Comment obtenir votre certificat de D.C. et gérer au mieux votre après-vie

désolé pour les espaces blancs si grands entre paragraphes. J'aurais dû faire "prévisualiser"


< C'est ok >

Un bon texte, qui m'a fait sourire ; bien dosé, je trouve.

Mes remarques :
pourquoi, à la fin du premier avantage de l’après-vie, n’y a-t-il pas de signe de ponctuation, et à la fin des autres si ?
pourquoi tous ces sauts de ligne ?
« qui signifie toute une série de démarches administratives qui, hélas, peuvent parfois s'avérer longues » : je trouve lourdes les deux relatives imbriquées introduites par « qui »
« ne vous faites aucun souci (et non « soucis ») »
« qui vous seront très certainement utiles: »
« nous vous conseillons vivement de visiter cette page web: » : typographie, une espace avant les deux points
-Avertissez votre travail
-Appelez le service de tanathologie de votre hôpital
-Vérifiez sur votre compte bancaire que vous avez assez de ressources
-Certaines personnes, un peu trop enthousiastes
-Vous serez peut-être tentés de contacter des associations humanitaires
-Vous pouvez aussi consulter le catalogue d'IKEA : je pense qu’une espace est préférable après le trait d’union de début de ligne
« la période prévue pour votre DC »
« car le DC est un cas de force majeure »
« montez le vôtre avant votre DC » : pourquoi soudain DC et plus D.C. ?
« un très bon rapport qualité prix » : je pense qu’on écrit en général « qualité-prix » ; à vérifier, éventuellement
« car après coup (pas de trait d’union) vous n'aurez sans doute pas la possibilité »
« 100% de la population finit par D.C.-der » : plus haut, vous avez écrit « D.C-der », sans point après le « C » ; je pense préférable d’homogénéiser
« c'est comme les voyages en avions » : on écrit en général « voyages en avion », je crois ; à vérifier, éventuellement
« ce n'est vraiment pas la mort! » : typographie, une espace avant le point d’exclamation

Bof bof en ce qui me concerne, je l'avoue. J'ai trouvé le trait souvent forcé, à la limite du caricatural (voire carrément dedans, comme le coup des zaïroises sodomisées par exemple, très limite à mes yeux).
Il y a également pas mal de portes ouvertes enfoncées, un humour qui ne décolle jamais vraiment malgré les efforts de l'auteur pour nous faire comprendre que c'est drôle ici et là, une démonstration à tout prix avec l'impression parfois de tourner en rond.
Désolée Vincent, mais je suis passée à côté cette fois.

C'est une histoire de goût, moi je suis fan de ce genre d'humour trash et de mauvais esprit.

S'il y a une chose à laquelle je m'attends avec ce texte, c'est qu'il ne fasse pas du tout l'unanimité. L'humour, enfin je veux dire le comique, c'est à dire un humour plus marqué encore, c'est très rare que ça le fasse. Alors avec un sujet pareil...

C'est aussi et surtout parce que je n'ai pas vraiment d'humour tu vois, donc j'ai souvent du mal avec certains trucs... c'est pas toi, c'est moi :-)

Se lit sans difficulté... le revers de la médaille c'est qu'il y a pas mal de facilités humoristique, peu d'innovations.
L'idée de base me plait assez pourtant.
Mais ça manque de punch, ça se mord un peu la queue.
C'est gentillet, finalement, dommage.

Sahkti a écrit:C'est aussi et surtout parce que je n'ai pas vraiment d'humour tu vois, donc j'ai souvent du mal avec certains trucs... c'est pas toi, c'est moi :-)

L'humour est la politesse du désespoir, disait Vian. J'ai écrit ces lignes dans la situation la plus période la plus noire de ma vie. Et ça m'a fait un bien fou. Comme quoi

J'aime beaucoup l'idée, le sujet et pas trop leur traitement.
Je pense qu'il y avait matière à en faire un super texte, avec ce mélange de profondeur et d'ironie.
Ici j'ai eu l'impression d'un catalogue de sous-idées découlant de la première, comme si tu avais étiré le truc pour n'oublier aucun angle, un peu forcé quoi (c'est une impression à la lecture du rendu pas un sentiment sur ton intention).
Du coup, ce qui pourrait émouvoir, choquer, faire rire jaune ou réfléchir, tombe à plat, alors que tout est pourtant là.
Mais bon, j'ai eu plusieurs sourires pendant la lecture alors je ne vais pas non plus trop bouder mon plaisir, c'est juste que ce qui me reste à la fin c'est un sentiment de "pouvait mieux faire".
Peut-être avec une mise en forme différente et en se concentrant sur certaines trouvailles.

Vincent M. .... "Avec parcimonie" les retours de commentaires. Merci.

Quoi ? Pas de formule magique ? Mince.
Pourtant j'ai lu le texte, tantôt transcrit sous forme de notice médicamenteuse, tantôt rédigé comme consignes à respecter pour l'obtention d'un certificat de D.C.
Mais de recette point. Zut.
Il suffirait de quelques coups de cutter à droite et à gauche, d'une bonne serpette pour tailler dans la vif du sujet, jusqu'à l'obtention d'un peu de clarté, cette fabuleuse lumière qui éclaire le chemin des futurs candidats au dernier voyage.

Un texte amusant et sans prétention autre, je le crois, que celle de faire sourire .
C'est parfois lourdaud mais bon, ça passe bien quand même .Si tu voulais le retravailler, tu ne te gênerais pas, hein?

Quant à l'aspect autobiographique, mon cher Thierry, cela ne nous regarde pas . Autrement dit, un texte peut arracher les tripes à son auteur et passer pour une bluette hors contexte, mais quelle importance? (ici, la fonction d'exutoire que tu nous révèles est insoupçonnable,et pour cause!)

Polixène a écrit:

Quant à l'aspect autobiographique, mon cher Thierry, cela ne nous regarde pas .

Je ne pensais pas du tout révéler quoi que ce soit, mais j'ai évoqué cela en réponse à Sahkti.

vincent M. a écrit:

Polixène a écrit:

Quant à l'aspect autobiographique, mon cher Thierry, cela ne nous regarde pas .

Je ne pensais pas du tout révéler quoi que ce soit, mais j'ai évoqué cela en réponse à Sahkti.

oui oui je l'avais bien compris comme ça .

Que cette pub est alléchante et rassurante ! Elle donnerait presque envie...
Bravo pour cette maîtrise de l'humour à froid. Glacé, même.

Ubik.

La série de prescriptions est plaisante. Mais, je trouve, et cela n'engagera peut-être que moi, qu'il manque une certaine couleur pour que le lecteur puisse compatir plus encore, une dose d'humour noir si caractéristique des histoires et séries-télévisées mortuaires. Pour avoir vu les prescriptions de décès de Dead Like Me et Six Feet Under, et pour avoir lu les destins macabres de Woolf ou Rilke (particulièrement chez lui les nouvelles d'Au fil de la vie), comparativement, je ne trouve pas cette patte plus poignante (poignardante oserais-je dire) ici. Est-ce un mal ? Je ne saurais dire pourquoi ni comment ce texte m'a moins « tué » à sa lecture…