Le goûter au jardin
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Le goûter au jardin
Madame L. nous avait tous invités à goûter dans le parc. J'ignorais ce dont elle pouvait bien me soupçonner, mais me doutait que ce devait être important : elle ne m'avait jamais invitée que trois fois en un an ! Cette réception devait bien être exceptionnelle !
Nous avions convenu d'un rendez-vous sur la petite table du centre du jardin. Ainsi ne serions nous pas importunés ni par les enfants agglutinés autour des toboggans, ni par les couples d'amoureux qui regardaient les canards. Étaient présents Monsieur L., l'époux de Madame L., Madame B., Madame R., et Monsieur P., ces derniers étant issus de familles assez riches, et qui avaient été à l'école avec Madame L.. Elle les invitait à goûter régulièrement, aussi ne fus-je pas surprise de les voir. Eux, semblèrent davantage déroutés par ma présence. Ils me serrèrent la main poliment néanmoins, et ne firent aucune remarque : c'était sans doute préférable.
L'ennui avec ces collations, c'était que Madame L. raffolait de pain. Elle ne mangeait que cela, et n'avait jamais rien d'autre à nous proposer. Elle achetait toujours une seule grande baguette, absolument immense, que nous nous partagions en bavardant tout au long de l'après midi.
« - Avez-vous été à la réception de ma mère ? demandai-je à Madame R..
- Bien sûr que j'y ai été ! Superbe fête n'est-ce pas ?
- Je ne sais pas, je n'étais pas invitée.
- Quel dommage ! C'était absolument grandiose ! Que j'ai aimé cette façon de ne pas nous dire en quelle occasion nous étions réunis ce jour là ! Le coup de théâtre qu'elle a provoqué en nous l'avouant !
- Je sais. Elle avait peur que je révèle la surprise à tout le monde si je venais.
- Quand est prévue la date du décès ?
- Pour le onze ce me semble.
- Le onze ! Le onze ! »
Et toutes les convives s'exclamèrent « Hourra ! » en levant leurs verres. Je me déchirai un bout de pain. Le mari de Madame L. fit de même, et nos deux mains s'effleurèrent. Il me regarda un instant dans les yeux, j'en fus toute bouleversée. Puis remarquant que son épouse l'observait avec attention, il détourna le regard et prit un peu de la baguette. Dans son émoi, sans doute, il arracha toute la mie d'un seul coup, ne laissant sur la table qu'une grande croûte vide. Madame L. se leva d'un bond, toute tremblante, et les joues rosies d'excitation :
« - C'était toi ! Bordel de Dieu, c'était toi qui mangeait toute la mie de mon pain ! »
Madame B., qui avait été au couvent pendant des années et des années, se mit à pleurer devant la violence du blasphème, et partit en courant.
« - Calme-toi ma princesse, calme-toi mon amour, bégaya Monsieur L., ce n'est jamais qu'un peu de mie de pain !
- Traître ! Vil ! Méchant !
- Madame L., s'écria Monsieur P., modérez-vous je vous prie ! Il y a des canards tout près de nous !
- Comment voulez-vous que je me modère alors que j'ai épousé un rustre comme lui ? »
Alors que nous tentions tous tant bien que mal de défendre Monsieur L., celui-ci saisit sa femme par les hanches, et l'enfonça dans la croûte de pain qui demeurait sur la table. Et puisque la croûte en son fond, formait un petit pic très dur, Madame L. se le prit en plein dans le coude, et mourut sur le coup.
Monsieur P. eut l'idée fabuleuse de jeter ce qu'il restait de la baguette aux canards. « Nous aurons fait des heureux » déclara-t-il. « Ils mangeront le corps, et personne ne nous soupçonnera jamais. Que nous sommes heureux ! »
Les convives dirent « hourra » une fois encore, et levèrent leur verre à nouveau. Ils allèrent acheter des bonbons, et nous reprîmes notre discussion où elle s'était arrêtée. Lavée de tous soupçons, je picorai gaiement avec les autres, autrement plus détendue que je ne l'étais à mon arrivée en ces lieux.
Nous avions convenu d'un rendez-vous sur la petite table du centre du jardin. Ainsi ne serions nous pas importunés ni par les enfants agglutinés autour des toboggans, ni par les couples d'amoureux qui regardaient les canards. Étaient présents Monsieur L., l'époux de Madame L., Madame B., Madame R., et Monsieur P., ces derniers étant issus de familles assez riches, et qui avaient été à l'école avec Madame L.. Elle les invitait à goûter régulièrement, aussi ne fus-je pas surprise de les voir. Eux, semblèrent davantage déroutés par ma présence. Ils me serrèrent la main poliment néanmoins, et ne firent aucune remarque : c'était sans doute préférable.
