un vrai personnage de roman. J’ai aimé la construction du texte qui suggère au début que le meuble est maléfique alors que la fin démontre le contraire.
Je n’ai malheureusement pas saisi les allusions historiques et n’ai donc pas découvert ce qui se cache dans le buffet.
elea : Bien aimé les idées : celle du coup de boule compulsif au moment de l’orgasme et celle de la parade imaginée par la narratrice : se coiffer d’un casque de pompier. L’histoire pourrait être mieux rendue ; je sais la chose est difficile dans le cadre d’un exo live et les contraintes sont à double tranchants, elles peuvent tout aussi bien être un frein qu’un tremplin.
Jérémie : complètement tordue cette histoire, ça frise et défrise le nonsense et pourtant ça se tient.
Lyra will : J’ai eu du plaisir à lire ton conte de Noël, Lyra. Il est bien construit et plein de recoins comme j’aime. Il mériterait que tu prennes le temps de le peaufiner.
Suite des commentaires: dimanche j'espère (j'ai une vie tré... pidante)
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
sal***perie de connexion !! :-(((
Modération- Nombre de messages : 1362
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Modération ?? :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
n'importe nawaq ce modoSahkti a écrit:Modération ?? :-)
:-)))
comme sa connexion 3G
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Conselia
J’aime bien l’idée de celui qui aime être vaincu et c’est joliment écrit mais il me manque un petit quelque chose à la fin pour être totalement séduite ou un peu moins semée.
socque
J’ai cru lire certaines allusions à une démence ou un dérangement que je n’ai pas saisi, peut-être lié au fait que le voisin semble être ce fameux Julien ? En dehors de ça la chute est marrante et l’ensemble plaisant à lire, pour le ton notamment.
Merci encore pour cet exercice rondement mené.
Coline
J’ai aimé certaines expressions, le ton enlevé, la description des personnages mais j’avoue avoir été un peu perdue, le grand musclé c’est le même que celui mordu et qui veut voler le couteau ? Mais pourquoi elle se dessine un bleu ? Un truc m’échappe…
Halicante
La revanche de la rusée ménagère, très bon ! Bien sûr qu’on comprend la chute dès le début (dans tous les sens du terme) mais ce qui est bon c’est la manière d’y arriver et je l’ai trouvée chouette.
Boc21fr
Je ne suis pas assez cultivée pour saisir de quel saint homme il s’agit, du coup j’ai l’impression d’être passée à côté du texte et d’un sens profond, mais la lecture était agréable et même sans comprendre tous les tenants et aboutissants, l’histoire de ce vaisselier est plaisante et peu commune.
Jérémie
J’aime bien le dialogue décousu, ébouriffé oserais-je presque dire, c’est drôle et plutôt bien trouvé pour un qui n’est pas "nécessairement dévoué à la cause".
Lyra will
J’ai beaucoup aimé, on a un peu l‘impression d‘être dans sa propre famille ou d‘être à table avec celle dépeinte ; de l’ironie, de la tendresse qui pointe sous les mots et une histoire aboutie et surprenante, bravo !
Hellian
Joli, original et écrit avec plein de délicatesse et de belles images, l’éclairage de la fin n’en est que plus fort.
Pili
La pauvre, comme tu la maltraites juste pour le bonheur de nos zygomatiques ! Mais sous le sourire j’ai aussi eu le cœur serré pour une situation finalement cruelle et pas si drôle que ça. Personnage attachant et émouvant.
Par rapport à ton commentaire : je suis nulle en français, j’ai mis du temps à chercher et comprendre ce qu’étaient des participes passés et comment les employer et les intégrer, du coup mon histoire a pâti d’un manque de temps parce que je m’étais moi-même mis un horaire limite (sinon je peux mettre deux jours de plus à écrire !) donc oui la contrainte objet a été un tremplin et celle de conjugaison un obstacle.
Mais j’apprends comme ça.
Polixène
Quel invention de l’art ou art de l’invention, je ne sais plus !
C’est vif et chouette à lire, j’aurais bien détaché un bout de kleenex collé pour m’essuyer les yeux.
Gobu
Bel hommage, bien rendu, parfaitement exécuté, là encore on comprend de suite mais que la manière est belle.
Sahkti
Mais vous me poursuivez toutes avec vos araignées :-)
Donc à part l’une des dernières phrases qui réalise un de mes cauchemars, le texte est marrant et très paritaire, les deux sexes en prennent pour leur grade, j’aime bien cette cruauté même si j'ai trouvé l'homme plus mesquin.
Jean
Marrant, les hommes sont traumatisés par des trucs bizarres des fois mais ça donne de belles chutes, un joli rebondissement comme en saut à l’élastique.
Abstract
Très bon, le doute qui se transforme en certitude par auto persuasion face à un obstacle qu’on se dit insurmontable. J’ai aimé l’histoire et la façon de la raconter.
J’aime bien l’idée de celui qui aime être vaincu et c’est joliment écrit mais il me manque un petit quelque chose à la fin pour être totalement séduite ou un peu moins semée.
socque
J’ai cru lire certaines allusions à une démence ou un dérangement que je n’ai pas saisi, peut-être lié au fait que le voisin semble être ce fameux Julien ? En dehors de ça la chute est marrante et l’ensemble plaisant à lire, pour le ton notamment.
Merci encore pour cet exercice rondement mené.
Coline
J’ai aimé certaines expressions, le ton enlevé, la description des personnages mais j’avoue avoir été un peu perdue, le grand musclé c’est le même que celui mordu et qui veut voler le couteau ? Mais pourquoi elle se dessine un bleu ? Un truc m’échappe…
Halicante
La revanche de la rusée ménagère, très bon ! Bien sûr qu’on comprend la chute dès le début (dans tous les sens du terme) mais ce qui est bon c’est la manière d’y arriver et je l’ai trouvée chouette.
Boc21fr
Je ne suis pas assez cultivée pour saisir de quel saint homme il s’agit, du coup j’ai l’impression d’être passée à côté du texte et d’un sens profond, mais la lecture était agréable et même sans comprendre tous les tenants et aboutissants, l’histoire de ce vaisselier est plaisante et peu commune.
Jérémie
J’aime bien le dialogue décousu, ébouriffé oserais-je presque dire, c’est drôle et plutôt bien trouvé pour un qui n’est pas "nécessairement dévoué à la cause".
Lyra will
J’ai beaucoup aimé, on a un peu l‘impression d‘être dans sa propre famille ou d‘être à table avec celle dépeinte ; de l’ironie, de la tendresse qui pointe sous les mots et une histoire aboutie et surprenante, bravo !
Hellian
Joli, original et écrit avec plein de délicatesse et de belles images, l’éclairage de la fin n’en est que plus fort.
Pili
La pauvre, comme tu la maltraites juste pour le bonheur de nos zygomatiques ! Mais sous le sourire j’ai aussi eu le cœur serré pour une situation finalement cruelle et pas si drôle que ça. Personnage attachant et émouvant.
Par rapport à ton commentaire : je suis nulle en français, j’ai mis du temps à chercher et comprendre ce qu’étaient des participes passés et comment les employer et les intégrer, du coup mon histoire a pâti d’un manque de temps parce que je m’étais moi-même mis un horaire limite (sinon je peux mettre deux jours de plus à écrire !) donc oui la contrainte objet a été un tremplin et celle de conjugaison un obstacle.
Mais j’apprends comme ça.
Polixène
Quel invention de l’art ou art de l’invention, je ne sais plus !
C’est vif et chouette à lire, j’aurais bien détaché un bout de kleenex collé pour m’essuyer les yeux.
Gobu
Bel hommage, bien rendu, parfaitement exécuté, là encore on comprend de suite mais que la manière est belle.
Sahkti
Mais vous me poursuivez toutes avec vos araignées :-)
Donc à part l’une des dernières phrases qui réalise un de mes cauchemars, le texte est marrant et très paritaire, les deux sexes en prennent pour leur grade, j’aime bien cette cruauté même si j'ai trouvé l'homme plus mesquin.
Jean
Marrant, les hommes sont traumatisés par des trucs bizarres des fois mais ça donne de belles chutes, un joli rebondissement comme en saut à l’élastique.
