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Le jardin d'Éden

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Le jardin d'Éden Empty Le jardin d'Éden

Message  Yves Mer 14 Mar 2012 - 13:59

Voici l'extrait d'une nouvelle que je rédige à mon rythme.

LE JARDIN D’ÉDEN :

Arrivés dans son appartement, nous nous affalions sur un lit défait. Au petit matin, dans un taxi, je me réveillais dans ses bras, il me chuchotait des exotismes: « mon chéri, nous sommes en partance pour l’Espagne ». La tête contre ses genoux, je ne regardais que lui, j’imaginais une terrasse de marbre, jonchée de grands pots en terre cuite, pleins d’orangers croulants. J’imaginais la douleur causée par un cactus frôlé, à cause de l’abandon. Mieux encore, une escapade, jusqu’aux criques de la méditerranée.
Il disait que nous allions nager jusqu’à une île, pour y fini nos jours…
Nous nous arrêtâmes sur une aire d’autoroute, pour atteindre une petite cantine.
J’y mangeais de mauvaises pommes de terre à l’eau, interrompu par les scandales réitérés, d’un employé réprimandé abusivement. Le temps passait, je me morfondais, jaugeait ses belles mains , puissantes, tendres, ses lèvres, ses belles lèvres qui dévoraient hâtivement, offrant à la vue, le plaisir d’une poudre mordorée de pomme de terre, étalée si et là, sur un petit cœur de chair humectée. Après ce repas frugal, nous reprîmes la route, je m’endormais moelleusement sur ses cuisses. Le soleil m’ébloui, j’étais lourd de quitter un songe dénué de pesanteur. Je sorti un pied de la voiture, le plongeant dans un sable chaud et fin, qui ralentissait chaque pas, chaque efforts que je mettais pour aller jusqu’à lui; Il se tenait assis, je l’enlaçait, je l’embrassais, sa langue était un don de Neptune. Nous oubliâmes notre condition d’être humain, poursuivant nos enlacement dans l’eau salée, parmi les algues, nos baisers trouvaient un nouveau plaisir, s’était à celui qui tiendrait le plus longtemps. Je respirais le premier, avant de courir vers les dunes, munie d’une serviette ensablée, je courrais aussi vite que je pouvais, or, après m’être égaré dans une pinède, je compris qu’il ne m’avait pas suivit, je continuais quelque temps à marcher, puis, je retournais sur mes pas. Il n’était plus à l’endroit ou je l’avais laissé, d’ailleurs je n’était plus certain de cet endroit. J’errais, je ne savais que faire, la nuit tombait. Au point que je me retrouvais sous un ciel étoilé, une lune pleine. Le soleil avait emporté mon espoir dans son couchant. Le froid me gagnait, d’un geste frénétique, je me débarrassait des dernières algues séchées, accrochées à mes cheveux, aux poils de mon torse, à ceux de mes cuisses. La température était tiède, mais le vent était froid, hostile par les grains de sable qu’il soulevait. Par hasard, je trouvais un objet qui m’avait appartenu autrefois, parmi le reflux et l’écume… Mon Jean. Je fouillais ses poches, j’y trouvais un billet trempé de 20 euros, je le pris avec soin. Je portais le pantalon, malgré le désagrément de l’humidité. Le vent était toujours tenace, je soulevais mes mains avec le précieux billet, pour qu’il sèche rapidement. La tête entre les jambes, les bras soulevés, je devais avoir l’air d’invoquer une divinité. Quand l’argent fut séché, je me dirigeais vers la petite ville Balnéaire, à dix kilomètre environ depuis l’endroit ou je languissais. Une fois le chemin parcouru, je trouvais une auberge de jeunesse qui pris pitié de mon état, j’eu de quoi ressembler à un homme civilisé. Je m’écroulais sur un grabat, quand je revins à moi, sans le sous, je pensais à ce que j’allais bien pouvoir faire, j’entendais de l’agitation dans le couloir, j’ouvrais la porte, je voyais celui qui m’avait lâchement abandonné. Contenu, bien que Furieux, je m’empressais à le rejoindre en caleçon, pour l’aller maugréer. Mais quand mes yeux excédés croisèrent les siens, il eu un instant d’égarement, puis, me serra dans ses bras. Il pleurait presque, de nervosité.
Je le repoussais un peu rudement sans prononcer un seul mot. Il dit qu’il m’avait cherché partout, parmi les dunes, que la nuit tombait, qu’il s’était égaré. Il avait attendu le petit matin, après une nuit passée dans la pinède pour me retrouver. Son exaltation me délivrait du doute, je m’abandonnais à ses vœux. Il m’enserra d’une main protectrice, déterminée. Nous sortîmes, nous nous dirigeâmes contre le vent marin, redoublant, annonçant peut-être une tempête. Ma chemise déchirée flottait, semblait une oriflamme; Nous nous arrêtâmes sur une falaise. Les embruns, blancs, mousseux, se mêlaient aux gouttes de pluie qui perlaient sur nos peaux froides. Il prononça ces mots : « ici nous nous marions », Le temps s’arrêta, nous plongeâmes dans la mer déchaînée, que les bulles rendaient turquoise , sans même regarder l’endroit ou nous nous jetions, sans même réfléchir. L’eau était glaciale, j’oubliais ce qui m’avait fait plonger, j’oubliais mon corps … Puis, le courant nous transporta à pleine vitesse vers le large, mon ami et moi luttions d’abord, ensuite il me dit tant bien que mal, puisqu’il buvait la tasse, qu’il nous fallait nous accrocher à une petite bouée jaune, qui se trouvait non loin derrière nous, il s’y accrocha, je m’accrochais à lui. Par miracle, nous n’avions pas sautés sur un récif, et nous ne regrettions même pas une telle situation.