L'ennui avec ces collations, c'était que Madame L. raffolait de pain. Elle ne mangeait que cela, et n'avait jamais rien d'autre à nous proposer. Elle achetait toujours une seule grande baguette, absolument immense, que nous nous partagions en bavardant tout au long de l'après midi.
« - Avez-vous été à la réception de ma mère ? demandai-je à Madame R..
- Bien sûr que j'y ai été ! Superbe fête n'est-ce pas ?
- Je ne sais pas, je n'étais pas invitée.
- Quel dommage ! C'était absolument grandiose ! Que j'ai aimé cette façon de ne pas nous dire en quelle occasion nous étions réunis ce jour là ! Le coup de théâtre qu'elle a provoqué en nous l'avouant !
- Je sais. Elle avait peur que je révèle la surprise à tout le monde si je venais.
- Quand est prévue la date du décès ?
- Pour le onze ce me semble.
- Le onze ! Le onze ! »
Et toutes les convives s'exclamèrent « Hourra ! » en levant leurs verres. Je me déchirai un bout de pain. Le mari de Madame L. fit de même, et nos deux mains s'effleurèrent. Il me regarda un instant dans les yeux, j'en fus toute bouleversée. Puis remarquant que son épouse l'observait avec attention, il détourna le regard et prit un peu de la baguette. Dans son émoi, sans doute, il arracha toute la mie d'un seul coup, ne laissant sur la table qu'une grande croûte vide. Madame L. se leva d'un bond, toute tremblante, et les joues rosies d'excitation :
« - C'était toi ! Bordel de Dieu, c'était toi qui mangeait toute la mie de mon pain ! »
Madame B., qui avait été au couvent pendant des années et des années, se mit à pleurer devant la violence du blasphème, et partit en courant.
« - Calme-toi ma princesse, calme-toi mon amour, bégaya Monsieur L., ce n'est jamais qu'un peu de mie de pain !
- Traître ! Vil ! Méchant !
- Madame L., s'écria Monsieur P., modérez-vous je vous prie ! Il y a des canards tout près de nous !
- Comment voulez-vous que je me modère alors que j'ai épousé un rustre comme lui ? »
Alors que nous tentions tous tant bien que mal de défendre Monsieur L., celui-ci saisit sa femme par les hanches, et l'enfonça dans la croûte de pain qui demeurait sur la table. Et puisque la croûte en son fond, formait un petit pic très dur, Madame L. se le prit en plein dans le coude, et mourut sur le coup.
Monsieur P. eut l'idée fabuleuse de jeter ce qu'il restait de la baguette aux canards. « Nous aurons fait des heureux » déclara-t-il. « Ils mangeront le corps, et personne ne nous soupçonnera jamais. Que nous sommes heureux ! »
Les convives dirent « hourra » une fois encore, et levèrent leur verre à nouveau. Ils allèrent acheter des bonbons, et nous reprîmes notre discussion où elle s'était arrêtée. Lavée de tous soupçons, je picorai gaiement avec les autres, autrement plus détendue que je ne l'étais à mon arrivée en ces lieux.
- Spoiler:
- Ce texte étant un rêve, il ne faut pas chercher ni de chute, ni de linéarité à l'histoire. J'ai écrit ce récit uniquement parce que j'en aimais l'ambiance : c'est le rêve, sans retouche, et avec ce qu'il comprend d'incohérences et d'absurdité. Je ne sais pas du tout si ça peut être plaisant, c'est pourquoi j'attends de voir ce que vous m'en direz.
Re: Le goûter au jardin
Le contraste entre l'écriture trés classique et l'argument trés loufoque fonctionne à plein encore... Le genre de confiseries qu'on préfère se garder pour soi plutôt que le jeter aux canards...
Cette partie champêtre m'évoque ainsi l'univers d'Alice au pays des Merveilles avec son Chapelier toqué , sa fête de non anniversaire, les champignons à grandir et les fioles à rétrécir , la Reine de coeur qui veut qu'on lui coupe la tête et tutti quanti.