Abstract
Très bon, le doute qui se transforme en certitude par auto persuasion face à un obstacle qu’on se dit insurmontable. J’ai aimé l’histoire et la façon de la raconter.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Lyra will, très vrai... trop vrai pour moi. Bien foutu en tout cas.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Hellian, un texte touchant, dont j'ai aimé la gravité sous-jacente.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Pili, un enchaînement implacable ! Très bien vu, d'une ironie mordante.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Polixène, un bon délire sympa (j'ai eu par moments l'impression de lire du boc21fr). Un peu lourd par moments à mon goût, un peu forcé.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Gobu, ah ça c'est du bon ! En fan de Bérurier, j'ai savouré les participes passés.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Sahkti, j'ai trouvé l'ensemble trop long pour ce qu'il y avait à dire... Une chute sympa.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Jean, une bonne histoire ! La mauvaiseté de l'objet m'a particulièrement plu.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
abstract, j'ai adoré. Une histoire simple et très parlante, et j'ai apprécié l'écriture qui va droit au but.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Une heure, bon ben c'est parti alors !
Yali- Nombre de messages : 8624
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Merci à tous ! Je me réjouis du nombre important de participants et de la qualité générale des textes. À une prochaine fois !
Invité- Invité
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Private Joke
S’occuper, c’est facile à dire, Attendre et encore attendre, assis, vaincu, lumière éteinte parce que, évidement, la minuterie se trouve trop loin, quelque chose comme trois mètres tour de même. J’ai balancé tous les objets que j’avais sous la main, je l’ai touché trois fois, le temps de coucher quelques mots sur une revue de mots fléchés qui traînait là : admises, peintes, geint, médit, mordues, moulu, ointe, ourdis, et d’autres encore. En même temps, d'après ce que j’en devine, c’est du niveau deux, pas de quoi se gausser. Je vous dis pas que je n’ y ai pas pris de plaisir, ça non, les mots fléchés j’aime bien. À la réflexion, peut-être même un peu trop. Peut-être même que je suis dépendant. Genre complètement fêlé de la chose. C’est à réfléchir.
J’y réfléchis, longtemps.
J’ai le temps.
J’en arrive à la conclusion que oui, j’ai l’adiction chevillée au corps. Je devrais peut-être, sûrement, certainement, absolument, consulter.
Je suis un furieux du mot fléchés, c’est une réalité.
Non, parce que sinon je vois pas pourquoi j’aurais aussi balancer le rouleau de PQ pour déclencher la minuterie.
Alors que des rouleaux de PQ, y en a pas d’autre ?
J’y réfléchis, longtemps.
J’ai le temps.
J’en arrive à la conclusion que oui, j’ai l’adiction chevillée au corps. Je devrais peut-être, sûrement, certainement, absolument, consulter.
Je suis un furieux du mot fléchés, c’est une réalité.
Non, parce que sinon je vois pas pourquoi j’aurais aussi balancer le rouleau de PQ pour déclencher la minuterie.
Alors que des rouleaux de PQ, y en a pas d’autre ?
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Très marrant ! (Un peu artificielle, pour moi, l'introduction des participes.)
Invité- Invité
Hellian- Nombre de messages : 1858
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Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Conselia
Restée un peu en dehors, le sujet des échecs je crois... n'ai pas trop compris la fin non plus. Pourtant j'aimais bien l'idée de quelqu'un qui ne joue que pour perdre.
socque
Le minutage chrono me fait beaucoup rire !
On sent la détresse de la narratrice. Par contre, eu du mal à saisir qui était ce julien, et j’ai tout d’abord cru que c’était le collègue arrivé et déjà reparti. La confusion est levée à la fin, donc en relisant une deuxième fois à la lumière de la dernière phrase, c’est mieux !
tous les petits bouts de liège en thalasso dans le Château-Margaux. Très drôle !
Coline
Marrant, style fluide plein de naturel et pétillant, même si j’ai eu du mal à saisir qui, au final, avait pris ce fameux couteau suisse ? Et donc peut-être passée à côté d’une ou deux choses
Halicante
J’ai bien ri ! ça coule.
un truc suisse ou suédois, Ikeda ou quelque chose comme ça
:0)))
Boc :
Drôle ! ça sonne vrai ce cadeau volumineux empoisonné, dont on ne peut se débarrasser sous peine de vexer terriblement les gens ! Un peu long parfois, et la chute est folle, je n’y aurais jamais pensé !
Elea :
une soirée avec Augustin donnait la migraine
M’étant assise sur lui j’espérais qu’il ne s’assommerait pas sur mon casque au moment fatidique
:0)
C’est terrible cette histoire ! :0) bien imaginé et drôle, assez, euh, visuel, avec ce casque, c’est cocasse (que !)
Jerémy
Drôle dans l’idée, mais manque de crédibilité je trouve. En revanche, la dernière phrase est pas mal du tout!
Hellian
Je me suis demandée un bon moment où on était !! Je ne l’ai vraiment pas vu venir. J'aime bien ce flou jusqu'au bout!
Pili
Oui, la poisse !! Bien aimé cette petite galère, bien encrée dans le quotidien
Prolixène
J’aime bien les quiproquos des derniers dialogues, ça m’amuse toujours. La galère est assez drôle, parfois le trait est un peu forcé, mais ça se lit bien :0)
Gobu
Ahahah :0)
J’ai cru un moment, au début, que j’allais avoir du mal à lire facilement ainsi, jusqu’au bout, mais finalement, on prend vite le rythme, très marrant !
Sahkti
- Ben alors, pourquoi on vient voir si il n'y a rien ?
Il ne dit rien. Il pensa simplement que c'était la dernière fois qu'il l'emmenait en vacances.
:0))
Brrr les araignées ! On sent bien le gars désabusé, j’aime bien l’idée du tumulus qu’on va visiter. Manque peut-être un peu de folie, j’aimais bien le listing des choses qu’il n’y a pas là-dedans, au grand désespoir de la demoiselle avide de vacances à sensations :0)
(qui va bientôt être servie !)
Jean
La dernière phrase me fait rire :0)
Marrante cette histoire du loucheur élastiqué. Je crois que c’est le premier texte qui m’a fait totalement oublier l’intégration des participes passés
Abstract
J’aime bien cette idée d’arrosoir argenté parfait pour arroser les trois orchidées du bureau. Ainsi que la description du lieu paradisiaque, plan qui tombe à l’eau. L’histoire de l’ »investissement » à rentabiliser m’a fait sourire ! Me manque, cela dit, un petit quelque chose pour vraiment aimer, mais sans savoir quoi exactement.
Yali
Drôle ! J’aime bien ces objets balancés pour réactiver la minuterie. Accros aux mots fléchés, oui, y en a des comme ça :0)) Sinon, astucieux le coup des participes !
Restée un peu en dehors, le sujet des échecs je crois... n'ai pas trop compris la fin non plus. Pourtant j'aimais bien l'idée de quelqu'un qui ne joue que pour perdre.
socque
Le minutage chrono me fait beaucoup rire !
On sent la détresse de la narratrice. Par contre, eu du mal à saisir qui était ce julien, et j’ai tout d’abord cru que c’était le collègue arrivé et déjà reparti. La confusion est levée à la fin, donc en relisant une deuxième fois à la lumière de la dernière phrase, c’est mieux !
tous les petits bouts de liège en thalasso dans le Château-Margaux. Très drôle !
Coline
Marrant, style fluide plein de naturel et pétillant, même si j’ai eu du mal à saisir qui, au final, avait pris ce fameux couteau suisse ? Et donc peut-être passée à côté d’une ou deux choses
Halicante
J’ai bien ri ! ça coule.
un truc suisse ou suédois, Ikeda ou quelque chose comme ça
:0)))
Boc :
Drôle ! ça sonne vrai ce cadeau volumineux empoisonné, dont on ne peut se débarrasser sous peine de vexer terriblement les gens ! Un peu long parfois, et la chute est folle, je n’y aurais jamais pensé !
Elea :
une soirée avec Augustin donnait la migraine
M’étant assise sur lui j’espérais qu’il ne s’assommerait pas sur mon casque au moment fatidique
:0)
C’est terrible cette histoire ! :0) bien imaginé et drôle, assez, euh, visuel, avec ce casque, c’est cocasse (que !)