< Par respect pour les lecteurs, prière de passer vos textes au correcteur d'orthographe (par exemple http://www.bonpatron.com) ou de les faire lire avant de les proposer ici.
Lisez ou relisez le texte de notre page d'accueil.
Une même remarque vous avait été faite en date du 16 juillet après votre premier texte sur le site.
Le prochain texte aussi bâclé du point de vue de la langue sera rejeté.
Par ailleurs, comme il est écrit dans ce texte en page d'accueil, VOS ECRITS n'est pas qu'une simple vitrine où l'on vient exposer ses oeuvres. Il est demandé à chacun, en fonction du temps dont il dispose, de commenter aussi les textes des autres auteurs.
Merci de votre compréhension.
La Modération >

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Yves
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Message  MisterPlan Mer 14 Mar 2012 - 17:28

Pour eviter une reponse scandaleuse, je veux preciser que ce nest pas mon homophobie qui parle mais plutôt ce que j'ai pensé du style du texte : endormant. Je n'ai pas trouvé d'intérêts a lhistoire, et le style n'etait pas fluide... Presque lourd.
ce nest que my point of vue, donc attendons d'autres commentaires.

MisterPlan

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Message  midnightrambler Jeu 15 Mar 2012 - 0:00

Bonsoir,

Le texte est lourd, pas toujours très clair.
Il y a beaucoup de fautes ...
... et le sujet me dérange, mais c'est un avis tout à fait personnel.

Amicalement,
midnightrambler
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Message  Invité Jeu 15 Mar 2012 - 13:26

Bof... Une histoire branchouille desservie par quelques tournures un peu précieuses, des erreurs de temps, des fautes d'orthographe à foison... reste une certaine énergie, mais je ne suis pas convaincue de l'intérêt.

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Message  MisterPlan Jeu 15 Mar 2012 - 13:53

Ben ce que j'ai personnellement trouvé marrant, c'est l'emploie du passé simple et de tournures digne de la cour de Louis XIV, dans une histoire où les personnages vont a l'auberge de jeunesse, y en la playa de Espana !

MisterPlan

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Message  anotherday Jeu 15 Mar 2012 - 15:56

Bonjour,

j'ai trouvé ça très mauvais, désolé. Votre écriture mêle une certaine préciosité, un lyrisme exacerbé qui confine au grotesque, avec une mauvaise maîtrise de la concordance des temps et de la syntaxe, tout cela formant un tout très indigeste pour moi.

quelques exemples pour illustrer mon commentaire dont je mesure la sévérité :

"sa langue était un don de Neptune." / non, au secours, personne ne peut écrire ça sans vouloir faire un effet comique.
"le plaisir d’une poudre mordorée de pomme de terre, étalée si et là, " / bon, déjà, la poudre mordorée de la patate, j'ai du mal, mais le "si et là" au lieu de "çà et là", ça ne passe vraiment pas.
"Je respirais le premier, avant de courir vers les dunes, munie d’une serviette ensablée," / d'une serviette ensablée ? pleine de sable, si vous voulez, mais ensablée, non, ça n'est pas possible.
"je m’empressais à le rejoindre en caleçon, pour l’aller maugréer." / s'empresser de, pas à / l'aller maugréer ? cette tournure me laisse perplexe. de plus, à quoi sert la précision "en caleçon" ?

Je pense que l'excès de votre prose vient peut-être de ce que votre narrateur est en plein rêve. Enfin, c'est la seule explication qui pourrait justifier la grandiloquence onirique de son récit. Mais pour autant, je crois que vous gagneriez à simplifier vos phrases, à moins chercher l'effet pour atteindre l'efficacité. Là, j'avoue que je suis sorti de votre récit avec le sentiment d'une écriture et d'une histoire à reconstruire totalement.

bon courage.


anotherday

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Message  Yves Jeu 15 Mar 2012 - 19:41

Mon texte se voulait onirique, voir poétique. J'ose à peine le préciser, tant il vous a paru grotesque...

Je le vois désormais d'un autre oeil. C'est ce que j'attendais.

Yves
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Message  Invité Ven 16 Mar 2012 - 14:27

C'est très difficile la prose onirique,Yves, un peu comme l'érotisme : ça parait facilement ridicule parce que chacun a son mode préférentiel intime, secret et que tous les autres semblent déplacés.
Reste que ton écriture a de l'allant et que j'aimerais bien te lire dans un autre registre.

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Message  Remus Ven 16 Mar 2012 - 16:03

Bonjour,

Je lis toujours les commentaires avant un texte, et, après lecture, certains m'ont bien étonné. Je n'y ai lu aucune prose de Louis XIV. Finalement, je n'ai pas bien compris certaines critiques.

Il est vrai que certains expressions sont un peu maladroites, mais il y a un petit quelque chose que j'ai bien aimé. Aussi, j'aimerai vous relire prochainement, peut-être dans un autre registre.

Bien à vous,
Remus
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