Cette partie champêtre m'évoque ainsi l'univers d'Alice au pays des Merveilles avec son Chapelier toqué , sa fête de non anniversaire, les champignons à grandir et les fioles à rétrécir , la Reine de coeur qui veut qu'on lui coupe la tête et tutti quanti.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le goûter au jardin
J'espère en tout cas, que tes nuits continuent longtemps à nous offrir de tels contes.
J'aime infiniment cet univers complètement loufoque (je reprends le terme de Rébecca), et tout autant ta façon de nous y inviter.
J'aime infiniment cet univers complètement loufoque (je reprends le terme de Rébecca), et tout autant ta façon de nous y inviter.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Le goûter au jardin
Non, pour moi c'est trop délire, sans queue ni tête ; je ne suis pas...
Quelques remarques :
« Ainsi ne serions nous pas importunés ni par les enfants agglutinés autour des toboggans, ni par les couples d'amoureux » : le « pas » et les « ni » font double emploi, on écrit « ne serions-nous (trait d’union) importunés ni… »
« - Avez-vous été à la réception de ma mère
« - C'était toi ! Bordel de Dieu, c'était toi qui mangeais toute la mie
« - Calme-toi ma princesse : typographie, les guillemets français ouvrants et le trait d’union font double emploi ; par ailleurs (remarque générale pour toutes les répliques), le trait d’union « - » ne suffit pas à introduire une réplique, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – »
ou le format au-dessus, « — »
toutes les convives s'exclamèrent « Hourra ! » : il y a deux types dans les convives, si j’ai bien lu, donc « tous les convives »
Quelques remarques :
« Ainsi ne serions nous pas importunés ni par les enfants agglutinés autour des toboggans, ni par les couples d'amoureux » : le « pas » et les « ni » font double emploi, on écrit « ne serions-nous (trait d’union) importunés ni… »
« - Avez-vous été à la réception de ma mère
« - C'était toi ! Bordel de Dieu, c'était toi qui mangeais toute la mie
« - Calme-toi ma princesse : typographie, les guillemets français ouvrants et le trait d’union font double emploi ; par ailleurs (remarque générale pour toutes les répliques), le trait d’union « - » ne suffit pas à introduire une réplique, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – »
ou le format au-dessus, « — »
toutes les convives s'exclamèrent « Hourra ! » : il y a deux types dans les convives, si j’ai bien lu, donc « tous les convives »
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 62
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Le goûter au jardin
elle ne m'avait jamais invitée... que trois fois en un an.
C'est jamais, ou 3 fois ?
Comment peut-on mourir sur le coup d'une blessure au coude ?
Désolée, cette fois-ci cela ne fonctionne pas pour moi.
C'est jamais, ou 3 fois ?
Comment peut-on mourir sur le coup d'une blessure au coude ?
Désolée, cette fois-ci cela ne fonctionne pas pour moi.
Re: Le goûter au jardin
Je ne suis pas vraiment entrée dedans.
J’ai aimé certaines idées, la réception de la mère pour annoncer la date de décès par exemple, ou le fait qu’une baguette de pain à la mie arrachée provoque un tel drame, il y a là un absurde qui me plaît.
Mais ces idées semblent mises bout à bout sans véritable lien entre elles, et elles ne sont pas exploitées ce qui enlève de la fluidité à ma lecture, sans compter quelques phrases énigmatiques, pourquoi "lavée de tout soupçon" par exemple ?
Je comprends bien qu’il s’agit de la retranscription d’un rêve et elle est joliment faite mais je reste en dehors.
J’ai aimé certaines idées, la réception de la mère pour annoncer la date de décès par exemple, ou le fait qu’une baguette de pain à la mie arrachée provoque un tel drame, il y a là un absurde qui me plaît.
Mais ces idées semblent mises bout à bout sans véritable lien entre elles, et elles ne sont pas exploitées ce qui enlève de la fluidité à ma lecture, sans compter quelques phrases énigmatiques, pourquoi "lavée de tout soupçon" par exemple ?
Je comprends bien qu’il s’agit de la retranscription d’un rêve et elle est joliment faite mais je reste en dehors.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Le goûter au jardin
j'ai lu les commentaires, mais même si je ne les avais pas lus, j'aurais aussi relevé l'analogie avec Alice
plaisant
plaisant
Re: Le goûter au jardin
Je suis un peu partagé sur ce texte. Il y a du très bon, et puis des passages que je trouve un peu plat (les deux premiers paragraphes, par exemple). Je l'aurais vu encore plus loufoque, ce texte, pour qu'il fonctionne à plein
Invité- Invité
Re: Le goûter au jardin
C'est mené tambour battant, peut-être trop. Je trouve que le texte manque de fluidité, avec les scènes successives sans lien d'expression entre elles (j'ai bien compris qu'il s'agit d'un rêve, voilà pourquoi je fais la différence entre ce que tu relates et la façon dont tu l'exprimes).