Jerémy
Drôle dans l’idée, mais manque de crédibilité je trouve. En revanche, la dernière phrase est pas mal du tout!
Hellian
Je me suis demandée un bon moment où on était !! Je ne l’ai vraiment pas vu venir. J'aime bien ce flou jusqu'au bout!
Pili
Oui, la poisse !! Bien aimé cette petite galère, bien encrée dans le quotidien
Prolixène
J’aime bien les quiproquos des derniers dialogues, ça m’amuse toujours. La galère est assez drôle, parfois le trait est un peu forcé, mais ça se lit bien :0)
Gobu
Ahahah :0)
J’ai cru un moment, au début, que j’allais avoir du mal à lire facilement ainsi, jusqu’au bout, mais finalement, on prend vite le rythme, très marrant !
Sahkti
- Ben alors, pourquoi on vient voir si il n'y a rien ?
Il ne dit rien. Il pensa simplement que c'était la dernière fois qu'il l'emmenait en vacances.
:0))
Brrr les araignées ! On sent bien le gars désabusé, j’aime bien l’idée du tumulus qu’on va visiter. Manque peut-être un peu de folie, j’aimais bien le listing des choses qu’il n’y a pas là-dedans, au grand désespoir de la demoiselle avide de vacances à sensations :0)
(qui va bientôt être servie !)
Jean
La dernière phrase me fait rire :0)
Marrante cette histoire du loucheur élastiqué. Je crois que c’est le premier texte qui m’a fait totalement oublier l’intégration des participes passés
Abstract
J’aime bien cette idée d’arrosoir argenté parfait pour arroser les trois orchidées du bureau. Ainsi que la description du lieu paradisiaque, plan qui tombe à l’eau. L’histoire de l’ »investissement » à rentabiliser m’a fait sourire ! Me manque, cela dit, un petit quelque chose pour vraiment aimer, mais sans savoir quoi exactement.
Yali
Drôle ! J’aime bien ces objets balancés pour réactiver la minuterie. Accros aux mots fléchés, oui, y en a des comme ça :0)) Sinon, astucieux le coup des participes !
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Merci pour vos commentaires...
Pour ceux qui se demanderaient ce que mon vaisselier a dans le buffet, il s'agit de la dépouille mortuaire du saint patron des amoureux (St Valentin) dont la famille a la garde depuis maintes générations.
J'ai manqué de temps et d'espace pour amener explicitement la chose.
Pour ceux qui se demanderaient ce que mon vaisselier a dans le buffet, il s'agit de la dépouille mortuaire du saint patron des amoureux (St Valentin) dont la famille a la garde depuis maintes générations.
J'ai manqué de temps et d'espace pour amener explicitement la chose.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
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Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Merci Boc21fr d’avoir éclairé ma lanterne, la relecture avec cette nouvelle information est d’autant plus savoureuse.
Yali
Marrant, dommage que l’histoire ne dise pas s’il s’est résolu à utiliser le papier des mots fléchés !
Malin l’emploi des participes.
Yali
Marrant, dommage que l’histoire ne dise pas s’il s’est résolu à utiliser le papier des mots fléchés !
Malin l’emploi des participes.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Conselia : Un peu rapide, j’aurais vu l’action plus étoffée, ou alors les personnages plus détaillés dans leur quotidien, mais j’ai bien aimé ce joueur qui ne joue que pour perdre, l’échec élevé au rang de vertu !
Socque : Ah, les tire-bouchons ! (Personnellement je ne jure que par le Screwpull) J’ai bien aimé, « tous les petits bouts de liège en thalasso dans le Château-Margaux. », et cet invité convoité qui ne boit pas d’alcool, vaut mieux laisser tomber l’affaire, dans ce cas-là, ça vaut pas le coup…
Coline Dé : Eh ben, quelle nana ! Du genre à pas se laisser marcher sur les pieds… Son petit stratagème est bien trouvé, mais j’aurais vu une fin un peu plus éclatante, à la mesure de cette fille qui en a.
Boc21fr : La description du meuble est très réussie, je le voyais façon dessin animé, regardant de haut de ses gros yeux de dentelle, penchant dangereusement vers l’avant… « Ici repose le saint amour », bon dieu, ça donne envie de l’envoyer direct à Emmaüs ! Je n’ai en revanche pas compris de qui il est question, à la fin, du coup ça m’a un peu gâché le plaisir.
Elea : Ha ! Ha ! La « frappante réputation » ! La première partie est alléchante (si j’ose dire !), la deuxième un peu plus brouillonne, et la fin m’a laissée un peu sur ma faim, mais j’ai trouvé l’ensemble plaisant.
Jérémie : J’aurais aimé plus de détails croustillants sur la façon dont le peigne a agi dans l’histoire, je veux dire au moment crucial, mais cela laisse justement libre cours à l’imagination… Bref, réussi, avec un petit bémol sur la fin, la dernière réplique qui tombe un peu à plat, je trouve.
Socque : Ah, les tire-bouchons ! (Personnellement je ne jure que par le Screwpull) J’ai bien aimé, « tous les petits bouts de liège en thalasso dans le Château-Margaux. », et cet invité convoité qui ne boit pas d’alcool, vaut mieux laisser tomber l’affaire, dans ce cas-là, ça vaut pas le coup…
Coline Dé : Eh ben, quelle nana ! Du genre à pas se laisser marcher sur les pieds… Son petit stratagème est bien trouvé, mais j’aurais vu une fin un peu plus éclatante, à la mesure de cette fille qui en a.
Boc21fr : La description du meuble est très réussie, je le voyais façon dessin animé, regardant de haut de ses gros yeux de dentelle, penchant dangereusement vers l’avant… « Ici repose le saint amour », bon dieu, ça donne envie de l’envoyer direct à Emmaüs ! Je n’ai en revanche pas compris de qui il est question, à la fin, du coup ça m’a un peu gâché le plaisir.
Elea : Ha ! Ha ! La « frappante réputation » ! La première partie est alléchante (si j’ose dire !), la deuxième un peu plus brouillonne, et la fin m’a laissée un peu sur ma faim, mais j’ai trouvé l’ensemble plaisant.
Jérémie : J’aurais aimé plus de détails croustillants sur la façon dont le peigne a agi dans l’histoire, je veux dire au moment crucial, mais cela laisse justement libre cours à l’imagination… Bref, réussi, avec un petit bémol sur la fin, la dernière réplique qui tombe un peu à plat, je trouve.
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Quand j'ai fait part à Gév de ta remarque tout à fait fondée, il a été très enthousiasmé par une idée : celle de tenter l'expérience avec une vieille table, hem, branlante... :-))boc21fr a écrit:Halicante : Oserais-je encore ici parler de la chute ;o) On s'y attends bien sur, mais cela marche néanmoins car on attend vraiment que « ça ». Le plan est parfait, sa seule faille étant une question de ben de chute précisément.
Ce que je veux dire par là au risque de paraitre graveleux, c'est que la position qui vient à l'esprit de tout un chacun dans des ébats impliquant une table, c'est «Pierrette» assise sur la table et l'Ikéaphobe debout en train de l'honorer.
En bref, si les espoirs de Pierrette se concrétisaient et la table s'effondrait, c'est elle qui se retrouverait sur les fesses et ko pour le compte.
Bref, à mes yeux, il n'y a presque rien à changer : Bobone, caline, fait asseoir son loulou (qui se demande raisonnablement, à ce stade, ce qui se passe). Et lorsque' elle grimpe sur le bête, crack boum. Le bougre étant d'une constitution que l'on imagine corpulente, et Pierrette tout à fait préparée à s'en faire un erzatz de matelas, c'est effectivement de haut qu'elle peut arborer un regard triomphant.
Enfin, moi, telle que je voyais la scène, il est sur elle, mais quand la table s'écroule, il tombe sur le dos en s'écroulant lui aussi...
Enfin bref... peu importe, du moment qu'ils tombent.
Je continuerai les commentaires plus tard. Et merci pour vos commentaires !
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
commentaires (fin)
Hellian : J’ai beaucoup apprécié la tonalité du texte, sa touche impressionniste qui amène progressivement le lecteur, par des mots bien choisis, à éclairer la scène. Et puis le choc du propos du père : « Avec ma bite et mon couteau ! », proche, tout proche d’un Rahan, fils des âges farouches.
Polixène : De l’Art et de ses aléas. Un texte burlesque, sautillant sous l’emploi de ficelles par moments un peu trop pressenties.
Gobu : Savoureux et conforme à l’original. Attention, Gobu, tu n’es pas sans savoir que : quand on y laisse le dard, on ne peut piquer qu’une fois.
Sahkti : J’ai bien aimé, simple et vivant. Bref, une scène de couple qui sent le vécu.
Jean : Un texte qui se tient bien même si pas débordant d’originalité.
abstract : J’aime de plus en plus ton écriture précise et concentrée vers son but. Excellent exo pour moi.
Yali : L’art et la manière de contourner les contraintes. Une minuterie pour qu’on y voit que dalle et un rouleau de PQ pour nous embobiner. N’empêche, l’affaire est bien menée et le lecteur sous le charme.
Hellian : J’ai beaucoup apprécié la tonalité du texte, sa touche impressionniste qui amène progressivement le lecteur, par des mots bien choisis, à éclairer la scène. Et puis le choc du propos du père : « Avec ma bite et mon couteau ! », proche, tout proche d’un Rahan, fils des âges farouches.
Polixène : De l’Art et de ses aléas. Un texte burlesque, sautillant sous l’emploi de ficelles par moments un peu trop pressenties.
Gobu : Savoureux et conforme à l’original. Attention, Gobu, tu n’es pas sans savoir que : quand on y laisse le dard, on ne peut piquer qu’une fois.
Sahkti : J’ai bien aimé, simple et vivant. Bref, une scène de couple qui sent le vécu.
Jean : Un texte qui se tient bien même si pas débordant d’originalité.
abstract : J’aime de plus en plus ton écriture précise et concentrée vers son but. Excellent exo pour moi.
Yali : L’art et la manière de contourner les contraintes. Une minuterie pour qu’on y voit que dalle et un rouleau de PQ pour nous embobiner. N’empêche, l’affaire est bien menée et le lecteur sous le charme.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
J'suis à la bourre
Conselia : l’anti héros artiste de la loose, royal au bar, en plus autiste, bémol sur la logique de notre Zweig obsessionnel, comment peut-il encore se surprendre lui-même au point d’en secouer les théières ? Cela dit, la langue de salon sert parfaitement l’atmosphère, Arletty quand tu nous tiens mais de loin, pleine de calculs et de circonvolutions et non pas circonlocutions, matière grise en sirop au bout d’une cuillère, ligne.
Socque : Commence à faire c**** votre facilité dans l’écriture, vous allez bientôt rejoindre le camp de ceux que je ne commente pas, c’est d’ailleurs acté.
Coline : vingt quatre fonctions… une par heure, c’est pas assez, et la persistance lumineuse dans tout ça ? A bien lire ton texte, y en a plus d’une que t’as utilisée, notamment l’application Iphone with coline broyeuse de contraintes tranquille et toi. Enfin tu me rassures dans mes constats d’amoindrissements tragiques, les femmes sont les plus redoutables d’entre nous.
Hali : Hasting N°2 mais en jupe, ou comment les bretonnes tuent les barbares, et les lois de socque au passage. Qu’est-ce que tu veux bien raconter, le texte bénéficie de la lancée précédente, évacue l’alibi des participes pour ponctuer d’un haha criard, la table est démontée, mes cotes avec, ça rejoint le portrait déjà cinglant de Coline, storible.
Boc : Chouette histoire, dommage que tu n’aies pas poussé le talent au niveau des participes parce que là bas dans tes lignes, y en avait beaucoup déjà (du talent).
Elea : Ta vivacité est là mais comme figée, Elea écrit 8 milliards de fois mieux, comme d’hab l’agilité, l’humour… écœurant quoi, mais palpable donc moins humiliant pour moi, ah si au passage encore une pour abonder dans le sens d’une stratégie féminine généralisée sous jacente dévoilée un peu mais pas trop juste pour servir la grande architecte.
Jérémie : manque des trucs pour lisser, ça sent le maçon pas frais, j’étais jeune, j’avais bu, il y avait une foule de gens et je sortais de garde à vue.
Lyra : Toi tu es pure, aucune perfidie, abstraction faite des congénères familiaux. Puis des clichés de violence saisit dans le brutal, là comme ça en exo, j’dis pas qu’y a pas de flous non plus… j’sais plus quoi écrire.
Hellian : C’est pour dire qu’il a participé, mais suivez mon exemple, ne le commentez plus, c’est un de ceux qui doit nous apprendre.
Pili : Je n’aurais pas commenté en temps normal (il neige dans mon salon)… merci.
Polixène : Ca papillonne, une déclinaison colorée, vivante, comique, poivrée, attendrissante, fan… je ne peux citer aucun passage, ils sont tous mieux.
Gobu : Partage le sort d’Hellian… faites-moi confiance.
Sakhti : Vacherie, toujours juste dans les personnages, la distance qui tue à fleur de peau, les dialogues qui s’huilent dans tout ça, cette lassitude qu’on sent monter dans le bonhomme, la fin fait un peu comme le truc sur une cocotte minute, ça dépressurise, et c’est bien con sauf s’il s’agit d’araignées dédicacées de passage.
Jean : un style maitrisé, le troisième groupe dévoile votre coté dandy comique, ça a de la gueule, au détour d’un exo, c’est rafraichissant… j’dis « votre » par politesse, je vous découvre.
Abstract : 18 mois… pov’ bonhom’, vraiment bien croqué ceci dit, il faut lui écrire un suicide raté, un woody trash, il y a une chouette amorce, mon grand regret… est de l’avoir vu disparaitre trop rapidement.
Yali : au cachot avec les autres.
Conselia : l’anti héros artiste de la loose, royal au bar, en plus autiste, bémol sur la logique de notre Zweig obsessionnel, comment peut-il encore se surprendre lui-même au point d’en secouer les théières ? Cela dit, la langue de salon sert parfaitement l’atmosphère, Arletty quand tu nous tiens mais de loin, pleine de calculs et de circonvolutions et non pas circonlocutions, matière grise en sirop au bout d’une
Socque : Commence à faire c**** votre facilité dans l’écriture, vous allez bientôt rejoindre le camp de ceux que je ne commente pas, c’est d’ailleurs acté.
Coline : vingt quatre fonctions… une par heure, c’est pas assez, et la persistance lumineuse dans tout ça ? A bien lire ton texte, y en a plus d’une que t’as utilisée, notamment l’application Iphone with coline broyeuse de contraintes tranquille et toi. Enfin tu me rassures dans mes constats d’amoindrissements tragiques, les femmes sont les plus redoutables d’entre nous.
Hali : Hasting N°2 mais en jupe, ou comment les bretonnes tuent les barbares, et les lois de socque au passage. Qu’est-ce que tu veux bien raconter, le texte bénéficie de la lancée précédente, évacue l’alibi des participes pour ponctuer d’un haha criard, la table est démontée, mes cotes avec, ça rejoint le portrait déjà cinglant de Coline, storible.
Boc : Chouette histoire, dommage que tu n’aies pas poussé le talent au niveau des participes parce que là bas dans tes lignes, y en avait beaucoup déjà (du talent).
Elea : Ta vivacité est là mais comme figée, Elea écrit 8 milliards de fois mieux, comme d’hab l’agilité, l’humour… écœurant quoi, mais palpable donc moins humiliant pour moi, ah si au passage encore une pour abonder dans le sens d’une stratégie féminine généralisée sous jacente dévoilée un peu mais pas trop juste pour servir la grande architecte.
Jérémie : manque des trucs pour lisser, ça sent le maçon pas frais, j’étais jeune, j’avais bu, il y avait une foule de gens et je sortais de garde à vue.
Lyra : Toi tu es pure, aucune perfidie, abstraction faite des congénères familiaux. Puis des clichés de violence saisit dans le brutal, là comme ça en exo, j’dis pas qu’y a pas de flous non plus… j’sais plus quoi écrire.