De la même façon, je relève une incohérence sur le plan de l'expression ici :
"elle ne m'avait jamais invitée que trois fois en un an ! Cette réception devait bien être exceptionnelle !"
et
"c'était que Madame L. raffolait de pain. Elle ne mangeait que cela, et n'avait jamais rien d'autre à nous proposer. Elle achetait toujours une seule grande baguette, absolument immense, que nous nous partagions en bavardant tout au long de l'après midi."
le choix des adverbes/expressions de temps et de l'imparfait indique plutôt une répétition, une habitude.
Pour finir, le passage où le mari tue sa femme avec la mie de pain me semble survolé, alors qu'il est quand même pivotal, j'aurais pensé.
De la même façon, je relève une incohérence sur le plan de l'expression ici :
"elle ne m'avait jamais invitée que trois fois en un an ! Cette réception devait bien être exceptionnelle !"
et
"c'était que Madame L. raffolait de pain. Elle ne mangeait que cela, et n'avait jamais rien d'autre à nous proposer. Elle achetait toujours une seule grande baguette, absolument immense, que nous nous partagions en bavardant tout au long de l'après midi."
le choix des adverbes/expressions de temps et de l'imparfait indique plutôt une répétition, une habitude.
Pour finir, le passage où le mari tue sa femme avec la mie de pain me semble survolé, alors qu'il est quand même pivotal, j'aurais pensé.
Invité- Invité
Re: Le goûter au jardin
Merci à tous mes commentateurs.
Croisic :
On ne peut pas. Je pense. Mais c'est ce qui s'est passé ! :-)
Elea :
Easter, je ne suis pas d'accord avec l'incohérence que tu relèves. Madame L. fait souvent des goûters, mais la narratrice n'y est pas invitée la plupart du temps, elle ne l'a été que trois fois. Elle sait peut être que son hôte procède de la même manière à chaque fois, en n'achetant qu'une baguette de pain. C'est donc bel et bien une habitude, quelque chose de récurrent, et que la narratrice sait sans avoir été pour autant présente à chacune de ces réceptions !
Je n'avais pas noté l'analogie avec Alice lorsque j'ai écrit ce texte, étonamment. Pourtant, je suis une grande admiratrice de Lewis Carroll, et de son univers. J'avais déjà essayé d'écrire des choses du même genre. Ca n'avait pas très bien marché. Et là, apparemment... bon !
J'ai parfaitement conscience de la difficulté que ce doit être que de rentrer dans le rêve retranscrit de quelqu'un d'autre. Je suis même étonnée que les critiques ne soient pas si cassantes que ce à quoi je m'attendais. Je suis assez satisfaite ! C'était une expérience à tenter je pense :-) !
Croisic :
Pour moi, l'expression "elle ne m'avait jamais invitée que trois fois" veut dire qu'elle l'a invité trois fois seulement, comme lorsqu'on dit par exemple "elle ne m'avait jamais blessée qu'une seule fois !"... mais peut-être que je me trompe, et que cette tournure n'existe pas...C'est jamais, ou 3 fois ?
Comment peut-on mourir sur le coup d'une blessure au coude ?
On ne peut pas. Je pense. Mais c'est ce qui s'est passé ! :-)
Elea :
En relisant le texte, je crois que cette idée là n'est pas du tout correctement retransmise. Au début, elle se demande de quoi elle peut bien être soupçonnée pour être invitée. En fait, dans ma tête, Madame L. a invité tout ce beau monde pour démasquer celui qui volait la mie de son pain. Aussi, puisqu'on sait désormais que c'est en fait Monsieur L. qui le mangeait, elle est "lavée de tout soupçon". Mais c'est énigmatique, je le reconnais...pourquoi "lavée de tout soupçon" par exemple ?
Easter, je ne suis pas d'accord avec l'incohérence que tu relèves. Madame L. fait souvent des goûters, mais la narratrice n'y est pas invitée la plupart du temps, elle ne l'a été que trois fois. Elle sait peut être que son hôte procède de la même manière à chaque fois, en n'achetant qu'une baguette de pain. C'est donc bel et bien une habitude, quelque chose de récurrent, et que la narratrice sait sans avoir été pour autant présente à chacune de ces réceptions !