Hellian : C’est pour dire qu’il a participé, mais suivez mon exemple, ne le commentez plus, c’est un de ceux qui doit nous apprendre.
Pili : Je n’aurais pas commenté en temps normal (il neige dans mon salon)… merci.
Polixène : Ca papillonne, une déclinaison colorée, vivante, comique, poivrée, attendrissante, fan… je ne peux citer aucun passage, ils sont tous mieux.
Gobu : Partage le sort d’Hellian… faites-moi confiance.
Sakhti : Vacherie, toujours juste dans les personnages, la distance qui tue à fleur de peau, les dialogues qui s’huilent dans tout ça, cette lassitude qu’on sent monter dans le bonhomme, la fin fait un peu comme le truc sur une cocotte minute, ça dépressurise, et c’est bien con sauf s’il s’agit d’araignées dédicacées de passage.
Jean : un style maitrisé, le troisième groupe dévoile votre coté dandy comique, ça a de la gueule, au détour d’un exo, c’est rafraichissant… j’dis « votre » par politesse, je vous découvre.
Abstract : 18 mois… pov’ bonhom’, vraiment bien croqué ceci dit, il faut lui écrire un suicide raté, un woody trash, il y a une chouette amorce, mon grand regret… est de l’avoir vu disparaitre trop rapidement.
Yali : au cachot avec les autres.
Jérémie- Nombre de messages : 412
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Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Je ne sais pas pourquoi tout le monde veut à tout prix que ce soit autobiographique!Jérémie a écrit:Lyra : Toi tu es pure, aucune perfidie, abstraction faite des congénères familiaux. Puis des clichés de violence saisit dans le brutal, là comme ça en exo, j’dis pas qu’y a pas de flous non plus… j’sais plus quoi écrire.
Et je ne comprends pas ton histoire de flous... :0)
Me semble que c'est socque dans son commentaire qui disait "trop vrai pour moi" mais à part quelques bricoles là-dedans, que j'imagine communes à pas mal de gens, il n'y a pas tant que ça de vécu.
Alors je m'étonne!
Et je suis pas perfide avec mes congénères familiaux ! :0)
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Belle journée à vous! Je complète mes commentaires (ah, comment taire?) et vous remercie tant que c'est chaud pour la pertinence de vos remarques sur ma première participation à un exo "live".
Abstract
C'est étrange car on ne peut s'arrêter de lire une fois le texte commencé . A plusieurs reprises! Toute la mécanique est merveilleusement huilée, rutilante. Mon nez en moins, c'est que voilà, ça manque d'un quart de poil de chouia de tripes, de coeur, de chair .Ce doit être le thème qui est aussi éloigné de moi que la sincérité de notre marionnette présidentielle. Mais c'est nickel .
Yali
C'est le mot "contrainte" :y peut pas .C'est plus fort que lui . Rien que de voir ce mot, avant même que la velléité d'accéder au sens n'ait atteint l'hémisphère idoine, le loup au fond de lui a déjà hurlé "nooooooooooooooooooon".
Donc, maintenant que vous savez, vous comprenez mieux pourquoi, le pauvre, il est obligé de déployer tant de trésors d'astuce pour nous gruger sur les règles du jeu .
Mais on lui pardonne hein. L'élégance doublée de candeur force l'admiration. Un peu quand même.
Abstract
C'est étrange car on ne peut s'arrêter de lire une fois le texte commencé . A plusieurs reprises! Toute la mécanique est merveilleusement huilée, rutilante. Mon nez en moins, c'est que voilà, ça manque d'un quart de poil de chouia de tripes, de coeur, de chair .Ce doit être le thème qui est aussi éloigné de moi que la sincérité de notre marionnette présidentielle. Mais c'est nickel .
Yali
C'est le mot "contrainte" :y peut pas .C'est plus fort que lui . Rien que de voir ce mot, avant même que la velléité d'accéder au sens n'ait atteint l'hémisphère idoine, le loup au fond de lui a déjà hurlé "nooooooooooooooooooon".
Donc, maintenant que vous savez, vous comprenez mieux pourquoi, le pauvre, il est obligé de déployer tant de trésors d'astuce pour nous gruger sur les règles du jeu .
Mais on lui pardonne hein. L'élégance doublée de candeur force l'admiration. Un peu quand même.
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
CORRIGE EXO 08-09-2010
CONSELIA : Les échecs sont parfois un jeu dangereux. Surtout quand on ne veut pas gagner. L’histoire est un peu sommaire, mais racontée non sans verve. C’est vrai que les spectateurs se mêlent souvent de la partie, au grand dam des joueurs. En tous cas de celui qui est en train de gagner. Je ne suis pas certain que le thé figure à la carte des bouges, mais bon, je ne suis pas allé partout…
SOCQUE : Comme toujours, pas mal de rosserie et de formules à l’emporte-pièce plutôt bien venues « il est gentil, pas moi, mais je sais ce que je veux » ou bien cette plaisante digression relative aux queues de cochons. Et une chute un peu attendue mais efficace. Quant à qualifier le Château Margaux simplement de « bon rouge », on en vient à se demander ce que Dame Socque boit les vrais jours de fête !
COLINE DE : La rouerie féminine en action, ou comment faire fondre son Kevin en dix leçons. Entre parenthèses, simuler une agression pourrait valoir les foudres de tout un tas de « chiennes de garde » assez pointilleuses quant à la véracité des violences faites aux femmes. N’importe, il suffit qu’on cause de traboules pour que l’amoureux de Lugdunum se réveille en moi. Si on y rajoute les bouchons et le tablier de sapeur (n’y surtout pas voir malice !) je suis comblé. « Kevin il est musclé des bras, moi du ciboulot » La gentille futée triomphant de l’ombrageux costaud, moi j’achète. Même si la gentille n’a pas les 24 fonctions du canif helvétique. Nobody’s perfect, pas vrai ?
HALICANTE : Comme quoi en matière de mobilier, mieux vaut investir dans le solide. Quant à savoir si les meubles Ikebana…euh, enfin les trucs en bois de drakkar, sont plus durs que les autres, va savoir…Enfin ils sont très durs à monter, c’est toujours ça. Un peu de gauloiserie ne messied pas dans les exos en direct, et elle est ici bien amenée. Que de détours pour obtenir une table neuve, on est encore dans la rouerie féminine, version « dizaïgne » cette fois-ci.
BOC 21 : Je confesse, à ma grande honte, n’avoir pas bien compris cette histoire. L’écriture en est plaisante et la progression bien menée, mais je suis un peu resté perplexe en ce qui concerne l’intérêt de l’intrigue. Il est vrai que bâtir un récit palpitant autour d’un vaisselier, ça relève un peu de la quadrature du texte. Quant au cadavre qui s’y dissimule, je me perds en conjectures. Soit je n’ai rien pigé, soit il s’agit de la dépouille du pape Clément V – en effet inhumé à Roquemaure – mais dans ce cas, il me paraît difficile de qualifier de saint homme un sinistre personnage, âme damnée de Philippe le Bel, dont le principal titre de gloire fut d’avoir donné la caution de l’Eglise aux procès iniques des Templiers.
ELEA : Hé ben voilà de l’amour vache ! Je ne suis pas sûr que l’éventail de qualités que déploie le gaillard compense sa brutalité orgasmique. C’est sans doute ce qu’on appelle l’amour sur un coup de tête. Faut aimer, mais enfin tous les goûts sont dans la nature. La prochaine fois, l’héroïne de cette histoire pas si rigolote que ça aurait intérêt à essayer le casque intégral de moto, ça tient mieux au crâne.
JEREMIE : Un peu tiré par les cheveux, si je puis me permettre. La chute est en effet poilante. Si je puis me permettre aussi.
LYRA WILL : Ouh là, Noël, c’est pas toujours la fête ! Une histoire consistante et assez féroce, avec quelque chose de fellinien dans le regard décalé sur les personnages et les situations. La grand-mère louftingue qui décore le sapin du jardin avec la ménagère en argent me plaît bien.
HELLIAN : Le thème de la félicité intra-utérine n’est pas une nouveauté, mais le traitement en est ici assez original et humoristique, de même que l’idée d’observer la décomposition du couple de ses parents à partir de cette position privilégiée. Et bravo pour la manière pour le moins cavalière d’introduire la contrainte du couteau.
PILI : Quand c’est la poisse, c’est la poisse. On appelle cela la L.E.M. (Loi de l’Emmerdement Maximum) ou théorème de Murphy, si je ne m’abuse. C’est en effet quand on en a besoin que le GSM déclare forfait, que la lampe torche n’a plus de pile et que la clé de la voiture se fait la malle dans les hautes herbes. Et il pleut toujours dans ces cas-là. Marrant, efficace et plus féroce qu’il n’y paraît.
POLIXENE : Les voies de l’art contemporain sont impénétrables. J’aime assez ces deux foldingues snobinardes en butte aux affres de la création contrariée. C’est sans doute ce qu’on appelle l’art prêt-à-froisser. Y a peut-être du fric à faire là-dedans…
SAHKTI : Du rififi dans la nécropole, ou comment planifier des bastons conjugales à six pieds sous terre. A la lueur d’un briquet en phase terminale. Les dialogues sonnent juste et la chute est bien velue, si j’ose dire…
JEAN : Qui n’a pas eu un jour maille à partir avec un soutif récalcitrant lui jette la première pierre, à ce pauvre type ! L’ « air zaniniesque » m’a bien fait rire, de même que le ton désabusé avec lequel est contée cette mésaventure amoureuse ordinaire. La chute tombe un peu à plat en regard du reste, mais l’ensemble reste plaisant.
ABSTRACT : Je ne serai sans doute pas original en parlant d’arroseur arrosé, mais c’est bien ce dont il s’agit dans ce conte assez cruel. Le ver amoureux d’une étoile – toutes proportions gardées, naturellement – ça le fait toujours question intrigue. L’amour n’a pas de prix, ok, mais les petits cadeaux qui l’entretiennent en ont un, eux. Certes il doit être arrosé avec soin pour croître et embellir, mais il n’est écrit nulle part qu’on doive acheter l’arrosoir chez Tiffany’s. Ou peut-être chez les Sélys de Longchamps…
YALI : Les mots fléchés restent une drogue douce, addiction ou pas. Balancer le PQ à trois mètres de soi, c’est emmerdant, au propre comme au figuré. Minimaliste et amusant.
CONSELIA : Les échecs sont parfois un jeu dangereux. Surtout quand on ne veut pas gagner. L’histoire est un peu sommaire, mais racontée non sans verve. C’est vrai que les spectateurs se mêlent souvent de la partie, au grand dam des joueurs. En tous cas de celui qui est en train de gagner. Je ne suis pas certain que le thé figure à la carte des bouges, mais bon, je ne suis pas allé partout…
SOCQUE : Comme toujours, pas mal de rosserie et de formules à l’emporte-pièce plutôt bien venues « il est gentil, pas moi, mais je sais ce que je veux » ou bien cette plaisante digression relative aux queues de cochons. Et une chute un peu attendue mais efficace. Quant à qualifier le Château Margaux simplement de « bon rouge », on en vient à se demander ce que Dame Socque boit les vrais jours de fête !
COLINE DE : La rouerie féminine en action, ou comment faire fondre son Kevin en dix leçons. Entre parenthèses, simuler une agression pourrait valoir les foudres de tout un tas de « chiennes de garde » assez pointilleuses quant à la véracité des violences faites aux femmes. N’importe, il suffit qu’on cause de traboules pour que l’amoureux de Lugdunum se réveille en moi. Si on y rajoute les bouchons et le tablier de sapeur (n’y surtout pas voir malice !) je suis comblé. « Kevin il est musclé des bras, moi du ciboulot » La gentille futée triomphant de l’ombrageux costaud, moi j’achète. Même si la gentille n’a pas les 24 fonctions du canif helvétique. Nobody’s perfect, pas vrai ?
HALICANTE : Comme quoi en matière de mobilier, mieux vaut investir dans le solide. Quant à savoir si les meubles Ikebana…euh, enfin les trucs en bois de drakkar, sont plus durs que les autres, va savoir…Enfin ils sont très durs à monter, c’est toujours ça. Un peu de gauloiserie ne messied pas dans les exos en direct, et elle est ici bien amenée. Que de détours pour obtenir une table neuve, on est encore dans la rouerie féminine, version « dizaïgne » cette fois-ci.
BOC 21 : Je confesse, à ma grande honte, n’avoir pas bien compris cette histoire. L’écriture en est plaisante et la progression bien menée, mais je suis un peu resté perplexe en ce qui concerne l’intérêt de l’intrigue. Il est vrai que bâtir un récit palpitant autour d’un vaisselier, ça relève un peu de la quadrature du texte. Quant au cadavre qui s’y dissimule, je me perds en conjectures. Soit je n’ai rien pigé, soit il s’agit de la dépouille du pape Clément V – en effet inhumé à Roquemaure – mais dans ce cas, il me paraît difficile de qualifier de saint homme un sinistre personnage, âme damnée de Philippe le Bel, dont le principal titre de gloire fut d’avoir donné la caution de l’Eglise aux procès iniques des Templiers.
ELEA : Hé ben voilà de l’amour vache ! Je ne suis pas sûr que l’éventail de qualités que déploie le gaillard compense sa brutalité orgasmique. C’est sans doute ce qu’on appelle l’amour sur un coup de tête. Faut aimer, mais enfin tous les goûts sont dans la nature. La prochaine fois, l’héroïne de cette histoire pas si rigolote que ça aurait intérêt à essayer le casque intégral de moto, ça tient mieux au crâne.
JEREMIE : Un peu tiré par les cheveux, si je puis me permettre. La chute est en effet poilante. Si je puis me permettre aussi.
LYRA WILL : Ouh là, Noël, c’est pas toujours la fête ! Une histoire consistante et assez féroce, avec quelque chose de fellinien dans le regard décalé sur les personnages et les situations. La grand-mère louftingue qui décore le sapin du jardin avec la ménagère en argent me plaît bien.
HELLIAN : Le thème de la félicité intra-utérine n’est pas une nouveauté, mais le traitement en est ici assez original et humoristique, de même que l’idée d’observer la décomposition du couple de ses parents à partir de cette position privilégiée. Et bravo pour la manière pour le moins cavalière d’introduire la contrainte du couteau.
PILI : Quand c’est la poisse, c’est la poisse. On appelle cela la L.E.M. (Loi de l’Emmerdement Maximum) ou théorème de Murphy, si je ne m’abuse. C’est en effet quand on en a besoin que le GSM déclare forfait, que la lampe torche n’a plus de pile et que la clé de la voiture se fait la malle dans les hautes herbes. Et il pleut toujours dans ces cas-là. Marrant, efficace et plus féroce qu’il n’y paraît.
POLIXENE : Les voies de l’art contemporain sont impénétrables. J’aime assez ces deux foldingues snobinardes en butte aux affres de la création contrariée. C’est sans doute ce qu’on appelle l’art prêt-à-froisser. Y a peut-être du fric à faire là-dedans…
SAHKTI : Du rififi dans la nécropole, ou comment planifier des bastons conjugales à six pieds sous terre. A la lueur d’un briquet en phase terminale. Les dialogues sonnent juste et la chute est bien velue, si j’ose dire…
JEAN : Qui n’a pas eu un jour maille à partir avec un soutif récalcitrant lui jette la première pierre, à ce pauvre type ! L’ « air zaniniesque » m’a bien fait rire, de même que le ton désabusé avec lequel est contée cette mésaventure amoureuse ordinaire. La chute tombe un peu à plat en regard du reste, mais l’ensemble reste plaisant.
ABSTRACT : Je ne serai sans doute pas original en parlant d’arroseur arrosé, mais c’est bien ce dont il s’agit dans ce conte assez cruel. Le ver amoureux d’une étoile – toutes proportions gardées, naturellement – ça le fait toujours question intrigue. L’amour n’a pas de prix, ok, mais les petits cadeaux qui l’entretiennent en ont un, eux. Certes il doit être arrosé avec soin pour croître et embellir, mais il n’est écrit nulle part qu’on doive acheter l’arrosoir chez Tiffany’s. Ou peut-être chez les Sélys de Longchamps…
YALI : Les mots fléchés restent une drogue douce, addiction ou pas. Balancer le PQ à trois mètres de soi, c’est emmerdant, au propre comme au figuré. Minimaliste et amusant.