Il est peut-être survolé, mais qu'est ce qu'on peut dire de plus ? Personne n'est surpris par ce qui a eu lieu. Ca se fait en deux secondes à peine. Ca n'a en fait, pour les personnages présents, aucune sorte d'importance autre que celle ci : au lieu de manger du pain, ils vont s'acheter des bonbons. Je n'aurai pas pu en faire plus sur ce passage : une ligne lui suffit amplement à mon sens.Pour finir, le passage où le mari tue sa femme avec la mie de pain me semble survolé, alors qu'il est quand même pivotal, j'aurais pensé.
Je n'avais pas noté l'analogie avec Alice lorsque j'ai écrit ce texte, étonamment. Pourtant, je suis une grande admiratrice de Lewis Carroll, et de son univers. J'avais déjà essayé d'écrire des choses du même genre. Ca n'avait pas très bien marché. Et là, apparemment... bon !
J'ai parfaitement conscience de la difficulté que ce doit être que de rentrer dans le rêve retranscrit de quelqu'un d'autre. Je suis même étonnée que les critiques ne soient pas si cassantes que ce à quoi je m'attendais. Je suis assez satisfaite ! C'était une expérience à tenter je pense :-) !
Re: Le goûter au jardin
@ M-arjolaine
ton texte est l'exemple type pour mes idées sur le rapport auteur/lecteur quant à la compréhension d'un texte.
Ce "lavée de tout soupçon" était pour moi, très clair, parfaitement évident, très bien montré ou amené.
Je n'ai pas osé répondre à Eléa, au nom de "ne pas commenter les commentaires"
C'est dans de tels cas que j'estime utile un échange de vue.
Désolée d'intervenir ici mais je pense qu'il peut t'être utile de savoir que ce passage a très bien été compris par d'autres lecteurs.
ton texte est l'exemple type pour mes idées sur le rapport auteur/lecteur quant à la compréhension d'un texte.
Ce "lavée de tout soupçon" était pour moi, très clair, parfaitement évident, très bien montré ou amené.
Je n'ai pas osé répondre à Eléa, au nom de "ne pas commenter les commentaires"
C'est dans de tels cas que j'estime utile un échange de vue.
Désolée d'intervenir ici mais je pense qu'il peut t'être utile de savoir que ce passage a très bien été compris par d'autres lecteurs.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Le goûter au jardin
Et puisque la croûte en son fond, formait un petit pic très dur, Madame L. se le prit en plein dans le coude, et mourut sur le coup.
Ce puisque me semble maladroit. Sinon, j'ai adhéré de bout en bout sans aucun problème. Il est vrai que le révérend et moi partageons le même chevet...
- Spoiler:
- Mourir sur le coup d'une croûte de pain dans le coude me parait assez délectable !
Ce puisque me semble maladroit. Sinon, j'ai adhéré de bout en bout sans aucun problème. Il est vrai que le révérend et moi partageons le même chevet...
Invité- Invité
Re: Le goûter au jardin
Il faudrait tout de même préserver les canards en respectant leur alimentation...
Sinon, comme c'est un rêve le texte ne demande pas plus de " critique", sauf peut-être pour la rêveuse qui pourrait chercher le sens de ce " meurtre"...
Sinon, comme c'est un rêve le texte ne demande pas plus de " critique", sauf peut-être pour la rêveuse qui pourrait chercher le sens de ce " meurtre"...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Lewis et Tim.
Il y a du Lewis Carroll dans tout ça, version revisitée par Tim Burton.
C'est fou et comme toujours, ébouriffant. Décidément, dans le genre, tu excelles !
Ubik.
C'est fou et comme toujours, ébouriffant. Décidément, dans le genre, tu excelles !
Ubik.
Re: Le goûter au jardin
Tu as des rêves bien sympathiques ! J'apprécie que tu en aies conservé le côté décousu comme le rêve devait certainement l'être, sans vouloir à tout prix le faire tourner autour d'un fil conducteur qui en aurait brimé la spontanéité et la folie.
Ici, ça me paraît en plus bien se tenir et certains éléments ont toute leur importance, tu restitues cela avec justesse.
Ici, ça me paraît en plus bien se tenir et certains éléments ont toute leur importance, tu restitues cela avec justesse.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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