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Lyra : Succulent, ce repas de Noël ! J’ai même reconnu quelques traits familiaux (Ah ! « les sujets sapino-épineux », j’en connais un rayon là-dessus !) Et l’empressement de la narratrice à ingurgiter les mets m’a bien fait rire aussi : « Non pas que le rapt ou le destin des fourchettes m’empêcheraient de dormir, simplement, je savais que ça allait ralentir la dinde. » Drôle, vraiment, parce que j’ai les mêmes à la maison ! ;-))
Hellian : Je dois dire que ton texte est resté très obscur pour moi au départ… J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une naissance, mais je n’ai pas compris les paroles entendues par le nouveau-né ni la place du couteau dans l’histoire. J’ai compris aussi que le père s’en est allé à la naissance de son enfant… Ben finalement j’ai peut-être tout compris, mais ce texte me plonge dans un univers trop douloureux pour que j’accepte de m’y plonger, là, maintenant. La première séparation, celle des corps, qui en annonce d’autres, aussi douloureuses… Je suis en plein dedans et j’essaie de dompter la douleur, d’où ma réticence à me laisser emporter par ton texte… la preuve qu’il touche juste.
Pili : Alors là c’est vraiment la poisse ! J’aime beaucoup ce personnage qui s’auto-insulte, un peu pathétique, un peu enfantin, mais si touchant… Et c’est marrant parce que j’en ai une comme ça, de Maglite, une petite que je ne retrouve plus depuis que ma fille a joué avec. En fait j’ai cru que l’objet qui t’était assigné était la clef, mais au final ce sont tous les objets qui se liguent contre elle… La pauvre ! En tout cas tu m’as fait penser à aller mettre mon portable à recharger, merci Pili !
Polixène : Décidément, il est très drôle cet exo-galères ! J’ai trouvé la fin du dialogue un peu artificielle, et puis certaines répliques aussi (« Tu as hurlé »), mais j’ai beaucoup apprécié la dérision, la description des toiles, et cet enchaînement improbable de catastrophes, ça ferait un court-métrage hilarant, je pense !
Gobu : Fallait oser, les participes biscornus (et dire que j’ai vérifié chaque participe avant de commencer l’exo !) et les jeux de mots (« la Gagadémie française », « une affaire des tas »…), tellement tordus que je m’en suis tordue de rire. C’est le truc casse-gueule où, si tu en fais trop, le lecteur risque de rien comprendre. Or, là, non seulement c’est compréhensible, mais en plus c’est désopilant ! Le seul truc qui m’échappe, c’est le « p’tit noireaud »… On parle pourtant du même, hein ? Svarovitch ou Sarowsky, le petit nerveux ?
Sahkti : Du vécu, peut-être, cette visite d’obscur tumulus ?! Brrr, j’en ai des frissons dans le dos ! Un peu déçue de ce tumulus qui ne cache rien, au final, mais l’énervement du propriétaire du briquet face à sa coéquipière revêche m’a bien fait rire, et quelle fourberie à la fin, gniark, gniark !
Jean : Ah oui, les fameux soutiens-gorge et leurs mystérieux systèmes d’accroche / agrafes / zip (selon le cas…), le cauchemar des jeunes nubiles en mal de coït ! Le problème, c’est qu’une colocataire « à mince poitrine » en portera un aussi difficile, peut-être, à ôter – ou bien le narrateur a-t-il décidé de ne plus se laisser tenter, d’où sa préférence pour une coloc qui ne l’attirera pas ? En tout cas la scène sur le fauteuil est très réussie !
Abstract : La fin est très bonne, j’ai trouvé le ton du deuxième paragraphe un peu monotone, manquant un peu de piquant, mais le tout est bien enrobé, très cohérent. Au fait, qu’est-ce que ça veut dire FNRS ?
Yali : Excellente, la fin ! Bon, un brin trop facile, l’entourloupe des participes passés, mais vraiment bien enlevé !
Hellian : Je dois dire que ton texte est resté très obscur pour moi au départ… J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une naissance, mais je n’ai pas compris les paroles entendues par le nouveau-né ni la place du couteau dans l’histoire. J’ai compris aussi que le père s’en est allé à la naissance de son enfant… Ben finalement j’ai peut-être tout compris, mais ce texte me plonge dans un univers trop douloureux pour que j’accepte de m’y plonger, là, maintenant. La première séparation, celle des corps, qui en annonce d’autres, aussi douloureuses… Je suis en plein dedans et j’essaie de dompter la douleur, d’où ma réticence à me laisser emporter par ton texte… la preuve qu’il touche juste.
Pili : Alors là c’est vraiment la poisse ! J’aime beaucoup ce personnage qui s’auto-insulte, un peu pathétique, un peu enfantin, mais si touchant… Et c’est marrant parce que j’en ai une comme ça, de Maglite, une petite que je ne retrouve plus depuis que ma fille a joué avec. En fait j’ai cru que l’objet qui t’était assigné était la clef, mais au final ce sont tous les objets qui se liguent contre elle… La pauvre ! En tout cas tu m’as fait penser à aller mettre mon portable à recharger, merci Pili !
Polixène : Décidément, il est très drôle cet exo-galères ! J’ai trouvé la fin du dialogue un peu artificielle, et puis certaines répliques aussi (« Tu as hurlé »), mais j’ai beaucoup apprécié la dérision, la description des toiles, et cet enchaînement improbable de catastrophes, ça ferait un court-métrage hilarant, je pense !
Gobu : Fallait oser, les participes biscornus (et dire que j’ai vérifié chaque participe avant de commencer l’exo !) et les jeux de mots (« la Gagadémie française », « une affaire des tas »…), tellement tordus que je m’en suis tordue de rire. C’est le truc casse-gueule où, si tu en fais trop, le lecteur risque de rien comprendre. Or, là, non seulement c’est compréhensible, mais en plus c’est désopilant ! Le seul truc qui m’échappe, c’est le « p’tit noireaud »… On parle pourtant du même, hein ? Svarovitch ou Sarowsky, le petit nerveux ?
Sahkti : Du vécu, peut-être, cette visite d’obscur tumulus ?! Brrr, j’en ai des frissons dans le dos ! Un peu déçue de ce tumulus qui ne cache rien, au final, mais l’énervement du propriétaire du briquet face à sa coéquipière revêche m’a bien fait rire, et quelle fourberie à la fin, gniark, gniark !
Jean : Ah oui, les fameux soutiens-gorge et leurs mystérieux systèmes d’accroche / agrafes / zip (selon le cas…), le cauchemar des jeunes nubiles en mal de coït ! Le problème, c’est qu’une colocataire « à mince poitrine » en portera un aussi difficile, peut-être, à ôter – ou bien le narrateur a-t-il décidé de ne plus se laisser tenter, d’où sa préférence pour une coloc qui ne l’attirera pas ? En tout cas la scène sur le fauteuil est très réussie !
Abstract : La fin est très bonne, j’ai trouvé le ton du deuxième paragraphe un peu monotone, manquant un peu de piquant, mais le tout est bien enrobé, très cohérent. Au fait, qu’est-ce que ça veut dire FNRS ?
Yali : Excellente, la fin ! Bon, un brin trop facile, l’entourloupe des participes passés, mais vraiment bien enlevé !
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
Conselia : bonne idée que cet homme qui joue pour perdre mais on aimerait en savoir plus sur lui. Un petit goût de trop peu me reste à la fin de la lecture.
socque : j’ai bien aimé le personnage central qui veut tout contrôler ainsi que l’humour qui émaille tout le texte. J’ai par contre trouvé que les verbes imposés au participe passé sentaient trop la contrainte.
Coline Dé : vraiment apprécié le ton et le style de ton texte. C’est rythmé, rapide et ça sonne juste. Il y a juste un petit cafouillage qui fait qu’à un moment on ne comprend plus bien qui est qui, mais ça je suppose que c’est dû aux conditions de l’exo live. Pour moi c’est un texte qui vaudrait la peine d’être développé.
Halicante : héhé c’est une femme qui sait comment s’y prendre pour arriver à ses fins cette Pierrette ! Rondement mené tout ça.
Boc21fr : je dois bien avouer que j’ai eu du mal à comprendre. Le côté loufoque de la situation me plaisait mais dans un texte si court il m’a manqué d’éléments pour réellement entrer dans l’ambiance et surtout saisir la fin.
Eléa : je ne sais pas pourquoi mais cet homme qui donne un coup de boule au moment de l’orgasme me rappelait quelque chose, peut-être dans un autre texte de toi…je n’ai pas réussi à retrouver. Dans l’ensemble j’ai trouvé ça trop gros pour me faire sourire même si le texte se lit plutôt agréablement.
Jérémie : pas mal l’idée du chauve à cause d’un peigne mais j’ai senti le traitement un peu confus. Au début du dialogue je m’emmêle un peu les pinceaux pour savoir qui parle. Asseoir quelqu’un dans un bac de lavage de coiffeur, c’est une image que je n’arrive pas à visualiser… va falloir que j’observe ça de près la prochaine fois que j’irai me faire couper les cheveux.
Lyra Will : eh oui le Noël pourri c’est presque un thème presque universel tant chacun a pu en connaître. Pas mal l’idée de la chasse aux fourchettes qui fait passer le texte dans l’absurde. C’est bien construit.
Héllian : j’ai du un peu de mal avec le point de vue du narrateur qui est celui du fœtus. Ca me parait assez impossible ces souvenirs de la vie avant la naissance qui sont justement exprimés avec des références telles que caverne, ombre…
Par contre j’ai apprécié le dernier paragraphe qui, pour moi, a un petit côté Marcel Pagnol dans ses souvenirs d’enfance.
Pili : l’histoire manque un peu d’inspiration à mon goût mais heureusement il y a ton style si personnel qui vient une fois de plus sauver la mise.
Polixène : trop loufoque, trop de jeux de mots pour que j’apprécie vraiment. Maintenant c’est un style qui a ses amateurs même si je n’en suis pas. Désolée mais je suis vraiment passée à côté pour cette fois.
Gobu : j’ai adoré, cela faisait des années (au moins 20) que je n’avais plus rencontré Béru, waouw, ça fait du bien. J’ai ri toute seule à te lire dans le train. Merci pour ce petit moment de nostalgie.
Sahkti : sympathique petit couple que voilà…Ca m’a rappelé les sites de fouilles archéologiques, moi je détestais les grottes. J’ai bien aimé le jeu sur les pronoms dans : E
Jean : j’aime beaucoup tes scènes de la vie quotidienne, c’est vif, bien croqué et avec une bonne dose d’humour, ça me fait un peu penser aux auteurs de la veine de David Lodge ou Stephen Mc Cauley. Mais pourquoi ne viens-tu pas poster tes textes plus souvent ?
Yali : bon, vu que tu as titré Private Joke, on va le prendre à la rigolade mais quand même le coup des mots fléchés, c’était un peu facile. Reste le style, c’est comme avec Pili, même quand vous ne forcez pas trop votre talent le résultat reste super bon.
socque : j’ai bien aimé le personnage central qui veut tout contrôler ainsi que l’humour qui émaille tout le texte. J’ai par contre trouvé que les verbes imposés au participe passé sentaient trop la contrainte.
Coline Dé : vraiment apprécié le ton et le style de ton texte. C’est rythmé, rapide et ça sonne juste. Il y a juste un petit cafouillage qui fait qu’à un moment on ne comprend plus bien qui est qui, mais ça je suppose que c’est dû aux conditions de l’exo live. Pour moi c’est un texte qui vaudrait la peine d’être développé.
Halicante : héhé c’est une femme qui sait comment s’y prendre pour arriver à ses fins cette Pierrette ! Rondement mené tout ça.
Boc21fr : je dois bien avouer que j’ai eu du mal à comprendre. Le côté loufoque de la situation me plaisait mais dans un texte si court il m’a manqué d’éléments pour réellement entrer dans l’ambiance et surtout saisir la fin.
Eléa : je ne sais pas pourquoi mais cet homme qui donne un coup de boule au moment de l’orgasme me rappelait quelque chose, peut-être dans un autre texte de toi…je n’ai pas réussi à retrouver. Dans l’ensemble j’ai trouvé ça trop gros pour me faire sourire même si le texte se lit plutôt agréablement.
Jérémie : pas mal l’idée du chauve à cause d’un peigne mais j’ai senti le traitement un peu confus. Au début du dialogue je m’emmêle un peu les pinceaux pour savoir qui parle. Asseoir quelqu’un dans un bac de lavage de coiffeur, c’est une image que je n’arrive pas à visualiser… va falloir que j’observe ça de près la prochaine fois que j’irai me faire couper les cheveux.
Lyra Will : eh oui le Noël pourri c’est presque un thème presque universel tant chacun a pu en connaître. Pas mal l’idée de la chasse aux fourchettes qui fait passer le texte dans l’absurde. C’est bien construit.
Héllian : j’ai du un peu de mal avec le point de vue du narrateur qui est celui du fœtus. Ca me parait assez impossible ces souvenirs de la vie avant la naissance qui sont justement exprimés avec des références telles que caverne, ombre…
Par contre j’ai apprécié le dernier paragraphe qui, pour moi, a un petit côté Marcel Pagnol dans ses souvenirs d’enfance.
Pili : l’histoire manque un peu d’inspiration à mon goût mais heureusement il y a ton style si personnel qui vient une fois de plus sauver la mise.
Polixène : trop loufoque, trop de jeux de mots pour que j’apprécie vraiment. Maintenant c’est un style qui a ses amateurs même si je n’en suis pas. Désolée mais je suis vraiment passée à côté pour cette fois.
Gobu : j’ai adoré, cela faisait des années (au moins 20) que je n’avais plus rencontré Béru, waouw, ça fait du bien. J’ai ri toute seule à te lire dans le train. Merci pour ce petit moment de nostalgie.
Sahkti : sympathique petit couple que voilà…Ca m’a rappelé les sites de fouilles archéologiques, moi je détestais les grottes. J’ai bien aimé le jeu sur les pronoms dans : E
Mais l’ensemble du texte m’a paru tirer un peu en longueur une anecdote bien mince au départ.lle commençait à s’énerver. Lui aussi. Sur le briquet. Histoire de ne pas lui casser la figure. A elle.
Jean : j’aime beaucoup tes scènes de la vie quotidienne, c’est vif, bien croqué et avec une bonne dose d’humour, ça me fait un peu penser aux auteurs de la veine de David Lodge ou Stephen Mc Cauley. Mais pourquoi ne viens-tu pas poster tes textes plus souvent ?
Yali : bon, vu que tu as titré Private Joke, on va le prendre à la rigolade mais quand même le coup des mots fléchés, c’était un peu facile. Reste le style, c’est comme avec Pili, même quand vous ne forcez pas trop votre talent le résultat reste super bon.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Exercice en direct mercredi 8 septembre à 21 heures
"à Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un Saint Valentin. En 1868, elles furent achetées à Rome par un riche propriétaire viticole du pays qui les utilisa dans le but de protéger les vignobles du phylloxera, apparu ici deux ans auparavant." Je cite Wikipedia.Gobu a écrit:BOC 21 :
Je confesse, à ma grande honte, n’avoir pas bien compris cette histoire. L’écriture en est plaisante et la progression bien menée, mais je suis un peu resté perplexe en ce qui concerne l’intérêt de l’intrigue. Il est vrai que bâtir un récit palpitant autour d’un vaisselier, ça relève un peu de la quadrature du texte. Quant au cadavre qui s’y dissimule, je me perds en conjectures. Soit je n’ai rien pigé, soit il s’agit de la dépouille du pape Clément V – en effet inhumé à Roquemaure – mais dans ce cas, il me paraît difficile de qualifier de saint homme un sinistre personnage, âme damnée de Philippe le Bel, dont le principal titre de gloire fut d’avoir donné la caution de l’Eglise aux procès iniques des Templiers.
Mais j'étais au courant car ma famille paternelle a pour origine Roquemaure où ils sont (entre autres) propriétaires viticoles depuis quelques générations.
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
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